Visite guidée des Beaux-Arts de Paris, France

L’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris est une grande école française dont la mission première est de dispenser un enseignement et une formation artistiques de haut niveau. Il s’agit de l’Ecole des Beaux-Arts classique et historique de France. Les Beaux-Arts de Paris, descendants des Académies royales de peinture et de sculpture, sont à la fois une institution d’enseignement et un conservateur de 450 000 œuvres d’art, de l’antique au contemporain. L’école compte deux espaces d’exposition, une maison d’édition et une bibliothèque d’art contemporain.

L’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris est à la fois un lieu de formation et d’expérimentation artistique, d’expositions et de conservation de collections historiques et contemporaines et une maison d’édition. Héritière des Académies royales de peinture et de sculpture fondées au XVIIe siècle par Louis XIV, l’École nationale supérieure des beaux-arts, placée sous la tutelle du ministère de la Culture, a pour vocation première de former des artistes de haut niveau.

Il occupe une place incontournable sur la scène artistique contemporaine. Les Beaux-Arts de Paris sont partenaires de l’Université Paris Sciences & Lettres (PSL), un groupe d’universités qui regroupe 25 établissements prestigieux de la capitale. Conformément aux principes pédagogiques qui ont toujours prévalu aux Beaux-Arts, la formation est dispensée en atelier, sous la direction d’artistes de renom. Cette pratique de l’atelier est complétée par une palette d’enseignements théoriques et techniques qui visent à permettre aux étudiants une diversité d’approches. Ils visent à leur apporter une large culture artistique, tout en favorisant la multiplicité des champs d’expérimentation et la transdisciplinarité.

L’école a été fondée en 1648 par Charles Le Brun en tant que célèbre académie française Académie de peinture et de sculpture. Elle fusionne avec l’Académie royale de peinture et de sculpture en 1793. L’école dispense des cours de dessin, de peinture, de sculpture, d’architecture et de gravure à des élèves sélectionnés sur concours.

Les Beaux-Arts de Paris forment des étudiants destinés à la création artistique au plus haut niveau. Le cursus en cinq ans, qui débouche sur un diplôme reconnu depuis 2012 comme Master, mêle les éléments fondateurs de l’expression artistique à des sujets de débats actuels autour de l’art contemporain. L’école offre l’expérience unique d’encadrer son enseignement par un travail en atelier coordonné par un artiste de renom. De plus, l’école dispense une formation dans une grande variété de techniques, des techniques les plus traditionnelles que l’école a cherché à conserver, aux plus modernes.

Beaux Arts de Paris offre à ses étudiants un environnement riche en patrimoine historique, comprenant une collection de plus de 450 000 œuvres d’art (deuxième plus grande collection de dessins après le Louvre, photographie, peinture, sculptures, gravures, livres illustrés) et l’un des plus grandes bibliothèques de France consacrées à l’art contemporain (65 000 objets), ainsi que trois bases de données publiques (Cat’zArts), dont une qui contient 80 000 œuvres d’art.

Les Beaux-Arts de Paris abritent deux espaces d’exposition ouverts au public, le Palais des Beaux-Arts et le Cabinet des Dessins Jean Bonna. Sa maison d’édition à service complet publie environ 20 publications par an, des catalogues d’expositions, des écrits d’artistes, des comptes rendus de tournées d’ateliers, des analyses critiques.

L’école d’art, qui fait partie de l’Université Paris Sciences et Lettres, est implantée sur deux sites : Saint-Germain-des-Prés à Paris, et Saint-Ouen. L’institution parisienne est constituée d’un ensemble de bâtiments situé au 14 rue Bonaparte, entre le quai Malaquais et la rue Bonaparte. C’est au coeur de Saint-Germain-des-Prés, juste en face de la Seine du musée du Louvre. Dans la ville de Saint-Ouen, deuxième implantation de l’école, les élèves étudient dans sept studios aux côtés de la nouvelle classe préparatoire Via Ferrata.

L’institution parisienne des Beaux-Arts, située à Saint-Germain-des-Prés, s’étend sur deux hectares. Il comprend de nombreux ateliers, auxquels s’ajoutent trois amphithéâtres, une bibliothèque spécialisée dans l’art contemporain, ainsi que deux espaces d’exposition, le Palais des Beaux-Arts et le salon Jean Bonna.

Depuis 2008, les Beaux-Arts de Paris disposent d’un deuxième lieu à Saint-Ouen. Un vaste espace situé dans le quartier des Puces, abrite les ateliers et pratiques de découpe, mosaïque, modelage, moulage, fonderie, forge, matériaux composites et céramique. Installé dans un ancien bâtiment industriel s’étendant sur près de 1 000 m², le site de Saint-Ouen permet de développer des projets d’envergure.

Histoire
Les Beaux-Arts de Paris sont à l’origine d’une série d’Écoles des beaux-arts dans les métropoles régionales françaises. Depuis sa fondation en 1648, l’Académie royale de peinture et de sculpture a eu une école, l’institution d’élite de l’enseignement des arts en France. Les Beaux-Arts de Paris forment un vaste ensemble architectural dont les bâtiments, répartis entre la rue Bonaparte et le quai Malaquais, datent des XVIIe, XVIIIe, XIXe et XXe siècles.

L’institution, héritière directe des Académies royales de peinture et de sculpture, fondées par Mazarin en 1648, est dissoute par la Convention en 1793. Sous l’Empire, l’École académique et l’Académie d’architecture fusionnent en une seule institution, donnant naissance à la Ecole des Beaux-Arts. Il fut successivement installé au Louvre, au Collège des Quatre-Nations, rue Mazarine, puis, à l’emplacement de l’ancien couvent des Petits-Augustins, rue Bonaparte. La chapelle et ses bâtiments attenants, érigés au début du XVIIe siècle pour le couvent des Petits-Augustins, constituent les plus anciennes constructions de l’École.

En 1790, Alexandre Lenoir, conservateur, y installe le Musée des monuments français et réunit des copies des plus beaux édifices du pays ainsi que des éléments sculpturaux remarquables. A la Révolution, les ouvrages et monuments en péril, menacés de destruction en raison de leurs marques d’appartenance à l’ordre religieux ou monarchique, y sont rapatriés.

En 1793, pendant la Révolution française, l’Académie Royale et le grand prix de l’Académie Royale sont abolis, mais seulement quelques années plus tard, en 1797, le Prix de Rome est rétabli. Chaque année, tout au long du XIXe siècle, le lauréat du Prix de Rome se voit accorder cinq années d’études à la Villa Médicis, après quoi le peintre ou le sculpteur peut pleinement espérer se lancer dans une brillante carrière officielle.

En 1816, avec le retour de la monarchie, Louis XVIII ferma le musée. Les œuvres religieuses sont restituées aux églises, certains monuments d’origine remis en place (Tombeaux des Rois) et d’autres laissés en place.

C’est alors que les locaux sont affectés à l’Ecole des Beaux-Arts qui, depuis 1829, occupe son emplacement actuel. L’installation de l’École donne lieu à un projet architectural ambitieux. L’architecte François Debret (1777-1850) est chargé d’y construire de nouveaux locaux. Il fait construire le bâtiment des Loges pour les concours et conçoit le Palais des Etudes. Félix Duban (1797-1872), son élève et beau-frère, achèvera son œuvre. Il achève la construction du Palais des Etudes et construit le bâtiment d’exposition (comprenant les salles Melpomène et Foch) qui surplombe le quai de Malaquais.

Enfin, il aménage les cours d’entrée côté rue Bonaparte, ainsi que la chapelle et le cloître (cour du mûrier) de l’ancien couvent. Le Musée des monuments français a profondément marqué son époque et est une importante source d’inspiration pour Félix Duban, qui réutilise des éléments architecturaux et décoratifs, parfois disparates, restés en place après la dispersion des collections du musée. Il conçoit ainsi un ensemble original, dont l’attrait et la curiosité tiennent aussi à son indéniable unité.

C’est en 1883 que l’Ecole connaît son dernier grand agrandissement avec l’achat de l’Hôtel de Chimay et de ses annexes des XVIIe et XVIIIe siècles, situés aux 15 et 17 quai Malaquais. Il trouve alors sa forme définitive.

Le programme a abouti à l’accumulation de quelques grandes collections à l’Académie, l’une des plus belles collections de dessins français, beaucoup d’entre eux envoyés comme envoyés de Rome, ainsi que les peintures et sculptures, généralement les gagnants, des concours ou des salons. . Des concours moins importants, connus sous le nom de petits concours, ont abordé des thèmes tels que la composition historique (qui a abouti à de nombreux croquis illustrant des moments instructifs de l’Antiquité), l’expression des émotions et la peinture à demi-figure.

Dans son rôle d’institution d’enseignement, l’École a rassemblé une importante collection d’eaux-fortes et de gravures italiennes et françaises, datant du XVIe au XVIIIe siècle. Ces gravures ont publié la composition des peintures à un large public. La collection d’estampes a été mise à la disposition des étudiants extérieurs à l’Académie en 1864.

Aujourd’hui, les études comprennent : la peinture, l’installation, les arts graphiques, la photographie, la sculpture, les médias numériques et la vidéo. Les Beaux-Arts de Paris dispensent le plus haut niveau de formation à la production artistique contemporaine. Tout au long de l’histoire, de nombreux artistes de renommée mondiale ont enseigné ou étudié dans cette institution. Le corps professoral est composé d’artistes internationaux reconnus. Des cours théoriques permettant des approches diverses de l’histoire des arts complètent le travail en atelier, qui s’appuie sur une formation technique et l’accès à des bases techniques.

La médiathèque met à la disposition des étudiants une riche documentation sur l’art et organise des conférences, des séminaires et des débats tout au long de l’année. Les bâtiments de l’École ont un intérêt architectural et abritent de prestigieuses collections historiques et une vaste bibliothèque des beaux-arts. L’école publie une douzaine de textes par an sur différentes collections, et organise des expositions allant de l’excellente collection de dessins anciens de l’école aux œuvres contemporaines les plus actuelles, dans l’espace Quai Malaquais et la Chapelle tout au long de l’année.

Campus
Le cadre physique de l’école s’étend sur environ deux hectares dans le quartier Saint-Germain-des-Prés de Paris. L’entrée principale du 14 rue Bonaparte est flanquée de colossales têtes sculptées de Pierre Paul Puget et de Nicolas Poussin (réalisées en 1838 par Michel-Louis Victor Mercier).

Avant 1816, les élèves des Beaux-Arts étaient scolarisés ailleurs. Ce terrain avait été le couvent des Petits Augustins, puis le site de la collection d’Alexandre Lenoir de fragments architecturaux de toute la France, le Musée des Monuments français (1795-1816), réunis ici à la suite de la destruction d’églises et de châteaux nobles pendant la révolution.

En 1830, l’architecte Félix Duban, ancien élève et lauréat du Grand Prix de Rome, entreprend une transformation du site en démolissant quelques maisons existantes, en reculant le cloître du couvent sur la droite pour réaliser une cour symétrique, et en concevant la plus grande bâtiment central, le Palais des Études. Duban a simplement incorporé de nombreux fragments historiques de Lenoir, notamment le portail du château d’Anet de 1548, et dans la cour une façade du château de Gaillon, depuis retirée et remise à son emplacement d’origine en 1977.

À d’autres égards, Duban considérait l’ensemble du complexe comme une encyclopédie à ciel ouvert pour les artistes et les architectes. Le bâtiment du Palais des Études présente des fresques élaborées, les cages d’escalier présentent diverses finitions murales et la cour (verrée par Duban en 1863) abritait autrefois la statuaire classique et des copies grandeur nature des colonnes du Parthénon pour étude.

Le cœur du complexe est un théâtre de remise des prix semi-circulaire au sein du Palais, l’Hémicycle d’Honneur, où les prix ont été décernés. Duban commande à Paul Delaroche la réalisation d’une grande peinture murale de 27 mètres de long, représentant soixante-quinze grands artistes de tous âges, en conversation, réunis en groupes. Au milieu se trouvent trois trônes occupés par les créateurs du Parthénon : le sculpteur Phidias, l’architecte Ictinus et le peintre Apelle, symbolisant l’unité de ces arts. La peinture murale a pris trois ans et demi à Delaroche, et elle est toujours une expression puissante de l’idéal de collaboration des Beaux-Arts.

Duban a continué à agrandir et à améliorer le complexe pendant des décennies. Parmi les autres bâtiments majeurs, citons le Bâtiment des Loges de 1820, le cloître modifié aujourd’hui appelé Cour des Mûriers, le Bâtiment des Expositions de 1862 qui prolonge le campus jusqu’au Quai Malaquias, l’Hôtel de Chimay construit vers 1750 et acquis par l’école en 1884, et un bloc d’ateliers construit vers 1945 en béton par Auguste Perret.

Collections
L’école possède environ 450 000 pièces réparties entre œuvres d’art et livres historiques, ce qui en fait l’une des plus importantes collections d’art public en France. La collection englobe de nombreux types de productions artistiques, de la peinture et de la sculpture à la gravure, du mobilier ou des livres décorés et de toutes les périodes de l’histoire de l’art. De nombreuses pièces de la collection sont des œuvres d’art créées par des étudiants de l’École tout au long de son histoire, mais d’anciens étudiants et universitaires ont également contribué à agrandir les fonds avec de nombreux dons et donations à l’institution.

La collection comprend environ 2 000 peintures (dont des tableaux de Nicolas Poussin, Anthony van Dyck, Hyacinthe Rigaud, Jean-Honoré Fragonard, Hubert Robert et Ingres), 600 pièces d’arts décoratifs, 600 éléments architecturaux, près de 15 000 médailles, 3 700 sculptures, 20 000 dessins dont des œuvres de Paolo Veronese, Primatice, Jacques Bellange, Michel-Ange, Charles Le Brun, Nicolas Poussin, Claude Gellée, Dürer, Rembrandt, Ingres, François Boucher ou Pierre Alechinsky, 45 000 dessins d’architecture, 100 000 eaux-fortes et gravures, 70 000 photographies (essentiellement la période 1850-1914), 65 000 livres datant du XVe au XXe siècle (3 500 pour les XVe et XVIe siècles), et 1 000 pièces d’archives manuscrites (lettres, inventaires, notes…) ainsi que 390 fragments importants ou manuscrits enluminés complets.

Bien que ces collections ne soient pas présentées de manière permanente, elles font l’objet d’expositions régulières au sein de l’Ecole ou font l’objet de prêts. Côté dessin, l’atelier Jean Bonna a été inauguré en 2005 : deux expositions y sont organisées chaque année à partir de la collection de l’École, tandis qu’une troisième est consacrée à un artiste contemporain. Les étudiants de l’École, ainsi que les étudiants du 3e cycle et les chercheurs en histoire de l’art, ont la possibilité de consulter la documentation et les ouvrages communicables, sur rendez-vous, en salle de lecture.

Par ailleurs, la majorité des œuvres sont décrites dans le Cat’zArts, qui est un catalogue numérisé d’œuvres graphiques, manuscrits, peintures et sculptures. Cette base de données compte déjà près de 80 000 fiches dont environ 48 000 sont illustrées. Certaines collections sont également décrites dans la base de données Joconde du ministère de la culture, et une intégration dans le moteur de recherche Collections de ce même ministère est mise à jour.

Le catalogue Cat’zArts-Livres, également accessible par Internet, permet de consulter les références d’ouvrages et de périodiques imprimés. Dans le cadre de son partenariat avec l’Institut national d’histoire de l’art (INHA), les références des œuvres du service des collections sont consultables au travers du catalogue collectif de l’INHA ; ils sont éventuellement renvoyés au catalogue national SUDOC.

Bibliothèque
Depuis l’origine de l’École, il n’y avait pas de place pour permettre aux étudiants de consulter les livres, manuscrits, estampes, dessins académiques ou architecturaux que l’École possède. Ils étaient placés dans le grenier situé au-dessus de la galerie des modèles ou dans des armoires. Les envois de Rome étaient archivés dans la bibliothèque de l’Institut. Ernest Vinet est nommé bibliothécaire le 17 décembre 1862. Félix Duban est chargé d’opérer cette transformation avec ses conseils. Cette création est contemporaine de la réforme de l’École de 1863. La nouvelle bibliothèque ouvre ses portes aux élèves le 25 janvier 1864. C’est une salle rectangulaire de 20 m sur 8.

La nouvelle bibliothèque et notamment le mobilier qui a dû être créé pour recevoir certains documents volumineux et placé en deux grands dos dans l’axe médian de la salle : « L’École possède un grand nombre de dessins d’architecture qui forment cent soixante in-folio volumes. C’est un de ces volumes qui ne mesurent pas moins de 1,70 m de haut. Cela nous oblige à leur dédier exprès des meubles ». Des étagères sont placées contre le mur face aux fenêtres. Des tables sont placées dans l’axe médian, entre les meubles , pour accueillir douze à quinze lecteurs.Sous les fenêtres ont été placés des casiers mobiles avec des médaillons vitrés.Des peintures de l’ancienne Académie Royale de Peinture sont disposées sur les murs.

Dans les années 1940, il est devenu évident que la bibliothèque devait être agrandie. En 1967, la bibliothèque est agrandie d’une salle pour les périodiques et d’une bibliothèque pour les études élémentaires placées dans la galerie nord du Palais des Études. La bibliothèque a été rénovée en 1975. Dans les années 1990, le mécénat grec des « Amis de Stratis Andreadis » a permis la transformation de la bibliothèque en une médiathèque d’information portant son nom, qui a ouvert ses portes en 1994.

La médiathèque de l’actualité Stratis Andréadis
Installée dans la cour vitrée du Palais des Études, la Médiathèque de l’École des beaux-arts de Paris a répondu aux exigences de l’enseignement artistique, jusque-là uniquement enrichi et documenté par les activités du CID (1974). Créée en 1983 sous le nom de Salle d’actualité/CID à l’initiative de Mathilde Ferrer et d’un groupe de bibliothécaires de l’Institut de l’Environnement, grâce au soutien du directeur F. Wehrlin et de quelques enseignants comme Georges Jeanclos, cette comble une lacune, celle de l’information actualisée sur l’art contemporain et l’éducation artistique.

La médiathèque comprend un fonds constitué de livres, catalogues d’expositions, monographies d’artistes, périodiques français et étrangers, dossiers thématiques, documents audiovisuels, photographies numériques de travaux d’étudiants. La collection est en libre accès pour l’essentiel et s’adresse en priorité aux élèves et enseignants de l’Ecole, mais est accessible à toute personne extérieure pouvant justifier de travaux de recherche, étudiants, universitaires, critiques, artistes.

Restaurations
Entre 1975 et 1985, le ministère de la Culture, privilégiant le patrimoine, fait réaliser de nombreuses restaurations sur les bâtiments historiques, compte tenu des importants vestiges de l’ancien musée des monuments français et du musée des Beaux-Arts. Dans le cadre d’une mise aux normes d’accessibilité pour les personnes en situation de handicap, l’École des Beaux-Arts a également rénové ses bâtiments avec l’installation de plusieurs ascenseurs dans les bâtiments historiques de l’école.

Les travaux de restauration comprennent : la Cour Bonaparte comprenant de nombreux éléments de musée d’architecture ; le Palais des Etudes, où se trouvait une bonne partie du Musée des Etudes, sa grande verrière, les murs peints des deux magistrales escaliers et des grands couloirs ; la Cour du Mûrier et ses galeries ; la cour de l’hôtel de Chimay ; et la chapelle qui, dans les années 1970, contenait une partie de l’ancien musée des Beaux-Arts en réserve.