Henri Evenepoel

Henri Jacques Édouard Evenepoel (3 Octobre 1872 à de Nice – le 27 Décembre 1899 à Paris) était un peintre belge, dessinateur et graveur, dont les travaux les plus importants sont associés à fauvisme.

Henri Evenepoel est né des parents Bruxelles. Sa mère est morte deux ans après sa naissance. Son père, Edmond Evenepoel, est un haut fonctionnaire belge, amateur de grande culture et de la musique, à qui Henri restera étroitement lié. Il a assisté à des cours de dessin à l’Académie de Saint-Josse-ten-Noode, ainsi que l’atelier du peintre Ernest Blanc-Garin et le décorateur Adolphe Crespin à l’Académie Royale des Beaux-Arts à Bruxelles.

En 1892, il installe à Paris. Il vit avec son cousin, Louise De Mey, qui sera l’un de ses modèles préférés. Il a étudié à l’atelier de Gustave Moreau à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris, où il rencontre Henri Matisse, Simon Bussy, Albert Huyot, Georges Rouault et Charles Milcendeau. Il a fait des amis avec ce peintre vendéen et l’a rencontré l’artiste espagnol Francisco Iturrino, qui est représenté à L’Espoir à Paris (Musée de Gand).

En 1894, sa cousine Louise a donné naissance à son fils Charles, qui est apparu sur plusieurs de ses portraits d’enfants.

L’artiste a fait ses débuts un portrait de son cousin (Louise en deuil) au Salon 1894 des Artistes Français. Il a montré quatre portraits au Salon du Champ-de-Mars en 1895 et a continué à exposer jusqu’à sa mort.

En 1897, Henri Evenepoel tombe malade et reste quelques mois en Algérie pour prendre soin de lui-même. Il fait la connaissance du peintre français Raoul du Gardier, qui, comme lui, a assisté à l’atelier de Gustave Moreau. La couleur de ses tableaux est influencé par son séjour en Algérie.

De retour à Paris, Evenepoel a produit de grandes compositions telles que Promenade du dimanche au Bois de Boulogne. Sa carrière a commencé, il a réussi et son travail a été apprécié.

Sa première exposition personnelle est venue à Bruxelles Cercle Artistique (Décembre 1897 – Janvier 1898). La famille et les amis étaient des sujets préférés de l’artiste; ses portraits pleine longueur, souvent sur un fond neutre, montrent l’influence d’Édouard Manet et James Abbott McNeill Whistler. Ses scènes parisiennes ont été influencés par Henri de Toulouse-Lautrec et Jean-Louis Forain. Bien que ses premières scènes avaient une palette sombre, ses peintures tout en Algérie (où il a d’abord hiverné lors de son exposition personnelle) étaient très différentes dans le style, en anticipant les couleurs vives du fauvisme (par exemple, Orange Market, Blidah).

En 1899, il a reçu une invitation d’Octave Maus à participer au Salon de La Libre Esthétique en 1900 et a été invité par les organisateurs de la section belge de l’Exposition universelle à Paris. Henry Evenepoel prévoit ensuite de revenir en Belgique pour épouser sa cousine Louise, dont le divorce va bientôt être prononcé, et de reconnaître son fils Charles.

Evenepoel est mort du typhus à Paris à l’âge de 27. Quelques jours avant son retour à Bruxelles, le 27 Décembre 1899, il est mort prématurément à Paris, emportée par la fièvre typhoïde.

La commune de Schaerbeek (Bruxelles) lui rend hommage en donnant son nom à l’une de ses artères: la rue Henri Evenepoel. La commune de Fooz-Wépion consacre également l’une de ses artères appelées du même nom.

Belgique émet deux timbres commémoratifs représentant des œuvres de Henri Evenepoel: Henriette dans le grand chapeau et Le Petit Charles en jersey rayé.

Works:
1892: L’artiste devant un paysage, charbon de bois, ENSBA.
1894: Louise en deuil, au Musée royal des Beaux – Arts d’Anvers.
1895: Le bébé ou le jouet cassé, au Musée des Beaux – Arts de Liège.
1896? : Exposition d’ Anvers, l’ affiche reproduite dans Les Maîtres de l’affiche (1895-1900).
1897
Au Moulin Rouge, Musée des Beaux – Arts de Houston.
La dame au chapeau vert, le Musée des Beaux – Arts de Liège.
Le cuisinier.
Au carré, lithographie, à L’Estampe Moderne.
La Foire aux Invalides, le Musée des Beaux – Arts de Liège.
1898: exposition du 40e Salon des Cent (affiche lithographiée)
1899:
Dimanche à pied du Bois de Boulogne (appelé à une longue promenade dominicale à Saint-Cloud), au Musée des Beaux – Arts de Liège.
L’Espagnol à Paris (portrait du peintre Francisco Iturrino), Musée de Gand des Beaux – Arts
Petit Charles en jersey rayé de
la Coupe du thé
Portrait de Madame Crespin
Mademoiselle Matisse
Henriette avec le grand chapeau, les musées royaux de Bruxelles, le musée fin du siècle
Portrait de Mme D. (en deuil)
Portrait du peintre Paul Baignères3 (ou Portrait de l’ homme en rouge), fin du musée siècle, 1894