La Tour-de-Peilz, Canton de Vaud, Suisse

La Tour-de-Peilz est une commune suisse du canton de Vaud. Située au cœur de la Riviera vaudoise, La Tour-de-Peilz est une ville de près de 12 000 habitants adossée aux Préalpes, les pieds dans l’eau. Elle bénéficie d’un environnement privilégié et offre à ses habitants une riche gamme d’activités sportives, sociales et culturelles. Le territoire de la commune, qui s’étale entre lac et vignoble, alterne quartiers résidentiels, centre-ville, ville historique et quartiers plus denses dans un ensemble harmonieux. Bénéficiant d’infrastructures de premier ordre, La Tour-de-Peilz occupe également une position enviable entre ses deux communes voisines, Vevey et Montreux.

La ville recèle également quelques trésors du patrimoine régional, comme son château, situé à proximité du port et qui abrite aujourd’hui le Musée Suisse des Jeux. Ce Port, justement, est un véritable joyau, à la fois lieu de détente et de rencontre, face aux Dents-du-Midi. Le peintre Gustave Courbet, qui vécut à proximité immédiate entre 1874 et 1877 ne dira pas le contraire. De là, un quai bordé d’arbres centenaires, le Quai Roussy, conduit le promeneur à Vevey, au-delà de l’Oyonne, cette frontière «rivière». A l’autre bout de la ville, la plage du Maladaire, et son ruisseau du même nom, marquent le début du territoire de Montreux. Plus au nord, le paysage est presque rustique et les vignes sont souveraines.

La Tour-de-Peilz est située à 385m d’altitude, à 1,5 km au sud-est de la capitale du district Vevey (ligne aérienne). La ville s’étend sur la rive nord-est du lac Léman, également connu sous le nom de Riviera vaudoise, et sur les pentes adjacentes, au pied de la montagne des Pléiades, dans la région touristique de Vevey-Montreux. La superficie de la zone municipale de 3,3 km² comprend une section sur la rive nord-est du lac Léman (environ 3 km de la ligne des rives du lac). La presqu’île de La Becque s’avance dans le lac au sud de la vieille ville. Le sol de la communauté s’étend de la rive du lac sur un bord relativement plat de la rive jusqu’aux pentes en pente douce sous Blonay. Sur la terrasse de Villard se trouve à 506m d’altitude. le point culminant de La Tour-de-Peilz atteint.

La Tour-de-Peilz comprend l’ancien hameau de Burier (390 m d’altitude) et plusieurs domaines viticoles. Les communes voisines de La Tour-de-Peilz sont Montreux, Blonay, Saint-Légier-La Chiésaz et Vevey. La zone est délimitée au sud-est par le ruisseau Burier, au nord-est par l’autoroute A9 et au nord par le ruisseau Ognona. Le Crêt Richard (486 m d’altitude M.) au nord de l’Ognona appartient toujours à La Tour-de-Peilz. En 1997, 61% de la superficie municipale était constituée de colonies, 4% de forêts et de terres boisées, 34% d’agriculture et un peu moins de 1% de terres improductives.

Histoire
La Tour-de-Peilz a une longue histoire. Gaulois, Romains et Bourguignons y passèrent, laissant quelques vestiges et sépultures, comme au Clos-d’Aubonne. Plus tard, les comtes de Savoie remirent à la ville ses premières lettres de franchise en 1282. Si l’époque savoyarde eut ses années heureuses, elle connut aussi ses heures sombres. En 1476, les montagnards du Haut-Simmental, sous les ordres d’un aristocrate bernois, y massacrent la population et mettent le feu à la ville. Cet épisode fut probablement le plus douloureux de l’histoire des Boéland. Les Boélands d’aujourd’hui donnent vie à une ville qui se veut accueillante, sereine et conviviale.

Le domaine de la Tour-de-Peilz appartenait au XIIe siècle à l’évêque de Sion, qui enfonça les comtes de Genève. Ils font construire la tour de fortification et le fief administré par une famille de serviteurs qui prend le nom du lieu. En 1251, Pierre de Savoie a pris part pour la première fois, puis toute la région. Le comte Philippe de Savoie a donné à la place des droits de ville en 1282. La Tour-de-Peilz était l’un des ports de commerce les plus importants du lac Léman et un point de transbordement important du transport maritime au transport terrestre. En conséquence, la ville a atteint un certain niveau de prospérité dès le début. Le 8 juin 1476, la ville et le château sont pillés par les Bernois.

Le sol de la Tour-de-Peilz a livré des vestiges celtiques, romains et bourguignons. On peut retracer l’origine des premières habitations à Becque. Vers le milieu du XIIe siècle, cette région dépend de l’évêque de Sion, qui la céda en fief aux comtes de Genevois. Ces derniers subjuguent la partie nord aux seigneurs de Fruence, et la partie sud aux fonctionnaires ministériels qui prennent le nom de La Tour (mentionnée pour la première fois en 1160). Le Traité de Burier [archive] y est signé le 3 juillet 1219 établissant la présence de la Maison de Savoie dans le Pays de Vaud. Vers 1250, Pierre II de Savoie acquiert le château et son territoire. Son successeur, le comte Philippe Ier de Savoie, y fonda en 1282 une ville nouvelle à franchises, confirmée en 1288 par son successeur Amédée V.Pour renforcer sa position,

Dans le cadre des guerres de Bourgogne le 8 juin 1476, la ville est prise et pillée par les troupes confédérées. Avec la conquête de Vaud par Berne en 1536, La Tour-de-Peilz passa sous l’administration du bailliage de Vevey. Après l’effondrement de l’Ancien Régime, la ville a appartenu au canton du Léman de 1798 à 1803 pendant la République helvétique, qui est ensuite devenue une partie du canton de Vaud avec l’entrée en vigueur de la constitution de médiation. En 1798, la ville est affectée au quartier de Vevey. Grâce à sa situation sur la Riviera vaudoise entre Vevey et Montreux, La Tour-de-Peilz connaît également un boom économique à la fin du XIXe siècle et la ville se développe en une destination touristique.

Économie
Jusqu’à la fin du XIXe siècle, La Tour-de-Peilz était une ville agricole et viticole. Au début du XXe siècle, grâce à son climat doux et à son emplacement attrayant sur le lac Léman, il s’est développé en une station balnéaire et une destination de vacances. Dans le même temps, il est devenu une banlieue résidentielle privilégiée de Vevey.

Aujourd’hui, la ville offre environ 2500 emplois. Sur ce total, environ 4% sont affectés au secteur primaire, 11% au secteur industriel et 85% au secteur des services (en 2001). Sur le versant sud de la terrasse de Villard et du Crêt Richard ainsi qu’entre les hauts quartiers d’habitation de La Tour-de-Peilz, la viticulture se pratique sur de nombreux espaces déconnectés. Le sol fertile et le climat favorable conviennent également à l’agriculture et à la culture maraîchère.

La ville compte un certain nombre de sociétés commerciales et commerciales, dont le spécialiste de l’horticulture Brunner Frères, la Société de gestion EVGE SA et les laboratoires et bureaux de Nestlé AG. L’industrie est fortement orientée vers le tourisme. La Tour-de-Peilz est également l’emplacement du Centre d’enseignement secondaire supérieur de l’est vaudois (école et centre d’éducation), ainsi que de nombreuses autres écoles.

Au cours des dernières décennies, La Tour-de-Peilz s’est développée en une communauté résidentielle avec de vastes quartiers résidentiels et unifamiliaux. De nombreux collaborateurs se rendent au travail à Vevey, Montreux ou Lausanne.

Sites touristiques
Le noyau de l’église paroissiale réformée de Saint-Théodule date du XIVe siècle, mais a été remodelé entre 1792 et 1796. Le clocher de l’église était autrefois la porte de la ville. De plus, une partie de l’ancien mur d’enceinte du XIIIe siècle est intégrée à l’église et forme aujourd’hui le mur nord de la nef et de la sacristie; les fenêtres en verre ont été fabriquées dans les années 1960. La fontaine de la liberté (Fontaine de la liberté) se dresse devant l’église.

Le château de la Tour-de-Peilz a été construit en 1251-1257 sous Pierre de Savoie. Il se dresse directement au bord du lac, du côté nord de l’ancien port de commerce. Après sa destruction par les confédérés, le château resta longtemps en ruine et ne fut réparé qu’au milieu du XVIIIe siècle. Il a été acquis par la commune de La Tour-de-Peilz en 1979, est classé monument historique avec ses deux tours rondes, l’enceinte et l’aile résidentielle depuis 1973 et abrite le Musée Suisse du Jeu.

La maison Hugonin, ancien manoir, qui abrite aujourd’hui l’administration municipale, date principalement du XVIIIe siècle. Le château de Sully (construit en 1882), actuellement détenu par Shania Twain, se dresse sur une colline près du lac. Sur le versant au-dessus de La Tour-de-Peilz se trouve le manoir du Domaine de la Doges (du nom de la famille Doges), construit en 1711. Dans le jardin se trouve une tour probablement plus ancienne que la propriété être une tour de veille et de signalisation ou un moulin à vent.

L’écrivain britannique Bryher, son partenaire, le poète HD (Hilda Doolittle) et le mari de Bryher, l’écrivain Kenneth Macpherson ont vécu à partir de 1929 dans la Villa Kenwin, Chemin de Vallon 19, construite par Alexander Ferenczy et Hermann Henselmann dans le style Bauhaus, qui est un idéal Il devrait y avoir un espace pour vivre et travailler, pour le travail créatif, les concerts et les fêtes.

L’épave de l’Hirondelle devant la Tour-de-Peilz se situe à environ 40 à 60 mètres sous la surface de l’eau. Le bateau à aubes a coulé après avoir heurté une formation rocheuse le 10 juin 1862. Aujourd’hui, l’épave est une destination populaire pour les plongeurs d’épaves.

Héritage historique

Château de La Tour-de-Peilz.
Villa Karma à Burier
Domaine de Burier, maison de maître
Domaine de La Doges, Hôtel particulier avec sa campagne, sa tour, ses pavillons d’entrée et son parc, aujourd’hui siège de la section vaudoise du Patrimoine Suisse.
La Villa Kenwin, Suisse culturelle d’importance nationale.

Biens culturels d’importance régionale

Château de la Becque avec écurie
Château de Sully
Église Saint-Théodule, aujourd’hui temple protestant
Complexe résidentiel de Bellaria
La Faraz. Hôtel particulier et son parc
Résidence Rive-Reine avec annexe
Villa Ma Maison avec parc et dépendance

Église de La Tour-de-Peilz
Clocher avec une élégante flèche en pierre, un type commun dans la région entre Villette et le haut de la vallée du Rhône, ainsi que dans la vallée d’Aoste et les Alpes françaises. Nef claire et vaste dans l’esprit protestant, avec des galeries à colonnades superposées sur trois côtés, élément architectural très élaboré retrouvé dans le temple de Morges et l’église de Gimel, inspiré du prestigieux exemple du temple de la Fusterie à Genève (1713 1715 ). La chapelle Saint Théodule ne semble être mentionnée qu’en 1307, contrairement à ce qui a souvent été écrit. Il s’appuie contre le mur nord de l’enceinte médiévale, dont une porte a été récupérée pour le clocher; celui-ci a conservé son passage public sous forme de clocher. L’église est affectée au culte protestant à partir de 1536. La Tour de Peilz ne devient paroisse indépendante qu’en 1783.

Début 14ème siècle: choeur et gros œuvre de la nef. 14ème ou 15ème siècle: clocher avec flèche pouvant être modifié au 17ème siècle. 1740: forage des quatre grandes baies semi-circulaires de la façade sud de la nef, et probablement aussi celles du nord, modifiées en 1961; galerie ouest, achevée en 1750. 1792-1796: nouvelle charpente, galeries, plafond, salle des archives; reconstruction du portail ouest et nouvelle porte nord, datée 1793 sur sa clé. 1740: Pierre Bole, architecte maçon de La Tour de Peilz; le charpentier Abram de la Chaux; puis en 1750 le menuisier Moïse Nicole. 1792-1796: projet du secrétaire du conseil municipal, repris par l’entrepreneur maçon Jacob Gunthert; les maçons Frédéric et Jacob Gunthert, frères; menuisier Vincent Franel.

Nef rectangulaire prolongée à l’est par un choeur plus étroit, avec une abside voûtée plate dans un berceau brisé. A l’ouest, un clocher avec une flèche de pierre de plan octogonal muni de petites lucarnes élancées; stade de cloches percées sur chaque face d’une baie dans un arc brisé en tuf d’entrelacs, avec support souligné par une corde. Portail occidental en anse de panier, à évasement concave orné de bossages. De grandes fenêtres semi-circulaires éclairant l’intérieur de la nef. Sur trois côtés, galerie à colonnes toscanes superposées. Plafond en bois recouvert de plâtre, type courant dans les nouveaux bâtiments de cette période, voûté sur l’allée centrale et plat sur les galeries.

Chaise de 1710, de Jean Baptiste Lemp, de Vevey, avec des colonnes torsadées d’inspiration baroque aux angles. Table de communion de 1734, portant l’inscription «La Table du Seigneur». Quatre stalles très sobres dans le choeur, probablement du XVIIIe siècle. Pour le reste, mobilier renouvelé en 1900 et 1961. Orgue de 1991, par la manufacture d’orgue lausannoise Jean François Mingot; buffet par l’ébéniste Andersson SA, à Vevey.

Vitrail de 1961/1962/1967, dessiné par le peintre Jean Pierre Kaiser et exécuté par le verrier Robert Schmit, de Lausanne. En 1845, pour remplacer deux anciennes, trois cloches sont fabriquées par la fonderie Treboux à Corsier-près-Vevey. Restaurations en 1900 (intérieur, avec avancement de la galerie d’orgue); 1961 (retour à un aspect plus médiéval en libérant le chœur: suppression de la travée est des galeries et relocalisation de la chaire; transformation de la fenêtre axiale en style gothique, etc.).

Musées

Le château de la Tour-de-Peilz et le musée suisse des jeux
Construit au XIIIe siècle par les comtes de Savoie, le château de La Tour-de-Peilz servait de refuge défensif, de poste de surveillance du trafic lacustre sur le lac Léman et de bureau de douane. Ravagé pendant les guerres de Bourgogne en 1476, il fut acquis et reconstruit en 1747 par Jean Grésier, Français de Guadeloupe. Le Château, resté entre des mains privées, est racheté en 1979 par la commune de La Tour-de-Peilz à la suite d’un vote populaire. Les deux tours d’angle, l’enceinte, les remparts et les fossés sont classés monuments historiques en 1973. En 1987, le Musée Suisse des Jeux est inauguré. Il occupe l’étage supérieur et les combles du Château. Les salles du rez-de-chaussée accueillent divers événements. Conçu par Michel Etter. Dès sa fondation, il a été soutenu par l’Association des Amis du Musée et en 2004 une Fondation a été créée. Jusqu’en 2017, pas moins de 27 expositions temporaires se sont succédées. Le Musée n’a pas perdu sa place de seul musée consacré à l’histoire culturelle des jeux en Suisse. Il bénéficie désormais d’une influence internationale.

Musée Gustave Courbet
Le bicentenaire de la naissance du peintre et sculpteur français Gustave Courbet (1819-1877) est célébré en 2019. La ville a décidé de créer un itinéraire thématique «Gustave Courbet» dans la ville, qui retracerait, entre autres, le dernier du peintre années, celles qu’il a passées à la Tour-de-Peilz, de 1874 à sa mort en 1877. Ce musée à ciel ouvert, qui allie la présentation d’œuvres aux nouvelles technologies, propose une découverte saisissante des lieux fréquentés par le peintre ville.

Espace naturel

Parcs et jardins
Le secteur des parcs et jardins relève de la direction de l’urbanisme et des travaux publics. Il est composé de 17 personnes dont 4 apprentis fleuristes et paysagistes. Le Secteur s’occupe, entre autres, de l’entretien et de l’embellissement des parcs et espaces verts municipaux, 8 terrains de jeux, 2 terrains de sport et le cimetière. Il s’efforce d’améliorer la biodiversité des parcelles communales et met en œuvre divers moyens pour réduire l’utilisation de produits de synthèse.

Plage et camping du Maladaire
Situé au bord du lac Léman, à la sortie de La Tour-de-Peilz, en direction de Montreux, la plage et le camping sont dans un cadre idyllique, avec une vue imprenable sur la Savoie. Le camping peut accueillir tentes et caravanes dans une ambiance conviviale. Cependant, il est à noter que le camping est entouré par la plage publique de La Maladaire qui est ouverte 24h / 24.

port
Le port offre 259 places dans l’eau et 41 places à terre. Il est considéré comme l’un des plus beaux du lac Léman par les marins et les visiteurs.