Visite guidée du quartier du Palais-Royal, Paris, France

Le quartier du Palais-Royal est un haut lieu du tourisme et du commerce, mais aussi de la culture avec la proximité du musée du Louvre et de l’Opéra Garnier. Quartier Palais-Royal est dominé par le Palais Royal et contient la plus grande partie de l’Avenue de l’Opéra cosmopolite et animée. Découvrez les jardins du Palais Royal à la fois paisibles et majestueux, les rues animées pleines de galeries d’art et d’antiquaires, les bistrots et brasseries. Les environs du Palais Royal ressemblent presque à un musée à ciel ouvert et abritent une couche intellectuelle discrète et sophistiquée de la société parisienne.

Le Quartier du Palais-Royal est la 3e circonscription administrative de Paris située dans le 1er arrondissement. Ce quartier doit son nom au Palais Royal, un gigantesque complexe palatial entouré de jardins au nord du Palais du Louvre. Le quartier du Palais-Royal est constitué d’un rectangle, délimité à l’ouest par la rue Saint-Roch, à l’est par la rue de Marengo et la rue de Croix-des-Petits-Champs, au nord par la rue des Petits-Champs, et au sud par la rue de Rivoli. Outre le sublime jardin du Palais Royal, dont il porte le nom, ce quartier s’étend le long de la rue Saint-Honoré, vers la place Vendôme, et via la rue Croix des Petits Champs, vers la place du Marché Saint Honoré.

Le Palais-Royal est un ancien palais royal, la cour d’entrée grillagée fait face à la place du Palais-Royal, face au Louvre. Appelé à l’origine Palais-Cardinal, il a été construit pour le cardinal de Richelieu de 1633 à 1639 environ par l’architecte Jacques Lemercier. Richelieu le légua à Louis XIII, et Louis XIV le donna à son frère cadet, le duc d’Orléans. Comme les ducs d’Orléans successifs ont apporté de telles modifications au fil des ans, il ne reste presque rien de la conception originale de Lemercier.

Donné en apanage à Philippe d’Orléans en 1692, il devient le Palais des Orléans. Le Régent y habite. Louis-Philippe d’Orléans, qui deviendra roi des Français, y naît le 6 octobre 1773. Le futur Philippe Égalité y réalise en 1780 une grandiose opération immobilière menée par l’architecte Victor Louis, encadrant le jardin de constructions uniformes. et galeries qui allaient devenir pendant un demi-siècle, avec leurs cafés, restaurants, salles de jeux et autres divertissements, le rendez-vous à la mode d’une société parisienne élégante et souvent libertine.

Ce quartier a été créé pendant la Révolution française. A cette époque, elle était divisée en 4 quartiers : l’église Saint-Roch, l’église Saint-Philippe-du-Roule, l’église Saint-Honoré et, enfin, l’église des Jacobins. D’abord appelée « section de la Montagne » (nom révolutionnaire) puis « section de la Butte-des-Moulins », elle devient Palais Royal après un arrêté préfectoral du 10 mai 1811. Le Palais-Royal est affecté à partir de 1871 à diverses administrations de la République. Il abrite aujourd’hui le Conseil d’État, le Conseil constitutionnel, le Tribunal des conflits et le ministère de la Culture.

Le quartier du Palais Royal est très apprécié pour sa tranquillité. Les jardins du Palais Royal sont un joyau de raffinement et de quiétude. Les jardins du Palais Royal, situés entre les bâtiments, encore d’une grande beauté aujourd’hui, le jardin central du Palais-Royal sert de parc public, et l’arcade abrite des boutiques et contient plusieurs restaurants.

L’église Saint-Roch, le théâtre du Palais-Royal et les boutiques du Louvre se situent dans ce quartier. Place des Victoires, les hôtels dont J.-H. Mansart a conçu les façades survivantes de la quasi-totalité d’entre eux. La Banque de France est installée dans un hôtel construit en 1635, mais très remanié par François Mansart. Au 45 rue des Petits-Champs se trouve l’ancien Hôtel de Lully. Molière est mort au 40 rue de Richelieu. A proximité était érigée la fontaine Molière.

La vie de quartier s’organise autour de la rue Coquillère, de la rue Richelieu et de la Croix des Petits Champs. Ainsi ce dernier répertorie l’une des plus anciennes herboristeries de Paris, l’Herboristerie du Palais Royal, où tout Paris vient s’approvisionner. Pour le shopping, la rue Montorgueil est toute proche, un grand marché de plein air se tient plusieurs fois par semaine autour de la place du Marché Saint-Honoré.

L’ensemble du Palais-Royal
Le Palais-Royal, ensemble monumental (palais, jardin, galeries, théâtre) au nord du Palais du Louvre, est un haut lieu de l’histoire de France et de la vie parisienne. La cour d’entrée grillagée fait face à la place du Palais-Royal, face au Louvre. Appelé à l’origine Palais-Cardinal, il a été construit pour le cardinal de Richelieu de 1633 à 1639 environ par l’architecte Jacques Lemercier. Richelieu le légua à Louis XIII, et Louis XIV le donna à son frère cadet, le duc d’Orléans. Ce dernier en fit sa résidence, mais aussi un lieu concurrent de Versailles. Comme les ducs d’Orléans successifs ont apporté de telles modifications au fil des ans, il ne reste presque rien de la conception originale de Lemercier. L’histoire du Palais Royal témoigne également de la Révolution française.

Les bâtiments du Palais-Royal font face au sud à la place du Palais-Royal et au Louvre de l’autre côté de la rue de Rivoli. La partie centrale du Palais est occupée par le Conseil d’État. Il a trois étages et est surmonté d’une coupole basse et d’un fronton arrondi rempli de sculptures. Deux passages voûtés sous le corps de logis central mènent à la cour d’honneur à l’arrière. Dans l’aile est, à droite, se trouvent les bureaux du ministère de la Culture et de la Communication. Les deux ailes du bâtiment présentent des façades triangulaires remplies de sculptures, inspirées de l’architecture classique et typiques du style Louis XIV. Du côté ouest du bâtiment du Conseil se trouvent la place Colette et la salle Richelieu de la Comédie française. Derrière, se trouvent les bureaux du Conseil constitutionnel.

Conseil d’Etat
Le Conseil dispose de sa propre cour, donnant sur la place du Palais-Royal et la rue du Rivoli. À l’intérieur se trouve le grand escalier d’honneur en fer à cheval, qui monte le long des murs jusqu’au palier du premier étage. Elle est ornée d’effets théâtraux, notamment de colonnes ioniques, et d’arcs aveugles donnant l’illusion de baies. Une peinture en trompe-l’œil dans une arcade semble donner une vue d’une statue classique, au-dessus de laquelle des putti tiennent des couronnes autour d’un buste du cardinal de Richelieu. L’escalier a été réalisé par Pierre Contant d’Ivry en 1765.

La salle la plus somptueuse du Conseil est la Salle du Tribunal des Conflits, sorte de salle d’audience installée dans l’ancienne salle à manger de la Duchesse d’Orléans, construite par l’architecte Contant d’Ivry en 1753. Elle conserve encore une grande partie de sa décoration d’origine. , avec pilastres et colonnes, et médaillons décoratifs de putti représentant les quatre saisons et les quatre éléments. Le plafond est orné d’une peinture en trompe l’œil de 1852 représentant une balustrade et une vue du ciel.

La salle de l’Assemblée générale fut d’abord une chapelle, puis, sous le prix Napoléon, une galerie de peintures. Elle a été modifiée plus que toutes les autres salles du Conseil. À une extrémité se trouve une longue table, avec un siège au centre pour le vice-président de l’Assemblée, qui préside les réunions, et les six présidents des sections du Conseil. La décoration de la salle est particulièrement riche et variée, avec des médaillons et des camées et des peintures allégoriques illustrant les différents codes de lois et les services administratifs. En dessous, quatre grandes peintures murales plus récentes, installées entre 1916 et 1926, sur le thème de la France au travail. Ils représentent l’agriculture (les ouvriers des champs), le commerce (le port de Marseille), le travail urbain (les ouvriers parisiens entretenant la place de la Concorde) et le travail intellectuel.

Ministère de la Culture
Le bureau du ministre français de la Culture est situé au Palais Royal, dans un appartement construit à l’origine pour le duc et la duchesse d’Orléans en 1820, puis occupé par le roi Jérôme de Westphalie dans les années 1820. Le salon doré et très décoré de Jérôme, le frère cadet de Napoléon, présente des sculptures, des torchères et d’autres décorations à l’origine dans la salle du trône du palais des Tuileries.

Conseil constitutionnel
Le Conseil Constitutionnel occupe un appartement du Palais construit à l’origine entre 1829 et 1831 pour le Duc de Chartres, le frère cadet du Roi Louis-Philippe, mais il a plutôt choisi de vivre au Palais des Tuileries. Après 1859, c’était la demeure du prince Napoléon Bonaparte, deuxième fils de Jérôme, roi de Westphalie, frère cadet de Napoléon Ier, et de son épouse, Marie Clotilde de Savoie. Le décor réalisé par Fontaine provient de cette période.

Le grand escalier comporte deux volées d’escaliers, chacune avec un palier, tandis que le premier étage est entouré de colonnes ioniques et surmonté de voûtes en caisson. La lumière provient de lucarnes dans les voûtes, réfléchies par des rangées de miroirs. Un buste en marbre représentant Rome, qui appartenait à l’origine à la collection du cardinal de Richelieu, orne le palier de l’escalier. un ajout moderne est le lustre réalisé par Claude Lalanne et installé en 1999.

La salle de réunion du conseil, la salle à manger du prince Napoléon et de Marie Clotilde, a été réalisée après 1860 par l’architecte d’État Prosper Chabrol avec des peintures murales dans le style de l’antique Pompéi. Une particularité de l’appartement est le petit oratoire sans fenêtre, petit lieu de prière, avec une statue de la Vierge, et des murs recouverts de tissu rouge et or, réalisé pour Marie Clotilde à côté de la chambre. Il a retrouvé son aspect d’origine en 1980.

cour d’honneur
Derrière le Conseil d’Etat, et séparée des jardins par deux rangées de colonnes, qui faisaient autrefois partie de la Galerie d’Orléans, se trouve une autre cour, la Cour d’Honneur, qui a été créée au XVIIIe siècle sur une fondation réalisée par Victor Louis . Trois arcades au centre du bâtiment du Conseil marquent le passage vers la façade du bâtiment. La façade donnant sur la cour présente des paires de colonnes ioniques surmontées d’une balustrade, ornées de quatre statues classiques de trois mètres de haut chacune, représentant Mars, Apollon, et des figures allégoriques de la Prudence et de la Libéralité du sculpteur Augustin Pajou, qui avaient été présentées au Salon de Paris de 1769. De l’autre côté de la balustrade se trouvent plus tard des statues du Commerce et de la Navigation et des figures de la Science, de l’Agriculture, par Antoine Gérard, réalisées vers 1830.

En 1985-86, le ministère de la Culture a parrainé deux œuvres sculpturales dans la cour ; le premier, intitulé « Photo-Souvenir – Les Deux Plateaux », de Daniel Buren, est constitué de courtes colonnes de tailles variées disposées en travers de la cour. L’idée est de créer deux plateformes virtuelles, sans étages ; les colonnes varient en hauteur en raison des différences de hauteur des plates-formes illusoires ; certaines des rangées de colonnes sont purement horizontales, alignées à la hauteur des bases de colonnes de la galerie d’Orléans, tandis que les colonnes plus petites s’élèvent toutes à l’élévation d’une plate-forme inférieure inexistante; leur variation de hauteur est causée par la différence d’élévation dans certaines parties de la cour. Chaque colonne comporte des bandes verticales en noir et blanc.

La deuxième œuvre est composée de deux fontaines du sculpteur Pol Bury, situées dans la Galerie sans toit d’Orléans, qui sépare la Cour des jardins. Il se compose de deux bassins carrés contenant chacun dix-sept sphères de métal poli de tailles différentes, autour desquelles coule de l’eau. Les sphères polies reflètent l’architecture des arcades qui les entourent.

Une troisième œuvre, commandée en 1994 à l’artiste néerlandais Jan Dibbets, traverse la cour du Palais Royal. Il s’appelle « Hommage à Arago », et est un hommage au mathématicien français François Arago, qui a conçu le premier méridien de Paris. la ligne nord-sud passant par le centre de Paris qui marquait le premier méridien (plutôt que Greenwich) sur les cartes françaises. L’œuvre se compose de cent trente-cinq petites plaques de laiton au nom « Arago » fixées sur le trottoir sur une ligne qui passe par le Palais Royal, et s’étend sur le même axe au nord et au sud à travers Paris.

Maisons de ville
Vers la fin du XVIIIe siècle, l’architecte Victor Louis dessine des rangées de maisons bourgeoises sur trois côtés du jardin, qui s’étendent sur 275 mètres à l’est et à l’ouest et sur une centaine de mètres au nord. Chacune dispose d’une galerie et de boutiques au rez-de-chaussée, surmontées d’un entresol, puis d’étages résidentiels. Les entrées se trouvent dans les rues à l’extérieur du Palais. Louis a astucieusement fusionné les façades des maisons donnant sur le jardin, donnant à chaque aile l’apparence d’un seul long bâtiment. La décoration sculpturale unifiée des façades comprend des pilastres classiques, des balustrades et des sculptures en bas-relief.

Au début, les hôtels particuliers sont loués, mais entre 1787 et 1790, au début de la Révolution, leur propriétaire, le duc de Chartres, vend soixante-sept maisons. Colette occupe l’entresol de la maison du 9 rue de Beaujolais en 1927, puis s’installe au premier étage de 1938 à 1954. Son ami, le cinéaste et écrivain Jean Cocteaul habite de l’autre côté, au 36 rue de Montpensier. Ils prenaient régulièrement le petit déjeuner ensemble au restaurant Le Grand Vefour sous les arcades. Les deux allées du jardin portent désormais leur nom.

Théâtre de la Comédie Française
La Comédie-Française est l’un des rares théâtres d’État en France. Fondée en 1680, c’est la plus ancienne compagnie de théâtre active au monde. Établi en tant qu’entité contrôlée par l’État français en 1995, c’est le seul théâtre d’État en France à avoir sa propre troupe permanente d’acteurs. Le théâtre a également été connu sous le nom de Théâtre de la République et populairement sous le nom de « La Maison de Molière ». Il a acquis ce dernier nom de la troupe du dramaturge le plus connu associé à la Comédie-Française, Molière. Il était considéré comme le patron des acteurs français.

Le lieu principal de la compagnie est la Salle Richelieu, qui fait partie du complexe du Palais-Royal et est située au 2, rue de Richelieu sur la place André-Malraux dans le 1er arrondissement de Paris. La Salle Richelieu, aujourd’hui théâtre principal de la Comédie Française, a été conçue par Victor Louis et achevée en 1786. Elle a été inaugurée le 15 mai 1790. Le théâtre a été largement remodelé au fil des ans ; seuls les murs extérieurs et les colonnes du péristyle du théâtre d’origine survivent, mais les reconstructions ont conservé le plan et le style d’origine.

La Comédie-Française a eu plusieurs foyers depuis sa création en 1680 dans la salle Guénégaud. En 1689, il s’installe dans un théâtre en face du Café Procope. De 1770 à 1782, la Comédie se produit au théâtre du palais royal des Tuileries. En 1782, l’entreprise s’installe dans la Salle du Faubourg Saint-Germain, conçue par les architectes Marie-Joseph Peyre et Charles De Wailly et située à l’emplacement de l’actuel Odéon. Depuis 1799, la Comédie-Française est installée dans la salle Richelieu (architecte Victor Louis) au 2, rue de Richelieu.

Le site était assez petit pour un si grand théâtre, 44 mètres sur 32, et Louis a donc été obligé d’empiler les sept niveaux du théâtre directement au-dessus du vestibule du rez-de-chaussée. L’auditorium du théâtre a la forme d’un ovale. Quatre escaliers desservent les sept niveaux. Balcons, loges et galeries remplissent les différents niveaux. Quatre colonnes massives encadrent la scène. La salle est couverte d’une grande coupole soutenue par des pendentifs et décorée de fresques. L’intérieur est richement décoré en bleu et vert rehaussé d’or, couleurs traditionnellement associées au XVIIIe siècle aux théâtres classiques. Louis construit la coupole avec une charpente métallique, qui sauve la structure lorsqu’un incendie frappe le théâtre en 1900, puis reconstruit. Le théâtre peut aujourd’hui accueillir 2 000 spectateurs.

Théâtre du Palais Royal
Le Théâtre du Palais-Royal est situé à l’angle nord-ouest du Palais-Royal, dans la Galerie de Montpensier à son intersection avec la Galerie de Beaujolais. Il compte 750 places. Initialement connu sous le nom de Théâtre des Beaujolais, c’était un théâtre de marionnettes d’une capacité d’environ 750 places qui a été construit en 1784 selon les plans de l’architecte Victor Louis. En 1790, il est repris par Mademoiselle Montansier et prend le nom de Théâtre Montansier. Elle a commencé à l’utiliser pour des pièces de théâtre et des opéras italiens traduits en français et l’année suivante a engagé Louis pour agrandir la scène et l’auditorium, portant sa capacité à 1300.

Après que le décret de Napoléon sur les théâtres en 1807 ait introduit des contraintes importantes sur les types de pièces pouvant être jouées, il a été utilisé pour des plats plus légers, tels que des acrobaties, des danses à la corde, des chiens de spectacle et des marionnettes napolitaines. En 1812, le théâtre a été transformé en un café avec des spectacles. En 1831, sous le nouveau régime du roi Louis-Philippe, il fut reconstruit et rouvert en tant que théâtre légitime, mettant en scène les pièces de Victorien Sardou et d’Eugène Labiche entre autres. Les inquiétudes concernant les incendies de théâtre ont entraîné la reconstruction en 1887 de la façade, avec des niveaux élaborés d’escaliers de secours en fonte et de céramiques polychromes. L’architecte de la façade était Paul Sédille, qui a également conçu l’intérieur du grand magasin Printemps (1881-89). Le théâtre est aujourd’hui classé monument historique français.

Jardins royaux
Le premier jardin du Palais a été planté par le Cardinal de Richelieu en 1629, là où se trouve aujourd’hui la Cour d’Honneur. En 1633, Richelieu obtient l’autorisation d’étendre le jardin au nord-est sur le terrain occupé par les remparts médiévaux obsolètes de Paris. Il a également reçu l’autorisation de vendre quarante-cinq terrains à bâtir autour du jardin.

Le nouveau site du jardin mesurait 170 mètres sur 400 mètres, ce qui en faisait le troisième plus grand jardin de Paris, après le jardin des Tuileries et le jardin du Luxembourg. Le nouveau jardin comportait de longues allées ombragées d’arbres, des parterres et des parterres de fleurs élaborés, une fontaine au centre et un bassin d’eau circulaire à l’extrémité nord. Le maître-hydraulicien Jean-Baptiste Le Tellier a conçu la fontaine qui, comme le Palais du Louvre, puisait son eau à la pompe de la Samaritaine sur la Seine. Les deux allées principales des jardins portent le nom de deux des célèbres résidents du XXe siècle des bâtiments voisins, les écrivains Colette et Jean Cocteau.

Le jardin est remanié à plusieurs reprises, notamment en 1674 par André Le Nôtre, et son neveu Claude Desgots en 1730. En 1817, sous Charles X de France, le bassin d’eau principal est agrandi à vingt-cinq mètres de diamètre, et les parterres longitudinaux ont été refaits en 1824. En 1992, le paysagiste Mark Rudkin a créé de nouvelles pelouses et plates-bandes, appelées « Salons de verdure », avec des fleurs de saison entourées de grilles recouvertes de plantes grimpantes. Le jardin a été classé monument historique français en 1920, suivi du reste du Palais-Royal en 1994.

Un petit canon fut installé au milieu du boulodrome à l’extrémité nord du jardin en 1786. Il tirait un coup chaque jour à midi, réglé par un ingénieux mécanisme qui utilisait une loupe pointée sur la position du soleil à midi pour éclairer le allumette qui a tiré la poudre à canon. Entre 1891 et 1911, l’heure officielle de midi en France était définie par le coup de canon. Il a été volé en 1998, mais récupéré et remis à sa place en 2002.

Le Palais Royale était célèbre pour ses restaurants, notamment après la Révolution française, lorsque les chefs de familles aristocratiques ayant fui la France ont ouvert leurs propres restaurants. Un restaurant survivant de cette période est Le Grand Véfour, ouvert en 1784 sous le nom de Café de Chartres. Au 20ème siècle, c’était un lieu de restauration préféré pour Colette et Jean Cocteau, et conserve une grande partie de son décor d’origine.

Galeries
Les bâtiments de six étages qui entourent les jardins sur trois côtés ont des galeries au rez-de-chaussée contenant des boutiques et des restaurants. Les galeries de jardin ont été construites de 1781 à 1784 selon les plans de Victor Louis. A l’ouest se trouve la galerie Montpensier, au nord la galerie Beaujolais et à l’est la galerie Valois. Traversant le côté sud du jardin, deux colonnades parallèles, vestiges de l’ancienne galerie couverte d’Orléans (démolie en 1930). Ils se tiennent entre la cour d’honneur et le jardin.

La Galerie de Montpensier est une galerie du Palais-Royal dans le 1er arrondissement de Paris, France. La Galerie de Montpensier est l’une des galeries à arcades situées à l’intérieur du Palais-Royal. Il longe le côté ouest du jardin du Palais-Royal. Il commence au Péristyle de Montpensier et se termine au Péristyle de Joinville. Le nom de la galerie dérive de la proximité de la rue de Montpensier qui porte le nom d’Antoine Philippe, duc de Montpensier, frère du roi Louis Philippe Ier.

La Galerie de Beaujolais est l’une des galeries sous arcades situées à l’intérieur du Palais-Royal et qui longe le côté nord de ses jardins. Elle débute au péristyle du Beaujolais et se termine au péristyle du Valois. Le passage du Perron débouche sur la rue de Beaujolais qui lui est parallèle, entre les numéros 7 et 9 de ladite rue.

La galerie de Valois est l’une des galeries sous arcades situées à l’intérieur du Palais-Royal et qui longe le côté est de ses jardins. Elle débute au péristyle du Valois et se termine au péristyle du Beaujolais. Elle est parallèle à la rue de Valois, mais contrairement aux deux autres galeries du palais, aucun passage ne permet aux deux voies de communiquer.

La Galerie du Jardin est l’une des galeries sous arcades, située à l’intérieur du Palais-Royal, qui longe le côté sud de son jardin et le sépare de la Galerie d’Orléans. Elle débute au péristyle de Valois et se termine au péristyle de Montpensier.

Les alentours
Le quartier autour du Palais-Royal regorge également de beaux monuments, théâtres et différents cafés, restaurants et hôtels sont ouverts aux Parisiens comme aux touristes. Cela confère au quartier une réputation de quartier chic et vivant. En plus de ses nombreux monuments magnifiques, une multitude de rues piétonnes dans le quartier historique. Promenez-vous dans les allées ombragées de ses élégants jardins. La richesse patrimoniale du quartier du Palais-Royal est définitivement époustouflante.

Hôtel de Toulouse, siège de la Banque de France
L’Hôtel de Toulouse est situé au 1 rue de La Vrillière, dans le 1er arrondissement de Paris. Il a été construit entre 1635 et 1640 par François Mansart, pour Louis Phélypeaux, seigneur de La Vrillière. À l’origine, le manoir avait un grand jardin avec un parterre formel au sud-ouest. En 1712, Louis Alexandre de Bourbon, Comte de Toulouse (fils de Louis XIV et de Madame de Montespan) acquiert l’Hôtel de La Vrillière et charge Robert de Cotte, Premier Architecte du Roi, de le repenser et d’apporter d’importantes transformations à son intérieur. Confisqué comme bien national à la Révolution française, l’Hôtel de Toulouse devient l’Imprimerie de la République en 1795. Un décret impérial signé par Napoléon Ier le 6 mars 1808, autorise la vente de l’Hôtel de Toulouse à la Banque de France,

Hôtel Régina
L’Hôtel Regina est un grand hôtel à Paris qui a ouvert ses portes en 1900. L’hôtel est un hôtel cinq étoiles qui compte 99 chambres. Certaines chambres ont vue sur le Jardin des Tuileries ou sur le Louvre. C’est dans la Place des Pyramides, en face de la rue de Rivoli du Jardin des Tuileries et une entrée du Louvre. Sur la place qui lui fait face se trouve une statue dorée de Jeanne d’Arc à cheval. Inauguré en 1900 pour l’Exposition Universelle de Paris, l’hôtel est situé sur la Place des Pyramides, qui tire son nom de la victoire de Napoléon en Egypte en 1798. Le bâtiment de l’hôtel date du Second Empire. Léonard Tauber et son associé Constant Baverez l’ont construit entre 1898 et 1900. Il porte le nom de la reine Victoria, symbolisant l’Entente cordiale entre les Français et les Britanniques.

Hôtel du Louvre
L’Hôtel du Louvre est un hôtel de luxe parisien de style Second Empire, de catégorie 5 étoiles. Il est situé en face du Musée du Louvre, Place André-Malraux dans le 1er arrondissement. Il appartient à Constellation Hotels Holdings et est exploité par la chaîne Hyatt. Construit sous le Second Empire, l’Hôtel du Louvre présente une architecture extérieure de style haussmannien : marbre, boiseries légères, colonnes, lustre et escalier imposant, belle hauteur sous plafond, lumière, verrière.

Église Saint-Roch
L’église Saint-Roch est une église baroque tardive de 126 mètres de long à Paris, dédiée à Saint Roch. Située au 284 rue Saint-Honoré, dans le 1er arrondissement, elle a été édifiée entre 1653 et 1740. Le plan et les principes architecturaux initiaux de Saint-Roch s’inspirent de certains édifices établis par les Jésuites, une église en croix latine, d’un seul nef, cantonnée de chapelles communicantes et d’un transept légèrement saillant, voûtée en berceau, fenêtres hautes, coupole à la croisée, façade à deux ordres superposés de largeur inégale couronnée d’un fronton. L’église est alignée selon un axe sud-nord dérogeant à la règle d’orientation ouest-est, avec une façade baroque reconstruite vers 1730 au sud et un chœur auquel plusieurs chapelles alignées ont été successivement ajoutées, dont celle de la Vierge, au Nord. L’église est organisée comme une série de chapelles. L’une d’elles est dédiée à sainte Suzanne en mémoire de l’église qui s’y dressait autrefois.

Musée en herbe
Le Musée en Herbe est un musée d’art pour enfants, situé au 23 rue de L’Arbre-Sec à Paris, France. C’était autrefois dans le Jardin d’Acclimatation, Bois de Boulogne, Paris. Le musée a été créé en 1975 par Sylvie Girardet et Claire Merleau-Ponty. Il présente une série d’expositions d’art et d’ateliers pour enfants, basés sur les œuvres d’artistes tels que Marc Chagall, Pablo Picasso et Niki de Saint Phalle.

Le Musée en Herbe a présenté des parcours-jeux sur des thèmes artistiques, scientifiques et civiques, destinés aux enfants. Sa pédagogie basée sur le jeu et l’humour développe la sensibilité et la curiosité des enfants. Des jeux d’observation, d’imagination et d’identification leur permettent de découvrir les œuvres d’art et les expositions. Un livret-jeu les guide tout au long du parcours, favorisant ainsi la visite autonome des expositions. En parallèle des expositions, le Musée en Herbe fait également profiter les enfants de son savoir-faire grâce à des ateliers d’arts plastiques. Encadrés par un artiste plasticien, les artistes en herbe explorent une œuvre d’art, et utilisent différents matériaux et techniques.

Librairie Delamain
Fondée au XVIIIe siècle sous les arcades du Français par André Cailleau, la librairie Delamain est déplacée en 1906 suite à l’incendie du Théâtre. Avec 25 000 titres dans un espace de 90 m2, la librairie Delamain est reconnue pour la qualité de sa collection de littérature, sciences humaines, beaux-arts, livres pratiques, BD et jeunesse. Il dispose également d’un département particulièrement étendu dédié à la ville de Paris, allant des essais à la photographie en passant par les guides. Pour les bibliophiles, un espace est réservé à l’achat et à la vente de livres anciens et modernes. La librairie propose ainsi environ 5 000 ouvrages allant du XVIIIe au XXe siècle.

Au fil des années, de nombreuses personnalités illustres du monde culturel et littéraire l’ont fréquenté comme Restif de La Bretonne, Alexandre Dumas, Maupassant, Georges Clemenceau, Roger Martin du Gard, Jean Paulhan, Léon-Paul Fargue et plus récemment, Jean Cocteau, Colette, Michel Foucault ou Louis Aragon. Aujourd’hui encore, la librairie Delamain accueille de nombreux écrivains, conseillers d’Etat ou « Français-Comédiens ». Lieu patrimonial et culturel, la librairie organise des lectures et des rencontres avec des auteurs tout au long de l’année et se caractérise par ses hautes bibliothèques en chêne sur lesquelles se côtoient livres neufs et anciens. Sept libraires se chargent de faire le lien entre passé et présent en proposant conseils, idées de lecture et toute l’actualité du livre.

Espaces publics
De nombreuses infrastructures culturelles et des monuments prestigieux ornent les rues et les places du quartier du Palais-Royal. Le quartier abrite également de l’art public chic, comprenant non seulement une architecture classique mais aussi d’impressionnantes installations d’art contemporain.

Fontaine Molière
La Fontaine Molière est une fontaine du 1er arrondissement de Paris, au croisement de la rue Molière et de la rue de Richelieu. Construite en 1844, la fontaine a été conçue par plusieurs sculpteurs, dirigés par l’architecte Louis Tullius Joachim Visconti, qui a également conçu la fontaine de la place Saint-Sulpice. La principale sculpture en bronze, représentant Molière assis sous un portique sous une voûte imposante, est de Bernard-Gabriel Seurre (1795-1875) et fondue par la fonderie Eck et Durand. Sous lui se trouve une inscription flanquée de deux sculptures féminines en marbre de Jean-Jacques Pradier (1792–1852), « Serious Comedy » et « Light Comedy » – chacune tenant un rouleau répertoriant les œuvres de Molière. Tout en bas se trouvent des masques de lion, dont l’eau se déverse dans un bassin semi-circulaire. Une médaille commémorative pour la fontaine’

Fontaines du Théâtre-Français
Les deux fontaines du Théâtre-Français sont érigées dans le quartier du Palais-Royal du 1er arrondissement de Paris, sur la place André-Malraux. Ils embellissent l’élégant carrefour entre l’avenue de l’Opéra et la rue de Rivoli. Chacune des fontaines se compose de deux bassins circulaires en pierre surmontés d’une haute colonne qui porte la statue d’une gracieuse nymphe en bronze. La base qui supporte le bassin supérieur est ornée de quatre figures d’enfants assis en bronze.

La première fontaine située à la sortie de la rue de Richelieu, face à la Comédie-Française, est ornée de la Nymphe ailée de la rivière, œuvre de Mathurin Moreau. Les quatre figures d’enfants sur la base du bassin sont de Charles Gauthier. La deuxième fontaine, placée à l’entrée de la rue du Faubourg-Saint-Honoré est couronnée par la Nymphe de la Maritime réalisée par Albert-Ernest Carrier-Belleuse, l’auteur des Torchères monumentales du grand escalier du Palais Garnier. Les quatre figures d’enfants assis sur le socle inférieur du bassin sont l’œuvre de Louis-Adolphe Eude.

Passages couverts
Il existe de nombreux passages couverts, galeries et ruelles autour du Palais Royal. Les passages couverts pour la plupart illuminés par les beaux vitraux. Ces passages se caractérisent par leurs boutiques et restaurants et offrent une parenthèse avec leur ambiance particulière, calme et dynamique à la fois.

La Galerie Véro-Dodat est l’un des passages couverts de Paris. Il est situé dans le 1er arrondissement, reliant la rue de Jean-Jacques Rousseau et la rue de Croix-des-Petits-Champs. Il a été construit en 1826. La Galerie est de style néoclassique, avec des colonnes de marbre, des garnitures dorées, des fresques et un sol carrelé noir et blanc. Le passage est agencé pour donner une illusion de profondeur, le quadrillage diagonal de carreaux noirs et blancs, la faible hauteur du plafond orné de peintures de paysages là où il n’est pas vitré, pour des boutiques sur l’alignement d’un strict plan horizontal. Les entrées de la galerie sont des arcades ioniques fermées par des portails. Les entrées sont couronnées d’un balcon. La façade de la galerie de la rue Bouloi est ornée de deux statues dans des niches représentant Hermès avec son casque ailé et une main caducée, dieu des marchands,

Statue équestre de Jeanne d’Arc
Jeanne d’Arc est une sculpture équestre française en bronze doré de 1874 représentant Jeanne d’Arc par Emmanuel Frémiet. De symbolise la reprise, Jeanne d’Arc, tête nue et portant une armure, monte un puissant cheval caparaçonné et brandit son étendard de la main droite. La statue extérieure est bien en vue sur la Place des Pyramides à Paris. La statue originale a été commandée par le gouvernement français après la défaite du pays lors de la guerre franco-prussienne de 1870. La statue a été inaugurée en 1874. Le piédestal a été conçu par l’architecte Paul Abadie. Le monument a été classé monument historique le 31 mars 1992.

Monument de la Victoire de Louis XIV
Le Monument de la Victoire de Louis XIV était un mémorial de trophée élaboré célébrant les succès militaires et nationaux des premières décennies du règne personnel de Louis XIV, principalement ceux de la guerre franco-néerlandaise de 1672-1678, sur la Place des Victoires (Place des Victoires) à centre parisien. Il a été conçu et sculpté par Martin Desjardins entre 1682 et 1686 sur une commande de François d’Aubusson, duc de La Feuillade. La pièce maîtresse du monument, une statue colossale de Louis XIV couronnée par une allégorie de la victoire, fut détruite en 1792 lors de la Révolution française. D’autres parties importantes du monument ont été préservées et sont maintenant principalement conservées au Louvre. Avec les deux arcs de triomphe, la Porte Saint-Denis (1672) et la Porte Saint-Martin (1674),

Les Deux Plateaux
Les Deux Plateaux est une installation artistique créée par l’artiste français Daniel Buren en 1985-1986. Il est situé dans la cour intérieure (Cour d’Honneur) du Palais Royal à Paris, France. Le travail de Buren prend la forme d’une grille conceptuelle imposée à la cour, dont les intersections sont marquées par des colonnes noires et blanches rayées de bonbons de différentes hauteurs qui surgissent du sol de la cour comme des bâtons de roche en bord de mer. L’ouvrage remplace l’ancien parking de la cour et vise à dissimuler les gaines d’aération d’une extension souterraine des locaux du ministère de la culture. Certaines des colonnes s’étendent sous le niveau de la cour et sont entourées de bassins d’eau dans lesquels les passants lancent des pièces de monnaie.

Kiosque des Noctambules
Le Kiosque des noctambules est une œuvre d’art contemporaine de l’artiste visuel français Jean-Michel Othoniel située dans le centre historique de Paris, France. Installé en 2000 sur la place Colette, il s’agit d’une entrée de métro de la station Palais Royal – Musée du Louvre, constituée d’un ensemble de sphères en aluminium et verre de Murano. L’œuvre prend la forme d’une installation ayant la fonction d’une bouche de métro. Signifiant continuité, greffées sur une structure en aluminium, 800 perles géantes en verre de Murano composent cette œuvre des bouches de métro Art Nouveau. A l’extérieur, un treillis métallique en aluminium formé d’anneaux liés les uns aux autres entoure l’escalier sur trois côtés (sauf celui qui permet de l’emprunter) ; il est serti de quelques anneaux de verre coloré. Six colonnes formées de sphères en aluminium (trois de chaque côté de la bouche) supportent deux coupoles.

Ces coupoles sont constituées d’un ensemble de perles géantes en verre de Murano (fabriquées par la verrerie Salviati) qui semblent s’enchaîner les unes après les autres pour former deux structures en forme de dôme. Le dôme qui surplombe l’entrée de l’escalier est fait de perles aux tons chauds (jaune, blanc et rouge) et représente le jour ; l’autre a des tons froids (bleu, blanc, jaune et violet) et apparaît la nuit. Chacune des coupoles est surmontée d’une petite sculpture d’un personnage en verre. Le dos de l’œuvre présente un banc public, également construit en aluminium. La partie intérieure de l’œuvre, située peu après la fin de l’escalier, contient deux vitrines encastrées dans le mur du métro. Ils contiennent des perles colorées ; l’une des fenêtres a des tons chauds, l’autre des tons froids, comme les deux coupoles à l’extérieur. En outre, le carrelage du métro est peint, sur cette entrée, d’une couleur dorée ; il retrouve un peu plus loin sa couleur blanche classique.

La Pensée et l’Âme huicholes
The Huicholes Thought and Soul est une œuvre du chaman mexicain Santos de la Torre Santiago. L’œuvre est installée dans la station Palais-Royal – Musée du Louvre du métro parisien, à l’entrée du Carrousel du Louvre. L’oeuvre consiste en un ensemble de 80 panneaux carrés de 30 cm de côté, assemblés pour former une mosaïque de 2m de long sur 3m de haut (10 panneaux de large sur 8 panneaux de haut). Chacun de ces panneaux est recouvert de billes colorées de 2 mm de diamètre, pour un total de deux millions de billes. Les motifs qu’ils dessinent reprennent les thèmes mythologiques des Huichols de Santa Catarina Cuexcomatitlán, à Jalisco ; les 30 panneaux inférieurs représentent les enfers, les 20 panneaux centraux la terre, les 30 panneaux supérieurs le ciel.