La Fare-en-Champsaur, Hautes-Alpes, France

La Fare-en-Champsaur est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes en région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Il est situé dans la partie ouest du Champsaur, sur la rive gauche du Drac, face à Saint-Bonnet-en-Champsaur, adossé à la montagne du Mouttet, contrefort avancé du massif du Dévoluy. Sa position géographique lui confère, comme l’ensemble du Champsaur, un climat particulier: agréable en été, mais soumis au froid du «vent» en hiver.

La commune s’étend de la rivière Drac (à 950 mètres d’altitude en aval du pont de Saint-Bonnet) jusqu’aux sommets de la Coste Folle (altitude 2079 m).

L’histoire
La tradition rapporte que le hameau des Baraques, et son nom, sont originaires de l’époque médiévale, lorsque les foires de Saint-Bonnet attiraient une telle foule que ceux qui ne pouvaient pas être logés dans le village construisaient des casernes sur l’autre à côté du pont sur le Drac. . Ces casernes se seraient perpétuées, et auraient créé un véritable village, portant ce nom.

Par ailleurs, le mot occitan barraco, qui signifie «maison de poste», a donné leur nom à plusieurs hameaux où se trouvaient des relais de poste sur les routes à fort trafic: les Baraques de Saint-Jean-Roure en Ardèche, les Barraques de Pouzol au Puy -de-Dôme, Baraqueville dans l’Aveyron, etc. Les Baraques de la Fare sont également situées sur un axe de circulation important: sur la route de Grenoble à Gap, au pied du col du Bayard, près de Saint-Bonnet, capitale du Champsaur et fief de François de Bonne de Lesdiguières, intendant du Dauphiné, l’endroit était incontournable pour un relais de poste (un bâtiment est toujours présent un kilomètre plus au sud, à Brutinel). Ce n’était donc pas forcément de mauvaises maisons, au sens actuel du mot caserne, mais un lieu où l’on trouvait de la nourriture et un abri, qui a perduré jusqu’à aujourd’hui.

A son retour d’Elbe, le 6 mars 1815, Napoléon y reçut un accueil chaleureux, juste avant de se rallier à sa cause, à Laffrey, les soldats envoyés à la rencontre.

Au xx e siècle, le hameau s’agrandit et accueille progressivement des commerces; la mairie s’y est installée, et c’est désormais le nom de la ville (« La Fare-en-Champsaur ») qui apparaît sur les panneaux de signalisation à l’entrée des Baraques. Le vieux village de La Fare, isolé sur les coteaux et peu actif, est devenu un hameau de sa nouvelle capitale.

Tourisme
Les vallées du Champsaur Valgaudemar sont situées dans les Alpes du Sud, dans le département des Hautes-Alpes (05). À 100 km au sud de Grenoble et à 200 km au nord de Marseille, c’est une région au soleil généreux et aux chutes de neige abondantes qui vous attend.

La Route Napoléon
Dans l’ensemble, l’itinéraire s’étend entre les Alpes du Nord et du Sud sur 314 km de Grenoble à Cannes. D’un seul coup elle dessert le Champsaur Valgaudemar de Gap via le Col Bayard et son plateau jadis aplati par les glaciers jusqu’à St Firrmin aux portes du Valgaudemar et du Pays de Corps.

En prenant la route, c’est un véritable morceau de l’histoire de France que vous foulerez, la voie de la reconquête de la France par Napoléon Bonaparte du 2 au 7 mars 1815 à la fin de son exil sur l’île d’Elbe. Le célèbre empereur et ses nombreux partisans ont choisi les Hautes-Alpes pour rejoindre Grenoble et reprendre le nord du pays.

La vallée du Valgaudemar
La vallée du Valgaudemar, au cœur du Parc National des Écrins est un théâtre idéal pour observer l’écoulement tumultueux de ses eaux. Lorsque la neige fond, les cascades rugissent dans la vallée et donnent l’air d’Islande à ce bout du monde.

Si le Valgaudemar se résume à ses puissants sommets qui ont pris d’assaut le ciel, il est également nervuré par des torrents qui coulent docilement des glaciers. Mais la peau dure de la vallée, faite de gneiss et de granit, rend l’eau incapable de creuser à volonté pour atteindre le cours de la Séveraisse. Il ne reste que la chute d’eau, comme autant de larmes spectaculaires, qui nous contentent de son impuissance. Vous ne serez donc pas surpris d’être entouré de cascades en vous enfonçant dans la vallée. La cascade de Combefroide vous lorgne d’abord près de la Chapelle-en-Valgaudemar, puis vient celle du Casset et enfin l’incontournable Voile de la Mariée, plus en amont, le bouquet final d’un défilé permanent à l’allure irréelle.

Parfois, l’eau est si persuasive et inventive qu’elle découpe de nouvelles formes dans la roche rebelle. Dans l’entonnoir de la vallée de la Navette, en aval de la cascade de Buchardet, le torrent forme des pots géants, les «oulles du diable». Il serait très imprudent de s’aventurer en dehors de l’adorable sentier qui borde ses rives du hameau des Portes et qui permet une observation privilégiée de cette lutte éternelle.

Le vieux village de St Bonnet
Le village a le pouvoir de vous faire séjourner… Tous les lundis et jeudis, c’est l’heure du marché, des odeurs qui rôdent et des saveurs locales qui satisfont le palais. Les foires agricoles héritées des fêtes patronales et autres rencontres agrémentent le printemps et l’automne, célèbres vitrines d’un terroir de grande qualité.

Et puis St Bonnet, c’est aussi la satisfaction qui vous accable lorsque vous vous promenez dans ses ruelles pittoresques. La réputation du village repose sur son prestigieux patrimoine historique datant de l’époque de sa prospérité, notamment au XVIe siècle. L’architecture vous enchantera: la place Grenette et son marché couvert, la place aux Herbes et ses tounes, les ruelles étroites, les anciennes portes en noyer massif. L’élégance transpire de chaque pierre de taille, carré, mur, ruelle, de chaque galet du Drac qui accueille vos pas comme témoins silencieux de la détermination des hommes. Et pour découvrir en s’amusant, pensez à la chasse au trésor pour un moment parfait en famille.

Canal Malcros
Le canal prend sa source dans la vallée du Malcros, le «mauvais creux», où subsiste un glacier dont la fonte assure une quantité d’eau abondante. Prouesse architecturale, le canal traverse plusieurs cols et pentes raides qui nécessitent des portions couvertes et voûtées sur la partie amont. Quand l’oeuvre de l’Homme se mêle à la Nature, on obtient le Canal Malcros, fruit d’un désir farouche d’une vie en autonomie au milieu des montagnes.

L’eau a toujours été un enjeu majeur pour le Champsaur Valgaudemar sous l’influence du climat méditerranéen chaud et sec en été. Vivant principalement de la terre, les habitants réussirent en 1873 à entamer la construction du canal des Malcros à une époque de surpopulation des campagnes afin de surmonter le climat, l’inhospitalité des torrents, et conjurer les pénuries alimentaires et les famines.

Il est rare de se promener dans les montagnes pour y admirer une œuvre humaine, mais le canal des Malcros est clairement l’une de ces merveilles à explorer par lui-même. Si vous avez envie de découvrir la source, rendez-vous à la Cabane des Parisiens et de là rejoignez le lac en fonte de Malcros.

Champoléon et le refuge du Tourond
La vallée de Champoléon est une incursion naturelle au cœur des Écrins, façonnée par un ancien glacier où coule désormais le Drac Blanc. Plusieurs hameaux reposent sur son fond plat et profitent de sa bonne exposition dans la quiétude d’une vie dédiée au présent. A un coin du Haut Champsaur à l’écart des foules, remontez aux sources du Drac Blanc dans une nature préservée et sauvage.

Champoléon est aussi une terre pastorale. Le métier de berger est présenté et raconté à la Maison du berger sous forme d’expositions, de films, de documentations pour (re) découvrir ce métier, remarquable résistance à l’effervescence du monde. L’automne est l’occasion de célébrer la profession avec la foire du tardon.

Le Bocage du Champsaur
Le Champsaur: vallée glaciaire traversée par le Drac possède des paysages marqués par son passé agricole. Cette vallée est le début du sillon alpin qui sépare les Préalpes des Alpes «internes». Ce sont ces différents facteurs géographiques, climatiques et géologiques qui confèrent à la vallée ses atouts agricoles et touristiques. Le bocage du Champsaur est l’un des plus hauts d’Europe. Situé entre 800 et 1350 m d’altitude, il est un élément marquant des paysages de la vallée.

Le bocage est un paysage assez courant en France avant la guerre mais qui a conservé ici, à plus de mille mètres d’altitude, une grande diversité. Un réseau principalement de haies de hêtres, de cultures, de prairies et de bois qui est très favorable à une multitude d’oiseaux. La biodiversité y est très riche. Ce paysage de bocage s’est développé au XVIIIe siècle et s’étend entre 800 et 1350 m d’altitude. Il a semblé au départ répondre aux besoins de bois et de fourrage de la vallée qui en avaient cruellement besoin. Ce réseau de haies, traversé par de nombreux canaux d’irrigation, est propice aux promenades. Que ce soit à cheval, à pied ou à vélo, prenez le temps d’explorer ces paysages à l’ombre des feuillus et au son du ruissellement: un vrai plaisir.

Le Gioberney et la cascade du voile de la mariée
Au bout du Valgaudemar, dans «ce petit Himalaya», se niche un cirque de haute montagne, pour le plus grand plaisir des randonneurs. C’est le départ pour rejoindre les hauts sommets du Cirac ou de Rouies sans oublier le fameux lac du Lauzon.

La cascade du Voile de la Mariée et l’empreinte géante des glaciers de la vallée disparue. Entrez dans le merveilleux pays de la montagne préservée. Fait de sueur et d’émerveillement, il vous attend, prêt à explorer ses moindres sentiers de randonnée. Reposez-vous sur les balcons du cirque au bord des lacs, comme le Lauzon d’où coule le Voile de la Mariée, ou au refuge du Pigeonnier, autour d’un verre, des jumelles à portée de main pour toujours surpris par la faune.

Croix de Saint Philippe
La Croix Saint Philippe vous surprendra par son très large panorama, son site archéologique à portée de main et le charme de la vallée du Faudon. La crête ne divise pas seulement deux vallées, elle sépare également deux époques. Au nord, vous longez les installations du domaine skiable d’Ancelle et de son réservoir d’eau, tandis qu’au sud vous tombez brusquement dans l’Antiquité à travers les ruines du village de Faudon: des fouilles y ont mis au jour des objets. datant de plusieurs siècles avant JC.

Au pied du sommet, le village trahit sa présence avec les restes d’une tour et quelques sous-sols de cabanes en pierre. On pense que le village, avant Gap, bordait une voie romaine reliant Chorges et le Champsaur. Le lac de Faudon en contrebas, niché au fond de la vallée. Enfin, pour les plus exigeants, le site contient des fossiles de nummulite sous forme de disques de pierre, un animal marin jurassique!

Le Col du Noyer
Le Col du Noyer, 1664 mètres, est l’un des plus beaux des Hautes-Alpes. Ce lieu d’échange historique entre le Dévoluy et le Champsaur Valgaudemar se vit plus qu’il ne se traverse. Sa redoutable pente champaurin déploie ses 700 mètres de dénivelé depuis le fond de la vallée par une pente aérienne jusqu’à ce qu’elle semble fendre la formidable paroi de la montagne de Faraud. Le roi de la route du Champsaur Valgaudemar passe. En voiture ou à vélo, le plus haut des cols de Champaurins à portée de main …

Un tel rempart (15 km de long) suscite un grand intérêt parmi les cyclistes. D’ailleurs, le Tour de France et le Critérium du Dauphiné Libéré ont récemment été tentés … Le col peut aussi être envisagé par une boucle de 88 km via le lac du Sautet et le Dévoluy, ou par une montée raide depuis plusieurs points du Champsaur pour un challenge ponctuel ou pour s’essayer au prodige du vélo électrique.

Prapic
Prapic, un bout du monde préservé plein de charme. Niché au fond de la vallée du Drac Noir, aux portes du Parc National des Écrins, à 1556 m d’altitude, ce village typique du Champsaur, avec ses maisons traditionnelles et ses rues pavées, est connu pour les nombreuses randonnées accessibles à tous comme le plateau de la Charnière, le Saut du Laïre ou le tombeau du poète. Des lieux préservés où vous apercevrez sans effort les marmottes le long des sentiers à la recherche de nourriture après un long hiver.

Les huiles du diable
Sous le tablier de pierre d’un pont gallo-romain: les Oulles du Diable («Les Oulles» en latin signifie «les pots»). Ces gorges impressionnantes ont été patiemment creusées par la puissance des eaux du torrent de la Navette. Cet ouvrage millénaire est situé dans le hameau des Portes, à quelques virages de La Chapelle-en-Valgaudemar. Atmosphère garantie … L’eau est une richesse inestimable, un indispensable qui donne vivacité et fraîcheur aux paysages et offre aux hommes son énergie vitale.

Saveurs et terroir
Vacances loin de chez soi, l’occasion de déguster une cuisine autrement. Les spécialités de notre terroir sont de rendre la peau du bas ventre tendre: tourtons, raviolis et oreilles d’ânesse, fromages et produits laitiers, tartes, charcuteries et viandes, confitures, argousier, bières artisanales, Génépi… La liste n’est pas exhaustif et la plupart de ces produits se retrouvent dans les boutiques, les marchés, nos producteurs et restaurateurs … Derrière notre célèbre trio de spécialités locales « Tourtons, raviolis, oreilles d’ânes », vous trouverez une grande diversité de produits. Plus de 40 producteurs vous font découvrir leur travail.

Activité

Balades et randonnées
La marche est une bonne idée qui contemple les vallées du Champsaur et du Valgaudemar au loin. Activité naturelle par excellence, la marche est le moyen de découvrir nos montagnes où il y a tant à voir. Les changements de végétation avec l’altitude, la variation de lumière d’une pente à l’autre, les traces d’une faune dont on devine l’omniprésence, l’improbable transparence des lacs d’altitude … Plus de 300 km de sentiers de randonnées avec 33 itinéraires balisés sous les sommets du Valgaudemar et 60 itinéraires balisés dans la vallée du Champsaur, ainsi que de nombreux sentiers balisés dans le Parc National des Écrins.

Avec les nombreux sentiers conçus pour tous les niveaux, ici la randonnée en montagne est «l’activité» qui séduit un plus grand nombre de personnes: familles, couples, solitaires, aventuriers, etc. Plusieurs dizaines de randonnées à la journée vous attendent, aller-retour comme en une boucle, sans oublier les circuits de plusieurs jours au cœur de notre territoire.

Parmi les objectifs de balades possibles, les lacs d’altitude tiennent le haut des pavés! Lacs d’Orcières, Lac du Lauzon, Lacs du Pétarel, de Crupillouse… qu’ils soient facilement accessibles ou réservés aux bons marcheurs, ces oasis d’altitude sont des étapes incontournables.

Le Champsaur Valgaudemar est marqué par l’implantation de l’un des 10 parcs nationaux français, le Parc National des Écrins.

Vélo et VTT
Au Champsaur Valgaudemar, tous les plaisirs d’une randonnée en VTT ou de la montée d’un grand col sont à portée de main. C’est l’une des activités les plus populaires de nos vallées. Sentiers escarpés d’altitude ou pistes provençales nonchalamment, le Champsaur Valgaudemar occupe une place à part dans le cœur des vététistes. Le VTT peut s’y pratiquer en famille ou en tant qu’expert, et entre montagne et bocage, les voies faciles et les itinéraires sportifs sillonnent généreusement le territoire.

Les deux vallées sont labellisées «Site VTT FFC», ce label garantit aux vététistes des itinéraires soigneusement balisés, des sentiers entretenus et des itinéraires adaptés à tous les niveaux. Notre Site VTT FFC propose plus de 750 kilomètres de sentiers balisés et pas moins de 38 circuits de niveaux différents et 8 itinéraires de descente.

Ltineraries et sentier
Marcher loin et longtemps ne nécessite pas forcément de quitter nos vallées. Au contraire, nos deux circuits phares, la ‘Tour du Vieux Chaillol’ et les ‘Refuges du Valgaudemar’ vous permettront d’explorer l’autre Champsaur Valgaudemar, celui de la sueur, des rencontres inattendues avec la faune, un plaisir surprenant que l’on éprouve à faire. loin de la civilisation… Pendant 5 à 7 jours selon votre forme, affrontez les dénivelés autour des Écrins dans la quiétude d’un environnement préservé. Ce sera l’occasion de découvrir la singularité de nos refuges, parmi les plus chaleureux et les plus conviviaux des Alpes. Le bivouac restera le meilleur moyen de rencontrer le ciel étoilé du Champsaur Valgaudemar, loin de la pollution lumineuse des villes les plus proches.

Avec ses deux pieds dans le massif des Ecrins, le Champsaur Valgaudemar propose inévitablement diverses idées de déambulation autour des glaciers. Pour les plus contemplatifs, explorez les Balcons des Ecrins (GR50) à votre guise, à pied, à cheval, … découvrez ce territoire sur plusieurs jours à travers des balades en famille ou une itinérance un peu plus vigoureuse. Le Champsaur Valgaudemar vous invite à parcourir le mythique GR54 pour un parcours exigeant et exotique de refuge en refuge au bord des glaciers et à l’ombre des plus beaux sommets des Alpes du Sud. Et là encore, vous aurez le choix du mode de transport: à pied, avec des ânes, à cheval … la joie de l’errance n’a pas de limite ici!

Le Parc National des Écrins
Tapis de fleurs colorées, animaux emblématiques, sommets tracés au charbon de bois… le Parc National des Écrins est un lieu où l’homme et la nature se rencontrent. On connaît l’aigle royal, le chamois équilibriste, le bouquetin nonchalant, la marmotte facétieuse, on les approche ici grandeur nature. On découvre aussi tout un peuple méconnu: pas moins de 850 espèces de papillons, 230 oiseaux mais aussi 56 libellules, amphibiens et poissons.

Lys martagon, Sabot de Vénus, Edelweiss ou Mélèzes… plus de 2 500 espèces végétales, dont 220 rares et menacées, égayent pelouses, forêts et rocailles. Si les yeux du Parc sont tournés vers la nature, il est tout aussi préoccupé par l’homme, son travail et son habitat. Il a notamment réalisé des travaux sur le bocage champaurin et de nombreux petits et grands bâtiments doivent leur survie à ses actions. Il participe, par exemple, à l’entretien des murs de pierre, qui entourent les chemins pour canaliser les animaux, et contribuent ainsi à faire vivre l’héritage des anciens.