Visite guidée de Saint-Germain-des-Prés, Paris, France

Saint-Germain-des-Prés est l’un des quatre quartiers administratifs du 6e arrondissement de Paris, en France, situé autour de l’église de l’ancienne abbaye de Saint-Germain-des-Prés. St-Germain-des-Prés, le 6e arrondissement de Paris, est surtout connu pour les célébrités littéraires et artistiques qui ont vécu et travaillé ici à la fin du 19e et au début du 20e siècle. C’était le point de rencontre des existentialistes, des peintres et des écrivains. Aujourd’hui cœur et âme du 6ème arrondissement, St-Germain-des-Prés est l’un des quartiers les plus charmants de Paris, regorgeant d’épiceries fines, de restaurants, de marchés et de rues pittoresques bordées de cafés.

Connu comme le véritable centre de Paris, Saint-Germain-des-Prés est l’un des quartiers les plus littéraires et les plus commerçants de la ville. C’est un vrai bonheur de vivre ici, juste à côté du jardin avec ses fontaines en pierre, ses idylles naissantes, ses bustes ouvragés et ses statues. Si vous séjournez à St-Germain tout est à votre porte, cafés, brasseries, bars et restaurants fleurissent. Vous trouverez également des galeries d’art, des magasins d’antiquités, des théâtres et des cinémas, des marchés de rue, le Jardin du Luxembourg, des détaillants de vêtements et le grand magasin haut de gamme Le Bon Marché.

Autrefois un petit village marchand centré autour de l’abbaye historique de Saint-Germain-des-Prés, autrefois un puissant complexe ecclésiastique au Moyen Âge, c’est aujourd’hui la plus ancienne église de Paris. Son clocher roman est l’un des repères caractéristiques du quartier. Autour de la pittoresque place Furstemberg, qui faisait partie du célèbre monastère de Saint-Germain-des-Prés, le long de ruelles étroites qui abritent de somptueuses maisons bourgeoises ornées d’arcades.

Avec son paysage urbain, sa tradition intellectuelle, son histoire, son architecture et sa situation centrale, l’arrondissement a longtemps été le foyer de l’intelligentsia française. Le Saint-Germain-des-Prés, l’un des quartiers les plus romantiques et attrayants de Paris, Il abrite l’École des Beaux-Arts, une école des beaux-arts, le centre universitaire biomédical Saints-Pères de l’Université de Paris, l’École des hautes études en sciences sociales et le musée national Eugène Delacroix, dans l’ancien appartement et atelier du peintre Eugène Delacroix.

Depuis de nombreuses années, Saint-Germain-des-Prés abrite des artistes, des écrivains, des designers, des intellectuels et le plus chic du chic. Cet arrondissement central a joué un rôle majeur dans l’histoire de Paris et est bien connu pour sa culture de café et l’intellectualisme révolutionnaire (existentialisme, Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir) et la littérature (Paul Éluard, Boris Vian, Albert Camus, Françoise Sagan) il a hébergé. C’est un lieu majeur pour les galeries d’art et les magasins de mode.

Certaines des meilleures rues commerçantes de Paris à quelques pas, bordées d’un merveilleux mélange de musées, d’antiquaires et de boutiques de mode chic. Des cafés bien connus sont dispersés dans toute la région, à tel point qu’il existe un album de musique du même nom dédié à la promotion de la culture du café. Les cafés du quartier comprennent Les Deux Magots, le Café de Flore, le Procope et la Brasserie Lipp, ainsi que de nombreuses librairies et maisons d’édition.

Histoire
Le domaine tire son nom de l’Abbaye Saint-Germain, dont l’église romane, reconstruite après la Révolution française, demeure à l’endroit même choisi au Ve siècle par le roi mérovingien Childebert Ier, fils de Clovis. Théâtre de nombreux moments clés de l’histoire, il fut détruit une première fois lors de l’invasion normande à la fin du IXe siècle, puis fortifié au XVIe, car il était encore situé en dehors de Paris. Florissante au XVIIIe siècle, l’Abbaye est dissoute à la Révolution française et ses bâtiments monastiques transformés en entrepôts et prisons. En 1794, un incendie détruit la Bibliothèque. Les annexes de l’immeuble sont vendues et ses terrains cèdent la place à des immeubles à appartements. Le quartier tel qu’il est aujourd’hui commençait à prendre forme. Église Saint-Germain-des-Prés, restaurée aux XIXe et XXe siècles,

17e-18e siècles
En 1673, la troupe théâtrale de la ville, la Comédie-Française, est expulsée de son bâtiment de la rue Saint‑Honoré et déplacée sur la rive gauche, au passage de Pont-Neuf (l’actuelle rue Jacques‑Callot), juste à l’extérieur du quartier Saint‑Germain. En 1797, ils retournèrent sur la rive gauche, au théâtre moderne de l’Odéon.

Le premier café de Paris apparaît en 1672 à la Foire Saint-Germain, servi par un Arménien nommé Pascal. A la fin de la foire, il ouvrit un établissement plus stable, quai de l’Ecole, où il servit le café à deux sous et six deniers la tasse. Il était davantage considéré comme une forme de médicament que comme une boisson à savourer et sa clientèle était limitée.

En 1723, il y avait plus de trois cent quatre-vingts cafés dans la ville. Le Café Procope attirait particulièrement la communauté littéraire de Paris, car de nombreux éditeurs de livres, éditeurs et imprimeurs vivaient dans le quartier. Les écrivains Diderot et d’Alembert auraient planifié leur œuvre philosophique massive, l’Encyclopédie, à Procope, et dans un autre lieu de rencontre littéraire populaire, le Café Landelle de la rue de Buci.

Un événement important de l’histoire américaine eut lieu le 3 septembre 1783 à l’hôtel York au 56 rue Jacob ; la signature du Traité de Paris entre la Grande-Bretagne et les États-Unis, qui a mis fin à la Révolution américaine et a accordé aux États-Unis son indépendance. La signature fait suite à la victoire américaine au siège de Yorktown, remportée avec l’aide de la flotte française et de l’armée française. La délégation américaine comprenait Benjamin Franklin, John Adams et John Jay. Après la signature, ils sont restés pour un tableau commémoratif de l’artiste américain Benjamin West, mais les délégués britanniques ont refusé de poser pour le tableau, de sorte que le tableau n’a jamais été terminé.

A l’emplacement de l’actuel lycée Louis-le-Grand, s’élevait autrefois la plus ancienne et la plus grande université médiévale d’Europe, pôle central de tous les collèges parisiens de la rive gauche. L’Université de Paris a formé les plus grands esprits. Thomas d’Aquin, François Villon, Joaquim Du Bellay et Pierre de Ronsart ne sont que quelques-uns de ses élèves les plus connus. Au siècle des Lumières, les encyclopédistes débattaient dans la Procope, toujours située 13, rue de l’Ancienne Comédie.

Pour marcher sur les pas de Danton, Marat, Desmoulins ou Guillotin, rendez-vous Cour du Commerce Saint-André. Au numéro 9, vous trouverez l’atelier où la guillotine a été développée et testée pour la toute première fois. Le numéro 8 était l’une des imprimeries de L’Ami du Peuple, le journal politique le plus influent de la Révolution française, édité et publié par Marat. La maison de Danton, située au numéro 20, détruite lors des travaux de prolongement du boulevard Saint-Germain en 1875, a été retrouvée à l’emplacement exact de la statue d’Henri Mondor.

19ème siècle
Racine, Balzac, George Sand, Musset, Verlaine, Rimbaud et Anatole France, écrivains, poètes et dramaturges étaient de fidèles habitués des cafés de Saint-Germain-des-Prés. Des peintres comme Delacroix, Ingres et Manet s’y sont installés. La région est devenue un lieu de rencontre privilégié pour la scène artistique.

Les vastes projets de travaux publics de Napoléon III et de son préfet de la Seine, Georges-Eugène Haussmann dans les années 1860 modifient radicalement le plan du quartier. Pour désengorger l’étroit dédale de rues de la rive gauche, Haussmann avait l’intention de faire de la rue des Écoles un grand boulevard, mais la pente était trop forte et il décida plutôt de construire le boulevard Saint‑Germain au cœur de le quartier. Il ne sera achevé qu’en 1889. Il amorce également un large axe sud-nord de la gare Montparnasse à la Seine. devenue la rue de Rennes. La rue de Rennes n’est achevée jusqu’au parvis de la façade de l’église Saint‑Germain‑des‑Prés qu’à la fin du Second Empire en 1871, et s’y arrête,

Pour ressentir l’esprit de l’époque, rendez-vous au musée Eugène Delacroix, 6 rue de Fürstenberg. Installé dans le vaste atelier de l’artiste avec vue sur le jardin pittoresque, il est attenant à un appartement situé au deuxième étage où le peintre a déménagé pour se rapprocher de l’église Saint-Sulpice et de la chapelle Saint-Anges, sites qui lui avaient été commandés. peinturer. Conservés et restaurés dans leur état d’origine, ces lieux offrent un témoignage vivant de l’art de vivre à la française du milieu du XIXe siècle.

Plus au nord, sur les bords de Seine, arrêtez-vous à l’Institut de France, construit par Mazarin pour abriter un collège. Elle fut fermée pendant la Révolution française, puis rouverte en 1806 par Napoléon pour regrouper les cinq Académies (Académie Française, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Académie des Sciences, Académie des Beaux Arts et Académie des Sciences Morales et Politiques) sous son dôme prestigieux. Face à son entrée, l’élégant Pont des Arts enjambe la Seine jusqu’à la rive droite.

Le quartier fut également le lieu de résidence temporaire de nombreux musiciens, artistes et écrivains étrangers, dont Richard Wagner qui vécut plusieurs mois rue Jacob. L’écrivain Oscar Wilde a passé ses derniers jours dans le quartier, dans le petit hôtel délabré appelé l’Hôtel d’Alsace au 13 rue des Beaux-Arts, près de l’Ecole des Beaux-Arts. Le petit hôtel où Wilde est mort est devenu célèbre; les invités ultérieurs comprenaient Marlon Brando et Jorge Luis Borges. Il a été entièrement redécoré par Jacques Garcia, et est aujourd’hui un hôtel de luxe cinq étoiles appelé L’Hôtel.

20ième siècle
Dès le début du XXe siècle, ce quartier devient le refuge et l’espace de liberté de la scène artistique internationale. Dans la première moitié du XXe siècle, Saint‑Germain‑des‑Prés et la quasi‑totalité du VIe arrondissement, est un quartier populaire densément peuplé. En tant qu’adresse résidentielle, Saint-Germain n’est plus aussi à la mode que le quartier plus au sud vers le Jardin du Luxembourg, en partie à cause de la popularité croissante de Saint-Germain auprès des touristes.

Après la Seconde Guerre mondiale, le quartier est devenu le centre d’intellectuels et de philosophes, d’acteurs, de chanteurs et de musiciens. L’existentialisme cohabite avec le jazz et la chanson dans les caves de la rue de Rennes. Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Juliette Gréco, Léo Ferré, Jean-Luc Godard, Boris Vian et François Truffaut y étaient tous chez eux. Mais il y avait aussi des poètes comme Jacques Prévert et des artistes comme Giovanni Giacometti.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, malgré le couvre-feu imposé, les cafés de Saint-Germain-des-Prés sont restés ouverts. Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir ont fait du Café de Flore leur repaire. Sartre (1905-1980) est la figure la plus marquante de l’époque ; il était philosophe, fondateur de l’école de l’existentialisme, mais aussi romancier, dramaturge et directeur de théâtre. Simone de Beauvoir (1902-1986), compagne de longue date de Sartre, était une autre figure littéraire importante, à la fois en tant que première partisane du féminisme et en tant qu’autobiographe et romancière.

Faiblement éclairé par des lampes à acétylène, le café devient le lieu de travail des futurs grands auteurs. Sartre y écrivit Les Chemins de la liberté, l’essentiel de L’Être et le Néant et sa pièce Les Mouches qui fit polémique à la Libération, tandis que Simone de Beauvoir y écrivit Tous les hommes sont mortels à ses tables. Dans les années qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale, Saint‑Germain‑des‑Prés était avant tout connue pour ses cafés et ses bars, sa diversité et son anticonformisme.

Immédiatement après la guerre, Saint‑Germain‑des‑Prés et le quartier voisin de Saint-Michel accueillent de nombreux petits clubs de jazz, pour la plupart installés dans des caves, faute de locaux adaptés, et parce que la musique aux heures tardives est moins présente. susceptibles de déranger les voisins. Le premier ouvert en 1945 est le Caveau des Lorientais, près du boulevard Saint‑Michel, qui fait découvrir aux Parisiens le New Orleans Jazz, joué par le clarinettiste Claude Luter et son orchestre. Elle ferma peu de temps après, mais fut bientôt suivie par des caves à ou près de Saint‑Germain‑des‑Prés ; Le Vieux-Columbier, la Rose Rouge, le Club Saint-Germain ; et surtout Le Tabou. Les styles musicaux étaient à la fois le jazz traditionnel de la Nouvelle-Orléans et le bebop, dirigés par Sydney Bechet et le trompettiste Boris Vian ; Mezz Mezzrow, André Rewellotty, le guitariste Henri Salvador,

Les clubs attirent des étudiants de l’université voisine, la communauté intellectuelle parisienne et des personnalités du monde culturel parisien. Ils avaient bientôt des portiers qui contrôlaient qui était assez important ou célèbre pour être autorisé à entrer dans les caves exiguës et enfumées. Quelques-uns des musiciens ont poursuivi des carrières célèbres; Sidney Bechet est la vedette du premier festival de jazz organisé à la salle Pleyel en 1949 et en tête d’affiche au music-hall Olympia en 1955. Les musiciens sont bientôt divisés entre ceux qui jouent du jazz traditionnel de la Nouvelle-Orléans et ceux qui veulent des variétés plus modernes. La plupart des clubs ont fermé au début des années 1960, alors que les goûts musicaux se tournaient vers le rock and roll.

La vie littéraire de Paris après la Seconde Guerre mondiale est centrée à Saint‑Germain‑des‑Prés, à la fois en raison de l’atmosphère de non-conformisme et en raison de la forte concentration de librairies et de maisons d’édition. Parce que la plupart des écrivains vivaient dans de minuscules pièces ou appartements, ils se réunissaient dans des cafés, notamment le Café de Flore, la Brasserie Lipp et Les Deux Magots.

Attractions principales
La Rive Gauche est synonyme d’intellectuels, de belles boutiques et de monuments historiques. Les boulevards, les jolies perspectives et les charmantes ruelles de Saint-Germain-des-Prés, Pari concentrent les trésors du patrimoine parisien. Patrimoine inestimable, jardin emblématique, musées intimistes, bonnes tables et boutiques d’artisanat, Saint-Germain-des-Prés, Pari attire les amoureux de l’art de vivre parisien.

Depuis des siècles, le quartier animé et arty de Saint-Germain-des-Prés attire des visiteurs du monde entier. Ce quartier aux allures de village, mélange de culture et de patrimoine, en plein centre de Paris, mérite d’être découvert. Partez à la découverte de ce quartier aux allures de village, mélange de culture et de patrimoine, en plein cœur de Paris.

Parmi lesquelles on peut admirer la place Saint-Germain-des-Prés et son église à l’architecture romane, l’église Saint Sulpice ornée de peintures d’Eugène Delacroix et l’Odéon Théâtre de l’Europe reconnaissable à sa façade à colonnades. Entre boutiques de créateurs, adresses gourmandes et librairies, les commerces de quartier font partie intégrante de la vie du bourg. Certains commerces y sont implantés depuis plusieurs siècles.

Depuis les années 1950, Saint-Germain-des-Prés, avec ses nombreux établissements d’enseignement supérieur, ses cafés (Café de Flore, Les Deux Magots, La Palette…) et ses maisons d’édition (Gallimard, Julliard, Grasset…) est le la maison de la plupart des grands mouvements intellectuels et littéraires d’après-guerre et certains des plus influents de l’histoire tels que le surréalisme, l’existentialisme et le féminisme moderne.

Ecrivains en quête d’inspiration et amateurs de belles lettres pourront s’attarder au Café de Flore, à la Closerie des Lilas ou aux Deux Magots, cafés littéraires mythiques du 6ème arrondissement où Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Guillaume Apollinaire, Pablo Picasso…

Boulevard Saint-Germain
Le boulevard Saint-Germain est un boulevard de la rive gauche de Paris, long de 3 150 mètres et large d’environ 30 mètres, le boulevard Saint-Germain part de la Seine à l’angle du quai Saint-Bernard et face à l’île Saint-Louis, en le 5e arrondissement, longe le fleuve sur quelques centaines de mètres au pied de la montagne Sainte-Geneviève, puis traverse le 6e arrondissement et rejoint à nouveau la Seine au niveau du quai d’Orsay, dans le 7e arrondissement. C’est l’artère principale du Quartier Latin, avec le boulevard Saint-Michel 1 et du Faubourg Saint-Germain.

Il fait partie des projets imaginés personnellement par le Baron Haussmann lors des travaux de transformation de Paris sous le Second Empire. Il complète les boulevards de la rive droite sur la rive gauche et facilite l’accès est-ouest aux quartiers centraux de la rive gauche. Le boulevard a longtemps abrité des maisons d’édition et des librairies, par exemple l’édition médicale près de la faculté de médecine. Au fil des ans, ils ont tendance à être remplacés par des magasins de mode et des restaurants.

Non loin de l’église, sur la place et le boulevard Saint-Germain, Les Deux Magots et le Café de Flore étaient des rendez-vous réguliers du monde littéraire et artistique parisien du XXe siècle. Ecrivains, peintres, sculpteurs, musiciens… tous sont venus ici pour travailler, échanger, trouver chaleur et inspiration. Vous avez peut-être croisé Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Boris Vian, Guillaume Apollinaire, Albert Camus ou encore Pablo Picasso.

La Brasserie Lipp (aujourd’hui classée monument historique) ornée de superbes mosaïques et peintures murales, était également fréquentée par de grandes personnalités littéraires et politiques de l’époque. Ces trois lieux ont ensuite lancé leur propre prix littéraire en l’honneur de leurs illustres clients. Bien qu’ils aient de nombreux points communs, ce qui les distingue, ce sont leurs façades et leur décor uniques.

Rue de Furstemberg
La rue a une place pittoresque au milieu, l’objet de nombreuses illustrations et photographies. La voie fut ouverte vers 1699 sur le terrain de l’enceinte de l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés, dans la perspective du palais abbatial, Furstemberg souhaitant un accès au palais indépendant de celui de l’abbaye. Les bâtiments aux nos. 6-8 ont une façade en briques et pierres récentes réalisées dans les années 1990 inspirées du design des façades, afin de permettre une meilleure intégration au site. Plusieurs artistes y avaient leur atelier.

La ravissante place Place de Fürstenberg, autrefois petite cour de l’ancienne abbaye, est aujourd’hui considérée comme l’une des places les plus charmantes de Paris. En son centre, un lampadaire unique à 5 lumières est encadré par quatre magnifiques paulownias et entouré de belles bâtisses.

Celles-ci servaient autrefois de dépendances et abritent aujourd’hui le musée Eugène Delacroix. Ce musée unique, installé dans les anciens appartements et l’atelier de l’artiste, offre un aperçu du peintre romantique à travers ses œuvres picturales mais aussi à travers des éléments plus intimes tels que des photographies et des lettres.

Église Saint-Sulpice
L’église Saint-Sulpice est une église catholique romaine à Paris, en France, sur le côté est de la place Saint-Sulpice, dans le quartier latin du 6e arrondissement. Elle n’est que légèrement plus petite que Notre-Dame et donc la deuxième plus grande église de la ville. Elle est dédiée à Sulpitius le Pieux. La construction de l’édifice actuel, la deuxième église du site, débuta en 1646. Au XVIIIe siècle, un gnomon élaboré, le Gnomon de Saint-Sulpice, fut construit dans l’église. L’église fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 20 mai 1915. En raison de l’incendie de Notre-Dame de Paris le 15 avril 2019, l’église fait office de cathédrale diocésaine pour les grandes cérémonies.

L’église Saint-Sulpice, orientée dans le sens habituel ouest-est, est un édifice imposant de 120 mètres de long, 57 mètres de large, 30 mètres de haut sous la voûte centrale ; c’est la deuxième plus grande église de Paris après Notre-Dame. Le plan et les principes architecturaux initiaux de Saint-Sulpice s’inspirent en effet de certains édifices établis par les Jésuites, dont la conception devait être adaptée à la liturgie catholique réformée par le Concile de Trente : « une église en croix latine, avec une nef unique, cantonnée de chapelles communicantes et d’un transept légèrement saillant, voûtée en berceau, fenêtres hautes, coupole à la croisée, façade à deux ordres superposés de largeur inégale couronnée d’un fronton ».

Enveloppée de mystère, l’église figurait comme un élément clé de l’intrigue du célèbre livre et film de Dan Brown « The Da Vinci Code ». Il est vrai qu’il abrite un gnomon, outil de mesure astronomique, dû à un jeu de lumière entre une lentille et l’obélisque, et qui permet de calculer les dates des solstices et des équinoxes. Bien qu’éloigné des légendes fantaisistes, cet instrument installé ici en 1727 fascine encore aujourd’hui.

L’église Saint-Germain-des-Prés
L’abbaye de Saint-Germain-des-Prés est une ancienne abbaye bénédictine de Paris. Cette abbaye, datant de 543, est la plus ancienne de Paris et a été témoin de nombreux événements de l’histoire de la ville comme sa prise par les Vikings, au cours de laquelle elle fut incendiée. Bien avant Saint-Denis, le lieu servait de nécropole royale à l’époque mérovingienne. Au XIXe siècle, l’édifice devient une église, et est rénové par les architectes Godde et Baltard. C’est à Baltard qu’elle doit les magnifiques fresques et peintures.

Fondée au milieu du VIe siècle sous le nom de basilique Sainte-Croix et Saint-Vincent par le roi mérovingien Childebert Ier et Saint Germain, évêque de Paris. Cette basilique a des colonnes de marbre, un plafond lambrissé et des fenêtres vitrées. L’église a été reconstruite par l’abbé Morard, dès la fin du Xe siècle. Les quatre premiers niveaux du clocher occidental, la nef et le transept de l’église actuelle datent de cette période, dans laquelle on peut voir notamment d’intéressants chapiteaux des environs de l’an mil. C’est l’un des premiers édifices gothiques, qui contribue à la diffusion de ce nouveau style et revêt une grande importance d’un point de vue archéologique.

La Monnaie de Paris
La Monnaie de Paris est l’institution monétaire nationale de la France. Etablissement public à caractère industriel et commercial depuis 2007, il exerce notamment la mission régalienne de fabrication de la monnaie nationale française. Créée le 25 juin 864 sous le règne de Charles II par l’édit de Pîtres, elle est l’une des plus anciennes entreprises du monde et la plus ancienne institution française encore en activité.

Edifice néoclassique, l’Hôtel de la Monnaie a été conçu par Jacques-Denis Antoine et construit de 1767 à 1775 sur la rive gauche de la Seine. La Monnaie a été le premier grand monument civique entrepris par Antoine, mais montre un haut niveau d’ingéniosité de la part de l’architecte. Aujourd’hui, il est considéré comme un exemple clé du néoclassicisme français dans le Paris pré-révolutionnaire. Le bâtiment se caractérise par sa forte rustication extérieure et son traitement décoratif sévère. Il possède l’une des plus longues façades de la Seine ; son apparence a été comparée à la tradition des palais italiens.

Le bâtiment, qui abritait des ateliers de monnaie, des locaux administratifs et des quartiers résidentiels, s’enroule autour d’une grande cour intérieure. Il reste ouvert au public et comprend un musée numismatique, situé dans ce qui était autrefois la fonderie principale. L’ensemble du site a été rénové en 2017 et le musée dévoile tous les secrets de la fabrication des monnaies, de la fusion des matières (or, argent, bronze, etc.) à la manière dont les pièces sont gravées et frappées.

L’Institut de France
L’Institut de France est une société savante française, regroupant cinq académies, dont l’Académie française. Il a été créé en 1795 sous la direction de la Convention nationale. Cette institution, qui joue le rôle de « Protectrice des Arts, des Lettres et des Sciences », la plus connue est certainement l’Académie Française, fondée en 1635. Son dôme est visible de nombreux points de la capitale. Ses musées et châteaux se visitent.

L’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts
Les Beaux-Arts de Paris sont une grande école française dont la mission première est de dispenser un enseignement et une formation artistiques de haut niveau. Il s’agit de l’Ecole des Beaux-Arts classique et historique de France. L’école d’art, qui fait partie de l’Université Paris Sciences et Lettres, est implantée sur deux sites : Saint-Germain-des-Prés à Paris, et Saint-Ouen. Ces beaux-arts étaient au nombre de quatre : la peinture, la sculpture, la gravure, avec l’architecture jusqu’en 1968, date à laquelle le ministre de la Culture André Malraux, créa huit unités d’enseignement d’architecture (UPA).

L’institution parisienne est constituée d’un ensemble de bâtiments situé au 14 rue Bonaparte, entre le quai Malaquais et la rue Bonaparte. C’est au coeur de Saint-Germain-des-Prés, juste en face de la Seine du musée du Louvre. L’école a été fondée en 1648 par Charles Le Brun en tant que célèbre académie française Académie de peinture et de sculpture. Sa façade est ornée de fresques et de bustes. Cette école des Beaux-Arts est reconnue dans le monde entier pour la qualité de son enseignement et la créativité de ses élèves. Bien que l’école soit répartie sur plusieurs bâtiments sur un site de deux hectares, les points forts sont la Cour d’honneur, la Chapelle des Petits Augustins et la Cour du Mûrier et le Palais des Études.

Théâtre de l’Odéon
L’Odéon-Théâtre de l’Europe est l’un des six théâtres nationaux de France. Il est situé au 2 rue Corneille dans le 6ème arrondissement de Paris sur la rive gauche de la Seine, à côté du Jardin du Luxembourg et du Palais du Luxembourg, qui abrite le Sénat. Sur le plan architectural, il s’agit d’un théâtre à l’italienne (scène de forme cubique et salle en hémicycle) et l’extérieur est de style néoclassique. Elle est classée monument historique depuis le 7 octobre 1947.

Musée national d’Eugène Delacroix
Le Musée national Eugène Delacroix, également connu sous le nom de Musée Delacroix, est un musée d’art dédié au peintre Eugène Delacroix. Dans ce musée dédié, vous pourrez découvrir la vie du grand peintre français, ses œuvres d’art et son atelier. De nombreuses œuvres de jeunesse de Delacroix sont exposées, notamment de petites peintures à l’huile, des pastels et des croquis. Delacroix (1798 – 1863) est considéré comme le chef de file du mouvement romantique français dans l’art. Il s’est inspiré de Rubens et des peintres vénitiens de la Renaissance qui se sont concentrés sur les couleurs vives, la sensualité et le sens du mouvement dans leurs œuvres. Son tableau le plus célèbre, « La Liberté guidant le peuple », est accroché au musée du Louvre-Lens dans le nord de la France.

Le musée est installé dans le dernier appartement du peintre Eugène Delacroix. En 1952, la Société acquiert l’appartement, l’atelier et le jardin et en 1954 fait don de la propriété au gouvernement français. En 1971, le site devient musée national et en 1999 son jardin est rénové. Léon Printemps avait son atelier dans ce même bâtiment, où il mourut le 9 juillet 1945. Depuis 2004, le musée est géré par le Louvre. Aujourd’hui, le musée contient les souvenirs et les œuvres de Delacroix, exposant des images de presque toutes les phases de sa carrière, y compris les trois seules tentatives de fresque de l’artiste de Valmont (1834) ; l’Education de la Vierge peinte à Nohant en 1842 ; et Madeleine au désert exposées au Salon de 1845.

Musée Zadkine
Le Musée Zadkine est un musée consacré à l’œuvre du sculpteur russe Ossip Zadkine (1890-1967), peintre et sculpteur russe qui vécut et travailla ici de 1928 jusqu’à sa mort. Ses œuvres sont exposées là où il les a créées. Avec des verrières et un jardin, le musée est un havre de paix et de tranquillité dans le brouhaha qu’est Paris.

Le musée a été créé par Valentine Prax, l’épouse de Zadkine, qui a légué sa maison et son atelier depuis 1928, ainsi que sa collection personnelle, à la Ville de Paris. Le musée a été inauguré en 1982 après sa mort, et a ensuite augmenté sa collection grâce à des achats. Il contient aujourd’hui environ 300 sculptures, ainsi que des dessins, des photographies et des tapisseries. Depuis 1995, le musée présente également chaque année 3 à 4 expositions d’art contemporain.

Musée de Minéralogie
Le Musée de Minéralogie est un musée de minéralogie exploité par l’École nationale supérieure des mines de Paris (Mines ParisTech). Aujourd’hui, le musée est considéré comme l’une des dix plus grandes collections de minéraux au monde, contenant quelque 100 000 échantillons, dont 80 000 minéraux, 15 000 roches, 4 000 minerais, 400 météorites, 700 gemmes et 300 cristaux artificiels.

Marché Saint-Germain
Le marché Saint-Germain est un ancien marché couvert situé à Paris dans le quartier de l’Odéon. En 1970, la Ville de Paris envisage la démolition de la halle et la construction d’un grand ensemble immobilier. Celui-ci comprenait un supermarché, un garage avec station-service, plusieurs équipements publics (dont une crèche, un foyer pour enfants inadaptés, un centre sportif avec piscine, un club pour personnes âgées, etc.). Des logements et des bureaux étaient également prévus, sur un total de 12 000 m 2 pour une emprise au sol de 3 900 m2. De l’immeuble Blondel, seules les arcades extérieures ont été conservées et l’édifice a été surmonté d’une superstructure de verre et de métal de 3 étages.

En 2017, le marché est rouvert au public. Quatre enseignes internationales s’y sont installées : Apple sur 1 300 m2, Nespresso sur 500 m2, Uniqlo sur 800 m2 et Mark & ​​Spencer Food sur 1 000 m2. Deux autres petits commerces dédiés à l’alimentation haut de gamme (une boucherie et un restaurant).

Le Pont des Arts
Le Pont des Arts ou Passerelle des Arts est un pont piétonnier à Paris qui traverse la Seine. Il relie l’Institut de France et la place centrale (cour carrée) du Palais du Louvre, (qui avait été appelé le « Palais des Arts » sous le Premier Empire français). Cette belle passerelle en fonte, capturée et immortalisée par de nombreux photographes et cinéastes, enjambe la Seine permettant de traverser jusqu’au musée du Louvre de l’autre côté.

Depuis sa construction en 1800, le Pont des Arts est un lieu incontournable. En été, c’est un lieu de rendez-vous prisé pour un pique-nique au bord de l’eau et attire peintres, musiciens et personnes désireuses de se détendre dans une ambiance conviviale et décontractée. Le Pont des Arts est aussi connu comme le pont des amoureux. Les couples avaient l’habitude de laisser un cadenas attaché aux balustrades comme symbole de leur amour. Cette pratique menaçait la structure du pont et a dû être interdite en 2015.

Gourmet
La Grande Epicerie de Paris, située juste en face du Bon Marché, c’est l’endroit qui propose cuisine parisienne, fleur de sel, charcuterie, fromages capiteux, pâtisseries délicates. Faites une pause en faisant vos courses pour déguster quelques huîtres et un verre de Sancerre. Le magasin de vin est entièrement approvisionné en vins de France, et les niveaux supérieurs sont une sorte de Disneyland pour les gourmands et les cuisiniers, resplendissant avec les meilleurs ustensiles de cuisine, ustensiles de cuisine français, vaisselle et autres délices culinaires.

Il y a la plus ancienne chocolaterie, mais il y a aussi une pléthore de chocolateries, dont une se trouve dans pratiquement toutes les rues de St Germain. Les autres favoris sont Pierre Cardolini, Patrick Roger, Pierre Hermé (bien sûr), Ladurée et Gérard Mulot. L’une des activités les plus populaires est une visite à pied du chocolat St Germain.

La plus ancienne chocolaterie de Paris est Debauve & Gallais, qui a ouvert ses portes vers 1800. Les derniers rois de France auraient été clients de Debauve & Gallais. En 1819, Debauve & Gallais était le seul fournisseur royal de chocolat de Napoléon ainsi que de sa cour.

Pierre Hermé a le pedigree pâtissier de légende, il est le seul chef pâtissier à recevoir la plus haute distinction française, Chevalier de la Légion d’Honneur. Les macarons au chocolat et la signature Ispahan à base de rose, de framboise et de litchi sont recommandés.

Brasserie Lipp, une institution parisienne depuis 1880. Un repas à la Brasserie Lipp vous transportera dans une autre époque. La nourriture est française classique, l’expérience globale vous donne l’impression d’être renvoyé un siècle ou deux en arrière.

Café de Flore
Le Café de Flore a ouvert ses portes à St Germain à la fin du 19e siècle. Au cours des années 1920 et 1930, les artistes et écrivains pauvres et les révolutionnaires qui vivaient dans de petits appartements non chauffés se réunissaient à Flore pour se réchauffer et discuter de leurs idées. Des gens comme Pablo Picasso, Albert Camus, Léon Trotsky, Ossip Zadkine.

Jean-Paul Sartre a parlé d’arriver au Café de Flore à 9 heures du matin et de travailler jusqu’à midi. Ensuite, lui et Simone de Beauvoir allaient déjeuner ailleurs, retournaient au café à 14 heures et travaillaient jusqu’au dîner. Ensuite, ils retournaient au Flore pour un dernier verre.

Dans les années 1960, le Café de Flore était la plaque tournante des célébrités de la Nouvelle Vague Bridget Bardot, Roman Polanski, Yves Montand, Jean Seberg ; et les icônes de la mode Yves St Laurent, Hubert de Givenchy, Karl Lagerfeld et Paco Rabanne.

Les Deux Magots
Revenez à l’histoire philosophique française en prenant le petit déjeuner dans ce célèbre café littéraire, l’air de la pensée lourde en vaut le prix. Le nom « Deux Magots » fait référence à deux sages chinois (dérivé de « magi ») et était le nom de la boutique de cadeaux qui occupait auparavant le bâtiment. Le café a été créé en 1812 rue de Buci et a déménagé à l’adresse actuelle en 1873, à l’époque de la création des grands boulevards parisiens. De nombreuses personnalités qui ont pu occuper le même siège, comme Ernest Hemingway, James Joyce, Bertolt Brecht, Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre, voire Julia Child.

Dans la pop-culture
De nombreux écrivains ont écrit sur ce quartier parisien en prose comme Boris Vian, Marcel Proust, Gabriel Matzneff (voir La Nation française), Jean-Paul Caracalla ou en poésie japonaise dans le cas de Nicolas Grenier. L’écrivain égyptien Albert Cossery a passé la dernière partie de sa vie dans un hôtel de ce quartier. James Baldwin fréquentait les cafés, écrits dans Notes of a Native Son. Charles Dickens décrit la banque fictive Tellson comme « établie dans le quartier Saint Germain de Paris » dans son roman A Tale of Two Cities .

Littérature
Robert Lepage, Les Aiguilles et l’Opium, pièce de théâtre dont l’histoire se déroule dans une chambre d’hôtel du quartier La Louisiane, chambre 10, 1991 et 2013 (2e adaptation).
Eve Dessarre, Les Vagabonds autour du Clocher, Pierre Horay « Flore », Paris, 1951. Ce roman, commercialisé avec une banderole « Le cœur tendre et cruel de Saint-Germain-des-Prés », met en scène les familiers du quartier, artistes de toutes sortes, peintre raté, chanteur de cabaret, poète au génie méconnu, enfants d’après-guerre en quête de bonheur. Dans cette image exacte et pathétique, on reconnaît sans mal les habitués des cafés dont notamment Chez Moineau qui deviendra célèbre sous le nom de lettriste international.
Patrick Straram, Les bouteilles se couchent, éditions Allia, Paris, 2006, fragments retrouvés et présentés par Jean-Marie Apostolidès & Boris Donné, d’un roman inédit narrant les excès fortement alcooliques de personnages, pour la plupart identifiables à certains participants de l’Internationale des Lettres, dans les nombreux cafés de Saint-Germain-des-Prés.

Cinéma
1949 : Rendez-vous de juillet de Jacques Becker.
1950 : Pigalle-Saint-Germain-des-Prés d’André Berthomieu.
1950 : Désordre de Jacques Baratier.
1951 : La Rose rouge de Marcello Pagliero.
1958 : Les Tricheurs de Marcel Carné.
1960 : A bout de souffle de Jean-Luc Godard.
1967 : Trouble à vingt ans de Jacques Baratier.
1973 : La Mère et la putain de Jean Eustache.
1986 : Autour de minuit de Bertrand Tavernier.

Œuvres musicales et chansons
En 1950, Léo Ferré enregistre À Saint-Germain-des-Prés, diffusé en 78 tours. Il en enregistre une nouvelle version en 1953 (Chansons de Léo Ferré) et en 1969 (Les Douze Premières Chansons de Léo Ferré). Cette chanson a été interprétée par Henri Salvador (1950), Hélène Martin, Cora Vaucaire, Anne Sofie von Otter (2013)…
En 1961, Guy Béart compose Il n’y a plus après… (à Saint-Germain-des-Prés). Cette chanson a également été interprétée par Juliette Gréco, l’égérie du quartier.
En 1967, dans la chanson Quartier Latin (publiée sur l’album La Marseillaise), Léo Ferré constate, non sans tristesse, les transformations de ce quartier par rapport à ce qu’il a connu durant ses années étudiantes, dans les années 1930. Cette chanson a été reprise par Annick Cisaruk en 2016.
En 1979, Michel Sardou enregistre La Main aux fesses (album Verdun), où il nomme le quartier « Saint-Germain-des-Clébards ».
En 1986, Léo Ferré enregistre Gaby (album On n’est pas sérieux qu’on a dix-sept ans), où il s’adresse au défunt propriétaire du cabaret L’Arlequin, métro Mabillon, où il chante régulièrement en 1953. Il évoque l’atmosphère de la vie nocturne de cette époque.
En 1991, Dany Brillant compose une chanson Viens à Saint-Germain sur le style swing au début de sa carrière, apparaissant sur son premier album C’est ça qui est bon.
Cette vibe (mentionnée par Léo Ferré en 1986) a disparu selon le chanteur Alain Souchon qui en a écrit une chanson nostalgique, Rive gauche, en 1999.