Le Bois de Boulogne est un espace boisé, situé dans le 16e arrondissement de Paris. Ancien terrain de chasse des rois de France, le bois de Boulogne est devenu le plus grand lieu de détente de l’ouest parisien. D’une superficie de 846 hectares à l’ouest de la ville, le bois de Boulogne peut être considéré comme l’un des deux « poumons verts » de la capitale française avec le bois de Vincennes à l’est.

D’une superficie de 850 hectares, le Bois de Boulogne regroupe le Parc de Bagatelle, le Jardin des Serres d’Auteuil, le Pré-Catelan et le Jardin d’Acclimatation. Il offre de nombreuses promenades, 28 km d’allées cavalières et 15 km d’itinéraires cyclables touristiques. De nombreux équipements ont été pensés pour chacun, tels que des aires de jeux pour enfants, le Musée en Herbe, des aires de pique-nique, des locations de vélos et de barques sur le Lac Inférieur, les hippodromes d’Auteuil et de Longchamp, des restaurants et le Théâtre de Verdure.

Le bois de Boulogne était à l’origine la forêt du Rouvray, un vaste bois centenaire qui servait de terrain de chasse royal. Au XIIIe siècle, Isabelle de France fonde une abbaye dans cet espace vert. Pendant la guerre de Cent Ans, de nombreux hors-la-loi se réfugient dans la forêt de Rouvray jusqu’à ce qu’elle soit volontairement incendiée en 1417. Au milieu du XVe siècle, Louis XI replante la forêt, encercle le domaine et lui donne plusieurs entrées. Ce parc est attribué à Napoléon III qui était l’empereur régnant, en 1852 Napoléon III a conçu le parc avec de grandes pelouses, des arbres et des plantes.

Dans le parc se trouvent un jardin paysager à l’anglaise et plusieurs lacs ornés d’une cascade. Il existe plusieurs autres attractions comme un zoo, un parc d’attractions, un jardin botanique, un stade de tennis pour n’en nommer que quelques-uns. Le parc dominé par les cèdres comprend une autre végétation variée avec deux grands lacs, reliés entre eux par une chute d’eau.

La partie centrale de la forêt accueille le parc de Bagatelle, ainsi que le jardin du Pré-Catelan. Sa partie nord est occupée par le Jardin d’acclimatation, un parc d’attractions autrefois célèbre pour sa ménagerie et aujourd’hui pour abriter la Fondation Louis-Vuitton. Au sud-est se trouve le Jardin des Serres d’Auteuil et l’Hippodrome d’Auteuil. Au sud-ouest, entre l’hippodrome de Longchamp et le parc de Bagatelle, se trouvent le golf de Longchamp et le château et le domaine de Longchamp qui abritent depuis 2015 la fondation GoodPlanet.

Histoire
Le bois de Boulogne est un vestige de l’ancienne chênaie de Rouvray, qui comprenait les forêts actuelles de Montmorency, Saint-Germain-en-Laye, Chaville et Meudon. Dagobert Ier chassait l’ours, le cerf et d’autres gibiers dans la forêt. Son petit-fils, Childéric II, donna la forêt aux moines de l’abbaye de Saint-Denis, qui y fondèrent plusieurs communautés monastiques. Philippe Auguste (1180-1223) rachète aux moines l’essentiel de la forêt pour créer une réserve de chasse royale. En 1256, Isabelle de France, sœur de Saint-Louis, fonde l’abbaye de Longchamp à l’emplacement de l’hippodrome actuel.

Le Bois a reçu son nom actuel d’une chapelle, Notre Dame de Boulogne la Petite, qui a été construite dans la forêt à la commande de Philippe IV de France (1268-1314). En 1308, Philippe fait un pèlerinage à Boulogne-sur-Mer, sur la côte française, pour voir une statue de la Vierge Marie réputée pour inspirer des miracles. Il décide de construire une église avec une copie de la statue dans un village de la forêt non loin de Paris, afin d’attirer les pèlerins. La chapelle a été construite après la mort de Philippe entre 1319 et 1330, dans l’actuel Boulogne-Billancourt.

Pendant la guerre de Cent Ans, la forêt devient un sanctuaire pour les brigands et parfois un champ de bataille. En 1358, Bertrand Duguesclin revenant de Bretagne y est dévalisé par des Anglais pris en embuscade. En 1416-1417, les soldats de Jean sans Peur, duc de Bourgogne, brûlèrent une partie de la forêt lors de leur campagne réussie pour s’emparer de Paris. Sous Louis XI, les arbres sont replantés, et deux chemins sont ouverts à travers la forêt.

En 1526, le roi François Ier de France a commencé une résidence royale, le Château de Madrid, dans la forêt de l’actuel Neuilly et l’a utilisé pour la chasse et les festivités. Il tire son nom d’un palais similaire à Madrid, où François a été retenu prisonnier pendant plusieurs mois. Le château a été rarement utilisé par les monarques ultérieurs, est tombé en ruines au 18ème siècle et a été démoli après la Révolution française.

Sous les règnes d’Henri II et d’Henri III, la forêt était entourée d’une enceinte à huit portes. Henri IV a planté 15 000 mûriers, dans l’espoir de lancer une industrie locale de la soie. Lorsqu’Henry annule son mariage avec Marguerite de Valois, celle-ci s’installe au château de la Muette, en lisière de forêt.

Au début du XVIIIe siècle, les femmes riches et importantes se retiraient souvent au couvent de l’abbaye de Longchamp, situé à l’emplacement actuel de l’hippodrome. Une célèbre chanteuse d’opéra de l’époque, Mademoiselle Le Maure, s’y retire en 1727 mais continue à donner des récitals à l’intérieur de l’Abbaye, même pendant la Semaine Sainte. Ces concerts attirent de grandes foules et irritent l’archevêque de Paris qui ferme l’abbaye au public.

Louis XVI et sa famille utilisèrent la forêt comme terrain de chasse et jardin d’agrément. En 1777, le Comte d’Artois, frère de Louis XVI, fait construire un charmant palais miniature, le Château de Bagatelle, dans le Bois en seulement 64 jours, sur un pari de sa belle-sœur, Marie-Antoinette. Louis XVI a également ouvert pour la première fois le parc clos de murs au public.

Le 21 novembre 1783, Pilâtre de Rozier et le marquis d’Arlandes décollent du château de la Muette dans une montgolfière fabriquée par les frères Montgolfier. Les vols précédents avaient transporté des animaux ou avaient été attachés au sol; ce fut le premier vol libre habité de l’histoire. Le ballon s’est élevé à une hauteur de 910 mètres (3000 pieds), est resté dans les airs pendant 25 minutes et a parcouru neuf kilomètres.

Suite à la défaite de Napoléon Bonaparte en 1814, 40 000 soldats des armées britanniques et russes campent dans la forêt. Des milliers d’arbres ont été coupés pour construire des abris et du bois de chauffage. De 1815 jusqu’à la Seconde République française, le Bois était en grande partie vide, un assortiment de prairies en ruine et de souches d’arbres où les Britanniques et les Russes avaient campé et de lugubres étangs stagnants.

Développements sous Napoléon III
Lorsque Napoléon III est devenu empereur, Paris ne comptait que quatre parcs publics – le jardin des Tuileries, le jardin du Luxembourg, le Palais-Royal et le Jardin des Plantes – tous au centre de la ville. Il n’y avait pas de parcs publics dans l’est et l’ouest de la ville en croissance rapide. Durant son exil à Londres, il avait été particulièrement impressionné par Hyde Park, par ses lacs et ruisseaux et sa popularité auprès des Londoniens de toutes classes sociales. Par conséquent, il a décidé de construire deux grands parcs publics sur les bords est et ouest de la ville où les riches et les gens ordinaires pourraient s’amuser.

En 1852, la propriété du bois de Boulogne est cédée par Napoléon III à la ville de Paris, qui est alors chargée d’aménager l’espace vert en quatre ans. Les travaux commencèrent l’année suivante. Dans un premier temps, c’est l’architecte Jacques Hittorff associé au paysagiste Louis-Sulpice Varé, qui prend en charge les travaux (création de jardins, allées et plans d’eau artificiels).

Napoléon III s’est personnellement impliqué dans l’aménagement des nouveaux parcs. Il a insisté pour que le bois de Boulogne ait un ruisseau et des lacs. Le premier plan du bois de Boulogne a été élaboré par l’architecte Jacques Hittorff, qui, sous le roi Louis Philippe, avait conçu la place de la Concorde, et le paysagiste Louis-Sulpice Varé, qui avait conçu les jardins paysagers à la française de plusieurs célèbres châteaux. Leur plan prévoyait de longues allées droites dans des motifs sillonnant le parc et, comme l’empereur l’avait demandé, des lacs et un long ruisseau semblable à la Serpentine à Hyde Park.

Varé a raté la mission. Il n’a pas tenu compte de la différence d’élévation entre le début du ruisseau et la fin; si son plan avait été suivi, la partie supérieure du ruisseau aurait été vide et la partie inférieure inondée. Lorsque Haussmann a vu le ruisseau partiellement terminé, il a immédiatement vu le problème et a fait mesurer les élévations. Il renvoya les malheureux Varé et Hittorff, et conçut lui-même la solution ; un lac supérieur et un lac inférieur, séparés par une route surélevée, qui sert de barrage, et une cascade qui permet à l’eau de s’écouler entre les lacs. C’est le design que l’on voit encore aujourd’hui.

En 1853, Haussmann engage un ingénieur expérimenté du corps des Ponts et Chaussées, chargé de tous les parcs de Paris. Alphand est chargé de faire un nouveau plan pour le bois de Boulogne. Le plan d’Alphand était radicalement différent du plan Hittorff-Varé. Alors qu’elle possédait encore deux longs boulevards rectilignes, l’Allée Reine Marguerite et l’Avenue Longchamp, tous les autres chemins et ruelles se courbaient et serpentaient.

Le bois plat de Boulogne devait être transformé en un paysage vallonné de lacs, de collines, d’îles, de bosquets, de pelouses et de pentes herbeuses, non pas une reproduction mais une idéalisation de la nature. Il est devenu le prototype des autres parcs urbains de Paris puis des parcs urbains du monde entier.

Les sols et les reliefs sont remodelés, 200 000 arbres y sont plantés suivant le tracé et les conseils des plantations de Barillet-Deschamps. Seules deux ruelles rectilignes (celles de Longchamp et de Reine-Marguerite) sont conservées par la nouvelle équipe, qui transforme la rivière Varé en deux lacs, avec retenue d’eau dans le lac Supérieur, le trop-plein se déversant dans le lac inférieur via la Petite Cascade. Un pont relie les deux îles.

Une voie de circulation, séparant les lacs et servant de digue, est également créée à cette occasion. Adolphe Alphand compose un paysage anglais avec des chemins sinueux, des étangs, des petites rivières artificielles apportant de l’eau et des ensembles de rocailles. Les deux îles sont construites sur le lac inférieur sur lequel est installé un authentique chalet suisse (le restaurant Le Chalet des Îles, qui sert de décor à une scène du film Camille redouble (2012) de Noémie Lvovsky) construit par Seiler autour de Berne et le petit kiosque de l’Empereur de Gabriel Davioud. Ce dernier est aussi l’auteur des pavillons de garde entourant le bois à l’époque où il était clôturé ; la plupart ont été conservés. L’étang d’Auteuil est agrandi et transformé en mare.

Entre 1855 et 1858, l’hippodrome de Longchamp est construit sur la plaine du même nom. A la même époque, la pointe du bois située au sud de la Butte Mortemart, entre la rue des Princes à Boulogne (aujourd’hui rue Denfert-Rochereau et rue des Princes) et l’avenue du Parc-des-Princes à Auteuil est aménagée par le Duc de Morny dans le cadre d’une vaste opération immobilière de luxe pilotée par le Baron Haussmann.

Parc public
Le bois de Boulogne devient un lieu de rencontre et de promenade apprécié des Parisiens de toutes classes. Les allées étaient remplies de voitures, d’entraîneurs et de cavaliers, puis d’hommes et de femmes à bicyclette, puis d’automobiles. Les familles ayant des pique-niques ont rempli les bois et les pelouses, et les Parisiens ont ramé des bateaux sur le lac, tandis que les classes supérieures se sont amusées dans les cafés. Le restaurant du Pavillon de la Grande Cascade est devenu un lieu prisé des mariages parisiens. Pendant l’hiver, lorsque les lacs étaient gelés, ils étaient bondés de patineurs.

Les activités des Parisiens au Bois, notamment les longues promenades en calèche autour des lacs, sont souvent représentées dans la littérature et l’art français de la seconde moitié du XIXe et du début du XXe siècle. Des scènes du parc apparaissent dans Nana d’Émile Zola et dans L’Éducation sentimentale de Gustave Flaubert. Dans les dernières pages de Du côté de chez Swann dans À la recherche du temps perdu (1914), Marcel Proust décrit minutieusement une promenade autour des lacs prise dans son enfance. La vie dans le parc a également fait l’objet de peintures de nombreux artistes, dont Édouard Manet, Pierre-Auguste Renoir, Vincent van Gogh et Mary Cassatt.

En 1860, Napoléon ouvre le Jardin d’Acclimatation, une concession séparée de 20 hectares à l’extrémité nord du parc ; il comprenait un zoo et un jardin botanique, ainsi qu’un parc d’attractions. Entre 1877 et 1912, il a également abrité ce qu’on appelait un jardin ethnologique, un lieu où des groupes d’habitants de pays lointains étaient exposés pendant des semaines. Vingt-deux de ces expositions ont eu lieu dans le parc dans le dernier quart du XIXe siècle. Une dizaine d’autres ont eu lieu au XXe siècle, la dernière ayant eu lieu en 1931.

En 1905, un nouveau grand restaurant de style classique est construit au Pré-Catelan par l’architecte Guillaume Tronchet. Comme le café de la Grande Cascade, il est devenu une destination de promenade populaire pour les classes supérieures françaises. Aux Jeux olympiques d’été de 1900, le terrain a accueilli les épreuves de croquet et de tir à la corde. Lors des Jeux olympiques d’été de 1924, les épreuves équestres se déroulent à l’hippodrome d’Auteuil.

De 1952 à 1986, le duc de Windsor, titre accordé au roi Édouard VIII après son abdication, et son épouse, Wallis Simpson, la duchesse de Windsor, ont vécu à la Villa Windsor, une maison du bois de Boulogne derrière le jardin de la Bagatelle. La maison appartenait à la Ville de Paris et était louée au couple. Le duc est décédé dans cette maison en 1972 et la duchesse y est décédée en 1986. Le bail a été acheté par Mohamed al-Fayed, le propriétaire de l’hôtel Ritz à Paris. La maison a été brièvement visitée par Diana, princesse de Galles et son compagnon, Dodi Fayed, le 31 août 1997, jour de leur mort dans un accident de la circulation dans le tunnel de l’Alma.

Réseau hydrologique
Le Bois de Boulogne contient deux lacs artificiels et huit étangs artificiels, reliés par trois ruisseaux artificiels. Le bois compte plusieurs lacs, tous artificiels et alimentés par les eaux de la Seine : Lac Supérieur (3 ha), Lac Inférieur (11 ha), Lac du Cercle du Bois de Boulogne (ou pour le patinage), le Jardin d ‘lac d’acclimatation, l’étang d’Armenonville, l’étang ou lac Saint-James (2 ha), l’étang de Longchamp (2 ha), l’étang de l’Abbaye, l’étang de Suresnes (2 ha), l’étang des Tribunes (1 ha), l’étang de Boulogne et la Grande Cascade, équipé d’une grotte (dont l’eau évacuée provient de l’étang du Réservoir, qui fait 1 ha). Il est possible de pêcher à certains endroits.

Les lacs reçoivent leur eau d’un canal puisé dans l’Ourq et de puits artésiens à Passy. L’eau arrive dans le lac Supérieur, construit en 1852 et situé à proximité de l’Hippodrome d’Auteil, puis s’écoule par gravité vers la Grande Cascade puis vers le lac Inférieur, ou Lac Inférieur.

Le Lac Inférieur (1853) est le plus grand lac du parc, à proximité des grandes pelouses de la Muette. La région est très appréciée des joggeurs et des bateaux peuvent être loués sur le lac inférieur du 15 février à fin octobre. Le lac abrite de nombreux cygnes et canards. Une île dans le lac, accessible par bateau, abrite le seul monument de la ville dédié au bâtisseur du Parc, Napoléon III ; un petit kiosque en bois au bout de l’île, appelé le Kiosque de l’Empereur.

La Grande Cascade (1856) a été construite avec quatre mille mètres cubes de roches de Fontainebleau et deux mille mètres cubes de ciment. En plus de la cascade pittoresque, il possède deux grottes artificielles, l’une sur l’autre, qui peuvent être visitées. La cascade mesure 7,50 mètres. En 1857, un buffet (restaurant) est construit juste à côté ; il fut agrandi pour l’Exposition Universelle de 1900 avec un décor Belle Époque, endommagé par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, démoli vers 1950 puis remplacé par un nouveau bâtiment au style « rétro-moderne ». Situé sur l’Allée de Longchamps-Bois de Boulogne, le restaurant existe toujours aujourd’hui, et compte parmi ses célèbres clients l’acteur Jean Paul Belmondo et le couple royal de Jordanie.

Jardins
Dans le Bois de Boulogne, il y a plusieurs jardins botaniques et floraux séparés et des jardins d’amusement.

Château de Bagatelle – Suite à la Révolution française, le château miniature et le jardin à l’anglaise de Bagatelle ont été restitués à la famille Bourbon. Ils le vendirent en 1835 à un noble anglais, Francis Seymour-Conway, 3e marquis de Hertford. Il est resté séparé et hors du bois de Boulogne jusqu’en 1905, date à laquelle il a été acheté par la Ville de Paris et rattaché au parc.

Le jardin a été agrandi et redessiné par Jean-Claude Nicolas Forestier, le nouveau surintendant des parcs de Paris, élève d’Alphand. Il a conservé de nombreux éléments de l’ancien jardin, et a ajouté des sections de jardin botanique, dont un jardin d’iris et un bassin pour Nymphaeaceae, ou nénuphars, popularisé à l’époque par les peintures de Claude Monet.

Il a également construit l’une des caractéristiques les plus populaires de la Bagatelle aujourd’hui, la roseraie. La roseraie compte aujourd’hui plus de neuf mille plantes et est le site du Concours international de roses nouvelles de Bagatelle, qui se tient chaque juin, l’un des plus grands concours de roses nouvelles au monde. Depuis 1983, le Festival Chopin de Paris se tient à l’Orangerie, à côté de la roseraie. Le jardin accueille également des expositions régulières de sculpture et d’art.

Jardin d’Acclimatation – Le Jardin d’Acclimatation, ouvert en 1860 en tant que zoo et jardin d’agrément, possède encore de nombreuses caractéristiques traditionnelles d’un parc d’attractions pour enfants, notamment un champ de tir à l’arc, une balade en train miniature, une balade à poney et un théâtre de marionnettes de Guignol, mais il a subi plusieurs changements dans son thème au cours de la dernière décennie. Un musée des sciences pour enfants, l’Exploradome, a ouvert ses portes en 1999. Il comprend également désormais une section à thème asiatique, avec un salon de thé, un pont laqué et un jardin coréen. En octobre 2014, un nouveau musée majeur a ouvert ses portes, la Fondation Louis Vuitton, dans un bâtiment conçu par l’architecte Frank Gehry.

Jardin des Serres d’Auteuil – Le Jardin des Serres d’Auteuil est un vaste complexe de serres situé dans la partie sud du parc. Ils se dressent à l’emplacement d’un jardin botanique fondé en 1761 par le roi Louis XV. Les serres actuelles ont été construites entre 1895 et 1898 et abritent aujourd’hui environ cent mille plantes. En 1998, les serres sont officiellement intégrées au Jardin Botanique de Paris, qui comprend également la Bagatelle dans le Bois de Boulogne et le Parc Floral de Paris et l’Arboretum de l’Ecole de Breuil dans le Bois de Vincennes.

Pré-Catelan – Le Pré-Catelan a encore quelques vestiges de ses débuts ; un majestueux hêtre pourpre planté en 1782 ; un séquoia géant planté en 1872 ; l’ancien buffet construit par Gabriel Davioud ; le grand restaurant construit par Guillaume Tronchet en 1905 ; et le Shakespeare Garden, créé en 1953 à l’emplacement de l’ancien théâtre floral. Cinq décors naturels différents contiennent tous les arbres, buissons et fleurs mentionnés dans les pièces de Shakespeare.

Stade
L’Hippodrome de Longchamp, inauguré en 1857, est construit à l’emplacement de l’ancienne Abbaye de Longchamp. Un moulin à vent restauré, seul bâtiment subsistant de l’Abbaye, est situé sur le terrain de la piste. Le principal événement de course annuel à l’Hippodrome de Longchamp est le Prix de l’Arc de Triomphe, qui se tient chaque mois d’octobre.

L’Hippodrome d’Auteuil, d’une superficie de 33 hectares, a ouvert ses portes en 1873. Il est utilisé exclusivement pour les courses d’obstacles.

Le Stade Roland Garros est un complexe de tennis qui accueille le tournoi annuel Roland-Garros début juin. Il a été ouvert en 1928 pour la première défense du tournoi de tennis de la Coupe Davis et porte le nom de l’aviateur français Roland Garros, qui fut le premier pilote à voler en solitaire à travers la Méditerranée et un as de la Première Guerre mondiale. Le complexe de 8,5 hectares compte vingt courts. Les célèbres courts en terre battue rouge sont en fait constitués de calcaire blanc, saupoudrés de quelques millimètres de poussière de brique rouge en poudre.

Événements
Le Bois de Boulogne est un lieu de détente et de plaisir tant pour l’élite (Lagardère Paris Racing, centre équestre du Touring Club de France…) que pour les Parisiens. plusieurs romanciers et poètes français du XIXe siècle ont laissé des textes sur la promenade du bois de Boulogne.

Le week-end, le bois de Boulogne regorge d’activités telles que le vélo, le jogging, l’aviron en bateau, les promenades à cheval et à poney, et les bateaux rapides télécommandés. Les pique-niques sont autorisés dans la plupart des parties du parc, mais les barbecues ne sont pas autorisés.

Le Bois de Boulogne accueille plusieurs courses, comme les 10 km (6,2 mi) de Boulogne et le semi-marathon de Boulogne. Depuis sa création, la dernière partie du marathon de Paris se termine par la traversée du Bois de Boulogne à partir de 35 km (22 mi). Le Bois de Boulogne est un haut lieu de la course à pied à Paris. Le Bois organise une fête de week-end de trois jours au mois de juillet, avec plus de 50 groupes et chanteurs, auxquels assistent principalement des étudiants qui campent la nuit.