L’Arc de Triomphe de l’Étoile, est l’un des monuments les plus célèbres de Paris, en France, l’Arc de Triomphe rend hommage à ceux qui ont combattu et sont morts pour la France dans les guerres de la Révolution française et napoléoniennes, avec les noms de toutes les victoires et généraux français inscrit sur ses faces intérieure et extérieure. Sous sa voûte se trouve la tombe du soldat inconnu de la Première Guerre mondiale.

L’Arc de Triomphe est un symbole emblématique de l’identité nationale française et a pris 30 ans à construire. Sa construction, décidée par l’Empereur Napoléon Ier, débute en 1806 et s’achève en 1836 sous le règne de Louis-Philippe. Les défilés de la victoire ont fréquemment défilé devant l’arc. La course cycliste du Tour de France se termine chaque année près d’elle, et le défilé militaire annuel marquant le 14 juillet commence son voyage à l’arche. Les cercueils de nombreuses sommités françaises, telles que Victor Hugo et Ferdinand Foch, y sont restés en état avant leur inhumation ailleurs.

L’Arc de Triomphe de Paris, le seul plus haut sommet des Champs-Elysées. A 60 mètres d’altitude, il offre l’une des plus belles vues de la Capitale. Un escalier de 284 marches monte du rez-de-chaussée au sommet du monument ; un ascenseur monte à mi-hauteur du monument, mais à partir de là, le sommet, où se trouve une terrasse d’observation, ne peut être atteint qu’en gravissant les marches restantes. Un niveau en dessous de la terrasse d’observation est un petit musée avec des expositions interactives sur l’histoire de l’arc.

Carrefour de 12 avenues parisiennes et voulu par Napoléon pour célébrer les victoires françaises, l’Arc de Triomphe est le rendez-vous de tous les touristes depuis son inauguration en 1836. Situé à l’extrême ouest des Champs Elysées, il règne sur la plus belle avenue du monde. La Tour Eiffel, la place de la Concorde, le quartier de la Défense : peu de monuments emblématiques de Paris ne sont pas visibles depuis ce belvédère à 360° au centre de la place Charles de Gaulle-Etoile.

La place de l’Étoile forme un énorme rond-point de douze avenues percées au XIXe siècle à l’instigation de Napoléon III et du baron Haussmann, alors préfet du département de la Seine. Ces avenues « rayonnent » en étoile autour de la place, notamment l’avenue Kléber, l’avenue de la Grande-Armée, l’avenue de Wagram et, la plus connue, l’avenue des Champs-Élysées. Des pavés de couleurs différentes dessinent sur le sol de la place deux étoiles dont les pointes arrivent pour l’une au milieu des avenues, pour l’autre entre les avenues.

La conception de Chalgrin est néoclassique, inspirée en partie par l’arc de Titus dans le forum romain. Des sculptures décoratives en haut-relief célébrant les victoires militaires de la Révolution et du Premier Empire ont été exécutées sur les façades des quatre socles de l’arc par François Rude, Jean-Pierre Cortot et Antoine Etex. La plus célèbre de ces sculptures est le groupe de Rude Départ des Volontaires de 1792 (populairement appelé La Marseillaise). D’autres surfaces sont décorées des noms de centaines de généraux et de batailles.

Un escalier de 284 marches monte du rez-de-chaussée au sommet du monument ; un ascenseur monte à mi-hauteur du monument, mais à partir de là, le sommet, où se trouve une terrasse d’observation, ne peut être atteint qu’en gravissant les marches restantes. Un niveau en dessous de la terrasse d’observation est un petit musée avec des expositions interactives sur l’histoire de l’arc. Sous l’arche se trouve la tombe française du soldat inconnu, ajoutée en 1921. Une flamme du souvenir, allumée pour la première fois en 1923, est ravivée chaque soir. Une cérémonie annuelle marquant l’anniversaire de l’armistice de 1918 qui a mis fin à la Première Guerre mondiale a lieu à l’arche.

Sous l’arche se trouve la tombe française du soldat inconnu, ajoutée en 1921. Une flamme du souvenir, allumée pour la première fois en 1923, est ravivée chaque soir. Une cérémonie annuelle marquant l’anniversaire de l’armistice de 1918 qui a mis fin à la Première Guerre mondiale a lieu à l’arche.

L’Arc de Triomphe est accessible par le RER et le Métro, avec sortie à la station Charles de Gaulle—Étoile. En raison de la forte circulation sur le rond-point dont l’Arc est le centre, il est recommandé aux piétons d’utiliser l’un des deux passages souterrains situés aux Champs Élysées et à l’avenue de la Grande Armée. Un ascenseur emmènera les visiteurs presque jusqu’au sommet – au grenier, où se trouve un petit musée qui contient de grandes maquettes de l’Arc et raconte son histoire depuis l’époque de sa construction. Il reste encore 40 marches à gravir pour atteindre le sommet, la terrasse, d’où l’on jouit d’une vue panoramique sur Paris.

Histoire
En 1798, le ministre de l’Intérieur du Directoire, François de Neufchâteau organise un grand concours d’architecture. Son ambition est de compléter la perspective des Champs-Élysées par un bâtiment emblématique. Treize projets seront soumis, mais aucune suite ne leur sera donnée.

Napoléon Ier, au lendemain de la bataille d’Austerlitz, déclare aux soldats français : « Vous ne rentrerez chez vous que sous des arcs de triomphe. L’Empereur évoque les arcs de triomphe érigés sous l’Empire romain pour commémorer un général victorieux défilant à la tête de ses troupes. En décembre 1805, il charge son ministre de l’Intérieur, Jean-Baptiste Nompère de Champagny, de commencer d’urgence les travaux d’un arc de triomphe pour glorifier ses soldats.

Le 18 février 1806, Napoléon signe un décret impérial ordonnant l’érection d’un arc en l’honneur de la Grande Armée. Trois mois plus tard, Napoléon accepte la proposition des architectes et décide de construire l’Arc de Triomphe à l’ouest des Champs-Élysées afin qu’il soit visible depuis le Palais des Tuileries (résidence impériale).

Après avoir désigné la place de l’étoile comme lieu d’élévation de l’Arc de Triomphe, les architectes Jean-François Thérèse Chalgrin et Jean-Arnaud Raymond dressent une série de plans. Ils optent notamment pour une arche à ouverture unique, dans la mesure où celle-ci se présenterait également comme une porte de ville. Ce parti pris architectural fait directement référence à des arcs antiques comme l’Arc de Titus à Rome (85 après JC).

La première pierre en forme de bouclier portant une inscription est posée le 15 août 1806 (pour l’anniversaire de l’Empereur) et recouverte d’une plaque de bronze pour la protéger. Le 2 avril 1810, Napoléon Ier épouse Marie-Louise d’Autriche. Le couple impérial a quitté le Palais de Saint-Cloud, où le mariage civil avait eu lieu la veille, pour rejoindre le Palais du Louvre et célébrer leur mariage religieux. L’itinéraire prévoit l’entrée à Paris par la Place de l’Etoile.

A cette époque, la construction de l’Arc de Triomphe n’était pas terminée. A l’occasion de son mariage avec l’archiduchesse Marie-Louise et de son entrée à Paris, l’Empereur délègue des fonds qui permettent à Chalgrin de construire une maquette grandeur nature en charpente, stuc et toile peinte. qui restent en place assez longtemps et sous lesquelles passe la princesse.

Après la chute de Napoléon et l’arrivée au pouvoir de Louis XVIII, les travaux de l’Arc de Triomphe sont suspendus. En 1814, l’architecte Guillaume Poyet propose de raser les piliers existants. Louis XVIII refuse bien qu’il n’exprime aucune volonté de reprendre la construction. Ce chantier ordonné par Napoléon ne trouve aucune faveur aux yeux des monarchistes. De nombreuses propositions seront formulées entre 1814 et 1823, sans qu’une seule retienne l’attention du roi.

Le 9 octobre 1823, Louis XVIII institue que l’Arc de Triomphe doit être terminé immédiatement, mais avec une nouvelle dédicace pour commémorer désormais l’expédition victorieuse d’Espagne. Les travaux reprennent progressivement, et Louis-Robert Goust s’associe à un autre architecte : Jean -Nicolas Huyot. Tous deux reprennent les plans de Chalgrin et se chargent de les retravailler, notamment en ajoutant des colonnes à la façade. Louis XVIII meurt le 16 septembre 1824, et son frère Charles X lui succède.

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Charles X poursuivra les travaux du monument selon les vœux de Louis XVIII. Une commission d’architectes se réunit et définit les ornements à réaliser. Il fut décidé que la voûte serait ornée de 21 caissons à rosaces, que des peintures en haut-relief seraient sculptées sur les façades, puis il fut recommandé d’utiliser la pierre de Chérence (Vexin) pour réaliser les sculptures de l’entablement. En 1828 le monument s’élève jusqu’à l’architrave de l’entablement.

Louis-Philippe Ier monte sur le trône, il nomme Guillaume Abel Blouet, qui sera chargé de compléter l’Arc de Triomphe par une nouvelle dédicace aux Armées de la Révolution et de l’Empire. A la même époque, Adolphe Thiers, alors ministre de l’Intérieur, passe commande à plusieurs sculpteurs pour la réalisation des décors allégoriques.

Louis-Philipper reprend la pensée initiale de Napoléon mais, dans un esprit de réconciliation, associe les armées qui ont combattu entre 1792-1815. Ce sont Louis-Philippe et Adolphe Thiers qui décident du choix des thèmes et des sculpteurs : Le Départ des Volontaires, communément appelé La Marseillaise, de François Rude et Le Triomphe de Napoléon de Jean-Pierre Cortot. Plus spectaculaire est la frise située au sommet de l’Arc et qui se divise en deux parties : Le Départ des Armées et Le Retour des Armées avec une longue scène centrale à la gloire de la Nation. La construction fut réalisée entre 1832 et 1836 par l’architecte Guillaume-Abel Blouet.

Le 29 juillet 1836, après 30 ans de travaux, l’Arc de Triomphe est enfin inauguré. A la tombée de la nuit, une foule se presse devant l’Arc de Triomphe éclairé par 700 becs de gaz.

Par la suite, le gouvernement et l’architecte devront faire face à une vague de contestation concernant les noms inscrits sur les piliers. Blouet ajoutera immédiatement 128 noms de généraux et 172 batailles oubliées. Dans son ouvrage publié en 1837 et intitulé les Voix intérieures, Victor Hugo déplore que son père, Jospeh-Léopold-Sigisbert Hugo, qui avait été nommé général par Louis XVIII en 1814, n’y figure pas, ce qui n’y figure qu’en 1895.

Dans l’esprit des concepteurs, le sommet de l’Arc devait être couronné par un groupe sculpté monumental. Plusieurs projets, dont certains très fantaisistes, sont présentés : la France victorieuse, un aigle colossal, Napoléon sur une sphère, une citerne à eau, un éléphant, etc. En 1882, un quadrige conçu par le sculpteur Alexandre Falguière est installé sur le socle laissé vide : ce cadre et modèle en plâtre grandeur nature représente une allégorie de la France ou de la République, tirée par un char à l’antique s’apprêtant à « écraser l’Anarchie et le Despotisme ». La sculpture monumentale, baptisée le Triomphe de la Révolution, fut enlevée en 1886 car elle commençait à se détériorer.

Détails de sculpture
L’élévation de cet arc tétrapyle monumental est la suivante : devant les façades principales des culées, le premier registre est orné de groupes en ronde-bosse sur socles. Ce bandeau est surmonté d’un premier entablement composé d’une frise de touches et d’une corniche en saillie. Le second registre est animé de grands cadres rectangulaires en pierre, ornés d’un bas-relief, et surmontés d’un entablement, comportant une frise historiée, sous une corniche en saillie. Le troisième registre de la cloison verticale de l’édifice est un grand étage mansardé orné de 30 blasons.

Les quatre principaux groupes sculpturaux sur chacun des piliers de l’Arc sont :
Le Départ de 1792 (ou La Marseillaise), de François Rude. Le groupe sculptural célèbre la cause de la Première République française lors du soulèvement du 10 août. Au-dessus des volontaires se trouve la personnification ailée de la Liberté. Ce groupe a servi d’outil de recrutement dans les premiers mois de la Première Guerre mondiale et a encouragé les Français à investir dans des emprunts de guerre en 1915-1916.
Le Triomphe de 1810, de Jean-Pierre Cortot célèbre le traité de Schönbrunn. Ce groupe représente Napoléon, couronné par la déesse de la Victoire.
La Résistance de 1814, d’Antoine Étex commémore la Résistance française aux armées alliées pendant la guerre de la sixième coalition.
La Paix de 1815, d’Antoine Étex, commémore le traité de Paris, conclu cette année-là.

Six reliefs sculptés sur les façades de l’Arc, représentant des moments importants de la Révolution française et de l’époque napoléonienne comprennent :
Les funérailles du général Marceau, par Henri Lemaire (façade sud, à droite).
La bataille d’Aboukir (La bataille d’Aboukir), par Bernard Seurre (façade sud, à gauche).
La bataille de Jemappes (La bataille de Jemappes), par Carlo Marochetti (façade est).
Le passage du pont d’Arcole, par Jean-Jacques Feuchère (façade nord, à droite).
La prise d’Alexandrie, (La Chute d’Alexandrie), par John-Étienne Chaponnière (Façade nord, à gauche).
La bataille d’Austerlitz (la bataille d’Austerlitz), par Théodore Gechter (façade ouest).

Les noms des grandes batailles de la Révolution française et des guerres napoléoniennes sont gravés sur le grenier.
Une liste des victoires françaises est gravée sous les grandes arcades des façades intérieures du monument.
Les noms des chefs militaires de la Révolution française et de l’Empire sont gravés sur les façades intérieures des petites arcades. Les noms de ceux qui sont morts sur le champ de bataille sont soulignés.
Les grandes arcades sont ornées de figures allégoriques représentant des personnages de la mythologie romaine (par J. Pradier).

Symbole historique
L’Arc de Triomphe fait partie des monuments nationaux à forte connotation historique. Depuis le 11 novembre 1920, l’Arc de Triomphe abrite la Tombe du Soldat Inconnu. Après l’assassinat de l’archiduc François Ferdinand à Sarajevo le 28 juin 1914, la Première Guerre mondiale entraîne avec elle un grand nombre de pays. Elle se voulait brève, mais elle durera quatre ans et causera plus de dix-huit millions de morts. Côté français, la guerre mobilise près de 1 400 000 hommes.

Trois cent mille soldats seront portés disparus en France à la fin de la Première Guerre mondiale. Le 26 novembre 1916, alors que les combats sont loin d’être terminés, Francis Simon (président du Souvenir français) évoque l’idée d’un hommage de la France aux soldats inconnus.

Le 14 juillet 1919, au lendemain de la signature du traité de paix, Georges Clemenceau organise le défilé de la Victoire. Celui que l’on surnomme alors « le Père Victoire » choisit l’Arc de Triomphe comme décor de ce défilé. Pour créer le cénotaphe, plusieurs artistes ont été sollicités. Le sculpteur André Sartorio et les peintres André Marre, Louis Süe et Gustave Louis Jaulmes ont réalisé cette immense œuvre en quelques jours. Haut de dix-huit mètres, les faces dorées du cénotaphe présentent des victoires ailées et l’inscription : « Aux morts pour la patrie ».

Cette importance est renforcée depuis que la dépouille du Soldat Inconnu, tué pendant la Première Guerre mondiale, y est inhumée le 28 janvier 1921. Deux ans plus tard, André Maginot, alors ministre de la Guerre, soutient le projet d’installation d’une « flamme de souvenir » qui y fut allumée pour la première fois le 11 novembre 1923 par le Ministre.

Cette flamme éternelle est, avec celle de l’Autel de la Patrie à Rome, la première du genre depuis l’extinction de la flamme des Vestales en 391. Elle commémore la mémoire des soldats morts au combat et ne s’éteint jamais : elle est relancée tous les soirs à 18h30 par des associations d’anciens combattants ou de victimes de guerre.

Exposition
A l’intérieur du monument, une exposition permanente conçue par l’artiste Maurice Benayoun et l’architecte Christophe Girault a ouvert ses portes en février 2007. Renouvelant l’exposition des années 30, cette nouvelle muséographie fait une large place au multimédia. Intitulée « Entre guerres et paix », elle propose une lecture de l’histoire du monument en tenant compte de l’évolution de sa symbolique jusqu’à la période actuelle, période où les valeurs de dialogue et de rencontre priment sur l’affrontement. armée. Une présentation multimédia raconte en sept stations et sur trois niveaux l’histoire du monument de manière contemporaine, interactive et ludique. Il permet de découvrir ce qui aurait pu être (les projets non réalisés), ce qui a disparu et ce qui ne se voit pas (le décor sculpté).

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Tags: France