La Roche-sur-Foron, Haute-Savoie, Auvergne-Rhône-Alpes, France

La Roche-sur-Foron (anciennement Le Rocher) est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Il fait partie de l’agglomération transfrontalière du Grand Genève. Centre urbain de la communauté de communes du pays Rochois, la commune comptait 11339 habitants en 2017, ce qui en fait la quatorzième ville de Haute-Savoie pour le nombre d’habitants.

Deuxième ville historique de Haute-Savoie, son patrimoine historique en a fait une ville classée parmi les Plus Beaux Détours de France, dont certains bâtiments sont classés aux Monuments Historiques, en plus d’être classés parmi les Plus Beaux Détours de France. La Roche-sur-Foron est située au centre de la Haute-Savoie. Au fond du col de l’Evires et très proche de la vallée industrieuse et dynamique de l’Arve, sa position est stratégique et constitue l’un de ses principaux atouts économiques et touristiques; un atout qui explique en grande partie le développement de la ville au fil des siècles et encore aujourd’hui. La ville lui doit certainement sa tradition commerciale et commerciale ainsi que ses foires dynamiques.

Première ville électrifiée d’Europe, La Roche-Sur-Foron poursuit un développement économique dynamique et équilibré, tout en préservant son environnement exceptionnel. Il offre, été comme hiver, une qualité de vie indéniable. Depuis 1885, La Roche-sur-Foron dispose des premières lignes ferroviaires Annecy-La Roche, Annemasse-La Roche et Saint Gervais-La Roche, faisant de sa gare un véritable hub régional. C’est toujours vrai aujourd’hui. Grâce à sa situation géographique centrale, La Roche a été et reste une ville d’échanges commerciaux et internationaux, avec de nombreux événements annuels, économiques et culturels. On peut évoquer la Foire Internationale de Haute-Savoie Mont-Blanc et le SIMODEC (Salon International de la Machine-Outil de décolletage), qui se déroulent dans un Parc des Expositions moderne.

Avec plus de 150 commerces en centre-ville, de nombreux événements tout au long de l’année, 160 associations culturelles et sportives, des écoles tous niveaux, des services sociaux et administratifs, et un passé préservé, La Roche-sur-Foron saura séduire. La Roche-sur-Foron participe chaque année au Concours National des Villes et Villages de Fleurs et réussit, depuis 10 ans, à obtenir et à défendre les 3 Fleurs. La 4ème fleur est en vue pour les deux prochaines années. En effet, la Commune répond aux critères pour présenter cette 4ème fleur car ses actions en faveur de l’environnement sont durables: gestion différenciée des espaces verts, utilisation raisonnée de pesticides et d’engrais organiques, tonte tardive, protection des zones humides, récupération des eaux pluviales, protection de la biodiversité (rucher communal), diversification des plantations, etc.

L’histoire
La Roche-Sur-Foron est une commune de Haute-Savoie au patrimoine historique remarquable et regorgeant d’événements. L’un des grands faits historiques de la ville date de l’année 1885 lorsque La Roche-sur-Foron est devenue la première ville d’Europe à disposer d’un éclairage public électrique. Vingt candélabres publics et six cents ampoules Edison éclairent les maisons de la petite cité marchande déjà plus grande que son ombre.

Pour l’anecdote, le 16 décembre 1885, La Roche-sur-Foron surprend toute la France et grâce à la plume enthousiaste de Pierre Giffard, envoyé spécial du Figaro qui écrit: «Ce n’est ni Paris, ni Londres, ni Berlin , ou Moscou, ou quelque chose comme ça. C’est une toute petite ville savoyarde (…) à dix lieues du Mont-Blanc; ce n’est même pas une capitale cantonale répondant au nom de La Roche. Connaissez-vous La Roche? La Roche-Sur-Foron en Haute-Savoie? Non. Eh bien, cette ville, que je voudrais appeler la Ville Lumière, vient de décréter, la première d’Europe, d’avoir un éclairage électrique dans ses rues, ses places, ses monuments et ses maisons.  »

Epoque préhistorique et romaine
Le site de La Roche semble accueillir, selon le déduction des historiens contemporains, très tôt, probablement de la période préhistorique, un habitat fortifié. Elle est prise par les Bourguignons au xe siècle, en raison de ses atouts stratégiques: le plateau à flanc de montagne, adossé au col de l’Evires et facile à défendre, ouvre une large vue sur la vallée de l’Arve et le bassin du Léman. Leur présence est attestée dans la région depuis les v e – vii e siècles. Cependant, la première mention de l’occupation du site remonte au début du XII e siècle.

Les comtes de Genève
Comme neuf autres «Genève» castrés, le château de La Roche, est mentionné au début du XII e siècle, au cours de l’année 1120 Plus tard, en 1033, le comte Gérold de Genève, chassé de sa capitale par l’empereur Conrad II le Salique (suite au guerre de succession au trône de Bourgogne) s’installe dans cette ville fortifiée et en fait sa capitale. Gérold, fondateur des comtes de Genève, modernise les fortifications. Plus tard, à la fin du xii e siècle, une première enceinte défendue par trois châteaux est élevée. La Roche resta la capitale du comté de Genève jusqu’en 1219, date à laquelle le comte abandonna Genève et s’installa à Annecy. Mais après l’incendie d’Annecy (1320), Amédée III de Geneviève fixe sa résidence à La Roche (1320-1322), tandis que la ville et son château sont reconstruits. Le Rocher ayant débordé de sa première enceinte, Amédée III a ordonné la construction d’un second. A cette occasion, La Roche a reçu son statut de ville et ses franchises et libertés en 1335.

La Maison de Savoie
La famille genevoise s’éteint en 1394, mais ce n’est qu’en 1401 que le Genevois est vendu au comte de Savoie Amédée VIII (premier duc de Savoie en 1416). En souvenir de cette époque, elle fut l’une des principales résidences des princes de Genève, et se méfie du nouveau marquis de Graneri (Marquis de La Roche) porte Roche, depuis le xvii e siècle, comme la province de Genève, les armoiries de cette lignée prestigieuse. Le 4 août 1507, les fours communs prennent feu accidentellement: la ville est complètement ravagée par les flammes. Les habitants mettent plus de soixante ans à reconstruire leur ville, ayant perdu la plupart de leurs biens dans ce terrible incendie. L’une de ces maisons, reconstruite seulement en 1571, présente une pierre d’époque au-dessus de son porche d’entrée, dont l’inscription latine rappelle cette catastrophe.

Cependant, aucune crise ne se produit grâce à l’intensité de la vie économique de la ville. En effet, à partir du xii e siècle / xiii e siècle, les marchés de La Roche sont très fréquentés. Cela est dû aux franchises que le comte de Genève a accordées aux Rochois après son installation dans nos murs. Ces franchises, exonérant les habitants de taxes et de prélèvements, attirent commerçants, artisans, industriels et forains de la région. Celles-ci contribuent au rayonnement économique de la ville rochoise puisque ses marchés sont parmi les plus importants du duché de Savoie, alors qu’il s’agit du plus grand champ de foire du duché. Les mesures des grains (1558) et les halles (1831) témoignent encore de ce passé commercial prospère, dont La Roche est fière de perpétuer aujourd’hui.

En 1536, six ans après la révolte des habitants – manipulée par certains des premiers luthériens protestants – contre le clergé, l’église paroissiale est érigée en collégiale par le pape Paul III. A La Roche, place forte et ville commerçante, le rôle de «contrepoids» à la réforme de Jean Calvin est également dévolu à Genève. Dès lors, La Roche affirma sa vocation de centre religieux et de bastion de la réforme catholique avec la création du chapitre collégial (1536-1793), suivi d’un couvent des Capucins (1617-1975), d’un monastère des Bernardines (1626- 1793) et jésuites (1628-1712) à la tête du collège. Aujourd’hui, La Roche-sur-Foron abrite le couvent des Révérendes Sœurs de la Charité, maison provinciale établie dans notre ville depuis 1842.

De plus, La Roche remplit une fonction pédagogique grâce à la création d’un collège en 1561, dans une maison noble de la commune située entre le château de l’Échelle et celui du prince. L’éducation était assurée par les chanoines du chapitre puis par les jésuites entre 1628 et 1712 et de nouveau par les chanoines jusqu’en 1792. En 1570, cet établissement comptait déjà 300 élèves, pour une population de 1000 habitants. Elevé au rang d’Ecole Royale (1729) puis de Collège Royal (1816) lors de la Restauration sarde, il est implanté depuis 1860 dans l’ancien monastère des Bernardines (1670).

A l’occasion de l’Annexion française de la Savoie, il a effectivement fusionné avec le petit séminaire, créé en 1807 dans l’enceinte de cet ancien monastère. Plusieurs anciens élèves du Collège de La Roche sont passés à la postérité, notamment: Pie IX; Saint François de Sales (1567-1622), prince-évêque de Genève, père de la langue française et docteur de l’Église; ou, plus près de nous, Benoît Chamoux (1961-1995), 1 er français himalayen à avoir gravi treize des quatorze « 8000 mètres », les plus hauts sommets du monde. Quant à Guillaume Fichet (1433-1480), recteur de la Sorbonne et initiateur de l’imprimerie en France, il étudie vers 1450 dans la première école de La Roche (fondée entre 1410 et 1440).

Mais le xvi e siècle marque aussi un net déclin pour la Maison de Savoie. Les guerres et les épidémies de peste n’épargnent pas le Duché, encore moins notre ville … La Roche fut deux fois fouettée par la peste de Genève (1542 et 1587). Pendant les deux passages de ce fléau, les quelques Rochois survivants trouvent refuge non loin de la ville, dans une vallée dont l’air est purifié par les arbres. Ils découvrent une source qui s’avère miraculeuse. Le sanctuaire marial de La Bénite Fontaine est né. Saint François de Sales l’officialise quelques années plus tard, en juin 1619. Lieu de prière cher au cœur des Savoyards, La Bénite Fontaine connaît un nouvel élan à partir de 1937 grâce à son recteur, le très populaire chanoine Chavanne (1898-1946) . Plusieurs grands pèlerinages attirent chaque année de grandes foules de pèlerins.

La guerre est le deuxième fléau de ce siècle. Le 29 mars 1590, lors du conflit entre le duc de Savoie et la République de Genève, les Genevois, alliés des Bernois et d’Henri IV, envahissent La Roche en pleine nuit. La ville est dépourvue de soldats; nos ennemis en profitent pour piller, brûler et massacrer. Ils montent au château de la Plaine (première enceinte) pour démanteler la forteresse du prince dont seule l’imposante tour de guet (1258-68) reste ancrée sur son rocher: la célèbre tour des comtes de Genève. La Roche, fief et ville de garnison, représentaient une menace pour Genève: les attaques contre la ville de Calvin étaient notamment préparées à partir de La Roche. A l’inverse, «l’aide des Genevois était facile à prévoir, d’autant plus que notre ville en était menacée à chaque instant». Après ce sac,

Cette guerre entre Genève et la Savoie, déclenchée par le duc Charles-Emmanuel en 1589, se termina par la défaite écrasante des troupes savoyardes lors de la bataille de l’Escalade, dans la nuit du 21 au 22 décembre 1602. Les Savoyards tentent de prendre Genève par surprise, escalader les remparts pour ouvrir les portes de l’intérieur. L’armée ducale est prête à envahir la ville, mais une sentinelle donne l’alarme: la déroute savoyarde commence… C’est la dernière tentative de capture de la ville de Genève par la Maison de Savoie. Genève acquiert définitivement son indépendance. Certaines des échelles utilisées pour gravir les remparts avaient été stockées à La Roche: de là vient le nom du château de L’Échelle. Néanmoins, les habitants n’acceptent pas que leur ville, baronnie directement sous l’autorité du duc de Savoie, soit élevée en marquisat pour ne dépendre que du marquis de Graneri (1682). C’est un peu de leur fierté qui s’évapore avec ce rang noble, pourtant supérieur. De longs procès commencent entre ce marquis et ses nouveaux sujets.

Occupation espagnole et annexion française
L’occupation espagnole (1742 à 1748) provoqua la destruction d’une partie des enclos et le nivellement des fossés. Mais à partir du xviiie siècle, les premiers pas de l’industrie se déroulent sur les rives du Foron, les remparts: moulins et tanneries profitent du torrent pour préparer l’entrée de notre village à l’époque contemporaine. Cependant, le 22 septembre 1792 L’invasion des troupes révolutionnaires françaises met un terme à la monarchie sarde jusqu’à la chute de Napoléon 1er (1815); le duché de Savoie devient le 84 e département français sous le nom de département du Mont-Blanc; le département du Léman est formé de l’annexion de Genève (1798) avec des restes de cette Savoie démembrée.

Le XIXe siècle
La période révolutionnaire est ratée, quand le xix e siècle, sonne l’heure d’une autre révolution, cette industrielle. Les Rochois travaillent pour le développement économique moderne de leur ville. La restauration sarde de 1815 a également apporté une expression architecturale très caractéristique de la volonté politique de ses monarques, l’imposant style néoclassique. La Roche profite de cet élan avec notamment la construction de la Grenette en 1832, la mairie, de 1841 à 1843, la place des Portiques (aujourd’hui place de la République), dont le projet est voté en 1845. Voici l’avènement d’urbanisme et d’expansion économique. L’éclairage public a été mis en place à partir de 1834.

En 1860, lors des débats sur l’avenir du duché de Savoie, la population est sensible à l’idée d’une union de la partie nord du duché avec la Suisse. Une pétition circule dans cette partie du pays (Chablais, Faucigny, Nord du Genevois) et rassemble plus de 13 600 signatures, dont 89 dans le village. Le duché est réuni à la suite d’un plébiscite organisé les 22 et 23 avril 1860 où 99,8% des Savoyards répondent «oui» à la question «La Savoie veut-elle retrouver la France? « .

N’est-ce pas La Roche-sur-Foron qui devient l’une des toutes premières villes éclairées à l’électricité, en 1885, grâce à l’avant-garde du maire, M. Plantard? La marche en avant vers le progrès a fait la une du journal Le Figaro le 16 décembre 1885. Dans son article intitulé «Une ville lumière dans les Alpes», le journaliste Pierre Giffard décrit en détail, sur plusieurs pages, cette grande première. Il écrit notamment: «Et cette ville, que je voudrais appeler la Ville Lumière, n’est ni Paris, ni Londres, ni Berlin, ni Moscou, ni rien de semblable. C’est une toute petite ville savoyarde nichée dans la neige à dix lieues du Mont-Blanc; ce n’est même pas un chef-lieu de district, c’est un chef-lieu vulgaire (sic!) répondant au nom de La Roche ».

Le chemin de fer est également l’une des sources du développement de cette grande ville commerçante. Si la gare a été construite en 1879, le premier train était au quai le 10 juillet 1883 (Annemasse à La Roche-sur-Foron). L’année suivante (5 juin 1884), la ligne Annecy-La Roche est ouverte. L’étude de cette ligne et de ses œuvres d’art avait été réalisée par Sadi Carnot (1837-1894), polytechnicien, ingénieur des Ponts et Chaussées et futur président de la République française, alors qu’il était en poste à Annecy. Pour descendre à La Roche depuis le col de l’Evires, il a dû prévoir un détour de 8 km pour compenser l’importance du dénivelé: c’était alors la plus grande boucle ferroviaire du monde (en Europe, actuellement).

Cette ligne, sous l’impulsion de Louis Armand, originaire de Cruseilles, devenu par la suite président de la SNCF, sert à tester et développer un système d’électrification en ACat haute tension et fréquence standard de 50 Hz (10 mai 1951). Auparavant, le 1er juin 1890, la ligne de La Roche-sur-Foron à Saint-Gervais-les-Bains-Le Fayet est inaugurée. C’est depuis lors que la ville est connue comme le «hub de la Haute-Savoie», en raison de l’essentiel du pont tournant de la gare: la liaison entre les lignes d’Annecy et de Saint-Gervais nécessite l’inversion des locomotives à vapeur sur les trains.

La Roche-sur-Foron combine notamment le développement économique avec la préservation et la restauration de ses monuments. L’animation de ce patrimoine historique, dans un cadre de vie exemplaire, est un témoignage précieux.

De nos jours
Tout au long de son histoire et grâce à ses programmes de protection et de restauration des habitats, La Roche-sur-Foron a conservé près de 60% de son patrimoine au fil des siècles, ce qui lui vaut aujourd’hui l’un des plus importants patrimoines historiques urbains de toute la Haute -Savoie. La Cité Médiévale de La Roche-sur-Foron est aujourd’hui considérée comme la deuxième ville historique de Haute-Savoie. Grâce à un patrimoine important très bien restauré et à une floraison qui en fait l’un des plus « Beaux Détours de France », La Roche a su mettre en valeur ses monuments historiques, ses petites rues pavées et son décor d’antan. Ajoutez à cela une longue tradition de «petits commerces», tous situés au cœur de la vieille ville, et vous obtiendrez une Cité Médiévale riche et animée.

La Roche-sur-Foron fait désormais partie des «Plus Beaux Détours de France», un réseau national qui regroupe 100 communes de 2 000 à 20 000 habitants avec un véritable attrait touristique et qui valent donc le détour. Créé en 1998 par l’ancien ministre du Tourisme, Jean-Jacques Descamps, ce réseau édite chaque année un guide de 160 pages estampillé Michelin, diffusé auprès des Offices de Tourisme du réseau. Imprimé à 180 000 exemplaires, c’est le deuxième guide touristique national par distribution. Chaque commune suit un cahier des charges spécifique et est évaluée tous les 3 ans par des agents du guide Michelin afin de suivre l’offre et l’offre touristiques de la ville. Plus qu’un label, la marque «Plus Beaux Détours» doit être considérée comme une appellation contrôlée qui s’efforce de garantir aux visiteurs que le détour en vaut la peine.

Tourisme
L’attractivité du territoire, depuis plus de 100 ans, que ce soit en termes d’histoire, de patrimoine bâti et naturel, de commerce et d’agriculture, a contribué au développement d’un tourisme diversifié dans la commune, et donc à l’économie locale. Aujourd’hui, de nombreux prestataires vivent du tourisme d’affaires, du tourisme culturel, vert ou de loisirs. Le tourisme est aujourd’hui devenu une ressource importante pour un grand nombre d’entreprises traditionnelles du centre-ville. Consciente de ce potentiel touristique, la commune s’est engagée depuis plus d’un siècle à développer et valoriser son patrimoine unique en Haute-Savoie.

La Roche était la capitale du comté de Genève aux XIe et XIIIe siècles. Dès le Moyen Âge, il y a des petites écoles tenues par des prêtres: il y aurait donc eu, parmi les élèves les plus illustres, Guillaume Fichet, recteur de la Sorbonne et à l’origine de l’imprimerie en France, mais aussi Saint Pierre Favre et Saint François de Sales, évêque de Genève et mécène des journalistes. D’ailleurs et aussi surprenant que cela puisse paraître, en 1885, La Roche sur Foron fut la première ville d’Europe à se doter de l’éclairage public électrique, avant Paris, Londres, Moscou.

Vous admirerez la Maison Boniface de la Grange, l’église avec son curieux clocher en oignon et son orgue Franzetti classé monument historique, les maisons du XVIe siècle, côte à côte et désalignées, avec leurs façades colorées, ainsi que la mairie et la Grenette du XIXème siècle et de style néoclassique.

A seulement 1 km du centre-ville, la Bénite Fontaine est un lieu très agréable de pèlerinage et de tranquillité pour se promener ou prendre le temps de se ressourcer. Visitez sa chapelle de style néo-gothique et, au creux de la vallée où coule tranquillement un ruisseau, son oratoire et sa source, dit « bienheureux » …

Vous pourrez ensuite vous promener dans le quartier pittoresque de Plain-Château avec les Châteaux de Saix et de l’Echelle, le Banc du Marchand ou les mesures de grain de 1558, les ruelles et les portes du 13ème siècle. Vous terminerez en apothéose avec la Tour des Comtes de Genève. Curieusement perchée sur un rocher de roche erratique, cette tour du XIIIe siècle est le dernier vestige de la forteresse des comtes de Genève. 137 marches permettent d’accéder à son sommet, avec une vue panoramique à couper le souffle sur la vallée de l’Arve, qui s’étend du Jura suisse aux Alpes françaises (ouvert tous les jours en juillet et août).

Vieille ville
La Roche-sur-Foron est la deuxième ville historique de Haute-Savoie. Ses origines remontent au 5ème siècle. Sa situation stratégique à flanc de montagne prédispose La Roche-sur-Foron à être une ville fortifiée facile à défendre, ouvrant une vue imprenable sur la vallée de l’Arve et le bassin du Léman. La première enceinte entourait l’actuel quartier Plain-Château, protégé par trois portes et trois châteaux. La nécropole bourguignonne située sur le site de La Balme, datant du Ve siècle, confirme une présence humaine ancienne.

Le nom de La Roche provient de la famille seigneuriale de Louis et d’Anselme de La Roche. Il vient du latin « Rupes » qui signifie rocher, sur lequel était construit le donjon de l’ancienne forteresse des Contes de Genève. Comme les nombreux blocs erratiques transportés lors de la fonte du glacier qui, jusqu’à il y a 10 000 ans, recouvrait la vallée de l’Arve. Le comte de Genevois, chassé de Genève, établit sa résidence principale à Annecy et La Roche-sur-Foron jusqu’en 1219.

À partir du XIIe siècle, le rôle commercial très actif de la ville a favorisé l’extension du village en dehors de la Plaine-Château. Cette extension débutera par l’église Saint-Jean-Baptiste (avec son clocher bulbeux et son orgue classé monument historique), puis suivra les rues Perrine et Silence avec leurs maisons colorées et désalignées des XVIe et XVIIIe siècles, encore visibles aujourd’hui. En 1335, les franchises écrites permettent un véritable boom commercial et économique. Ils font de la ville, au XVIe siècle, le plus grand parc des expositions du duché de Savoie.

Une fonction pédagogique s’ajoute au rôle commercial de la Ville avec la création d’écoles, puis de collèges, par lesquels passent plusieurs figures majeures: vers 1452, Guillaume Fichet, originaire du Petit Bornand, fréquente le collège et devient plus tard recteur de la Sorbonne. Feu diplomate de Louis XI, il introduit l’imprimerie en France et fait installer le premier atelier de typographie français en 1469. En 1573, François de Sales, né à Thorens-les-Glières, poursuit ses études à La Roche-sur-Foron. Il deviendra évêque de Genève, docteur de l’Église et saint patron des journalistes.

La configuration actuelle du centre-ville comprend la 1ère enceinte avec le quartier initial de Plan-Château, la 2ème enceinte avec l’église, les rues Perrine et Silence, et enfin la période de la restauration sarde de 1815 et ses monuments. néoclassiques comme la mairie, la Grenette, les arcades de la place de la République.

Point de repère
Le quartier Plain-Château en est un parfait exemple. Elle est la plus ancienne de La Roche-sur-Foron (1er muraille du XIe siècle) et a été construite sur un promontoire naturel, facilitant ainsi la prévention des attaques des assaillants. Il était alors entouré de remparts dont il reste un mur et une porte d’enceinte d’origine, ainsi que 2 portes reconstruites. On y trouve aussi de magnifiques demeures nobles des XVIe et XVIIe siècles comme la Maison des Chevaliers de l’Annonciade, avec ses aménagements en calcaire blanc qui rappellent le style cher à Charlotte d’Orléans ou même des mesures aux grains de pierre de 1558, très rare dans notre région. Jouant leur rôle protecteur à l’époque, le Château de Saix (propriété privée) et le Château de l’Echelle (aujourd’hui espace culturel communal), ainsi que la Tour des Comtes de Genève (1228), les derniers vestiges du château du comte, sont situés aux extrémités du quartier. Du haut de cette tour, perchée sur un énorme rocher de «rocher» erratique.

La rue des Fours banaux relie la Plaine-Château à la deuxième enceinte, dont l’église Saint-Jean-Baptiste fut la première construction au XIIIe siècle. De part et d’autre du chœur, l’église possède deux belles chapelles de style gothique du XVIe siècle, ainsi que des vitraux d’origine non figuratifs restaurés dans les années 1980. De plus, son orgue italo-sarde datant de 1861, produit par Giovanni Franzetti, est inscrit aux Monuments Historiques, son clocher d’oignon est un ajout du XIXe siècle. Souvenirs de l’époque où La Roche-sur-Foron jouait, à égalité avec Annecy ou Genève, de nombreux hôtels particuliers des XVIe et XVIIe siècles, aux belles fenêtres à meneaux, bordent encore la rue de Silence et la rue Perrine (Boniface de la Grange maison, au n ° 79, avec ses linteaux de fenêtres gravés d’inscriptions latines).

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Le charme et l’intérêt touristique de la Ville tiennent au fait que la configuration du centre-ville a peu évolué au cours de ces 1000 ans. La dernière évolution structurelle significative date du XIXe siècle, avec des monuments néoclassiques tels que la Mairie, la Grenette et la Place de la République avec ses arcades caractéristiques que l’on retrouve à Turin ou dans le département des Cluses et Sallanches (une autre ville  » Plus Beau Détour de France « ).

Enfin, une partie du patrimoine industriel, le célèbre Réservoir d’Eau qui a permis à La Roche-sur-Foron, en 1885, d’être la 1ère ville d’Europe à l’éclairage public électrique. Construit en pierre, il a été utilisé, entre 1885 et 1904, comme réservoir d’eau pendant la journée en détournant le cours du Foron, afin de produire à la tombée de la nuit l’électricité nécessaire à l’éclairage public. Il a été restauré en 2011 et est idéalement situé le long de la promenade du parc public du Château de l’Echelle.

Et à 1,2 km du centre-ville, se trouve la Bénite Fontaine, lieu de pèlerinage réputé depuis plusieurs siècles. Au creux d’une vallée, sa source aux propriétés curatives aurait sauvé des vies lors des épidémies de peste du XVIe siècle. Au XVIIe siècle, sa réputation se répand et Saint-François de Sales, alors prince-évêque de Genève, demande au curé de La Roche-sur-Foron d’ériger près de la source une chapelle dédiée à Sainte-Marie, sous le vocable de la Visitation. Cela se fera grâce à l’aumône des pèlerins.

Puis devant l’afflux de plus en plus important de pèlerins, une nouvelle chapelle de style néo-gothique sera érigée au XIXe siècle sur le plateau et consacrée en 1863. L’installation des 14 stations du chemin de croix menant à la source sera suivre. et à l’oratoire.

Héritage historique
La commune compte cinq monuments inscrits à l’inventaire des monuments historiques et un lieu inscrit à l’inventaire général du patrimoine culturel. De plus, il possède sept objets inscrits à l’inventaire des monuments historiques et aucun inscrit à l’inventaire général du patrimoine culturel.

Le centre-ville de La Roche-sur-Foron, ainsi que le quartier de la Plaine-Château (cité médiévale) sont ainsi protégés au titre des Monuments Historiques. La présence d’une cité médiévale restaurée et entretenue a permis à la ville de rejoindre le réseau «Les Plus Beaux Détours de France».

Le château de La Roche-sur-Foron était composé de:
la tour des comtes de Genève, perchée sur l’énorme rocher qui a donné son nom à la ville, logo Monument Historique Inscrit MH (1944, partiellement)
le Plain-Château, nom donné à l’espace situé à l’intérieur des murs du château et comprenant tous les bâtiments qui s’y trouvent;
les portes appartenant à la première enceinte: Falquet (rue des Fours), Saint-Martin (rue du Plain-Château), Hale, sous le château, protégée par le château de Saix, le plus ancien bâtiment fortifié du site et Dompmartin, au Nord -est;
le Château de l’Échelle et son parc inscrits à l’inventaire général du patrimoine culturel;
maisons fortifiées;
la ville basse ou bastide, accessible par cinq portes – Ruaz (rue de Silence); la Perrine; Vuard (démoli) et Pont-Renaud (manquant) – et 8 tours de garde dont Bignin, Plantard et de la Faverge;
le chemin de croix en pierre de l’ancien cimetière Farlon (xv e siècle).
Hôtel particulier, 1, rue des Fours Logo monument historique Inscrit MH (1944, Partiellement)

Patrimoine d’époque contemporaine
Ancien collège royal, 1816;
le marché du blé, dit Grenette, en 1832;
création de la place de la mairie en 1832;
rue des Portiques (aujourd’hui rue de la République), vers 1830;
Hôtel de ville (1841-1843);
le Pont Neuf, construit en 1872, élargi en 1961, restauré en 2016-2017.

Monuments religieux
Collégiale Saint-Jean-Baptiste (gothique et néo-gothique), église paroissiale, logo Monument historique Inscrit MH (1975) et son orgue.
La chapelle (néo-gothique) de La Bénite Fontaine, sanctuaire marial, lieu de pèlerinage situé au creux d’une vallée où coule une source.
La chapelle (néo-romane) du couvent des Sœurs de la Charité.
La chapelle (baroque) de l’ancien couvent des Bernardines (actuel collège privé Sainte-Marie), éléments protégés Logo monument historique Inscrit MH (1984, partiellement).
La route en pierre croise depuis l’ancien cimetière de Farlon Monument historique logo Classé MH (1906).

Villages environnants
Aux portes de la vallée de l’Arve, le Pays Rochois est composé des communes d’Amancy, Arenthon, Cornier, Eteaux, La Chapelle-Rambaud, La Roche-sur-Foron, Saint-Laurent, St-Pierre-en-Faucigny et Saint-Sixt et bénéficie d’une situation géographique privilégiée. La Communauté de Communes du Pays Rochois regroupe ces localités, afin de permettre un développement économique équilibré et une gestion uniforme des différents services publics tels que la collecte des ordures ménagères, les déchetteries, les transports et la restauration scolaire, etc. Les neuf communes du Pays Rochois un charme traditionnel et offrent des services publics de qualité ainsi qu’un grand nombre d’activités sportives et de loisirs. De nombreux monuments, bâtiments et sites enrichissent le patrimoine culturel et touristique de ce territoire, avec la capitale de Canton,

Espace culturel
La ville possède de nombreux espaces dédiés à la culture.

Cinéma Le Parc La Roche Sur Foron
Salle associative classée Art et Essai gérée par le Centre Social de la Maison des Jeunes et de la Culture et animée par des bénévoles. Propose plus de 150 films par an: débats et rencontres avec des réalisateurs, analyses de films, un festival de films de montagne (Vertical Vertige), un court métrage par semaine, un cycle Jeunesse Z’Ô Parc (films pour jeune public), un Récré Ô Ciné cycle avec des ateliers pour les tout-petits et des séances scolaires.

École de musique
L’école municipale de musique propose l’enseignement de 13 disciplines musicales, effectue des travaux de formation en groupe et donne des concerts publics.

Centre social de la Maison de la Jeunesse et de la Culture
Maison de la Jeunesse et de la Culture Centre Social La Roche sur Foron & Pays Rochois

Château de l’Echelle
Ce bâtiment municipal est un centre culturel accueillant des expositions temporaires et diverses manifestations. C’est un espace d’exposition pour les artistes, régulièrement occupé par des vernissages et des expositions de peintres, plasticiens, musiciens etc.

La tour des comtes de Genève
Dernier vestige de la forteresse des comtes de Genève, cette tour de guet ronde du 13ème siècle est perchée sur un énorme rocher erratique et domine les berges de la rivière « Le Foron », ce qui explique probablement le nom de la ville, « La Roche -sur-Foron ». Avec le clocher bulbeux de l’église, la tour est aujourd’hui l’un des symboles forts de La Roche-sur-Foron car, située au cœur de la cité médiévale, elle est visible et reconnaissable de loin.

Le pillage de sa belle pierre de taille par des démolisseurs (ou constructeurs…) au 19ème siècle l’a presque fait disparaître. Il a été reconstruit dans sa forme actuelle par les moines capucins, puis installé dans le scolasticat juste à côté de la tour. Dans les années 1980, la tour a été restaurée et une percée a été creusée dans le bloc de roche afin que le bâtiment puisse être ouvert aux visites publiques.

Son sommet est maintenant atteint après avoir traversé les «grottes des professeurs et des capucins», puis visiter la salle des archers. Le Belvédère offre alors un superbe panorama sur le lac Léman, le Jura suisse, les montagnes voisines et la cité médiévale. Deux nouvelles tables panoramiques ont été ajoutées au sommet en 2012, permettant ainsi de connaître les noms des montagnes et vallées autour de La Roche-sur-Foron, grâce à une vue impressionnante à 360 °.

Médiathèque
Découvrez la médiathèque de La Roche-sur-Foron, un espace dédié à la culture

Artisanat et industrie
La Roche-sur-Foron a su préserver la tradition d’un métier et d’un savoir-faire de qualité, de proximité et d’une grande diversité. De nombreux commerçants sont installés en centre-ville, ce qui donne une image dynamique et attractive de la commune, tant pour la population du canton que pour les visiteurs. Des animations commerciales sont organisées par l’Office de Tourisme pour renforcer le dynamisme et la convivialité que peuvent dégager les métiers traditionnels dans les centres-villes historiques. De plus, La Roche-sur-Foron dispose d’un Centre d’Exposition Centermoderne de 7 ha qui lui permet d’organiser chaque année des événements à vocation départementale, régionale, nationale ou même internationale: Salon International, SIMODEC (Salon International de la Machine-Outil et DEColletage), Salon du cheval Equid’Espace, Better -Vivre Expo,

Le commerce et l’artisanat à La Roche-sur-Foron, ce sont: 150 commerçants et artisans pour vous accueillir, une circulation et un accès aisés, 1800 places de parking gratuites, un grand marché en centre-ville tous les jeudis matin, le marché fermier (de mi-mai à fin octobre, les vendredis de 17h à 20h). Tout au long de l’année, de nombreux événements commerciaux sont organisés par les commerçants et l’Office de Tourisme: le débarras et vide-grenier (mai), la fête des mères (mai), la promotion de la rentrée (fin août), la foire agricole de Saint -Denis (octobre), ainsi que d’autres événements occasionnels. De par sa situation géographique, La Roche-sur-Foron est un peu comme une ville de montagne. Elle est proche de diverses activités «culturelles», «gastronomiques», «de loisirs» ou «sportives», à découvrir comme le marché hebdomadaire qui a lieu toute l’année le jeudi matin, propose une large gamme de produits alimentaires. Quelques producteurs locaux de fromages et charcuteries sont présents. Ce marché est diversifié et particulièrement important pendant la période estivale. La Municipalité est engagée dans le renouvellement de ces marchés, qui attirent de nombreuses personnes chaque année.

Événements culturels et festivités
La Foire de Haute-Savoie
SIMODEC
Le Horse Show, fin septembre. Chiffres 2006: 16 700 visiteurs, 100 exposants, 500 chevaux, 400 cavaliers.
La Roche Rondes et Lumières
Festival de la Roche Bluegrass
Festival de la ville de Zik’en
Festival de théâtre « Éclat de Scènes »
Festival International d’Histoire du Pays de Savoie (FIHPS)

Espaces verts
Pour décorer les rues, les bâtiments et les espaces de promenade, un thème annuel est adopté et environ 30 000 plantes sont produites dans les serres municipales. En 2014, la commune a obtenu le niveau «trois fleurs» au concours des villes et villages fleuris.

La commune de La Roche-sur-Foron est classée 3 fleurs au concours départemental « Paysage, fleurs et cadre de vie ». En 2016, elle a obtenu un prix spécial pour son cadre de vie et son patrimoine. Les espaces verts de la commune sont entretenus selon le principe de gestion différenciée qui est lui-même un principe de développement durable. Il s’agit de prendre en compte la spécificité de chaque site pour y appliquer une gestion appropriée, en rationalisant les interventions, en respectant l’environnement tout en conservant une qualité esthétique. Les espaces verts sont donc entretenus de manière écologique, sans l’utilisation de produits phytosanitaires. Pionnier dans le domaine de la préservation de l’environnement,

Le Parc du Château de l’Échelle
Accessible depuis le quartier historique de la Plaine-Château, le parc s’ouvre sur un panorama sur la vallée de l’Arve et ses montagnes. Véritable aire de repos, vous trouverez, sur les 7 hectares qui la composent, une aire de jeux pour enfants, des espaces fleuris et arborés, une promenade découverte de la nature autour de la prairie centenaire et l’accès au parcours sportif qui vous permettent de découvrir les environs de Foron dans un cadre forestier agréable. Dans un cadre naturel de grande qualité, 19 ha de prairies et de forêt, à quelques minutes du centre-ville, sont à votre disposition.

Le site de Bénite-Fontaine
Situé un peu à l’écart de la ville mais accessible par la route et à travers les bois par le parcours sportif, ce complexe naturel s’organise autour d’une basilique, d’une célèbre source et d’un ruisseau. Loin de la circulation et du bruit, c’est un havre de tranquillité. Chaque année, le 15 août, une cérémonie mariale accueille de nombreux pèlerins.

Parc Andrevetan
Situé en périphérie de la ville, fermé par un portail et abrité sous de grands platanes, il permet aux enfants de jouer dans un cadre ombragé et sécurisé. Equipé d’une piste cyclable avec sens de la circulation et signalisation, les enfants de tous âges peuvent se familiariser avec le code de la route ou s’amuser sur l’un des jeux accessibles de 5 à 14 ans.

Le parc des Afforêts
C’est le plus grand terrain de jeu de la ville avec des jeux prévus pour tous les groupes d’âge, qu’ils soient imprudents ou réservés. Il est ouvert à tous et permet aux enfants de faire de l’exercice et d’utiliser leur imagination débordante.

Activités
La Commune de La Roche-sur-Foron dispose de nombreux équipements touristiques qui permettent d’accéder à diverses activités aussi ludiques que culturelles: lors de leur visite à la Tour des Comtes de Genève, les visiteurs peuvent profiter d’un moment de calme avec le famille pour jouer à des jeux en bois anciens et traditionnels: bowling, jeu de palets, mikado géant, anneaux, noughts et croix…;

la Promenade Médiévale est un nouveau parcours balisé et ludique inauguré en 2012 et unique en Haute-Savoie. Il est idéal pour découvrir la cité médiévale et son histoire. Il est composé d’une quinzaine de panneaux historiques disséminés le long d’un parcours pédestre du centre-ville, jalonné de licornes vissées sur les façades. Chaque panneau est en français et en anglais, avec un mélange de textes, de dessins, de cartes postales anciennes et de photos de détails, ce qui permet une lecture à plusieurs niveaux, selon les souhaits des visiteurs. Enfin pour les familles, un jeu de réflexion passionnant: «Les défis de la licorne», est sur chaque panneau et amène les enfants à réfléchir ou à regarder autour pour répondre aux énigmes;

à 1 km du centre de La Roche-sur-Foron, direction Saint-Sixt, se trouve une source réputée depuis longtemps: la Benite Fontain près d’une chapelle tout aussi célèbre. Un chemin de croix mène au creux d’une vallée où se trouvent la source et son oratoire. Dans la chapelle de style néo-gothique, les visiteurs peuvent observer la statue de Notre-Dame de la Visitation représentée enceinte. De nombreux pèlerinages ont lieu régulièrement dans cette vallée ombragée, propice à la méditation. Le plus important a lieu le 15 août et rassemble plusieurs milliers de personnes. C’est aussi un lieu de promenade calme et agréable pour tous les visiteurs. Les groupes ou les individus peuvent être accueillis par un prêtre à disposition des visiteurs. Une librairie-boutique est ouverte tous les jours;

les ateliers de l’Ecole Nationale des Industries du Lait et de la Viande (ENILV) accueillent les curieux pour des visites libres ou guidées. La découverte de la production des fromages traditionnels savoyards est un délice pour les adultes comme pour les enfants;

L’espace nautique de Foron, avec ses 5 piscines, est une structure très appréciée des touristes qui peuvent profiter de l’équipement nautique de plein air, de mai à octobre;

le cinéma «Le Parc» et la médiathèque en construction (ouverture janvier 2014), tous deux situés dans l’ancien quartier Plain-Château, sont également à la disposition des vacanciers. Le cinéma est équipé en 3D et propose des films et un court métrage chaque semaine, du vendredi au mardi, les mercredis et jeudis étant réservés à une programmation théâtrale ou musicale;

la station d’Orange, située à 10 minutes du centre de La Roche-sur-Foron, accueille les familles pour diverses activités de loisirs et sportives, été comme hiver;

les moulins du Châtelet et de Navilly situés à quelques kilomètres de La Roche-sur-Foron, proposent des visites guidées pour les groupes toute l’année et pour les individuels sur demande. Les propriétaires gèrent leur moulin pour fabriquer de l’huile de noix pour l’un et de la farine biologique pour l’autre. Les installations ont été reconstruites avec une grande fidélité.

Le marché hebdomadaire, qui a lieu toute l’année le jeudi matin, propose une large gamme de produits alimentaires. Quelques producteurs locaux de fromages et charcuteries sont présents. Ce marché est diversifié et particulièrement important pendant la période estivale.

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Tags: France