Visite guidée du quartier Gambetta, Paris, France

Le quartier Gambetta est situé dans le 20e arrondissement de Paris. Le quartier Gambetta est un quartier authentique et plein de charme, plus connu comme le village secret de paris, rempli d’un grand nombre d’immeubles neufs qui se démarquent du style uniforme de Paris, caractérisé notamment par un très grand nombre de théâtres et cafés-théâtres.

L’ensemble du quartier contribue à créer un quartier vivant, populaire et convivial, la vie culturelle y est plus riche et plus diversifiée qu’ailleurs. Les nombreuses salles de spectacle, concerts, théâtres, street art, graffiti, culture hip-hop… Ruelles étroites et fleuries, verdure, paysage, empreintes culturelles, pavés au sol, ateliers d’artistes, maisons colorées, sans doute les plus colorées de Paris grâce aux nombreuses oeuvres de street art qui tapissent les murs.

L’avenue Gambetta est une voie située dans le 20e arrondissement de Paris. Elle doit son nom actuel à Léon Gambetta (1838-1882), homme politique, membre du gouvernement de la Défense nationale en 1870, président du Conseil. Bordée d’arbres, l’avenue Gambetta est formée de quatre axes différents. Il débute à la place Auguste-Métivier à 54 mètres d’altitude, d’où il gravit la colline de Ménilmontant au nord-est, le long du square Samuel-de-Champlain, vers la place Martin-Nadaud.

L’avenue tourne alors plein est et rejoint la place Gambetta. La place Gambetta est une rue située dans le quartier du Père-Lachaise du 20e arrondissement de Paris. La place Gambetta forme un carrefour avec l’avenue Gambetta, la rue des Pyrénées, la rue Belgrand et l’avenue du Père-Lachaise. Il a la forme d’un hexagone parfait d’une largeur moyenne de 90 m. Le pourtour est planté d’arbres.

La mairie du 20e arrondissement borde la place, entre l’avenue Gambetta et la rue Belgrand. Une fontaine moderne est située au centre de la place. Installée en 1992, elle est due à l’architecte Alfred Gindre, au plasticien Jean Dismier et au maître verrier Jean-Louis Rousselet.

Là, elle se dirige vers le nord-est, longe la mairie du XXe arrondissement, le square Édouard-Vaillant et l’hôpital Tenon, et atteint les places Paul-Signac puis Saint-Fargeau, où elle subit son dernier désalignement. Après être passé derrière le Centre Administratif des Tourelles, siège de la DGSE, il borde la piscine olympique Georges-Vallerey et le Square du Docteur-Variot et se termine Porte des Lilas à 116 m d’altitude.

Après avoir été une salle de spectacle souterraine, la mythique Flèche d’Or installée dans l’ancienne gare de Charonne en bordure de la Petite Ceinture est aujourd’hui un lieu militant et inclusif, par et pour les personnes queer et minoritaires. A deux pas du boulevard Davout, au bout du jardin de l’Hospice Debrousse, se dresse le pavillon de l’Ermitage. Seule folie de style Régence à Paris, c’est le dernier élément conservé du domaine de Bagnolet, propriété de la duchesse d’Orléans. Des visites guidées et des expositions temporaires sont régulièrement proposées.

Fondé en 1988, le théâtre national La Colline fait la part belle à l’écriture théâtrale contemporaine et moderne. Conçu par les architectes Valentin Fabre et Jean Perrotet, il possède une façade vitrée, symbole de son ouverture sur un quartier multiculturel.

La rue du Retrait, véritable musée à ciel ouvert, fourmille de collages et de créations d’artistes urbains comme Jérôme Mesnager ou Fred le Chevalier. Dans l’étroite rue Laurence Savart, on peut également voir des œuvres de Mosko. Côté Belleville, la rue de Tourtille présente plusieurs fresques street art d’Enersto Novo, Seize Happywallmaker et Namasté. Le belvédère Willy Ronis du parc de Belleville, quant à lui, se pare des œuvres de l’artiste Seth.

A deux pas de la Villa de l’Ermitage, l’ancienne Biscuiterie Brun a été transformée en salle de concert : le Studio de l’Ermitage, dédié au jazz et aux musiques du monde. Non loin de là, La Bellevilloise et La Maroquinerie témoignent également d’un passé populaire. La Bellevilloise est une ancienne coopérative ouvrière (1877) devenue un lieu de culture, indépendant et pluridisciplinaire. Tout aussi originale, la Maroquinerie est un ancien atelier de maroquinerie reconverti en salle de concert, avec une terrasse intérieure très conviviale.

A l’angle de la rue des Pyrénées et de la rue de Ménilmontant, le pavillon Carré Baudouin se définit comme un lieu de culture, populaire et ouvert à tous. Il propose une programmation exigeante et totalement gratuite, avec des expositions, des conférences ou encore un mur d’art urbain. Aux quatre coins du quartier Gambetta règne une ambiance de petit village. Au cœur du quartier Charonne, la rue des Vignoles est jalonnée d’une quinzaine d’impasses étroites et sinueuses, datant du XIXe siècle. L’impasse Casteggio, l’impasse des Souhaits, l’impasse Poule… sont les vestiges de l’ancien faubourg.

Dans le quartier de Saint Fargeau, la Villa du Borrégo datant de 1909 conserve également quelques vestiges d’habitat ouvrier : briques rouges, balcons en fer forgé, façades couvertes de lierre. Longue d’à peine 52 mètres, elle se termine en impasse au pied d’un escalier raide. Trois autres adresses pittoresques à découvrir : le charmant passage de la Villa de l’Ermitage regorge d’ateliers d’artistes et de beaux pavillons. La Cité Leroy, un dédale de petites maisons hétéroclites donne au lieu un air de carte postale. Enfin, la Cité de l’Ermitage est un agréable îlot rural au passé ouvrier.

Quartier Belleville
Belleville avec énergie et diversité, abrite l’un des quartiers chinois animés de Paris, un quartier d’artistes en plein essor et un éventail vertigineux de cultures. Belleville a toujours été un quartier de la classe ouvrière, l’immigration générant une grande partie du dynamisme de la région. Les loyers bon marché ont également conduit les artistes à affluer dans la région, ce qui en fait un endroit idéal pour leurs ateliers.

Le nom Belleville signifie littéralement « belle ville ». A l’origine village perché à flanc de colline, Belleville a été annexée à Paris lors des grandes rénovations d’Haussmann en 1870, mais a conservé son charme pittoresque. Des maisons en rangée attrayantes et de belles vues avec des villages pittoresques, des maisons en rangée et de belles vues, laissez l’agitation de la ville derrière vous en explorant ce quartier.

Non seulement influencée par la Belle Époche au tournant du siècle dernier, mais aussi dotée d’un solide bagage artistique et ouvrier, la Belleville d’aujourd’hui est plutôt influencée par l’air du temps des temps nouveaux. Ce qui est Picasso et Hemingway pour Montmartre, c’est le Street Art pour Belleville. Beaucoup d’animation et de vie dans les rues en forte pente.

Belleville, une partie de la ville où l’énergie créative, une population multiculturelle et des habitants de la classe ouvrière se combinent pour créer une communauté animée et cosmopolite. C’est là que la légendaire chanteuse française Edith Piaf a vécu et a élu domicile, et avec le deuxième plus grand quartier chinois de la ville, Belleville est également connue pour son art de rue impressionnant et pour offrir une vue imprenable sur la ville en contrebas.

Depuis 1820, Belleville est un quartier très industrieux avec d’innombrables petites entreprises industrielles et ateliers artisanaux. A l’époque, ces métiers étaient regroupés par domaine d’activité : petits métiers à Paris, chaussures, habillement, maroquinerie, machines-outils… Cette caractéristique fait de Belleville le premier quartier ouvrier et voit naître le tout premier commerce français. syndicats (chapeau, métallurgie, etc.)

Depuis plus de trente ans, la vie artistique est très active. Les ateliers y sont nombreux, et chaque année, au mois de mai, un week-end portes ouvertes permet de les découvrir. Par exemple, la rue Denoyez regroupe plusieurs associations d’artistes. Des graffeurs ont aussi investi un mur aveugle dans la rue pour exercer leur talent. Les nombreux cinémas de quartier des années 1960 ont presque tous disparu, seul subsiste le MK2 Gambetta.

Le quartier alliant verdure et modernité Passage Gambetta, les arbres offrent une ombre bienvenue aux piétons. La Villa du Borrégo, une impasse d’une cinquantaine de mètres de long, bordée de pittoresques maisons de briques rouges. Une atmosphère hors du temps y règne, comme dans les autres rues sans issue du quartier. Jardin Saint-Simonian, où les cerisiers produisent une étonnante profusion de fleurs au printemps. Longez la rue de Ménilmontant, puis tournez à droite dans la rue des Pyrénées. La place du Guignier sur votre droite, avec ses bâtiments aux couleurs pastel, son édifice en pierre aux allures de kiosque servant d’entrée aux préposés à l’entretien des égouts municipaux et son banc invitant.

La Villa de l’Ermitage, une rue privée partant du numéro 315 proche de la rue des Pyrénées, rappelle une époque révolue. Bordé de maisons individuelles et d’ateliers d’artistes, ce petit passage pittoresque est rempli d’une végétation luxuriante, de palmiers, de roses et de glycines. La Cité Leroy est bordée de charmantes petites maisons dont certaines sont cachées aux regards par des portails métalliques enveloppés de verdure. Un pot de fleurs rempli de fleurs ou un chat se prélassant sur les pavés. Une association d’habitants, Leroy Sème, a lancé un jardin communautaire plein de couleurs et de parfums.

L’élévation de Belleville en a fait l’un des plus grands réservoirs d’eau de la ville dans le passé. L’eau de pluie y était collectée puis distribuée par des aqueducs. Une courte montée vous conduira à un vestige de cette époque : le regard Saint-Martin, qui recouvrait autrefois l’aqueduc de Belleville. Cette construction en pierre datant du XVIIIe siècle permettait d’accéder aux galeries souterraines. Trouvez des bouteroues, ou garde-roues, dans la rue de Savies. Dans la rue de la Mare, une voie ferrée désaffectée rendue à la nature. puis à gauche rue Henri Chevreau pour rejoindre le Parc de Belleville. Continuez à marcher rue du Transvaal et rejoignez le belvédère.

Belvédère de Belleville, ce belvédère à 108 mètres de hauteur offre l’une des vues les plus panoramiques de la capitale, de la Tour Eiffel à Jussieu. Le belvédère de Belleville porte le nom de Willy Ronis (1910-2009), célèbre photographe humaniste. Les piliers entourant le point de vue ont été décorés par le street artiste Seth. Ses « toiles » d’art urbain peintes de couleurs vives et gaies représentent des habitants locaux la tête dans les nuages. Les œuvres d’art se démarquent vraiment dans cet écrin de verdure.

Le n°80 de la rue Rébéval est un parfait exemple du mouvement art déco des années 1920. Ce bâtiment à la façade curviligne en brique orange était autrefois le siège de la société de jouets Meccano. Il abrite aujourd’hui l’Ecole Supérieure d’Urbanisme de Paris. Promenez-vous rue de Belleville en parcourant les petites boutiques et les restaurants aux cuisines du monde. L’église Saint-Jean-Baptiste de Belleville, exemple typique de l’architecture néo-gothique, l’une des premières églises parisiennes construites dans ce style. Admirez ses sculptures, ses belles fresques et ses vitraux. Avec sa nef élancée, ses arcs brisés, ses colonnes groupées et sa voûte d’ogives.

La Place des Fêtes est une grande esplanade qui accueille des marchés aux puces où les gens aiment chercher des articles excentriques et un marché alimentaire trois fois par semaine. D’importants travaux de rénovation y ont débuté en 2019 dans le cadre des plans actuels de réaménagement de la ville, et rendront l’esplanade plus verte et plus vivable, avec deux nouvelles terrasses végétalisées. Villa des Fêtes, l’une des nombreuses agréables rues arborées du quartier. Le quartier de la Mouzaïa est composé de charmantes petites maisons aux portails en fer forgé, d’étroites rues piétonnes et d’impasses bordées d’immeubles de taille modeste. La rangée de jolies maisons comprenant la Villa des Lilas, les extérieurs colorés le long de la Villa Alexandre Ribot et la végétation luxuriante le long de la Villa Claude Monnet.

Église Orthodoxe Saint-Serge de Radonège avec la porte sculptée en bois rouge et bleu frappante de ce lieu de culte, avec les fresques et l’écran d’icônes de l’artiste Dmitri Semenovich Stelletsky. Construite à l’origine comme une église luthérienne allemande, elle a été abandonnée puis confisquée pendant la Seconde Guerre mondiale. Il a ensuite été transformé en une église orthodoxe russe.

En 1860, Napoléon III décide de faire transformer la colline des Buttes Chaumont en un Parc des Buttes-Chaumont de 25 hectares à l’anglaise. Chacune de ses caractéristiques, du lac aux falaises rocheuses. Flânez dans les allées arborées, dirigez-vous vers le lac, alimenté par l’eau du Canal de l’Ourq. Empruntez la passerelle suspendue (chef-d’œuvre de Gustave Eiffel) pour découvrir l’Île du Belvédère, perchée à 30 mètres au-dessus des eaux du lac, dont l’attraction principale est le Temple de la Sybille, copie du Temple de Vesta à Tivoli en Italie . Un autre pont connu sous le nom de Pont des Suicidés vous mène hors du parc et dans la rue Manin.

Butte Bergeyre offrant l’ambiance d’un village perché au-dessus de la ville. Nichée à 100 mètres de hauteur, elle offre une vue spectaculaire sur Paris et une vue plongeante sur la Basilique du Sacré-Cœur et la Tour Eiffel. Promenez-vous en vous promenant tranquillement dans les rues à flanc de colline, en admirant les maisons drapées de vignes et les jardins communautaires.

Quartier Saint-Fargeau
Le quartier Saint-Fargeau est le 78e arrondissement de la capitale. Situé dans le 20e arrondissement, il est bordé au sud et au sud-ouest par la rue Pelleport. Saint-Fargeau est annexé à Paris vers 1859, après le rattachement de Charonne et Belleville à la capitale. Le quartier tire son nom d’un parc, dernier vestige du château Saint-Fargeau ayant appartenu à Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau. Ce château est aussi appelé le château de Ménilmontant.

D’industriel jusqu’aux années 1960, le quartier Saint-Fargeau est devenu un quartier purement résidentiel autour de l’ancienne rivière Surmelin. Dans ce quartier se trouvent notamment l’hôpital Tenon, les villas de la Campagne à Paris, le square Séverine, la piscine olympique, le réservoir de Ménilmontant et le réservoir de Belleville, et un important ensemble de casernes des XIXe et XXe siècles, utilisé par l’administration du ministère de la Défense, dont la DGSE à côté de la piscine Georges-Vallerey.

Réservoir de Belleville mis en service peu après le réservoir de Ménilmontant, en 1866, il s’agit d’un réservoir annexe construit par Eugène Belgrand d’une capacité finale de 18 000 m3. Construite en 3 ans (entre 1862 et 1865), une machine à vapeur a dû être installée pour pomper et acheminer l’eau du réservoir de Ménilmontant jusqu’à celle-ci.

Le réservoir du Ménilmontant est l’un des principaux réservoirs de Paris, il a été construit en 1865 par Eugène Belgrand. Situé à proximité du Télégraphe, il dispose d’une capacité de stockage d’environ 95 000 m3. Elle est aujourd’hui alimentée par la station d’épuration de Joinville-le-Pont et alimente 15 % de la population parisienne. Il est situé au point le plus haut de Paris pour assurer une meilleure redistribution de l’eau.

Le square Emmanuel-Fleury permet aux visiteurs de se détendre parmi les peupliers au feuillage argenté, les cerisiers en fleurs, un séquoia gigantesque et un magnifique tulipier.

Quartier Père Lachaise
Le quartier du Père-Lachaise est situé au cœur du 20ème arrondissement. L’urbanisation n’a atteint ce quartier de Paris qu’au XIXe siècle. Auparavant, la campagne s’y étendait et les ecclésiastiques et Parisiens fortunés y venaient en villégiature. La création du cimetière, sous le règne de Napoléon, a structuré la création et le développement du quartier.

Comme la majeure partie de l’Est parisien, le quartier du Père-Lachaise a été un quartier populaire tout au long du XXe siècle. La gentrification qui s’est progressivement étendue au quartier dans les années 2000 et 2010 a été limitée par la forte proportion de logements sociaux.

Le cimetière du Père-Lachaise est le plus grand cimetière parisien intra-muros et l’un des plus célèbres au monde. Il réunit de nombreuses personnalités françaises et étrangères comme Molière, Jean de la Fontaine, Parmentier, Colette, Edith Piaf, Jim Morrisson, etc. Il accueille plus de trois millions et demi de visiteurs chaque année, ce qui en fait le cimetière le plus visité de France. le monde.

Ouvert en 1804, le cimetière du Père-Lachaise s’étend sur 42 hectares et est le plus grand cimetière de Paris. le cimetière du Père Lachaise a été conçu comme un jardin à l’anglaise par l’architecte Alexandre-Théodore Brongniart. Une partie de son mur, le Mur des Fédérés, rend hommage aux communards qui y furent fusillés, symbole de la lutte pour la liberté et pour toutes les formes de résistance.

Le cimetière est immense et il est facile de s’y perdre, il est possible d’acheter un plan à l’entrée. Bien qu’il soit devenu un haut lieu touristique de Paris, le Père-Lachaise reste un cimetière actif dans lequel se déroulent chaque année de nombreuses opérations funéraires et cérémonies commémoratives.

Quartier Charonne
Le quartier de Charonne est la 80e circonscription administrative de Paris, située dans le 20e arrondissement. Il tire son nom de l’ancien village de Charonne, rattaché à Paris en 1860 par Napoléon III. Le village était autrefois entouré de vignes, pour lesquelles il était un emplacement idéal, étant situé sur le versant sud de la colline de Belleville et arrosé par de nombreuses sources.

Au bout de la rue de Repos, le Tampographe Sardon à la vitrine insolite, atelier-galerie où sont conçus et fabriqués à la main toutes sortes de tampons en caoutchouc, appréciez l’humour caustique de certains messages, les illustrations romantiques ou les graphismes élégants. Le jardin communautaire de la Cité Aubry est un charmant jardin communautaire. Un havre de paix niché entre les bâtiments, c’est un petit poumon vert où les familles locales cultivent des tomates, des herbes et des tournesols lumineux. Ce potager urbain présente une particularité particulièrement insolite, les fresques murales à grande échelle peintes par des artistes de rue sur le mur d’enceinte.

L’impasse de la rue pavée de Bagnolet est bordée d’anciens ateliers industriels du XIXe siècle, dont certains sont aujourd’hui des ateliers d’artistes. Le silence, les arbres qui poussent sur le mur du cimetière au bout de la route et les mauvaises herbes poussant entre les pavés conjuguent l’impression d’être à des kilomètres de la ville. La librairie locale Le Merle Moqueur parcourt les étagères sous la longue verrière, une librairie généraliste avec un large choix de titres dans toutes les sections, y compris la littérature, les livres pour enfants et les guides de voyage. A proximité se trouve Le Quartier Rouge, un agréable café-restaurant et un lieu idéal pour la lecture d’ouvrages récemment acquis.

Le Jardin Naturel à moitié caché dans l’ombre du cimetière du Père Lachaise, ce jardin remarquable a la particularité de favoriser les plantes « indigènes » : arbres et fleurs sauvages qui fleurissaient autrefois dans la campagne parisienne. Afin de respecter le cycle naturel de développement des plantes, le jardin est entretenu selon des techniques de jardinage « bio ». Un large chemin mène à travers le jardin sous les chênes, les érables et les noisetiers qui fournissent de l’ombre à une variété de plantes des bois.

Square Henri Karcher situé dans l’allée sinueuse bordée d’arbres et découvrez les charmes de ce jardin à flanc de colline niché le long du cimetière du Père-Lachaise. Le coteau était autrefois couvert de vignes et de moulins à vent. La Flèche d’or, ancienne gare de la Petite Ceinture, l’ancienne gare de Charonne est devenue l’une des salles de concert les plus branchées de Paris. Il s’est bâti une réputation pour repérer les talents musicaux à venir. La médiathèque Marguerite Duras, l’une des bibliothèques les plus innovantes de Paris. En plus d’être une bibliothèque municipale, il dispose également d’un espace d’exposition, d’un auditorium et, au dernier étage, d’une collection multimédia dédiée à l’Est parisien, où vous pourrez en apprendre davantage sur le territoire.

L’église Saint-Germain de Charonne, est la seule de Paris, avec Saint Pierre de Montmartre, qui soit encore entourée du cimetière paroissial. La tour date du XIIIe siècle. Vous voici au cœur de l’ancien village de Charonne qui a su conserver une partie de son charme pittoresque. De l’autre côté de la route se dresse l’église Saints Cyrille et Méthode, beaucoup plus récente, conçue par l’architecte Henri Vidal.

La rue Saint Blaise aux nombreuses terrasses de cafés et restaurants sont autant d’invitations à faire une pause. Les pavés et le mobilier urbain coloré accentuent le caractère atypique de cette rue semi-piétonne, dominée par le joli clocher médiéval. L’Ogresse, petit théâtre communautaire spécialisé dans les spectacles musicaux ou parlés et les spectacles de marionnettes. De ce petit belvédère, on surplombe la rue de Bagnolet, une paire de maisons (numéros 134 et 136) qui arborent fièrement les élégantes marches menant à leur porte d’entrée surélevée.

L’imposant pavillon de l’Ermitage, de style Louis XIV, est le seul vestige du parc du château de Bagnolet, anciennement propriété de la duchesse d’Orléans. La place Edith Piaf est une petite place pour les 40 ans de la mort du chanteur. On y trouve une jolie fontaine Wallace et une statue d’Edith Piaf par Lisbeth Delisle.

La Campagne à Paris est un petit quartier résidentiel perché au sommet de la colline. Les maisons de charme ont été construites dans les années 1920 et cultivent leur individualité tout en formant un ensemble harmonieux : chacune est différente mais ensemble elles forment un ensemble cohérent, avec leurs jardins luxuriants, leurs auvents élégants, leurs portails en fer forgé et leurs volets peints de couleurs vives. L’attractivité de ce lieu est renforcée par le calme perpétuel de ces ruelles étroites.

Espace vert
Le pays de Gambetta a su conserver l’ambiance populaire et l’écrin de verdure des petits villages qui le composaient autrefois. Son patrimoine insoupçonné, devenu refuge pour la biodiversité, est une source d’inspiration pour les artistes et pour tous les Parisiens. Ecologiquement engagé, le quartier Gambetta contribue au quotidien à l’enrichissement de la biodiversité urbaine et du patrimoine naturel de Paris.

En bordure du cimetière du Père Lachaise, véritable réservoir de biodiversité, le Jardin Naturel Pierre Emmanuel est un écrin de verdure sauvage, loin des sentiers battus. Il reconstitue l’environnement naturel qui existait à Paris. Une centaine de plantes indigènes et un joli étang dépaysent tous les promeneurs.

Perché sur une colline, le Parc de Belleville culmine à plus de 100 mètres d’altitude et dévoile un panorama époustouflant sur tout Paris. Cet immense espace vert abrite de magnifiques arbres : chênes, tilleuls, pommiers, orangers mexicains.

La ferme de Charonne est une ferme agro-écologique, qui cultive des micro-pousses, des herbes et des fleurs comestibles. Sur le toit du collège Flora Tristan, une ferme urbaine pédagogique sensibilise les jeunes aux enjeux environnementaux de demain.

Le Jardin Suspendu accessible via le Square Antoine Blondin est un rooftop atypique en permaculture pour renouer avec la nature. A l’angle de la rue de Belleville et de la rue du Télégraphe, un incroyable champ de fleurs. La première ferme florale urbaine de la capitale, où sont cultivées plus de 200 espèces de fleurs, selon les principes de la biodynamie.

En bordure du périphérique, la place Emmanuel Fleury est une bouffée d’air frais, avec ses parterres fleuris, ses cerisiers en fleurs et ses peupliers Bolleana. Les jardins partagés des Haies partagées (jardin du Casque d’Or) et la piscine Yvonne Godard, avec son solarium entouré d’espaces verts, sont aussi de beaux exemples de protection de la biodiversité parisienne.