Visite guidée du quartier des Grands Boulevards, Paris, France

Les Grands Boulevards sont essentiellement les meilleurs des boulevards parisiens. Les Parisiens ont fait des boulevards des promenades qui sont restées populaires à travers les époques et les mutations de la ville. Les boulevards constituent une part importante de l’identité urbaine et sociale de Paris. Les trésors de ce quartier animé avec théâtres, salles de spectacles, passages couverts, musées…

Construits sous Louis XIV à l’emplacement de l’ancienne muraille qui entourait Paris, les Grands Boulevards furent la première grande promenade de la capitale. Dans la partie ouest, la noblesse et la finance édifièrent de magnifiques hôtels particuliers, tandis que dans la partie orientale, appelée boulevard du Crime, s’établirent des attractions populaires. Les Grands Boulevards, correspondent au Nouveau Cours construit entre 1668 et 1705 à la place de l’enceinte Louis XIII démantelée. Les boulevards de Louis XIV ont été conçus par Pierre Bullet pour relier la porte Saint-Antoine (située à l’emplacement actuel de la place de la Bastille) à la porte Saint-Honoré (située à l’emplacement actuel de la place de la Madeleine).

Sous le règne de Napoléon III, Haussmann crée un style uniforme d’élégance, d’excellence., ouvrant la voie à de larges boulevards qui non seulement relieraient les quartiers de la ville, mais lui permettraient également de respirer, de s’étendre à de nouveaux quartiers et de mettre en valeur ses meilleurs monuments. . Les larges boulevards bordés d’arbres qui sillonnent la ville ont transformé Paris en un musée géant et ces beaux bâtiments qui bordent les Grands Boulevards font partie des icônes emblématiques de la ville.

Rempli de salles de concert, de théâtres, de cafés et de restaurants, le quartier des Grands Boulevards est depuis longtemps apprécié des Parisiens comme lieu de plaisir et de détente. De nombreux trésors y sont à découvrir : une architecture grandiose, des lieux chargés d’histoire, des passages couverts qui ont conservé leur charme d’antan et des musées insolites.

Le Bel-Ami de Maupassant arpente les boulevards en quête de plaisir. L’essentiel du roman Nadja du surréaliste André Breton s’y déroule, au milieu des années 1920. Et, dans les années 1950, c’est encore sur les boulevards que Fred Astaire ressentait le mieux le plaisir d’être à Paris dans Funny Facing. Au XXe siècle, notamment dans la partie ouest, de nombreux cafés et restaurants ont été remplacés par des immeubles de bureaux ou des sièges sociaux.

Au XIXe siècle, les Grands Boulevards deviennent un rendez-vous incontournable du Carnaval de Paris, alors très important. Ils voient la foule en carnaval les envahir au point que, vers 1900, les trois jours gras avec Mardi Gras, et le jeudi de la Mi-Carême, on doit détourner la circulation des véhicules et interrompre le passage du fameux omnibus Madeleine – Bastille . Lors de leurs défilés à Paris, les cortèges du Bœuf Gras et des reines de la Mi-Carême passent immanquablement.

Le quartier des Grands Boulevards dans le 2ème arrondissement
Le 2e arrondissement de Paris, également connu sous le nom d’arrondissement de la Bourse, est l’un des 20 arrondissements de la capitale française. Le 2e arrondissement est l’un des centres financiers d’Europe, abrite la concentration d’activités commerciales la plus dense de la ville. Les principaux bâtiments sont l’ancien siège de la Bourse et la Bibliothèque nationale de France. Les autres activités majeures du quartier sont le journalisme et la mode. Dans les sites historiques fascinants comme les rues piétonnes du marché, il y a des galeries marchandes, des salles d’exposition de mode et de bijoux.

Le 2e arrondissement est situé en centre-ville, en bordure de Seine. C’est le plus petit quartier de la ville. Au XVIe siècle, la ville s’étend jusqu’au niveau actuel des Grands Boulevards, alors tracé depuis l’enceinte de Louis XIII. Le 2ème arrondissement est très proche du centre historique, il y a de nombreuses rues intéressantes, calme, calme et fraîcheur. Le 2e arrondissement abrite le Grand Rex, le plus grand cinéma de Paris.

Le 2ème arrondissement offre un large éventail de délices gastronomiques, beaucoup d’histoire et un côté de Paris que beaucoup ne voient jamais. Le 2ème arrondissement avec les beaux passages couverts richement décorés de Paris, Plusieurs « Passages », galeries étroites traversant un bloc d’immeubles de part en part et reliant deux rues parallèles. ces passages contiennent généralement des boutiques de tous styles mais aussi des cafés, des hôtels ou des musées.

Le 2e arrondissement abrite les galeries, passages couverts bordés de boutiques, qui sont sans doute les prototypes des centres commerciaux d’aujourd’hui. Le 2e arrondissement abrite également la plupart des arcades commerciales vitrées du XIXe siècle de Paris. Au début du XIXe siècle, la plupart des rues de Paris étaient sombres, boueuses et dépourvues de trottoirs. Quelques entrepreneurs ont copié le succès du passage des Panoramas et de ses passages piétonniers bien éclairés, secs et pavés. Au milieu du XIXe siècle, il y avait environ deux douzaines de ces centres commerciaux, mais la plupart d’entre eux ont disparu lorsque les autorités parisiennes ont pavé les rues principales et ajouté des trottoirs, ainsi que l’éclairage public au gaz.

Quartier Vivienne
Le quartier Vivienne est le 6e arrondissement administratif de Paris, il se situe dans le 2e arrondissement. Le quartier Vivienne contient à la fois la Bourse de Paris (Palais Brongniart), le site Richelieu-Louvois de la Bibliothèque nationale, l’église Notre-Dame des Victoires, objet d’une ferveur particulière, et l’Opéra Théâtre-Comique. Le nom de ce quartier (et de la rue éponyme ouverte entre 1784 et 1830) vient probablement de la famille Vivien, qui donna à Paris un échevin (un magistrat municipal) en 1599. Il fut donc décidé de nommer ce quartier Vivienne en référence à Louis Vivien , échevin et seigneur de Saint-Marc.

Dans ce quartier, le principal point d’intérêt est la Galerie Vivienne (classée monument historique en 1974). Construit en 1823 et inauguré en 1826, il abritait (hier et aujourd’hui) de nombreux commerces. Tombée en désuétude au fil des ans et menacée de démolition, il faudra attendre l’installation de Jean-Paul Gaultier et de nombreuses boutiques de haute couture pour qu’elle retrouve son panache d’antan.

Arcades couvertes
Sur les quelque 150 passages couverts bordant autrefois la ville, il en reste moins de 30 et le plus grand nombre dans le 2ème arrondissement. Dès la fin du XVIIIe siècle, les passages couverts transforment le shopping parisien, les promoteurs qui rachètent ces biens cherchent à maximiser leurs profits en les lotissant et en créant des passages bordés de petits commerces et de boutiques entre les grands immeubles.

Prototype des centres commerciaux actuels, les Galeries ont commencé à apparaître en 1786, lorsque le duc d’Orléans de l’époque s’est rendu compte qu’il pouvait gagner de l’argent en louant ses jardins intérieurs à des commerçants. Avec leurs verrières et leurs sols carrelés, ces galeries connurent un succès retentissant auprès de la nouvelle bourgeoisie du début du XIXe siècle, bien avant l’arrivée de l’éclairage électrique et des trottoirs.

A cette époque, Paris a conservé une grande partie de son caractère médiéval. Sortir faire du shopping signifiait traverser la foule dans des ruelles boueuses étroites, se faire éclabousser d’eau (et pire encore) en croisant des chevaux, passer devant des égouts à ciel ouvert et essayer de ne pas s’étouffer à cause de la puanteur qui imprègne la ville. Ainsi, lorsque les promoteurs ont transformé les passages entre les bâtiments en arcades couvertes de toits en verre pour laisser entrer la lumière du soleil tout en protégeant de la pluie, les sols pavés de carreaux pour garder les pieds au sec, et les boutiques et les cafés bordant les deux côtés ont commencé à fleurir autour de la ville.

Galerie Vivienne
La Galerie Vivienne est l’un des passages couverts de Paris, France, situé dans le 2ème arrondissement. Il mesure 176 mètres (577 pieds) de long et 3 mètres (9,8 pieds) de large. La galerie est inscrite au titre des monuments historiques depuis le 7 juillet 1974. François-Jacques Delannoy a conçu le décor dans un style pompéien néo-classique recouvert d’un élégant auvent, avec mosaïques, peintures et sculptures exaltant le commerce.

Les travaux de restauration ont remis en état les ornements abondants autour des fenêtres en demi-lune, ainsi que les déesses et nymphes qui ornent la rotonde. Les mosaïques du sol, sur fond de terrazzo, sont de Giandomenico Facchina et Mazzioli. Leur sobriété soulignée par la répétition de formes géométriques simples rappelle le style des mosaïques de la rue de Rivoli. La grande galerie de 42 m de long est suivie d’une rotonde vitrée avec un dôme de verre hémisphérique, l’ensemble étant d’origine.

Passage Choiseul
Passage Choiseul est l’un des passages couverts de Paris, France situé dans le 2ème arrondissement. C’est un monument historique inscrit en France. C’est le prolongement de la rue de Choiseul. Le passage a été construit entre 1826 et 1827, d’abord sur les plans de l’architecte François Mazois, puis d’Antoine Tavernier. Mazois mourut avant l’achèvement du bâtiment et Tavernier termina les travaux. L’écrivain Louis-Ferdinand Céline y a vécu enfant au début du XXe siècle. Le Passage Choiseul est mentionné dans deux de ses romans. En 1907, la verrière est remplacée. Le passage est tombé plus tard en mauvais état. Dans les années 1970, la fréquentation a augmenté lorsque Kenzo a ouvert une boutique dans le passage.

Aujourd’hui, le Passage Choiseul est un quartier commerçant et gastronomique. Il a des restaurants, des magasins de vêtements, des librairies, des bijouteries, des galeries d’art, des magasins de fournitures d’art et un coiffeur. L’entrée du Théâtre des Bouffes-Parisiens se situe dans le passage. Le rez-de-chaussée est principalement commercial et les étages supérieurs sont principalement résidentiels. C’est le plus long passage couvert de la ville, avec 190 mètres de long et 3,7 mètres de large. En 2012, des travaux de rénovation et de restauration ont été entrepris sous la direction de Jean Frédéric Grevet.

Passage des Panoramas
Le Passage des Panoramas est le plus ancien des passages couverts de Paris, France situé dans le 2ème arrondissement entre le boulevard Montmartre au Nord et la rue Saint-Marc au sud. C’est l’un des premiers lieux du commerce philatélique parisien et l’un des premiers passages commerciaux couverts d’Europe. Son nom vient d’une attraction construite sur le site ; deux grandes rotondes où étaient exposées des peintures panoramiques de Paris, Toulon, Rome, Jérusalem et d’autres villes célèbres.

C’était un ancêtre des galeries urbaines du XIXe siècle et des centres commerciaux couverts de banlieue et de ville du XXe siècle. Ils étaient une entreprise commerciale de l’inventeur américain Robert Fulton. Les bazars et les souks d’Orient avaient couvert des passages commerciaux des siècles plus tôt, mais le Passage de Panoramas a innové en ayant une toiture vitrée et, plus tard, en 1817, des lampes à gaz pour l’éclairage. La porte de l’immeuble moderne, de la maison, qui s’ouvrait rue Saint-Marc, face à la rue des Panoramas, était la porte de l’hôtel particulier d’origine.

Les rotondes sont détruites en 1831. Dans les années 1830, l’architecte Jean-Louis Victor Grisart rénove le passage et crée trois galeries supplémentaires à l’intérieur de l’îlot : la galerie Saint-Marc parallèle au passage, la galerie des Variétés qui donne accès à l’entrée des artistes du Théâtre de Variétés, et des galeries Feydeau et Montmartre. Stern le célèbre graveur s’y installe en 1834, puis des marchands de cartes postales et de timbres-poste, et quelques restaurants s’y installent. La partie du passage proche du boulevard de Montmartre est richement décorée, tandis que la partie éloignée est plus modeste. Le passage, tel qu’il était en 1867, est décrit au chapitre VII du roman Nana d’Émile Zola.

passage des princes
Le Passage des Princes est un passage couvert parisien du 2e arrondissement de Paris. C’est le dernier passage couvert construit à Paris au XIXe siècle. Le banquier Jules Mirès achète le Grand Hôtel des Princes et de l’Europe, un palace situé au 97, rue de Richelieu, ainsi qu’un terrain pour la construction d’un passage constituant un raccourci pour les piétons. Il s’agissait d’une galerie au décor assez simple surmontée d’une verrière à double versant ponctuée à chaque travée de doubles arcs métalliques formant des arabesques. Le passage fut inauguré en 1860, sous le nom de « passage Mirès », et apprécié à l’époque pour son allure de bon goût et ses volumes.

Entre 1879 et 1883 s’ouvrit à l’angle du passage, côté boulevard des Italiens, la galerie de la Vie Moderne, fondée par Georges Charpentier où exposaient la plupart des impressionnistes. Le passage a été détruit en 1985 pour une opération immobilière mais a été reconstruit à l’identique en 1995 par les architectes A. Georgel et A. Mrowiec. Néanmoins, l’angle ouvert qu’il formait à l’origine a ensuite été redressé pour former un angle droit, ce qui a permis de mieux exploiter les lieux : commerces au rez-de-chaussée, bureaux du premier au quatrième étage, logements aux cinquième et sixième . Divers éléments du décor d’origine ont ensuite été réutilisés, comme une belle coupole des années 30 en verre coloré à décor de roses,

Passage du Grand-Cerf
Le passage du Grand-Cerf est un passage couvert situé entre le 10, rue Dussoubs et le 145, rue Saint-Denis, dans le 2e arrondissement de Paris, dans le quartier Bonne-Nouvelle. Le passage du Grand-Cerf abrite des boutiques d’artisans, de créateurs, de décorateurs, de créateurs de mode et de professionnels de la communication. L’architecture actuelle du passage la fait remonter à 1845 plutôt qu’à 1825. C’est en fait l’année où ce passage fut recouvert d’une grande verrière. L’utilisation de structures métalliques a permis de le placer en hauteur et ainsi de libérer de grandes surfaces vitrées en hauteur, au niveau des façades intérieures des commerces.

Quartier Sentier
Le quartier du Sentier couvre le coin du 2e arrondissement qui se trouve à peu près à l’est de la rue Montmartre et au nord de la rue Réaumur et est un mélange fascinant du quartier traditionnel du tissu et de l’habillement en gros de Paris, des entreprises technologiques et des gastronomes. Aujourd’hui, le Sentier est associé au prêt-à-porter du fait de la forte présence des magasins de textile, c’est aussi un lieu prisé des start-up.

Mais c’est aussi un quartier qui offre d’agréables balades grâce à ses jolis passages couverts qui nous plongent dans le Paris d’antan, mais aussi grâce à ses ruelles historiques et son ambiance populaire. Les magasins de gros permettent de faire du lèche-vitrines amusant. En plus du mini-empire du chef Marchand, de nombreux autres endroits attrayants pour un repas ou un verre rapide.

Ce rectangle de bâtiments est aujourd’hui un vivier d’ateliers textiles… Ces dernières années, l’activité commerciale s’est diversifiée. De nombreuses start-up Internet y ont également élu domicile, rebaptisant le quartier « Silicon Sentier ». Le quartier est également traversé par les rues du Caire, d’Aboukir et du Nil. Ils évoquent l’expédition de Napoléon en Égypte en 1798. Le quartier du Sentier est particulièrement apprécié pour une rue bien connue des Parisiens : la rue Montorgueil. Primeurs, cafés, restaurants, épiceries…

En traversant quelques trottoirs, le quartier Sentier surprend par les changements d’ambiance qui s’opèrent dans certains quartiers, qui prennent plusieurs visages : la place des Victoires et les rues avoisinantes (rue des Petits Pères, rue la Vrillière, rue Hérold, etc.) partie du coin, tandis que vers l’Eglise St Eustache, ce sont les « bobos » qui viennent chercher les terrasses ensoleillées.

La rue Saint-Denis et ses environs sont beaucoup plus bruyants et fréquentés. Traversé entre autres par la rue d’Aboukir, la rue du Caire, sa place du même nom et la rue du Nil (les noms de ces rues rappellent la fabuleuse expédition de Napoléon Bonaparte en Égypte en 1798), le quartier du Sentier est traditionnellement le Lieu parisien de fabrication et de commerce de gros et de détail de textiles multiethniques.

Sentier, un quartier chargé d’histoire. Sur le trottoir de gauche, la charmante petite place du Caire est une ancienne cour des miracles. Un peu plus loin, au numéro 20 de la rue Etienne Marcel, se cache un vestige du Paris médiéval au nom bien curieux : la Tour Jean Sans Peur. Ancienne tour de fortification érigée au XVe siècle, elle a été édifiée sous la volonté du duc Jean Ier de Bourgogne, dit Jean Sans Peur. Le 23 novembre 1407, Jean sans Peur fait assassiner son cousin, Louis d’Orléans.

Un peu plus loin, l’élégante place des Victoires dédiée aux victoires militaires de Louis XIV (dont la statue équestre trône au milieu) est l’une des quatre places royales de la capitale (avec la place Dauphine, la place Vendôme et la place des Vosges ). Les arcades de la place abritent quelques boutiques de luxe dont les superbes vitrines continuent d’attirer touristes et Parisiens fortunés. Un peu plus au nord, la place des Petits Pères cache la basilique romane Notre Dame des Victoires. Dédiée à Marie depuis 1836, elle possède un nombre impressionnant d’offrandes et de reliques.

Attractions principales
Comme le 2e est le plus petit arrondissement, il est facile de parcourir de nombreux endroits à pied. Découvrez le 2ème arrondissement en vous promenant dans différents quartiers, des restaurants français, au marché de la rue Montorgueil, et le petit musée où vous pourrez découvrir l’histoire de la ville…

Le quartier de la Bourse, du nom de l’ancienne Bourse de Paris autrefois située dans le majestueux Palais Brogniart, occupe la partie médiane du 2ème arrondissement. C’est là que vous pourrez explorer la plus grande concentration d’arcades historiques au toit de verre du XIXe siècle de la ville.

Une visite à pied des galeries peut facilement être accomplie en une heure environ. Prototypes de galeries marchandes couvertes, les galeries voient le jour en 1786 lorsque le duc d’Orléans se rend compte qu’il y a de l’argent à gagner en louant son jardin clos à de petites boutiques. Avec leurs toits en verre et leurs sols carrelés, ils constituaient un répit bienvenu pour les nouveaux acheteurs de la classe moyenne du début du XIXe siècle, à l’époque précédant l’éclairage électrique et les trottoirs.

L’ouest de l’avenue de l’Opéra est le quartier le plus glamour du 2ème arrondissement où vous trouverez des boutiques de créateurs fastueuses, des restaurants haut de gamme et des hôtels 4 et 5 étoiles dont le célèbre Park Hyatt Paris Vendôme, grâce à la foule bien nantie attirée aux emporiums de joaillerie de renommée mondiale le long de la rue de la Paix, l’Opéra de Paris à quelques pas.

À l’extrémité est du 2e arrondissement, explorez le quartier du Sentier, la nouvelle destination branchée de Paris, toujours remplie de magasins de textile en gros et de fabricants de vêtements, bien qu’ils perdent désormais du terrain au profit des bistrots branchés, des bars et des hôtels haut de gamme.

Rue Sainte-Anne avec de nombreux restaurants asiatiques populaires proposant du fromage, du vin et des baguettes dans la merveilleuse rue piétonne du marché de la rue Montorgueil. Rue de Nil, qui abrite le célèbre restaurant Frenchie du chef Grégory Marchand et d’autres restaurants, bars et boutiques proposant des produits locaux, de la viande, du poisson et du fromage.

Palais Brongniart
Le Palais Brongniart abritait la Bourse historique de Paris. Il est situé place de la Bourse, dans le IIe arrondissement de Paris. La Bourse des marchandises a occupé le même bâtiment jusqu’en 1889, date à laquelle elle a déménagé dans l’actuelle Bourse de commerce. De plus, jusque vers le milieu du 20e siècle, un marché parallèle appelé « La Coulisse » fonctionnait. Depuis 1987, les cours de bourse au comptant sont gérés informatiquement dans les locaux des banques, devant le Palais Brongniart. Ce dernier accueille ensuite, pendant encore douze ans, le marché à terme des contrats sur l’indice CAC 40, le Matif, jusqu’au 6 novembre 1998. Le Palais Brongniart est actuellement un lieu de conférences, congrès, séminaires, réceptions, déjeuners, dîners, cocktails, galas, salons, expositions.

Le Palais Brongniart est un temple romain néoclassique rectangulaire avec une colonnade corinthienne géante entourant une chambre centrale voûtée et à arcades. De 1901 à 1905, Jean-Baptiste-Frédéric Cavel conçoit l’adjonction de deux ailes latérales, aboutissant à un plan cruciforme aux innombrables colonnes. Le peintre Alexandre Denis Abel de Pujol (1785-1861), réalisa les décors du plafond, ainsi que Charles Meynier (1768-1832), des tableaux en grisailles représentant les différentes villes de France, complétés d’une frise de guirlandes où les différentes bourses en Europe. Éloi Labarre (1764-1833) l’architecte a décoré la salle de réunion des agents de change. Le sculpteur Louis-Denis Caillouette (1790-168), réalisa les statues de la Justice et de l’Europe, les bas-reliefs d’Asie au-dessus des portes, ainsi que Jean-Baptiste Joseph De Bay (1779-1863).

Tour de Jean sans Peur
La Tour Jean-sans-Peur située dans le 2ème arrondissement de Paris, est le dernier vestige de l’Hôtel de Bourgogne, résidence d’abord des Comtes d’Artois puis des Ducs de Bourgogne. La tour contenait des chambres à coucher et le grand escalier de la résidence d’origine, qui se trouvait à côté. C’est l’un des meilleurs exemples d’architecture résidentielle médiévale à Paris.

Il a été achevé entre 1409 et 1411 par Jean sans Peur. L’hôtel d’origine occupait environ un hectare de terrain dont les limites sont aujourd’hui marquées par les rues Étienne Marcel, Montorgueil, Saint-Sauveur et Saint-Denis. La tour elle-même est située au 20 rue Étienne Marcel, dans la cour d’une école primaire. C’est en 1866-1868 que la tour est redécouverte. Elle est alors classée au titre des monuments historiques par un arrêté du 29 septembre 18841, puis restaurée en 1893. Depuis 1999, la tour est ouverte au public et présente des expositions changeantes sur la vie au Moyen Âge.

Bibliothèque nationale de France
La Bibliothèque nationale de France est la bibliothèque nationale de France, située à Paris. Héritière des collections royales constituées depuis le Moyen Âge, elle possède l’une des plus riches collections au monde. C’est le dépositaire national de tout ce qui est publié en France et détient également de vastes collections historiques.

Chaque année, la bibliothèque reçoit plus de 70 000 livres en dépôt légal ainsi que plus de 250 000 numéros de périodiques et des milliers de documents spécialisés, mais elle effectue également des achats et reçoit des dons. La BnF est également connue pour sa bibliothèque numérique, Gallica, qui permet de consulter en direct la reproduction de plus de 7 600 000 documents au format texte, image ou son. Le site François-Mitterrand héberge également l’Inathèque de France, chargée du dépôt légal de la radio et de la télévision et comprenant également un fonds cinématographique.

Opéra Comique
L’Opéra-Comique est une compagnie d’opéra parisienne fondée vers 1714 par quelques-uns des théâtres populaires des foires parisiennes. En 1762, la société fusionna avec – et prit un temps le nom de – sa principale rivale, la Comédie-Italienne de l’Hôtel de Bourgogne. Il s’appelait aussi le Théâtre-Italien jusqu’en 1793 environ, date à laquelle il redevint plus communément l’Opéra-Comique. Aujourd’hui, le nom officiel de la compagnie est Théâtre national de l’Opéra-Comique, et sa salle, d’une capacité d’environ 1 248 places.

Théâtre-Musée des Capucines
Le Théâtre-Musée des Capucines est un musée privé dédié au parfum, et situé dans le 2ème arrondissement de Paris au 39, boulevard des Capucines, Paris, France. Le musée a été créé en 1993 par la parfumerie Fragonard au sein d’un ancien théâtre, le Théâtre des Capucines, datant de 1889. Il expose des appareils à distiller en cuivre du XIXe siècle, des alambics, des flacons, des pots-pourris et des torréfacteurs à parfum, ainsi que les les animaux et les plantes qui fournissent des matières premières pour les parfums. Une collection de flacons de parfum illustre 3000 ans de parfumerie.

Le quartier des Grands Boulevards dans le 9ème arrondissement
Le 9e arrondissement de Paris, également appelé arrondissement d’Opéra, est l’un des 20 arrondissements de la capitale française. Il contient de nombreux lieux d’intérêt culturel, historique et architectural, dont le Palais Garnier, qui abrite l’Opéra de Paris, le boulevard Haussmann et ses grands magasins Galeries Lafayette et Printemps.

Le 9e arrondissement abrite l’un des centres d’affaires de Paris, situé autour de l’Opéra. Avec son opéra historique, ses musées et ses boulevards emblématiques, le 9e arrondissement est un quartier plein de charme, qui fait office de passerelle entre le cœur de Paris et les hauteurs de Montmartre. Elle est connue pour ses grands boulevards haussmanniens, bordés d’hôtels particuliers, entre banques et boutiques chics, passages cachés abritant de charmantes galeries marchandes et ses grands magasins parisiens exclusifs.

L’arrondissement est également aux grands lieux culturels parisiens, et compte de nombreux théâtres dont les Folies Bergères, le Théatre Mogador et le Théatre de Paris. Comme l’Opéra Garnier. Par ailleurs, l’hôtel des ventes Drouot attire de nombreux visiteurs, comme, plus au nord, le musée de la vie romantique rue Chaptal et le musée Gustave-Moreau, situé rue Catherine-de-La-Rochefoucauld.

Le 9ème arrondissement de Paris est une section diversifiée de la capitale française. Aux quatre coins du bourg, d’autres pépites culturelles se cachent. Dans le quartier de la Nouvelle Athènes, le Musée de la vie romantique, installé dans l’ancienne demeure du peintre Ary Scheffer, dévoile les oeuvres de l’artiste et consacre le premier étage à l’écrivain Georges Sand. Très confidentiel, le musée national Gustave Moreau emmène les visiteurs à la découverte de l’appartement et des ateliers du peintre symboliste. Grévin Paris, le célèbre musée de cire du boulevard Montmartre, reste une sortie incontournable en famille ou entre amis. Le Musée de la Franc-Maçonnerie, installé au siège du Grand Orient rue Cadet, raconte l’histoire, les rites et les symboles de cette ancienne confrérie.

Quartier du Faubourg Montmartre
Situé au sud-est du 9ème arrondissement de Paris, le quartier du Faubourg-Montmartre est le 35ème arrondissement administratif de la capitale. Elle est délimitée au nord par les rues de Montholon et Lamartine. Le boulevard des Italiens et le boulevard Poissonnière marquent sa limite sud tandis qu’à l’ouest, on retrouve les rues Laffitte et Fléchier. A l’est, la rue Faubourg-Poissonnière, la sépare du quartier Chaussée d’Antin.

De par son nom, le Faubourg-Montmartre fait directement écho au quartier de Montmartre. Autrefois commune de terres maraîchères extra-muros, elle bordait Paris et était située sur la route principale menant à l’abbaye de Montmartre. On pouvait trouver dans ses environs quelques « folies », ces luxueuses maisons de campagne où les riches bourgeois recevaient leurs maîtresses pour faire des « folies ». Après une période d’urbanisation importante sous Louis XVI, la capitale s’agrandit en 1784 par l’annexion des villages environnants. A la Révolution française, le quartier prend le nom de « section du Faubourg-Montmartre ».

Le quartier a été créé en 1790 lors de la Révolution française et s’appelait alors la Section du Faubourg-Montmartre. Le quartier est bordé au sud par les Grands Boulevards, comprend un grand nombre de salles de spectacles. Le plus célèbre est certainement le music-hall des Folies Bergère situé rue Richer, dont le nom est tiré de la rue Bergère toute proche. Rayonnant de la rue du Faubourg Montmartre, ce quartier commerçant animé comprend plusieurs des arcades couvertes typiques de Paris, le passage Jouffroy, le passage Verdeau et le passage des Panoramas, qui valent la peine d’être explorés si vous cherchez quelque chose d’un peu différent. Les cafés et restaurants ne manquent pas non plus, dont le Bouillon Chartier, datant du XIXe siècle.

Il y a aussi le théâtre de Trévise (présentant plus spécifiquement des one man shows), le théâtre des Nouveautes (comédie de boulevard) et le Palace qui a récemment retrouvé sa vocation première, après avoir été une boîte de nuit mythique dans les années 1970. Le cinéma Max Linder est situé au 24, boulevard Poissonnière. Il dispose d’une seule salle de projection, qui compte néanmoins 560 places et un grand écran. La mairie du 9e arrondissement est située rue Drouot, dans un ancien hôtel particulier du XVIIIe siècle, très remanié au cours du siècle suivant. Cette rue est également connue pour abriter l’hôtel des ventes Drouot. Le bâtiment est utilisé par diverses études de commissaire-priseur.

Le quartier abrite le musée de cire de Paris, le musée Grévin ; le siège du Grand Orient de France et Musée de la franc-maçonnerie ; les salles des ventes Drouot ; la mairie du 9e arrondissement (dans un hôtel particulier du XVIIIe siècle) et les rues résidentielles calmes de la Cité Bergère et de la Cité de Trévise. C’est aussi une vie nocturne animée, avec de nombreux bars, cabarets, théâtres et cinémas, dont les Folies Bergère, le Palace, les théâtres Variétés, Nouveautés et Trévise, les cinémas Max Linder et Grand Rex.

Attractions principales
Situé au centre de Paris, le 9ème arrondissement est étonnamment contrasté. Des Grands Boulevards haussmanniens à la populaire Pigalle, c’est un quartier aux multiples facettes, à la fois historique et familial, culturel et commercial, touristique et festif. Le 9e arrondissement n’en est pas moins immense par son rayonnement, il abrite l’un des fleurons du patrimoine français : le très prestigieux Palais Garnier. Des Grands Boulevards à Pigalle, découvrez les facettes historiques, culturelles, commerciales et festives du 9ème arrondissement.

Le quartier résidentiel s’est développé à l’époque Belle Epoque du début des années 1900, lorsque la classe bourgeoise parisienne était en plein essor. Les travaux de réaménagement du XIXe siècle du baron Haussmann sont évidents dans le 9e, et c’était peut-être le plus touché des arrondissements parisiens. Les boulevards et rues larges et rectilignes sont l’héritage d’Haussmann.

C’est l’un des arrondissements les plus fréquentés de Paris, avec les grands magasins Belle Epoque Galeries Lafayette et Printemps qui attirent les acheteurs de toute la ville. Au sud-est de l’arrondissement, flânez sur les Grands Boulevards pour faire du shopping de luxe dans les grands magasins parisiens, nichés dans d’élégants immeubles haussmanniens.

Le 9ème arrondissement est un quartier très riche culturellement entre ces nombreux musées, mais aussi de nombreux théâtres, cabarets et cinémas. Le 9ème arrondissement compte 10 cinémas dont les plus connus sont le Max Linder Panorama mais aussi le Gaumont Opéra actuellement en construction. Le film Les Quatre Cents Coups, de François Truffaut, met largement en lumière le 9e arrondissement, où se déroule l’essentiel de l’action, et qui est aussi le lieu où le réalisateur a passé son enfance et son adolescence. Le 9 arrondissement est également un quartier idéal pour profiter d’un « Paris by night » festif et divertissant.

Le 9ème arrondissement compte 10 cinémas dont les plus connus sont le Max Linder Panorama mais aussi le Gaumont Opéra actuellement en construction. Le film Les Quatre Cents Coups, de François Truffaut, met largement en lumière le 9e arrondissement, où se déroule l’essentiel de l’action, et qui est aussi le lieu où le réalisateur a passé son enfance et son adolescence.

Grand-Rex
Le Grand Rex est une salle parisienne de cinéma et de concert. Il est situé au n°1, boulevard Poissonnière dans le 2ème arrondissement, sur les grands boulevards. Ses façades et toitures, ainsi que sa salle et son décor sont classés Monument historique depuis un décret du 5 octobre 1981. Ce cinéma géant a une capacité de plus de 2700 personnes dans sa grande salle et affiche une fréquentation moyenne. de 1 million de visiteurs par an. En 2021, le Grand Rex propose à ses clients une nouvelle attraction qui plonge les spectateurs dans des énigmes pour aider à sauver les plus grands classiques du cinéma. Cet escape game qui progresse dans différentes salles représentant les grands thèmes du 7e art oblige les clients à se concentrer pour récolter un maximum de points.

C’est l’une des plus grandes salles de Paris. Ses concepteurs sont l’architecte Auguste Bluysen et l’ingénieur John Eberson. La façade est conçue par le sculpteur Henri-Édouard Navarre et la décoration de la grande salle par Maurice Dufrène. Il pouvait accueillir plus de 5 000 spectateurs sur une surface de 2 000 m², avec un plafond culminant à plus de 30 mètres, représentant une lumineuse voûte étoilée. Le cinéma est également connu pour sa décoration intérieure. Spécialisés dans les « salles atmosphériques », ses architectes ont construit plus de 400 décors de villes fantasmatiques sous des ciels nuageux, clairs ou étoilés aux Etats-Unis. Ici, la grande halle a été décorée par une ville « antique méditerranéenne » en relief, implantée à ciel ouvert avec ses murs colorés reproduisant l’ambiance Art déco de la « French Riviera »

Théâtre des Folies Bergères
Inauguré en 1869, ce théâtre, toujours en activité, est inscrit sur la liste des monuments historiques. Construit dans un style éclectique, on peut y apprécier des représentations théâtrales, des comédies musicales ou des concerts où femmes et écrivains ont longtemps été à l’honneur. Maupassant, Manet, Charlie Chaplin, Joséphine Baker et Dalida sont parmi les nombreux artistes qui ont franchi ses portes ou foulé sa scène.

Théâtre des Nouveautés
Cette salle de concert de style Art déco fut d’abord un cinéma en 1912, puis un music-hall en 1923, avant d’être transformée en boîte de nuit mythique dans les années 1970. Enfin restauré dans un style Années Folles, il est aujourd’hui devenu un lieu grand public. Des personnalités mondialement connues sont venues profiter de son ambiance festive ou s’y produire. Aménagé dans un bâtiment de la fin du XVIIIe siècle entièrement rénové, ce site peut accueillir 970 spectateurs.

Musée Grévin
Le Musée Grévin est un musée de cire à Paris situé sur les Grands Boulevards dans le 9ème arrondissement. Le musée a été fondé en 1882 par Arthur Meyer, journaliste au Gaulois, sur le modèle de Madame Tussauds fondée à Londres en 1835 et du nom de son premier directeur artistique, le caricaturiste Alfred Grévin. C’est l’un des plus anciens musées de cire d’Europe.

Le musée Grévin rassemble aujourd’hui quelque 450 personnages disposés en scènes de l’histoire de France et de la vie moderne, dont un panorama de l’histoire de France de Charlemagne à Napoléon III et des scènes sanglantes de la Révolution française, avec les figures de cire originales de la fin du XIXe et du début 20e siècles témoins de leur évolution technique.

Alors que les stars de cinéma contemporaines, les athlètes et les personnalités internationales telles qu’Albert Einstein, Mahatma Gandhi, Shah Rukh Khan, Pablo Picasso, Michael Jackson, Joséphine Baker et le pape Jean-Paul II utilisent les techniques modernes de modélisation. Le tableau de Charlotte Corday assassinant Jean-Paul Marat créé en 1889 comprend le couteau et la baignoire utilisés.

Son architecture baroque comprend une galerie des glaces basée sur le principe d’une cistule catoptrique en 2018, une jeune auteure, compositrice, interprète et designer américaine, Krysle Lip était en charge de la transformation artistique et esthétique de la galerie des glaces. La galerie des glaces a été construite pour l’Exposition Universelle de 1900. Elle était à l’origine installée dans le Palais des mirages conçu par Eugène Hénard.

Le Bouillon-Chartier
Créé en 1896 par les frères Chartier, ce restaurant est aujourd’hui classé monument historique. En franchissant ses portes, vous découvrirez un décor Belle Époque, préservé depuis son inauguration. Ouvert 365 jours par an, le Bouillon propose une carte de cuisine française traditionnelle à des prix abordables.

Le quartier des Grands Boulevards dans le 10ème arrondissement
Bouillonnant, cosmopolite et insolite, surprenant à bien des égards, le 10ème arrondissement cosmopolite a un côté particulièrement dense et plus animé, terre d’accueil de plusieurs communautés du monde entier. Traditions, cultures, art de vivre et gastronomie se côtoient, offrant ainsi une empreinte cosmopolite unique.

Aux détours des rues de nombreuses curiosités architecturales, le 10e arrondissement de Paris attire les visiteurs avec ses rues animées, ses salles de spectacle et ses boutiques. Les grands travaux du Second Empire sous la Troisième République, notamment au sud, le réaménagement de la place de la République, la construction de la Bourse du Travail de Paris et de la mairie d’arrondissement, et au nord la création de la ligne de métro , et ses viaducs. Au nord, l’essor des chemins de fer transforme le paysage du bourg.

Parmi les autres spécificités du quartier, la présence de deux halles, le marché Saint-Quentin et le marché Saint-Martin. Deux des derniers marchés couverts de Paris, et l’un d’eux est le plus grand marché de la ville. Des marchés couverts qui existent encore dans quelques endroits à Paris. Le Marché St-Quentin est le plus grand et le plus achalandé de ceux-ci. Et il a tout. Plusieurs bouchers, deux fleuristes, des poissonniers, de nombreux vendeurs de légumes, des spécialistes de la volaille et des aliments ethniques et régionaux. Il y a même un cordonnier et une boutique de bière. Et il y a un nombre surprenant de restaurants qui reçoivent un clin d’œil de Michelin.

Quartier de la Porte-Saint-Denis
Le quartier de la Porte-Saint-Denis à Paris, à proximité de deux des six gares principales de Paris dans le 10ème arrondissement : la Gare du Nord et la Gare de l’Est. Denis est l’un des quartiers les plus animés de Paris, un creuset multiculturel. Les rues commerçantes sont le véritable cœur de la ville, avec une vaste gamme de choix alimentaires.

Axe majeur entre deux quartiers populaires, Strasbourg Saint-Denis et Gare du Nord, la rue du Faubourg Saint-Denis est un véritable miroir du Paris d’aujourd’hui : multiculturel, traditionnel et bobo. Le Faubourg Saint-Denis exerce une énorme fascination sur ses habitants. De la grandeur architecturale méconnue de ses arches jumelles à sa vie de rue grouillante et multiculturelle, ce kilomètre carré entre la Gare du Nord et les Grands Boulevards dégage une atmosphère unique à Paris.

En venant du sud, depuis la station de métro Strasbourg Saint-Denis, vous apercevrez d’abord la porte Saint-Denis, un impressionnant arc de triomphe construit en 1672 pour marquer la limite entre Paris et sa « banlieue ». La ville s’est agrandie depuis, mais la rue a gardé son caractère « extra-muros », sorte de quartier populaire frontalier du centre bourgeois de Paris, mais qui accueille ses habitants en quête d’exotisme et de simplicité.

La rue du Faubourg-Saint-Denis est une rue du 10e arrondissement de Paris. Il traverse l’arrondissement du nord au sud, reliant la Porte Saint-Denis à la station de métro La Chapelle et passant la Gare du Nord. Elle marquait également la limite orientale de l’enclos (futur prison) Saint-Lazare. Historiquement, cette rue était un quartier extrêmement huppé, occupé par des bijoutiers et des marchands de textile, puisqu’elle faisait partie du chemin de procession du roi vers la basilique Saint-Denis.

Attractions principales
Le quartier de la Porte-Saint-Denis est très dynamique, un mélange de quartier populaire aux tendances bohèmes et à forte identité de melting-pot. Se promener dans la rue du Faubourg-Saint-Denis est une expérience formidable. La rue du Faubourg-Saint-Denis, également connue sous le nom de Little Turkey, propose des expériences culinaires multiculturelles et des bars robustes mais à la mode. Marchez le long de la rue vers le nord, il y a un bazar indien, puis des salons de beauté mauritaniens.

La rue du Faubourg-Saint-Denis, densément bâtie dans le 10e arrondissement de Paris, est pleine de vie. Le quartier représente clairement ce qu’est vraiment Paris : un creuset culturel. Le long de la rue longue de près d’un kilomètre, il y a non seulement un large choix de restaurants mais aussi deux gares très fréquentées, la Gare de l’Est et la Gare du Nord. Au nord, la rue s’étend jusqu’à la station de métro La Chapelle, et au-delà commence le quartier africain La Goutte d’Or.

La culture est à l’honneur dans le quartier de la Porte-Saint-Denis, de nombreux théâtres proposent une programmation éclectique allant des one man shows au vaudeville et aux grandes pièces du répertoire classique. Les spectacles font la grande différence entre le one man show, l’humour, le théâtre classique.

Porte Saint Martin
La Porte Saint-Martin est un monument parisien situé à l’emplacement de l’une des portes des fortifications de Paris aujourd’hui détruites. Il est situé au croisement de la rue Saint-Martin, de la rue du Faubourg Saint-Martin et des grands boulevards boulevard Saint-Martin et boulevard Saint-Denis. Le monument actuel, quatrième du nom, est un arc de triomphe de 18 mètres de haut, construit en calcaire vermiculé ; le grenier est en marbre. Les écoinçons sont occupés par quatre allégories en bas-reliefs.

La Porte Saint-Martin est un monument parisien, situé à l’emplacement d’une porte de l’ancienne enceinte de Charles V. Elle fut érigée en 1674 sur ordre de Louis XIV, en l’honneur de ses victoires sur le Rhin et en Franche-Comté, par l’architecte Pierre Bullet, élève de François Blondel, architecte de la proche Porte Saint-Denis. Les murs adjacents ont depuis été détruits. La porte Saint-Martin est classée monument historique par la liste de 1862. Des travaux de restauration ont été entrepris en 1988.

A la base du monument, une inscription latine indique qu’en 60 jours, Louis XIV franchit le Rhin, le Waal, la Meuse et l’Elbe, conquit 3 provinces, s’empara de 40 places fortes et prit la ville d’Utretch en 13 jours. A gauche et à droite de la grande ouverture se trouvent deux obélisques appliqués au mur. Ils sont remplis de groupes sculpturaux de trophées d’armes. Au pied des obélisques se trouvent deux personnages assis. Les obélisques sont tous deux surmontés des armoiries dorées du roi de France : trois fleurs de lys et une couronne.

Palais des miroirs
Le Palais des Glaces est un théâtre parisien construit en 1876 au 37 rue du Faubourg-du-Temple, dans le quartier de la Porte-Saint-Denis à Paris. L’établissement, spécialisé dans le café-théâtre et dirigé depuis 2002 par Jean-Pierre Bigard, également directeur de la Comédie de Paris, comprend deux salles : la principale de cinq cents places (répartie entre orchestre et balcon) et le Petit Palais des glaces.

Hôtel Chéret
Hôtel particulier construit en 1778, la maison a connu plusieurs propriétaires qui ont chacun apporté leurs propres modifications. Ses façades sont classées monuments historiques et témoignent de l’architecture en vogue à Paris au XVIIIe siècle.

Manoir de Paris
Attraction touristique, qui a ouvert ses portes en 2011, elle propose aux visiteurs une visite interactive mise en scène par des comédiens. Vous pourrez découvrir les légendes parisiennes du XVIIIe au XXe siècle, inspirées de la littérature ou du folklore.

musée du chocolat
Inauguré en 2010, le Musée du Chocolat est entièrement dédié au chocolat. Choco-Story, Le musée gourmand du chocolat, retrace plus de 4000 ans d’histoire du cacao et du chocolat en mots, en images et en saveurs. Le musée plonge les visiteurs dans le monde fabuleux du chocolat et les emmène dans une aventure passionnante à travers le temps, à vivre intensément, tous les sens en éveil.

Le musée, composé de trois parties distinctes : l’origine du cacao dans les civilisations précolombiennes, son importation en Europe par les colons espagnols et son installation dans les habitudes de consommation, l’aspect contemporain du chocolat. Les collections du musée racontent l’origine et l’évolution du chocolat à travers une collection unique d’un millier d’objets. Il y a aussi un espace dédié aux expositions temporaires, renouvelées deux ou trois fois par an.