Visite guidée du 11ème arrondissement de Paris, France

Le 11e arrondissement de Paris, également connu sous le nom d’arrondissement de Popincourt, est l’un des 20 arrondissements de la capitale française. Le 11ème arrondissement est un quartier varié et attachant. Le 11e arrondissement a joué un rôle exceptionnel dans l’histoire de Paris et de la France. Elle fut au cœur du Paris révolutionnaire et des grandes révoltes ouvrières du XIXe siècle. Ancien quartier populaire abritant un tissu dense d’entreprises artisanales. Ces dernières années, grâce à l’installation de nombreux bars et discothèques, ce quartier s’est imposé comme l’un des quartiers les plus branchés de Paris.

Situé sur la rive droite de la Seine entre la place de la Nation, la place de la République et la place de la Bastille, le 11e arrondissement est un lieu de restauration, mais moins touristique. L’arrondissement est l’un des quartiers urbains les plus densément peuplés de toutes les villes européennes. Avec l’afflux de la classe ouvrière, les restaurants et les bars ont proliféré dans deux zones. Dans le 11e arrondissement, vous trouverez plusieurs hôtels-boutiques, restaurants et bars installés dans d’anciennes usines.

A l’ouest se trouve la place de la République, qui est reliée à la place de la Bastille, à l’est, par le large boulevard bordé d’arbres Richard-Lenoir, avec ses grands marchés et ses parcs pour enfants. La place de la Bastille et la rue du Faubourg Saint-Antoine regorgent de cafés, de restaurants et de lieux de vie nocturne à la mode, ainsi que de nombreuses boutiques et galeries. Le quartier d’Oberkampf au nord est un autre quartier populaire pour la vie nocturne. L’est est plus résidentiel, avec plus de commerce de gros, tandis que les quartiers autour du boulevard Voltaire et de l’avenue Parmentier sont des carrefours plus animés pour la communauté locale.

Le 11e arrondissement abrite deux centres de la vie nocturne parisienne assez différents mais tout aussi florissants. Les rues juste au nord-ouest de la place de la Bastille regorgent de petits bars qui attirent un mélange de jeunes parisiens de banlieue, d’expatriés et d’étrangers. Beaucoup ont un thème latino-américain. Les restaurants, bars et bars à vin autour de la rue Oberkampf au nord du 11e arrondissement et de la rue de Charonne près de l’avenue Ledru Rollin attirent une foule plus urbaine et sont peut-être plus proches de quelque chose de traditionnellement parisien, tout en capturant une partie de la sensation grungy de boire partout dans les quartiers émergents du centre-ville.

Le 11ème arrondissement également connu pour ses belles manifestations publiques et culturelles. La Place De La République est le cœur battant de la ville, avec un trafic intense et cinq lignes de métro se rejoignent sur la place. En tant que symbole national de la République, la place publique et place de la Bastille, est le lieu de nombreux événements publics. En règle générale, vous trouverez des artistes de rue divertissant les grandes foules qui se rassemblent sur la place. La région est également un lieu emblématique pour les événements politiques, tels que les célébrations, les élections et les manifestations.

Le quartier abrite certaines des rues les plus fréquentées de la ville, ce qui offre la possibilité d’une promenade historique et insolite sur sa partie orientale, et quelques trésors cachés parfaits à découvrir en flânant. Non seulement avec ses ruelles historiques et ses boutiques sophistiquées, le quartier est également connu pour ses bâtiments du XVIIIe siècle construits pour l’aristocratie parisienne. De l’église Saint-Ambroise à la place de la Nation, perdez-vous dans ses cours magnifiques, ses impasses et ses passages méconnus, ou explorez ses célèbres faubourgs Saint-Antoine et du Temple.

Quartiers administratifs
L’actuel 11e arrondissement s’est formé autour de deux faubourgs de l’est parisien : le faubourg du Temple au nord et le faubourg Saint-Antoine au sud. La première naît autour de l’enceinte du Temple, et la seconde autour de l’abbaye de Saint-Antoine-des-Champs.

Au sud, l’histoire du 11e arrondissement se confond avec celle du faubourg Saint-Antoine. Réputé pour ses ébénistes et artisans de l’ameublement, ce faubourg conserve de nombreuses cours et passages témoignant de cette activité dans l’arrondissement : le Passage du Cheval Blanc, la Cour Viguès, la Cour de l’Étoile d’Or, la Cour des Trois Frères, la cour de la Maison brûlée, le passage Lhomme, la cour industrielle rue Sedaine, la cour artisanale rue Basfroi ou encore la cour de l’Industrie. La rue des bâtiments industriels, plus tard, témoigne encore de cette tradition.

Comme tous les arrondissements parisiens, le 11e est divisé en quatre circonscriptions administratives. Du nord au sud de l’arrondissement, les quartiers sont :

Quartier Folie-Méricourt
Le quartier Folie-Méricourt est délimité par la place de la République, la rue du Faubourg-du-Temple, le boulevard de Belleville, la rue Oberkampf et le boulevard du Temple. Ce quartier est assez animé avec de nombreux restaurants et bars fréquentés par une clientèle jeune et haut de gamme. Il est connu comme un quartier ‘BoBo’ (bourgeois, bohème), ou un quartier hipster. C’est-à-dire ceux qui soutiennent les valeurs bohémiennes mais mènent une vie bourgeoise.

Le quartier s’étend au sud du faubourg du Temple et au sud-ouest de la colline de Belleville jusqu’au méandre du bras préhistorique de la Seine qui couvrait l’espace compris entre l’actuel boulevard du Temple et la rue de la Folie. Méricourt, domaine de l’ordre du Temple mis en maraîchage au Moyen-Age, appelé « marais du Temple ».

Son territoire compris entre l’enceinte de Charles Quint, démantelée en 1670 à l’emplacement de laquelle fut construit le boulevard du Temple, et l’enceinte des Fermiers Généraux, édifiée en 1788 et supprimée en 1860 à l’emplacement du boulevard de Belleville, a conservé une caractère rural jusqu’à la fin du XVIIIe siècle.

L’urbanisation de sa partie la plus proche du centre de la ville de Paris débute dans les années 1780 avec le lotissement de la Ville Nouvelle d’Angoulême sur les cultures horticoles du Marais du Temple. Le quartier se développe surtout à partir de 1830 suite à l’ouverture du canal Saint-Martin en 1826 et l’extension vers le nord du centre artisanal et industriel du faubourg Saint-Antoine.

Ce quartier est traversé par plusieurs axes majeurs percés au XIXe siècle, le canal Saint-Martin couvert vers 1860 pour former le boulevard Richard-Lenoir, et au-delà le boulevard Jules-Ferry en 1906, le boulevard Voltaire et l’avenue de la République sous Second Empire, rue Saint-Maur vers 1880. Jusqu’au milieu du XXe siècle, de nombreuses impasses, passages, îlots, lotissements et cours étaient occupés par des activités artisanales ou industrielles, principalement métallurgiques.

La prédominance de l’artisanat et de l’industrie a ainsi favorisé l’installation d’une population majoritairement ouvrière. Depuis les années 1960, le quartier attire de nombreux immigrants, notamment d’origine turque et maghrébine. Depuis quelques années, la partie sud-ouest du quartier est en pleine gentrification, notamment la rue Oberkampf, devenue un lieu de divertissement et de vie nocturne avec ses nombreux restaurants, cafés et bars.

Quartier Saint-Ambroise
Le quartier Saint-Ambroise est la 42e circonscription administrative de Paris située dans le 11e arrondissement. Le quartier est délimité par la rue Oberkampf, le boulevard de Ménilmontant, la rue du Chemin-Vert jusqu’au boulevard Beaumarchais et le boulevard des Filles-du-Calvaire. L’église Saint-Ambroise se trouve dans ce quartier, lui-même nommé en l’honneur d’Ambroise de Milan. Ce quartier est plutôt calme et majoritairement résidentiel.

Quartier de la Roquette
Le quartier de La Roquette (43e arrondissement de Paris) limité au nord par la rue du Chemin-Vert, à l’est par le boulevard de Ménilmontant et une partie du boulevard de Charonne, à l’ouest par une partie du boulevard Beaumarchais, la place de la Bastille et partie de la rue du Faubourg-Saint-Antoine. De nombreux bars et restaurants se trouvent le long de la rue de la Roquette qui attirent une clientèle jeune.

Le quartier de La Roquette est aujourd’hui un espace socialement homogène, non par la domination d’une classe sociale/âge spécifique, mais par l’existence relative d’une « mixité » assumée et tendue par le tissu urbain par ailleurs spécifique. sur une grande partie du 11ème arrondissement. Le quartier a été relativement épargné par la vague de construction et les projets de réaménagement qui ont prévalu dans d’autres quartiers périphériques : les immeubles construits après 1945 n’ont pas modifié la dynamique urbaine, l’habitat restant dense et l’activité commerciale dynamique et l’artisanat local relativement fragmenté.

Bâtiments modestes, mais en bon état et de construction classique, principalement construits à la fin du XIXe et au début du XXe siècle, à l’exception des bâtiments construits à l’emplacement de l’ancienne prison et qui s’étendent sur toute la place. Ces bâtiments ont notamment servi à accueillir des familles d’origine immigrée tout au long des années 1970 et 1980. Les autres immeubles retiennent une bonne partie des classes moyennes (cadres moyens, fonctionnaires, retraités), attirent une population renouvelée (étudiants, jeunes actifs et créatifs) mais accueillent aussi des « manœuvres » d’activités commerciales et artisanales de l’est parisien (commerce , en particulier le commerce de gros), souvent issus de l’immigration.

Depuis peu, la transformation du quartier est à l’œuvre. L’implantation d’un centre de commerce de gros textile dans le secteur Sedaine-Popincourt a suscité des réactions souvent négatives face à la menace d’une mono-activité, source de pollution et de sur-circulation dans les rues concernées.

La gentrification (appelée improprement « gentrification ») est fortement ressentie : la proximité de l’hyper-centre et du secteur Bastille-Saint-Antoine, conjuguée à la relativement bonne qualité de l’habitat et au cadre attractif des anciennes cités populaires, ont fait grimper les prix de l’immobilier dans une zone allant de Bastille-Beaumarchais aux abords de la place Léon-Blum.

Quartier Sainte-Marguerite
Quartier Sainte-Marguerite (44e arrondissement de Paris) limité au nord et à l’ouest par la rue de Charonne, à l’est par le boulevard de Charonne, et au sud par la rue du Faubourg-Saint-Antoine. Le quartier Sainte-Marguerite est la 44e circonscription administrative de Paris située dans le 11e arrondissement.

Attractions principales
Coin le plus peuplé de Paris, le 11ème arrondissement est un quartier très populaire, un créneau artistique et artisanal, aboutissement de nombreux mouvements révolutionnaires et ouvriers. Le 11e arrondissement de Paris est un haut lieu de la culture parisienne, grâce à la présence de nombreux théâtres et salles de concert. Le quartier abrite également certaines des rues les plus animées de la ville, avec des ruelles historiques et des boutiques sophistiquées.

Église Saint-Ambroise
L’église Saint-Ambroise est une église du XIe arrondissement de Paris, nommée en l’honneur de saint Ambroise. La magnifique église Saint-Ambroise a été construite en 1659, puis entièrement réinventée en 1868, donnant une combinaison architecturale mêlant néo-gothique et néo-byzantin. Outre son esthétique particulière, cette église a joué un rôle historique important lors de la Commune de Paris en 1871, en accueillant régulièrement un club prolétarien et féministe qui pouvait s’y retrouver.

L’église Saint-Ambroise a été construite dans un style hybride et éclectique, parfois appelé « style Second Empire », qui marie le néo-roman à quelques éléments de néo-gothique. Ce mariage rappelle les églises de l’apogée de l’art roman comme l’église de l’Abbaye aux Hommes à Caen, qui comporte deux tours romanes aux flèches gothiques. Elle est construite en pierres dures de l’Yonne et de la Meuse pour les fondations, tours et piliers et en moellons des carrières de Saint-Maximin pour le remblai.

L’église, longue de 87 mètres et large de 37 mètres dans le transept, possède deux clochers identiques de 68 mètres de haut, c’est-à-dire d’une taille pratiquement équivalente à celles des tours de Notre-Dame. Les flèches octogonales sont flanquées de quatre pinacles et se terminent par une croix de fer surmontée d’une girouette en forme de coq. La nef haute de vingt mètres comprend un triforium ouvert par une série de triplets de travées à arcades en plein cintre. Les voûtes sont montées sur des voûtes d’ogives en plein cintre. Ces vitraux sont typiques de l’art roman normand, comme on en trouve à l’Abbaye aux Hommes de Caen.

Dans le transept à droite se trouve la chapelle Saint-Augustin avec deux peintures murales de Jules Lenepveu : côté autel, Saint-Augustin réconciliant les catholiques et les donatistes au concile de Carthage, et en face Saint-Augustin mettant fin au utilisation barbare pour se battre entre parents pour pratiquer la guerre. A gauche du transept se trouve la chapelle Saint-Ambroise avec également deux peintures murales de Lenepveu : côté autel, Saint-Ambroise interdisant à l’empereur Théodose d’entrer dans l’église de Milan et en face, Saint-Ambroise délivrant les vases sacrés de son église pour racheter les prisonniers.

Le grand orgue de tribune a été construit par Merklin-Schütze en 1869. Il compte 32 jeux, 3 claviers et pédales. Il a été restauré et complété par Gutschenritter au XXe siècle, puis par Bernard Dargassies au XXIe siècle. Georges Mac-Master y était organiste et chef de chœur. Il y a aussi un orgue de choeur, également de Merklin, situé derrière l’autel qui a 13 jeux sur deux claviers manuels et un pédalier.

Les trois cloches sont situées dans la tour droite, sous une charpente en bois. Baptisées sous les noms de Sainte Eugénie, Sainte Marie et Sainte Catherine, elles pèsent respectivement 1 650 kg, 1 100 kg et 816 kg. Le Jardin des Moines Tibhirine, un jardin communautaire situé en face de l’église, donne au quartier un air champêtre.

Palais de la femme
De 1641 à 1904, l’actuel « Palais de la Femme » fut un couvent, et accueillit également la sœur de l’écrivain Cyrano de Bergerac. Il appartient à l’Armée du Salut depuis 1926 et accueille chaque jour des femmes en difficulté dans ses 630 chambres. En passant devant le Palais de la Femme, vous découvrirez son architecture insolite : un bâtiment en briques roses, orné de magnifiques céramiques et de vitraux d’époque.

Cirque d’hiver
Le Cirque d’Hiver (« Cirque d’hiver »), situé au 110 rue Amelot (à la jonction de la rue des Filles Calvaires et de la rue Amelot, Paris 11ème), a été un lieu de prédilection pour les cirques, les expositions de dressage, les concerts musicaux, et d’autres événements, y compris des expositions de lutte turque et même des défilés de mode. Les concerts orchestraux de Jules Etienne Pasdeloup sont inaugurés au Cirque Napoléon le 27 octobre 1861 et durent plus de vingt ans. Le théâtre est rebaptisé Cirque d’Hiver en 1870.

Le théâtre a été conçu par l’architecte Jacques Ignace Hittorff. Le cirque est un polygone ovale de 20 côtés, avec des colonnes corinthiennes aux angles, donnant l’impression d’un bâtiment ovale entourant l’anneau ovale, entouré de sièges fortement inclinés pour les spectateurs, un peu comme un Colisée intérieur miniature. Un toit à angle bas est autoportant comme un dôme bas, de sorte qu’il n’y a pas de poteau central, comme sous une tente, pour obstruer les vues ou interférer avec l’action.

L’Opéra Bastille
L’architecture moderne de l’Opéra Bastille fait figure d’imposante place de la Bastille à l’angle sud-ouest du 11ème arrondissement. Inauguré il y a un peu plus de 25 ans en 1989, l’opéra a été créé pour présenter des œuvres populaires et modernes. Aujourd’hui, l’Opéra Bastille propose un programme varié d’opéras et de ballets, ainsi que des concerts symphoniques occasionnels.

Musée Edith-Piaf
Le Musée Édith Piaf est un musée privé dédié à la chanteuse Édith Piaf situé dans le 11ème arrondissement au 5, rue Crespin du Gast, Paris, France. Le musée Édith-Piaf est un musée privé, géré par l’association « Les Amis d’Édith Piaf », dédié à la mémoire de la chanteuse Édith Piaf. Le musée a été créé par Bernard Marchois, auteur de biographies sur Edith Piaf. Le musée occupe deux salles dans un appartement privé. Il contient des souvenirs de l’artiste : des photographies, des lettres, des partitions, des affiches, des tenues de scène et de ville, des enregistrements, des sculptures, des peintures, une collection de porcelaines, etc.

Musée du Fumeur
Le Musée du fumeur est un musée privé du fumeur situé dans le 11ème arrondissement de Paris au 7 rue Pache, Paris, France. Le Musée du Fumeur est un musée privé, fondé en 2001 par Michka Seeliger-Chatelain et Tigrane Hadengue dans le but « d’informer sur l’acte de fumer et sur les plantes fumées ».

Le musée est situé dans une vitrine de 60 m2 (650 pieds carrés) et contient une collection d’objets à fumer, notamment des pipes européennes, des pipes en terre du XVIIe siècle, des pipes de cérémonie amérindiennes, des narguilés, des pipes à opium chinoises, des chichas égyptiennes et des tabatières. ainsi que des cigares, des échantillons de tabac, des vêtements en fibre de chanvre et des gravures, des portraits, des photographies, des vidéos et des dessins scientifiques de plants de tabac.

Atelier des Lumières
L’Atelier des Lumières est un centre d’art numérique, situé entre la rue Saint-Maur et l’Atelier des Lumières. Les projetés numériquement dans l’espace de 1500 m2, y vivent une expérience immersive mêlant classique et contemporain.

Buste d’Alexandre Dumas
A l’angle du 201 boulevard Voltaire, levez les yeux au 2e étage de l’immeuble pour découvrir le buste de l’un des plus célèbres écrivains français : Alexandre Dumas. Autour de cette sculpture se trouve la liste de ses œuvres les plus connues, dont les Trois Mousquetaires, taillées dans la pierre. Cet édifice, construit dix ans après la mort du romancier, rappelle l’hôtel particulier aujourd’hui détruit que le dramaturge possédait un peu plus loin, mais est aussi le symbole de l’impact de ses œuvres sur la culture française.

Rues et places
S’étendant sur le 11ème arrondissement de Bastille au sud-ouest jusqu’au cimetière du Père Lachaise juste au-delà de la frontière nord-est du quartier, la rue de Charonne est un endroit idéal pour passer quelques heures à entrer et sortir de ses nombreux restaurants, cafés et boutiques de charme. La rue sinueuse abrite également une foule de boutiques indépendantes originales proposant des collections sélectionnées provenant de noms prometteurs de la scène de la mode parisienne.

Le passage Rochebrune est une petite rue secrète nichée au cœur du 11ème arrondissement. Vous y trouverez de charmants petits cafés, une culture street-art assez prononcée, et un calme rappelant les villages de la campagne française. Au bout du passage, poursuivez votre chemin et découvrez l’agréable passage Guilhem, tout aussi harmonieux et reposant.

Le long de la rue Saint-Maur, la Cité Dupont a aussi beaucoup de charme. Cette petite allée fleurie est agrémentée de nombreux coeurs en forme de pétale de toutes les couleurs disséminés un peu partout.

Le passage Alexandrine et le passage Gustave Lepeu sont aussi étroits que fleuris, avec une impression de campagne et de magnifiques surprises architecturales : des charmantes verrières aux longs murs de lierre.

Accueillant une importante communauté de menuisiers et d’ébénistes, la rue des Immeubles-Industriels a été construite en 1873 par l’architecte Emile Leménil. Cette magnifique rue est composée de 19 bâtiments de 3 étages chacun, tous parfaitement identiques. Autrefois cité ouvrière destinée à offrir de meilleures conditions de vie aux ouvriers, cette rue est aujourd’hui très prisée des promeneurs qui souhaitent découvrir les pépites architecturales de la capitale.

A la boutique Brigitte Campagne et « Ancienne mode », vous pourrez chiner des tenues originales du XIXe siècle aux années 60.

Place de la Bastille
La place de la Bastille est une place de Paris, à cheval sur 3 arrondissements de Paris, à savoir les 4e, 11e et 12e. La place et ses environs sont normalement appelés simplement Bastille. La place accueille des concerts et des événements similaires. Le quartier nord-est de Bastille est animé la nuit avec ses nombreux cafés, bars, discothèques et salles de concert.

La Colonne de Juillet (Colonne de Juillet) qui commémore les événements de la Révolution de Juillet (1830) se dresse au centre de la place. D’autres caractéristiques notables incluent l’Opéra Bastille, la station de métro Bastille et une section du Canal Saint Martin. Avant 1984, l’ancienne gare de la Bastille s’élevait à l’emplacement actuel de l’opéra.

Place de la Nation
La place de la Nation est un cercle à l’est de Paris, entre la place de la Bastille et le bois de Vincennes, à la frontière des 11e et 12e arrondissements. Largement connue pour avoir les guillotines les plus actives pendant la Révolution française, la place a été rebaptisée Place de la Nation le jour de la Bastille, le 14 juillet 1880, sous la Troisième République.

La place comprend une grande sculpture en bronze d’Aimé-Jules Dalou, le Triomphe de la République représentant Marianne, et est entourée de boutiques et d’un jardin fleuri. Le monument central, Le Triomphe de la République, est une sculpture en bronze réalisée par Aimé-Jules Dalou. Elle a été érigée à l’occasion du centenaire de la Révolution, d’abord en plâtre en 1889 puis en bronze en 1899. La figure de Marianne, personnifiant la République, se dresse sur un globe dans un char tiré par des lions et entouré de diverses figures symboliques, et regarde vers la place de la Bastille. Lorsque le monument a été érigé, il était entouré d’un grand étang.

En 2018 et 2019 s’est lancé le réaménagement des places, afin de revoir le partage de l’espace public jusqu’alors principalement dévolu à la circulation (l’anneau central passant de 26 à 12 mètres) pour augmenter les espaces pour les piétons, les cyclistes, les espaces verts et les terrasses.

Place de la République
La place de la République (appelée place du Château d’Eau jusqu’en 1879) est une place de Paris, située à la frontière entre les 3e, 10e et 11e arrondissements. La place a une superficie de 3,4 ha (8,4 acres). Nommé d’après la Première, la Deuxième et la Troisième République, il contient un monument qui comprend une statue de la personnification de la France, Marianne.

La place a pris sa forme actuelle dans le cadre de la vaste rénovation de Paris du baron Hausmann. Au centre de la place de la République se trouve une statue en bronze de 9,4 m de Marianne, la personnification de la République française, « tenant haut un rameau d’olivier dans sa main droite et posant sa gauche sur une tablette gravée des Droits de l’homme ( la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen). La statue se dresse au sommet d’un monument de 23 m de haut. Marianne est entourée de trois statues personnifiant la liberté, l’égalité et la fraternité, les valeurs de la République française. Ces statues évoquent également les trois vertus théologales médiévales.

Square Maurice Gardette
Inaugurée en 1872 à la place des anciens abattoirs de Ménilmontant, cette place doit aujourd’hui son nom à un résistant fusillé en 1941. Malgré son histoire tumultueuse, cette place aux allures bucoliques est un véritable havre de paix niché le long de la magnifique rue du Général Guilhem, où vous trouverez une belle cave à vin et d’autres adresses qui contribuent aux charmes de la capitale. N’hésitez pas à lever la tête et à apercevoir, derrière les arbres, les immeubles aux façades fleuries qui entourent la place.

Quartier Folie-Régnault
Le quartier Folie-Régnault était dans le quartier de Popincourt, à l’est de Paris. Le sanatorium Folie-Regnault était tenu par le docteur de La Chapelle, chirurgien-chef à l’hôpital Saint-Louis. Flânez entre la rue de la Folie-Régnault et la rue de Mont-Louis où les devantures des boutiques et des restaurants qui, bien qu’épurées, conservent leur charme d’antan.

Dans l’impasse de Mont-Louis, les immeubles de briques rouges entourés de jasmin en été rappellent inévitablement les beaux quartiers de Londres. Un collage en trompe l’oeil prolonge le parcours pour une perspective infinie. Un petit coin de tranquillité. Le quartier, fief de nombreux artisans comme en témoigne la ville du 196 rue de la Roquette se distingue par ses nombreux immeubles en briques rouges où l’air sentait parfois le chocolat, dû à l’implantation jusqu’au milieu du XXe siècle.

Le bougnat
Au XIXe siècle, fuyant la misère des campagnes, les Auvergnats débarquent en masse dans les 11e et 12e arrondissements, créant ainsi une communauté régionale forte et soudée. Travailleurs acharnés, de nombreux marchands de charbon ou porteurs d’eau se tournent peu à peu vers la restauration et ouvrent près de 2 500 cafés-bois-charbon à travers la capitale. Appelés bougnats par les Parisiens en référence aux origines auvergnates de leurs gérants, les gens venaient y prendre un café bien noir le matin puis un verre de vin blanc l’après-midi en passant commande de leur cargaison quotidienne de charbon ou de bois.

Cuisine
De nombreux cafés et torréfacteurs se sont installés dans la région.

Le Perchoir
Caché au sommet d’un immeuble sans méfiance dans une rue calme, Le Perchoir. Ce restaurant peut être difficile à repérer, mais une fois que vous aurez atteint le septième étage de l’immeuble haussmannien qu’il habite, vous serez récompensé par un panorama à couper le souffle sur les superbes toits de la ville.

Bistro Mélac
Le bistro Mélac offre la possibilité de déguster des charcuteries de toutes sortes, des fromages à gogo et des vins exquis à des prix raisonnables. Le Mélac possède ses propres vignes, situées sur le toit du bistrot, et les vendanges sont généralement organisées en septembre : le public est invité à participer et à venir déguster le fruit de son travail.

Café Chilango
Récemment ajouté à la scène culinaire mexicaine en plein essor dans la capitale, le Café Chilango se démarque non seulement par ses tacos appétissants et ses cocktails puissants, mais aussi par son atmosphère vibrante. Ce petit restaurant propose un menu tournant de combinaisons de tacos inspirés de la saison; pensez aux viandes succulentes, aux produits frais et aux saveurs vives et audacieuses.

Café Charbon
Situé au cœur du quartier animé d’Oberkampf, le Café Charbon est un incontournable depuis plus d’un siècle. Attirés par le décor vintage élégant, le personnel amical et les boissons bon marché, les habitants branchés affluent dans ce restaurant-bar toute la semaine.

Chambelland
Chambelland offre les meilleures boulangeries sans gluten. Chambelland mène la charge et ses pains parfaitement aérés, ses sandwichs salés et ses pâtisseries délicates rivalisent avec toutes les options de boulangerie traditionnelles.

Le café Spoune rue Saint Sébastien. En plus d’avoir un menu maison au top, la déco est soignée et le personnel attentionné. Vous pouvez même prendre ou déposer des livres.