Guide de Grenoble, Isère, Auvergne-Rhône-Alpes, France

Grenoble est une ville du sud-est de la France, chef-lieu du département de l’Isère, ancienne capitale du Dauphiné. Grenoble est la préfecture et la plus grande ville du département de l’Isère, elle se trouve au pied des Alpes françaises où la rivière Drac rejoint l’Isère. Centre scientifique européen important, la ville se présente comme la « Capitale des Alpes » en raison de sa taille et de sa proximité avec les montagnes.

Arts, Hi-Tech et Sport sont les trois mots qui caractérisent le mieux cette agglomération de près de 500 000 habitants qui allie les infrastructures d’une ville moderne au cadre superbe des hautes montagnes alpines qui l’entourent. La ville est devenue l’un des centres de recherche, de technologie et d’innovation les plus importants d’Europe, chaque cinquième habitant travaillant directement dans ces domaines.

Grenoble est une ville connue pour ses écrivains et artistes, natifs ou de passage, comme Stendhal, Debelle, Hache, Hébert … De nombreux musées à Grenoble et ses la région environnante témoignent de leurs œuvres. Le musée de Grenoble (situé au cœur de la ville, place Notre Dame et arrêt du même nom pour le tram B et le bus) possède une importante collection d’œuvres modernes, mais aussi des collections plus classiques et un parc aux nombreuses statues.

Grenoble est une ville très active avec trois universités (avec plus de 60000 étudiants), une école de management internationale, neuf écoles d’ingénieurs, plusieurs centres de recherche publics et privés, axés notamment sur les nouvelles technologies (synchrotron, MINATEC, LETI). La plupart de ces organismes de recherche sont concentrés au nord de Grenoble dans ce qu’on appelle le polygone scientifique.

Grenoble est aussi l’une des villes les plus sportives de France, où les week-ends sont tournés vers la nature environnante. Grenoble donne un accès rapide aux stations de sports d’hiver – possible sur les trois massifs: Belledonne, Chartreuse et Vercors – et peut être une étape vers les plus grandes, voire vers les sentiers de randonnée de Belledonne et de la Chartreuse.

L’histoire
L’histoire de Grenoble remonte à plus de 2000 ans, à une époque où c’était un petit village gaulois. Elle devient la capitale du Dauphiné au 11ème siècle. Le développement industriel a accru la notoriété de Grenoble à travers plusieurs périodes d’expansion économique au cours des trois derniers siècles. Cela a commencé avec une industrie du gant en plein essor aux 18e et 19e siècles, s’est poursuivi avec le développement d’une industrie hydroélectrique forte de la fin du 19e au début du 20e siècle et s’est terminé par un boom économique post-Seconde Guerre mondiale symbolisé par la tenue de l’hiver olympique. Jeux en 1968.

Une poignée de maisons sur la rive gauche de l’Isère au 1er siècle avant JC. JC s’est réuni autour du nom de Cularo à GIANT et aux éco-quartiers.

De part et d’autre de l’Isère, redescendez d’abord au sous-sol pour trouver les sites les plus anciens de la ville: St.Crypt Oyand niché dans l’ancienne église Saint-Laurent et le Baptistère du IIIe siècle ont fait sensation pour accueillir l’archéologie et l’antique passionnés d’histoire. C’est alors sur les traces de François de Bonne, duc de Lesdiguières, qu’il faut suivre: ce fort soldat s’empare de Grenoble en 1590 et consolide son architecture militaire: remparts, construction de la Bastille, et modernisation de la ville.

L’histoire saute ensuite jusqu’en 1788 et le fameux Tile Day, qui ancre Grenoble comme ville rebelle – les émeutes, les débuts de la Révolution française ont lieu le 7 juin 1788: les parlementaires grenoblois affronteront la Garde royale avec des tuiles. Clin d’œil: un jeune témoin de la scène la racontera plus tard dans «La vie d’Henry Brûlard» – ce n’est nul autre que Stendhal …

Napoléon, de passage dans la ville en 1815 à l’occasion des Cent-Jours, inaugurera la route qui porte son nom.

Grenoble ville industrielle innovante déploie ses ailes dès le XIXème siècle, avec le développement de l’hydroélectricité, de l’industrie du gant et du ciment. Point d’orgue de cette époque, l’Exposition Internationale de 1925, consacrée, qui ne s’invente pas, au Charbon Blanc et au Tourisme.

La Seconde Guerre mondiale ravivera son esprit rebelle et sa résistance – Grenoble reçoit la Médaille de Compagnon de la Libération.

L’esprit scientifique grenoblois prévaut après la guerre avec l’ouverture des instituts de recherche puis de l’université, enfin les Jeux Olympiques d’hiver de 1968 donnent un coup de fouet sportif à l’expansion de la ville.

Toujours innovant, Grenoble a inauguré son tramway en 1987, puis a accueilli le Synchrotron en 1994. Aujourd’hui, ce sont les éco-quartiers qui prennent le relais de l’histoire à construire.

Héritage historique
Grenoble compte 33 monuments inscrits à l’inventaire des monuments historiques, 6 lieux et monuments inscrits à l’inventaire général du patrimoine culturel et un monument labellisé Patrimoine en Isère. La ville est labellisée ville d’art et d’histoire depuis le 27 juillet 2017.

Grenoble est restée une ville proche d’une frontière et fortifiée de murailles jusqu’au dernier quart du XIXe siècle, ce qui explique la taille relativement réduite de son centre historique. Il n’en reste pas moins attractif et riche de nombreuses œuvres qui témoignent de l’histoire de la ville.

La vieille ville
Le centre-ville de Grenoble recèle de nombreux atouts pour charmer le visiteur. Et premier de plus de mille ans d’histoire à contempler, depuis le 10 ème siècle la cathédrale Notre-Dame dans l’édifice du Progrès du 19 ème siècle. Le cœur de ville rafraîchira le promeneur à l’ombre des platanes centenaires du Jardin de Ville, à deux pas de la maison natale de Stendhal. Façades pastel gorgées de soleil, terrasses, treillis, un vrai parfum de dolce vita flotte sur le Jardin de Ville.

Le cœur de la ville est également sillonné à vélo: se retrouver entre amis, au bord de l’Isère, le long du quartier Saint-Laurent, récemment réaménagé pour mieux se balader. Le cœur de la ville abrite des musées qui font la part belle à l’histoire et la rendent accessible à tous les visiteurs.

Parmi les lieux d’intérêt, on peut d’abord citer la place Grenette. Au cœur du centre historique et commercial, les foires aux céréales de Grenoble s’y tenaient autrefois (d’où son nom). Aujourd’hui, il est bordé de restaurants et de brasseries. De là, la Grande Rue, ancienne voie romaine, mène à la place Saint-André, où se trouve la statue du chevalier Bayard, ainsi qu’au palais du parlement du Dauphiné, dont la partie la plus ancienne remonte au XV e siècle. Sa façade confronte plusieurs styles et matériaux, témoins de ses différentes périodes de construction. Un peu plus loin se trouve la place aux Herbes avec son marché. Anciennement appelée place du Mal-Conseil, elle était traditionnellement au Moyen Âge le lieu du pouvoir populaire à Grenoble, où les grenoblois se réunissaient pour discuter des affaires de la ville.

Plus à l’ouest se trouvent le jardin de la ville (dont une partie est due à Le Nôtre), la tour du Trésor (xiv e siècle) et l’ancien hôtel Lesdiguières, construit en 1602 par l’architecte Pierre La Cuisse (anciennement mairie et aujourd’hui Maison de l’International). le City Garden contient également la station inférieure du téléphérique de la ville.

La vieille ville de Grenoble regorge également d’hôtels particuliers qui rappellent son passé d’enceinte parlementaire. L’hôtel de Pierre Bucher, (procureur général du roi et doyen de l’Université de Grenoble), rue Brocherie, qui comporte deux parties, peut notamment être cité ici. Le plus ancien, construit en 1560 sur trois niveaux avec des baies jumelles rehaussées de médaillons, témoigne de la profonde mutation de l’architecture de cette période, qui est passée du gothique à la Renaissance. Une partie de rue avec sa belle entrée calèche et sa façade avec mezzanine est représentative du xviiième siècle.

Aussi, l’Hôtel d’Ornacieux, dit Maison de Vaucanson, rue Chenoise, construit après 1620, a un certain intérêt historique. Un portail en pierre bicolore permet d’accéder à la cour et à son escalier d’honneur, l’un des plus beaux de la région Rhône-Alpes. Dans cet hôtel vivait Jacques de Vaucanson, célèbre mécanicien et inventeur d’automates. L’hôtel de François Marc (conseiller au Parlement de Grenoble), rue Barnave, datant de 1490, possède un portail en arc en ogive rehaussé d’un bouclier sculpté d’un lion (symbole de l’évangéliste Marc), un porche en voûte nervurée et d’anciennes fenêtres gothiques sur la cour carrée.

Au 10 rue Chenoise se trouve un hôtel du XVe siècle de style gothique tardif avec une façade et une cour intérieure bien restaurées; au 16 rue Jean-Jacques Rousseau enfin, l’hôtel Coupier Maille datant du xvii e siècle possède une porte monumentale en bois. De plus, l’appartement du docteur Gagnon (grand-père de Stendhal), Grande Rue, est ouvert depuis le 15 septembre 2012 en tant que nouveau musée Stendhal.

A l’instar d’autres monuments remarquables, il convient de mentionner l’Island Tour, datant du xive siècle (premier hôtel grenoblois aujourd’hui annexe Grenoble musée abrite la collection de dessins) et le lycée Stendhal construit au xvii e siècle (ancien collège jésuite, Raoul Blanchard Rue). En 1673, le père Bonfa y peint une horloge solaire, aidé de ses élèves. Il s’agit d’une fresque couvrant 100 m 2 murs et plafonds dans l’escalier principal. Ce cadran solaire réfléchissant fonctionne toujours parfaitement: à l’aide d’un miroir placé sur la fenêtre, le soleil se réfléchit et donne une tache lumineuse qui, passant au-dessus des lignes du plafond et des murs, indique l’heure solaire, le mois et le signe du zodiaque. Il permet également de connaître l’heure dans toutes les écoles jésuites du monde. Ses dimensions et son intérêt astronomique en font une œuvre unique au monde.

De l’autre côté de l’Isère, sur la rive droite, dans le quartier Saint-Laurent (quartier « italien » de Grenoble avec, entre autres, ses nombreuses pizzerias), la porte Saint-Laurent (reconstruite en 1615 sur ordre de Lesdiguières ) et la Porte de France. La passerelle Saint-Laurent, suspendue au-dessus de l’Isère, date de 1837 et se trouve approximativement à l’emplacement où les Romains ont construit le premier pont sur l’Isère en 43 av. Au 97 rue Saint-Laurent, l’ancien atelier de menthe est un bel édifice du début du xvi e siècle. Les dauphins frappaient des pièces d’or et d’argent de la même valeur que les pièces du royaume, mais à leurs armes. Le bâtiment a conservé son couloir Renaissance aux voûtes nervurées. Dans la cour, un portail surmonté d’un fronton triangulaire encadré de deux colonnes donne accès à un escalier à vis.

Plus au sud se trouve la ferme de Vaulnaveys (ou tour Prémol), le village olympique, construit au XII e siècle.

Ère industrielle
Grenoble connut une expansion majeure vers l’ouest et le sud au-delà de ses murs au cours du XIXe siècle, suite au développement économique de la ville. Le centre-ville s’agrandit considérablement et ce fut l’occasion de se moderniser et de construire des quartiers aux styles architecturaux de l’époque destinés à accueillir les services administratifs et la nouvelle bourgeoisie industrielle de Grenoble.

Cette extension s’est faite au sud autour de la place de Verdun, ancienne place d’Armes et centre du pouvoir administratif de la ville. Il est entouré de remarquables édifices en calcaire, représentatifs de l’époque du Second Empire, tels que la préfecture de l’Isère, l’ancien musée-bibliothèque, l’hôtel des troupes de montagne, l’ancienne université, ainsi que des rues et des immeubles du XIX e siècle.

L’extension du centre-ville à l’ouest s’est faite un peu plus tard autour de la place Victor Hugo (où se trouve une statue d’Hector Berlioz), avec le perçage des grandes artères urbaines que sont le boulevard Édouard Rey ou l’avenue Alsace-Lorraine . On peut y admirer de nombreux bâtiments de style haussmannien, la plupart étant en béton (appelé à l’époque «ciment moulé» et dont Grenoble était le berceau). Parmi les plus remarquables, citons l’immeuble «éléphant» de la rue Félix Poulat, l’immeuble «au griffon» à l’angle de la rue Molière et du boulevard Édouard-Rey ou encore la «Coupole dauphinoise» avenue Alsace-Lorraine.

C’est également à cette époque que les Halles, place Sainte-Claire, ont été construites dans le style des anciennes halles de Paris.

Le quartier Bouchayer-Viallet, quant à lui, témoigne du passé industriel de la ville avec la petite Halle, récemment réhabilitée suite au réaménagement du quartier, l’ancienne usine Cémoi, ou encore le Centre national d’art contemporain: halle construite par le Ateliers Eiffel pour l’Exposition Universelle de Paris en 1900, il est racheté par les fabricants grenoblois Bouchayer et Viallet, démonté et transporté à Grenoble. Il se distingue par sa structure métallique rivetée, caractéristique des ateliers Eiffel, et la grande verrière.

Œuvres du XXe siècle
Le patrimoine grenoblois s’est également enrichi de nombreux monuments datant du XXème siècle, l’un des plus emblématiques étant le téléphérique de Grenoble. Le parc Paul-Mistral, créé avec l’exposition internationale de 1925, conserve quant à lui la tour Perret, vestige de cet événement symbolique du développement industriel de Grenoble. Le parc concentre également de nombreuses œuvres datant du bouleversement des Jeux Olympiques. Le garage hélicoïdal du centre-ville historique est également à noter, un chef-d’œuvre de l’art déco en ciment armé.

La mairie, inaugurée fin 1967, abrite un grand nombre d’œuvres d’art commandées à des artistes de renom (comme une mosaïque de tesselles de marbre réalisée par Charles Gianferrari ou une tapisserie de Raoul Ubac, tissée par les ateliers des Gobelins). En arrivant des Grands Boulevards, l’entrée du parc est marquée par la présence du chaudron olympique, véritable vestige du passé olympique de la métropole alpine. Elle a été refoulée lors du passage de la flamme olympique des Jeux Olympiques d’hiver de 1992 et 2006, ainsi que pour la célébration des 40 ans des Jeux Olympiques en février 2008. Il faut également noter la présence du Palais des Sports , d’une complexité technique remarquable, notamment par sa structure constituée de deux voûtes cylindriques en béton armé se chevauchant à angle droit,

Le développement du village olympique et du quartier de Villeneuve a également fortement marqué le visage urbain de l’agglomération. Grenoble possède également d’autres œuvres remarquables datant des «Trente Glorieuses» comme, entre autres, les grands boulevards et leur architecture, couvrant des aménagements allant des années 1930 aux années 1960, les imposants Trois Tours de l’Île-verte (devenu le plus hautes tours résidentielles d’Europe à leur achèvement), le bâtiment en forme de S et la Maison de la Culture, inaugurée par André Malraux.

En revanche, de nombreuses œuvres d’art contemporain couvrent actuellement la ville, que ce soit à la gare (Calder), dans le parc Paul-Mistral ou dans le parc Albert Michallon. Enfin, des constructions plus récentes comme le musée de la peinture et le stade des Alpes sont sans aucun doute des œuvres importantes du patrimoine architectural de la ville.

Le téléphérique
Embrassez la métropole de Grenoble et sa vallée en un coup d’œil en montant à bord du téléphérique. Premier téléphérique urbain de France, il a été inauguré en 1934, avant d’être transformé en forme de « bulles » en 1976. Ces cabanes rondes aux murs translucides vous emmènent en cinq minutes aux fortifications de la Bastille, à près de 500 mètres d’altitude ..

Pas du massif de la Chartreuse, la Bastille est le point de départ de belles courses alpines, à pied ou en VTT. Découvrez la Terrasse des géologues qui surplombe les contreforts des Préalpes: Vercors et Chartreuse. Le belvédère Vauban offre une vue imprenable sur le massif de Belledonne, avec le Mont Blanc au loin. Les salles à l’intérieur des fortifications ont été spécialement requalifiées pour accueillir séminaires et galas.

Patrimoine religieux
La ville possède un patrimoine religieux important, lié à la présence ancienne de nombreux couvents et témoignage de l’influence considérable que les évêques de la ville ont eue, car, chefs spirituels du diocèse, ils ont été pendant plusieurs siècles également détenteurs du pouvoir temporel. en rivalité avec les dauphins. L’aménagement spatial permet de rendre compte de ces deux pôles de pouvoir: d’un côté de la ville, le groupe épiscopal autour de la cathédrale Notre-Dame et de sa place, symbole du pouvoir des évêques; de l’autre, le quartier delphinal avec la collégiale Saint-André et le Palais du Parlement, symbole de la puissance des Dauphins. «Deux places, deux juridictions, deux clochers qui se regardent avec urgence».

Groupe cathédrale épiscopale, place Notre-Dame
Composé de la cathédrale Notre-Dame et de l’église Saint-Hugues, (qui forme avec elle une double église), ainsi que de l’ancien palais épiscopal et des vestiges du baptistère, l’ensemble cathédral est un ensemble complexe, les pièces dont des bâtiments les plus anciens datent des xii e et xiii e siècles. Cette cathédrale dans le choeur de la plus grande ciboria de France (gothique tardif du XVème siècle, atteignant quinze mètres de haut). La tour Clérieux, datant du XIX e siècle, est visible depuis la place Notre Dame.

L’ancien palais épiscopal, musée de l’ancien palais épiscopal depuis septembre 1998, possède un beau portail d’entrée, un escalier monumental avec une rampe en fer forgé. L’édifice actuel date du xviii ème siècle, mais des éléments antérieurs (moyen âge) ont été conservés dans les étages et au dessus sont visibles au sous-sol depuis 1999 les vestiges du gallo-romain du iii e siècle, et le baptistère de l’époque paléochrétienne utilisé entre le IV e et le X e siècles (redécouvert en 1989, lors de la construction de la ligne B du chariot

Collégiale St.Andrew Place Saint-André
Datant du début du xiiie siècle, la collégiale Saint-André est l’un des premiers édifices gothiques de la ville et abrite depuis 1822 le haut mausolée Chevalier Bayard, mort en 1524.

C’est le dauphin Guigues-André qui, à partir de 1228, lance sa construction au cœur du quartier delphinal, lieu de pouvoir des dauphins au Moyen Âge, pour installer le chapitre de chanoines qu’il avait fondé deux ans plus tôt, et ainsi affirmer son pouvoir sur celui de l’évêque. Avec ses 56 mètres, le clocher de Saint-André est resté l’édifice le plus haut de la ville depuis sa construction jusqu’à la seconde moitié du XIX e siècle.

Autres édifices religieux
Parmi les autres bâtiments de la commune, citons l’église Saint-Louis, rue Félix-Poulat. Construit de 1689 à 1699, à l’instigation de M Camus, sur un site proche des remparts et de la caserne de la ville et donné le 28 juin 1685 par Louis XIV, qui a également accordé trois subventions successives de 36000 livres, sur la base des plans de Claude Mollard.

D’autres bâtiments ont été réalisés à la suite d’extensions successives de la ville à partir du XIX e siècle. Le quartier Berriat est dominé par la silhouette de l’église Saint-Bruno, place Saint-Bruno. Dédiée à Bruno le Chartreux, fondateur du premier monastère de la Grande Chartreuse, elle fut ouverte au culte en 1879. Elle fut la première église construite à l’ouest de la ville dans les nouveaux quartiers ouvriers et ouvriers et, avec ses 67 mètres, est devenu le plus haut bâtiment de la ville. Près de la gare de Grenoble se trouve la Basilique du Sacré-Cœur, Place Doyen Gosse. Construite entre 1917 et 1924, cette basilique est un ex-voto de la ville. Son clocher reste inachevé. Il abrite un Christ en pierre réalisé par le sculpteur Émile Gilioli en 1942, ainsi que 25 peintures de l’artiste Marie Adomi Israel.

Plus récemment a été construite de 1963 à 1965 l’église Saint-Jean, boulevard Joseph Vallier. Cette église est certainement, par sa forme circulaire d’origine perchée sur pilotis, l’édifice religieux récent le plus marquant de Grenoble. Le toit est surmonté d’une grande lanterne comportant neuf travées avec une croix au-dessus, atteignant une hauteur de 27 mètres. Deux ans plus tard, l’église Saint-Luc est inaugurée sur l’île Verte. Détail insolite, il fait partie d’un ensemble architectural comprenant l’église en contrebas et un immeuble d’habitation au-dessus.

Bâtiments convertis
De nombreux autres édifices religieux de Grenoble ont également vu leur utilisation varier au fil des années. Aujourd’hui, nombre d’entre eux sont devenus des lieux importants de la vie culturelle locale. L’ancienne église Saint-Laurent est par exemple devenue le musée archéologique de Grenoble Saint-Laurent. Il s’agit d’un site Web de complexe archéologique du xi e siècle dans le Saint-Laurent. La « crypte » Saint-Oyand (début du vi ème siècle) est un monument très précieux et rare du Moyen Âge en France encore debout.

L’ancien monastère des Visitandines de Sainte-Marie-d’en-Haut, fondé en 1618, est devenu pour sa part après une histoire pleine de vicissitudes le musée Dauphinois. A l’intérieur, la chapelle de la Visitation, véritable joyau de l’art baroque français, reçoit en 1662 un grand retable en bois doré, don de François de Bonne de Créqui, et en 1666 un superbe décor de trompe-fresques. l’œil dû au peintre Toussaint Largeot, pour célébrer la canonisation de François de Sales.

Destin similaire pour l’ancienne chapelle Sainte-Marie-d’en-Bas, rue Très Cloîtres, transformée en théâtre. Construite en 1652, la façade présente un beau portail encadré par des colonnes jumelles portant un entablement et des pots à feu, rehaussés d’un motif de nuages ​​rayonnants.

Fondé en 1646, l’ancien couvent des Minimes, rue du Vieux Temple, a connu une histoire mouvementée. Aujourd’hui, les bâtiments abritent la maison des étudiants, et l’ancienne chapelle a été transformée en salle de concert (salle Olivier Messiaen) pour l’orchestre des Musiciens du Louvre – Grenoble et diverses activités culturelles.

Enfin, l’ancien monastère des Bernardines de Sainte-Cécile, rue Servan, dut également subir une histoire mouvementée: fondé en 1624, réquisitionné par les armées révolutionnaires en 1791 et transformé en magasin pour l’équipement des troupes, il devint un cinéma dans les années 1920 avant d’abriter une salle de danse baptisée «Hell», puis le théâtre de Rio de 1974 à 1999. Depuis 2009, il abrite le siège des éditions Glénat, dont l’installation a permis la réhabilitation complète du couvent pour qu’il retrouve son splendeur originale. Désormais, la chapelle, la cour et la bibliothèque de plus de 20 000 œuvres sont à nouveau ouvertes aux visiteurs. De plus, une statue à l’effigie de Titeuf domine désormais le porche de l’ancien couvent.

Patrimoine funéraire
Remplaçant les cimetières paroissiaux des siècles précédents, le premier cimetière municipal a été créé en 1810 sous Napoléon Ier, et prend le nom de Cimetière Saint-Roch. Il remplace un cimetière utilisé depuis seulement dix ans le long du Drac, abandonné en raison de son éloignement de la ville fortifiée et surtout des terres alluviales remplies de graviers peu propices à l’inhumation des corps. Il contient 824 tombes classées remarquables, tant sur le plan architectural qu’historique. En 1941, un deuxième cimetière municipal de sept hectares, celui du Grand Sablon, est ouvert à la périphérie de la ville, sur la commune de La Tronche .. Enfin, face à la saturation de cette dernière, en 1995 un troisième cimetière intercommunal de huit hectares ont été ouverts sur la commune de Poisat.

Patrimoine militaire
La ville était une place de garnison importante, à la frontière du royaume de France. Le patrimoine militaire est encore visible aujourd’hui dans divers quartiers de la ville.

L’édifice le plus emblématique de ce patrimoine est sans aucun doute le Fort de la Bastille, qui domine encore la ville avec sa silhouette imposante. Il est entre autres composé d’une tour de guet édifiée au xvi e siècle et d’une tour flanquée de deux fortifiés à branches, à flanc de montagne d’un cavalier de blockhaus, d’un fossé et d’un glacis. Ses remparts, casemates et escaliers s’étendent également sur près de trois cents mètres de dénivelé jusqu’aux abords de la vieille ville

. Ci-dessous se trouve également la citadelle de Rabot, lieu de vie des soldats, ainsi que le jardin des Dauphins. La forteresse sommitale est également accessible par le téléphérique de Grenoble. Enfin, de part et d’autre du site se trouvent les portes de la France et de Saint-Laurent.

L’esplanade Alain Le Ray, la cour d’honneur de l’ancienne caserne militaire De Bonne, inaugurée en 1883, et ses bâtiments, rénovés lors de l’aménagement du quartier, s’affirment également aujourd’hui comme de remarquables témoins du passé. Militaire de Grenoble. A cela s’ajoutent également la caserne de l’Alma, rue Cornélie Gémond, les bâtiments d’entrée de la ville administrative de Dode (où se trouve également l’ancienne poudrière construite par Vauban, rue du Commandant Lherminier, et datant de la fin du xviiième siècle), sans oublier l’ancien hôtel de la Division actuelle hôtel des troupes de montagne, à la place de Verdun.

Enfin, la métropole alpine conserve en son sein de nombreuses portions de remparts datant de tous âges. Plus ancien, la rue Lafayette et le musée de l’ancien évêché, datent du IIIe siècle et sont les vestiges de l’enceinte romaine. Près du Musée de Grenoble subsistent deux pans de murs de la citadelle de Lesdiguières construite au début du xvi e siècle et de l’Ile Tour, achevée en 1418, marquant seul vestige des fortifications médiévales de Grenoble. Enfin, plusieurs vestiges des remparts du général Haxo construits au XIXe siècle. siècle subsistent: le long du parc Michallon, où plusieurs pans de l’enceinte sont conservés, mais surtout près du parc Paul-Mistral, où tout un bastion est conservé, et ce jusqu’à l’ancienne porte Très-Cloître, dont la partie nord est encore existante , du côté de la rue Malakoff.

Héritage culturel

Théâtres et salles de spectacle
A partir du xiv e siècle, de nombreux «mystères» sont joués sur la place Saint-André et, pour des occasions spéciales, des «histoires» sont représentées dans certaines salles transformées en théâtres. En 1658, Molière et sa troupe se produisent dans la salle, qui n’est pas encore considérée comme un théâtre, mais comme la salle de jeu de paume du duc de Lesdiguières. Le lieu devient un véritable théâtre l’année suivante en septembre 1768. Le bâtiment jouxte un autre auditorium, la Cinémathèque de Grenoble.

En 1952, la Ville se donne les moyens de doter l’établissement d’un équipement moderne capable d’assurer le confort et d’assurer la sécurité des spectateurs. L’intérieur a été entièrement repensé. Les efforts ont été principalement concentrés sur l’acoustique et la manipulation. La façade a été démolie et remise au goût du jour, l’entrée décorée de fresques murées polychromes en trompe-l’œil par l’artiste Georges Gimel représentant les artistes et acteurs des années 1920. Le bâtiment a été rénové et rajeuni dans les années 2000 et la décoration du mur aveugle de la scène a fait l’objet d’un concours; il était orné de fenêtres en trompe-l’œil, assorties à celles des façades voisines. La salle a été entièrement refaite pour l’ouverture de la saison 2007/2008 avec 617 nouveaux sièges. Le théâtre municipal propose une soixantaine de représentations par saison.

La scène théâtrale grenobloise est également présente au sein de la Maison de la culture de Grenoble. En tant que scène nationale, il comprend un studio de répétition pour le théâtre et le célèbre Centre national d’art dramatique alpin (CDNA) dirigé par Jacques Osinski (fermé le 1er janvier 2014). Il propose des œuvres majeures du répertoire ainsi que des textes contemporains, interprétés tour à tour à Grenoble, puis en tournée dans toute la France. Trois spectacles rythment chaque saison, dont un par un metteur en scène invité et des lectures fréquentes de textes contemporains.

Grenoble abrite d’autres structures comme le café-théâtre La Basse-cour, dédié aux spectacles d’humour ou le Théâtre 145 géré par le collectif Tricycle et associé au Théâtre de Poche. La programmation de ces deux théâtres est centrée sur la jeune création et la transversalité des formes artistiques. Un travail artistique est réalisé avec les habitants du quartier Berriat (ateliers d’écriture, concours de nouvelles, école du spectateur, etc.). Le festival Regards croisés y est organisé. Il a une capacité de 277 places.

De plus, l’Espace 600, situé à La Villeneuve, est particulièrement spécialisé auprès du jeune public. On peut également citer la présence de l’établissement «Le 102». C’est un lieu autogéré sans subvention, depuis 1983 occupant des locaux en accord avec la ville de Grenoble. Le 102 est connu pour ses concerts de musique improvisée ainsi que pour ses séances de cinéma expérimental et documentaire.

Musique et danse
La principale institution grenobloise dans ce domaine est la Maison de la Culture. Construit par André Wogenscky pour les Jeux Olympiques, il a rouvert ses portes après d’importants travaux de réhabilitation et d’agrandissement en 2004. Anciennement appelé Le Cargo, il a ensuite changé de nom pour celui de MC2 (pour «Maison de la Culture 2»). Ses capacités d’accueil sont nombreux et diversifiés puisqu’il comprend une grande salle de 1 028 places, un auditorium de 998 places, une petite salle de 244 places, une salle de création de 494 places ainsi que deux studios de danse et un studio. record. Depuis sa rénovation, son la fréquentation dépasse les 100 000 spectateurs par an, auxquels sont associés deux centres de création prestigieux, à savoir le Centre Chorégraphique National de Danse Contemporaine dirigé par Jean-Claude Gallotta et les Musiciens du Louvre-Grenoble dirigés par Marc Minkowski.

L’ancienne chapelle du couvent des Minimes à Grenoble a également été transformée en music-hall Olivier Messiaen où se produisent également les Musiciens du Louvre. Il peut accueillir quarante-deux musiciens sur une scène devant 375 spectateurs.

En plus de l’activité des musiciens du Louvre, la salle Morillot dans l’aile du Vieux Temple de l’ancien couvent est mise à disposition des MJC et des écoles, qui organisent une grande variété d’événements. Depuis 1991, le site accueille également l’observatoire des politiques culturelles, ainsi que certaines associations.

La ville dispose également de deux grandes structures: le centre sportif de Grenoble, qui peut accueillir jusqu’à 12 000 spectateurs, accueille régulièrement de nombreux artistes de la scène nationale et internationale comme Elton John, Bob Dylan, Snoop Dogg et Mylène Farmer. D’autre part, le Summum est une salle de spectacle située à proximité d’Alpexpo accueillant de nombreux artistes. Mesuré à 2 990 places, il peut atteindre 5 000 places / debout (la «fosse» est alors débarrassée de ses places).

Salle de concert de musique amplifiée, La Belle Électrique s’est également implantée dans le secteur Bouchayer-Viallet dans le cadre de son réaménagement urbain. D’une capacité de 1010 places, il complète le réseau des salles de diffusion et des lieux d’accompagnement des pratiques de la métropole.

Musées

Musées d’art
Le musée de Grenoble, fondé par Louis-Joseph Jay en 1798, est l’un des plus grands et des plus riches musées des Beaux-Arts français, dont les collections couvrent les principales périodes de l’histoire de l’art, de l’Antiquité à nos jours. La section du xx e siècle est particulièrement riche puisque le musée est considéré comme le plus ancien musée d’art contemporain de France. Toutes les tendances et tous les mouvements de la peinture sont présents avec des tableaux de peintres tels que Georges Braque, Amedeo Modigliani, Marc Chagall ou encore Vassily Kandinsky. Matissédona son Intérieur aux aubergines, Pablo Picasso de sa Femme lisant en 1921 et Claude Monet du Coin de l’étang à Giverny en 1923. De grands noms du surréalisme sont également présents. Le musée de Grenoble est une référence de l’art contemporain, avec des œuvres de Pierre Soulages, Christian Boltanski (Monument), Andy Warhol,

Mais les autres collections sont également très importantes. Ainsi, la collection d’antiquités égyptiennes présentée est considérée comme la cinquième de France, avec un sarcophage particulièrement beau et une momie du vi e siècle, la prophétesse d’Antinoé, présentée en verre pare-balles. En outre, la plus belle collection de peintures de Francisco de Zurbarán dans un musée français avec le musée du Louvre est incluse. Enfin, l’école dauphinoise du XIX e siècle occupe une place particulière dans le musée. Un jardin de sculptures est également installé sur le périmètre est / nord-ouest du musée, dans le parc Albert Michallon. Remarquablement aménagé, c’est dans ce parc que se trouve le plus vieil arbre de la ville, un cèdre du Liban, planté en 1847.

Le Centre National d’Art Contemporain (CNAC) dit Le Magasin est également l’un des lieux emblématiques de la vie culturelle française. C’était l’une des œuvres majeures de 1981, et se voulait l’un des fers de lance d’une politique de décentralisation d’une forme d’expression artistique. Le nom de Magasin a été choisi par son directeur fondateur, Jacques Guillot, en hommage à l’exposition constructiviste russe de 1916 du même nom. Contrairement à un musée, le magasin n’acquiert pas d’œuvres et ne constitue pas une collection. Elle renouvelle ses expositions trimestriellement et bon nombre des œuvres présentées sont créées in situ. Le Bastille Art Center est également un autre espace d’exposition dédié à la

Par ailleurs, sur le plan artistique, l’ancien couvent Sainte-Cécile abritant les éditions Glénat est parfois le lieu d’expositions de peintures ou de gravures comme celles du peintre Rembrandt en 2017.

Musées régionaux et historiques
La culture dauphinoise est à l’honneur par le musée dauphinois des arts et traditions populaires créé en 1906. Musée ethnographique, archéologique, historique et social bénéficiant du label «musée de France», il propose deux expositions de longue durée: «Gens de l ‘ Alpe »et« La Grande Histoire du ski »et deux nouvelles expositions temporaires proposées chaque saison.

D’autres musées remontent aux origines et à l’histoire de la région grenobloise. Le plus prestigieux est sans aucun doute le musée archéologique de Grenoble Saint-Laurent. Dans l’un des plus anciens quartiers de la ville, le quartier Saint-Laurent, le circuit propose un voyage dans le temps aux origines du christianisme de la région. Si la renommée s’acquiert, notamment à travers le sanctuaire de l’époque paléochrétienne (vi ème siècle) avec une crypte exceptionnelle, la réalisation de travaux récents a permis de mettre en valeur la richesse d’un monument historique classé. Sur le site de l’ancien cloître, les vestiges mis au jour par les archéologues sont désormais protégés par une couverture de verre et de métal. Plus de 1 500 tombes ont été découvertes et plus de 3 000 objets ont été retrouvés dans des couches archéologiques et dans des tombes.

Le musée de l’Ancien Évêché présente sur cinq niveaux des objets et des peintures relatifs à l’histoire de Grenoble et de l’Isère, de la préhistoire à nos jours. Le sous-sol offre aux visiteurs des vestiges archéologiques: les vestiges de la première enceinte de la ville datant de la fin du IIIe siècle et un baptistère utilisé entre le IVe et le Xe siècle. Le musée Stendhal, déplacé depuis 2012 dans ses locaux de la Grande-Rue, présente l’appartement meublé du temps du grand écrivain.

Le musée des troupes de montagne présente sur 600 m 2 l’histoire des soldats spécialisés dans le combat en montagne dont les origines remontent à 1888. Armes, uniformes, équipements de transmission, cartes et témoignages retracent les temps forts de ces combattants surnommés les Diables bleus. De son côté, le Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère décrit la spécificité de la Résistance dans le département de l’Isère et notamment dans le massif du Vercors pendant la Seconde Guerre mondiale, avec une présentation chronologique des événements. de cette guerre. Une nouvelle présentation par cartes murales animées permet de restituer l’univers des camps de concentration des déportés. Le musée a obtenu le label « musée de France ».

Enfin, grâce à son rôle actif dans le début de la Révolution française et à l’action de l’industriel Claude Périer, Grenoble est proche du seul musée de la Révolution française situé à 15 kilomètres, sur la commune de Vizille.

Musées des sciences
D’autres musées grenoblois possèdent des collections scientifiques. Le Muséum d’histoire naturelle de Grenoble fondé en 1773 et présente au public un riche patrimoine naturel, notamment en descente. Ses collections comprennent plusieurs centaines de milliers d’objets dans les disciplines de la botanique, de la zoologie, de la géologie et de l’ethnologie. Il y a aussi un Jardin des Plantes achevé en 1855 dans le musée.

Le musée des sciences médicales de Grenoble, créé en 1992 et rattaché à l’hôpital Michallon, propose chaque année une exposition liée à la médecine. Par ailleurs, le musée ARhome (musée privé de l’innovation industrielle) retrace les temps forts de l’histoire sociale, économique et politique française, ainsi que l’histoire de l’entreprise A.Raymond.

Enfin, le CCSTI de Grenoble – La Casemate, premier centre de culture scientifique, technique et industrielle de France, ouvert en 1979, a pour objectif de vulgariser la science, la technologie et la culture de l’innovation. À cette fin, il organise des activités variées, telles que la conception et la réalisation d’expositions interactives, d’ateliers scientifiques, de tables rondes et de débats destinés à un large éventail de publics, ainsi que des expositions itinérantes. et des outils locaux (le camion scientifique, par exemple). Il coordonne également la Fête de la science dans la région.

Il convient également de mentionner la bibliothèque-musée de Grenoble, édifice culturel du XIX e siècle sur la place de Verdun à Grenoble. Achevé en 1870, il abrita jusqu’en 1970 la Bibliothèque Municipale de Grenoble et jusqu’en 1992 les collections du Musée de Grenoble. Il est actuellement utilisé comme lieu d’expositions temporaires (dont La Plateforme).

Bibliothèques
La bibliothèque municipale de Grenoble est une bibliothèque municipale classée regroupant et animant un réseau de treize bibliothèques réparties dans la ville, ainsi que huit autres bibliothèques d’institutions culturelles locales. Héritière de la bibliothèque publique créée en 1772, elle s’installe en 1970 dans un bâtiment construit entre 1955 et 1959 par l’architecte Jean Benoit et labellisé patrimoine du XX e siècle en septembre 2004. En 2010, il a conservé environ 800 000 livres et documents sur une superficie de 10.161 m 2. Elle détient également des fonds concernant l’ancienne province du Dauphiné et l’ancienne région Auvergne-Rhône-Alpes ou d’autres extrêmement prestigieux, comme ceux du monastère de la Grande Chartreuse, Stendhal (cette collection compte environ 40 000 pages du livre de l’écrivain manuscrits), Berlioz, Champollion.

Sur demande, il donne également accès à l’ancienne collection Dauphinois, composée de 200 000 documents, et à l’ancienne collection générale comprenant 196 000 ouvrages et 20 000 manuscrits antérieurs à 1900 ainsi que 706 incunables.

La mission de la bibliothèque municipale, au-delà de la conservation du patrimoine, est de contribuer au développement de la lecture et de lutter contre l’analphabétisme. La bibliothèque a ainsi mis en place un réseau de recherche et de concertation avec vingt et une autres bibliothèques de la ville, dont huit bibliothèques associées dépendant des institutions culturelles locales telles que le centre de ressources des écrits théâtraux contemporains, la bibliothèque des éditions Glénat ou l’Albert-Soboul bibliothèque du Musée de la Révolution française de Vizille, par exemple, élargissant ainsi sa réserve de lecture.

Cinémas
L’agglomération grenobloise compte quarante-cinq cinémas dans dix cinémas. Le centre de la ville est investi par de petits cinémas indépendants à vocation culturelle, dont la Cinémathèque de Grenoble qui organise le Festival du court métrage annuel, et le film d’art et essai Le Méliès, mais aussi le club (cinq salles, 493 places). La Nef (sept salles, 876 places) et Les 6 Rex (six salles, 1 009 places), les deux anciennes salles principales de Grenoble avant la création des multiplexes, ont une offre plus générale.

D’autres petites salles ont également été implantées dans plusieurs villes de la ville: Espace Aragon à Villard-Bonnot, Mon Ciné à Saint-Martin-d’Hères et La Vence Scène à Saint-Egrève.

Enfin, l’agglomération abrite également deux multiplexes: un multiplex Pathé (douze salles, 2888 places) situé dans la ville périphérique d’Echirolles, et le multiplex Pathé-Chavant (dix salles, 2950 places) situé dans le quartier de l’hyper- centre au coeur de Grenoble.

Événements culturels et festivités
Le 16 juin 2014, le nouveau maire Éric Piolle a annoncé que le Palais des sports de Grenoble devait trouver des activités purement sportives et qu’il ne renouvellerait pas la convention entre l’association qui le gère et la ville 224. Des événements tels que les Six jours de Grenoble, le Festival International du Cirque de Grenoble ou le supercross SX Tour à Grenoble ont donc disparu. Cependant, en novembre 2019, le Festival International du Cirque revient sur le site de l’esplanade et du supercross international au Palais des Sports en décembre 2020.

Dimanche des Rameaux
Chaque année, une fête foraine, appelée Palm Fair, commence le samedi des Rameaux et dure généralement trois semaines. Cet événement festif organisé par le parc des expositions est l’un des festivals les plus importants après la Foire du Trône. Cela se déroule depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale sur l’esplanade de la Porte de France, au nord du territoire communal.

Festival le Millésime
Parmi les principaux événements, il faut également mentionner le «Festival le Millésime». Cet événement est à la fois un festival du vin convivial et populaire (programme important de dégustations, rencontres d’auteurs et ateliers oenologiques …), un festival musical (programme principalement classique et jazz) et un marché aux vins en centre-ville . ville, place Victor Hugo. Lauréat du prix René-Renou en 2008.

Il s’agit du premier festival œnologique de France, en raison de son âge et de sa fréquentation. La 24 ème édition a lieu en octobre 2018, toute la ville de Grenoble.

Renouvellement général des États
Dans un autre registre, les «États Généraux du Renouveau» (ancien «Forum Libération» à Grenoble) se déroulent sous forme de débats publics consacrés à l’avenir de notre société et ont été organisés plusieurs fois depuis 2007 à Grenoble par le quotidien Libération. Cet événement, organisé en 2007, 2008, 2010, 2011 et 2012, se déroule traditionnellement dans les locaux du MC2.

Festival de la tuile
Le samedi 6 juin 2015, la commune de Grenoble a célébré sa première «Fête des Tuiles», l’un des engagements du nouveau maire. Cette première édition a réuni de nombreux acteurs associatifs et culturels et a réuni 80 000 personnes. A cette occasion, 1,8 km du cours Jean Jaurès et la Libération ont été réservés aux piétons et aux vélos.

Street Art Fest Grenoble-Alpes
Le Street Art Fest Grenoble-Alpes est un festival d’art urbain, porté par le centre d’art Spacejunk [archive] Grenoble. Il se déroule à Grenoble et sa métropole. L’objectif déclaré de ce festival est de proposer des créations actuelles liées à ce mouvement artistique contemporain pendant plusieurs semaines, en plein cœur de Grenoble et des villes de son agglomération. Ce festival d’art, qui se déroule généralement en juin, est présenté comme le premier festival en Europe à pouvoir produire «le Street Art dans toute sa globalité et sa pluralité de disciplines».

Festival du film
Dans le domaine cinématographique, et grâce à la Cinémathèque de Grenoble, le festival du court-métrage en plein air, qui se déroule début juillet sur la place Saint-André et dans la salle Juliet-Berto, met le genre au premier plan de la scène . cinématographique du court métrage. Début novembre sont organisés les Rencontres du Cinéma de Montagne au Summum qui réunissent alpinistes, guides et metteurs en scène pour des rencontres avec le public autour de projections liées à des événements ou des exploits dans le domaine de l’alpinisme. Enfin, les Rencontres du Cinéma Italien à Grenoble ont lieu chaque année.

Grenoble accueille également chaque année au mois d’avril le festival Vues d’en face, l’un des principaux festivals de cinéma français consacrés aux films gays et lesbiens. En 2014, Grenoble est également revenue à la «Marche des fiertés», organisée par le centre LGBT CIGALE. En 2015, une marche d’envergure, toujours organisée par le centre LGBT CIGALE, a eu lieu, le point culminant d’une semaine de fierté.

Autres festivités
Parmi les principaux événements musicaux, il convient de noter la présence du festival Rocktambule qui a lieu chaque année en octobre. Le Festival de Jazz de Grenoble et le 38e Festival des Rugissants ont également fusionné pour donner naissance à un nouvel événement, Les Détours de Babel, un festival de musiques du monde contemporaines. La première édition s’est déroulée du 8 au 23 avril 2011. La ville de Grenoble organise également le Cabaret Frappé qui a lieu la seconde quinzaine de juillet, au Jardin de Ville. Il propose aux Grenoblois une programmation éclectique présentant des artistes d’horizons différents (confirmés ou novices) et attire en moyenne plus de 50 000 personnes chaque année.

Depuis 2002, l’association Retour de scène organise le festival Magic Bus dédié à la musique contemporaine.

Patrimoine gastronomique
La commune est située dans plusieurs zones d’appellations attribuées par l’INAO: AOC – AOP Noix de Grenoble, Bleu du Vercors-Sassenage, IGP Emmental français Est Central (Label rouge), IGP Isère blanc, rosé et rouge.

Noix
Le patrimoine gastronomique grenoblois est symbolisé par ses fameuses noix (premier fruit AOC) avec lesquelles le gâteau aux noix est élaboré. Le gâteau original que l’on retrouve encore dans certaines pâtisseries de Grenoble et de la région de Vinay est une sorte de tarte fourrée au miel, au caramel et à la crème de noix.

L’aire géographique de l’AOC Grenoble Noyer couvre 259 communes réparties sur trois départements, l’Isère, la Drôme et la Savoie, principalement le long de la vallée de l’Isère. Les zones plantées les plus denses se situent dans la basse vallée du Grésivaudan en aval de Grenoble, entre Voironnais et Royans), au pied du massif du Vercors, cependant la commune qui a donné son nom à cette appellation ne possède pas de champs. de noyers sur son territoire en raison de son urbanisation trop dense.

Le bleu du Vercors-Sassenage
La ville voisine de Sassenage est célèbre pour son fromage. Ce fromage bénéficie d’une AOC depuis le 30 juillet 1998, et une association, la Confrérie du Bleu, organise la promotion de ce produit culinaire au-delà de la région elle-même.

L’écrevisse
L’écrevisse est également une spécialité de la région et est présente dans de nombreux plats régionaux: poulet aux écrevisses, pigeon aux écrevisses, gratin de queues d’écrevisses, quiche aux écrevisses. D’autres spécialités comprennent la soupe de l’ombre et la fricassée de Caión.

Le gratin dauphinois
Si le gratin dauphinois fut officiellement mentionné pour la première fois, en 1788, à l’occasion d’un dîner offert aux officiers municipaux de la ville de Gap, le plat est apprécié dans tout le Dauphiné et finit par être célèbre dans toute la France. Ce plat peut être préparé selon des recettes traditionnelles comme le Vercors, une chaîne de montagnes très proche de Grenoble.

Produits alimentaires locaux
La ville a également été le siège de la création des usines de sirop Teisseire en 1720, de la fabrique de pâtes Lustucru en 1824, de la biscuiterie Brun en 1883 et de la chocolaterie Cémoi en 1920.

Autres spécialités régionales
La région voironnaise, connue pour ses chocolats et ses gâteaux aux prunes, a également apposé son nom sur une recette de blettes: la bette à la voironnaise. La région est en revanche le lieu de production de trois célèbres liqueurs: le monastère, l’antésite et l’absinthe. La batavia rouge grenobloise (également appelée Glory du Dauphiné) est une variété de salade produite dans la région.

Restaurants et AOC
Grenoble n’a pas de restaurant étoilé au guide Michelin. Cependant, le restaurant du Grand Hôtel d’Uriage-les-Bains à proximité de la ville obtient deux étoiles.

Espaces verts
En mars 2017, la commune a confirmé le niveau «trois fleurs» au concours des villes et villages fleuris pour la sixième année consécutive. La ville compte plus d’une cinquantaine de parcs de tailles très différentes, de la petite place au grand parc urbain, de dix hectares ou plus. D’autre part, Grenoble compte une quarantaine de mille arbres, et la construction des lignes de tramway a permis la création de nouveaux «flux verts».

Le plus ancien d’entre eux est le Jardin de Ville. C’est l’ancien parc du château du duc de Lesdiguières, transformé en 1622 en jardin fleuri et en espace boisé planté de tilleuls et de platanes, racheté par la ville à ses héritiers en 1719. Proche de la vieille ville se trouve également le Jardin des Dauphins, site classé. D’une superficie de deux hectares, il est situé sur le versant sud de l’éperon Rachais. Aménagé en terrasses sur un terrain militaire en 1909, l’emplacement très abrité du Jardin des Dauphins en fait un site unique avec un microclimat favorable à la végétation méditerranéenne. Au XIX ème siècle fut également aménagé le Jardin des Plantes sur 17 000 m². Il accompagne le Muséum d’Histoire Naturelle et abrite, entre autres curiosités, des arbres centenaires.

L’expansion de la ville au XXe siècle a permis la création de parcs dans des dimensions beaucoup plus grandes. Le plus connu d’entre eux est le parc Paul-Mistral, d’une superficie de 21 hectares. Il abrite de nombreux bâtiments, dont la mairie et le centre sportif depuis 1968 et le Stade des Alpes, inauguré en 2008. De nombreuses sculptures et monuments y sont exposés. Le chaudron olympique des jeux de 1968 y est installé. Plus au sud, après le démantèlement du stade olympique de Grenoble, la création du quartier de Villeneuve au début des années 1970 s’accompagne de la construction du parc Jean-Verlhac, d’une superficie de quatorze hectares.

Le tournant du siècle voit la création de nouveaux parcs dans la ville. Il a débuté en 1988 avec la création de 16 000 m 2 du parc Albert-Michallon. Situé au nord-est du musée de Grenoble, il le prolonge avec son jardin de sculptures. Récemment (2010), le Jardin des Vallons a été développé, avec une superficie de 1,5 hectare. Il s’agit d’un petit parc boisé et vallonné (d’où son nom), situé dans le nouvel éco-quartier de Grenoble et adjacent au centre commercial Bonne Caserne.

Fontaines et étangs
De nombreuses fontaines parsèment la ville, monumentales ou discrètes, anciennes ou récentes, rappelant que l’histoire de la ville est une lutte permanente contre les inondations.

Fontaines anciennes
La plus ancienne fontaine de Grenoble se trouve rue Saint-Laurent, elle porte la date 1746
La fontaine des Trois Ordres, place Notre-Dame, en pierre et bronze, œuvre d’Henry Ding, érigée à l’occasion du centenaire du Jour du Tuile et de l’Assemblée des Trois Ordres de Vizille en 1788.
La Fontaine du lion, place de la Cymaise, à l’emplacement du gué d’origine et du seul pont sur l’Isère depuis des siècles, et au pied de la Montée Chalemont (ancienne voie romaine), œuvre de Victor Sappey, en 1843 , pour inaugurer les travaux de barrage de l’Isère.
Le Torrent, au Jardin de Ville, bronze d’Urbain Basset, 1882, initialement placé place de Verdun (alors appelée place de la Constitution) et installé au Jardin de Ville en 1888, sur une rocaille. Il a presque été fondu en 1942 pour les besoins de l’armée allemande. La fontaine actuelle est l’œuvre de l’architecte A. Rolland.
Le château d’eau de La Valette, érigé en 1824 Place Grenette, dont le jet peut atteindre 22 mètres.
Les Trois Fontaines de la rue Montorge, à l’entrée du Jardin de Ville, de style baroque, 1887.
Le Berger Cyparisse, statue de Jean Esprit Marcellin de 1848, ornant la fontaine de la place de Gordes en 1850, dans le centre ancien.
Le bassin et le jet d’eau de la place Victor-Hugo au centre-ville.

Fontaines modernes
La piscine patio de l’hôtel de ville, 1967.
L’Huître, 1985, derrière l’Hôtel de Belmont, en pierre d’Échaillon (comme les colonnes de l’hôtel), œuvre de Louis Val.
Les jeux d’eau, parvis de la gare, 1987
Les Sphères, fontaine installée en 1986 à l’angle de l’avenue Alsace-Lorraine et du boulevard Gambetta.
La fontaine triangulaire de la place Claveyson.

Ponts et passerelles
La traversée de l’Isère et du Drac a toujours posé problème et s’est longtemps faite par ferry, les ponts étant rares. Leur construction, pour la plupart, n’est pas très ancienne et n’a pas toujours été facile. Pendant des siècles, la ville n’a eu qu’un seul pont sur l’Isère, le pont Saint-Laurent, endommagé ou emporté à chaque grande inondation et reconstruit à plusieurs reprises. A péage et à piliers en pierre au xvii e siècle, il fut remplacé en 1838 par un pont suspendu en tablier de bois, encore à péage rénové et fortifié en 1909. Un deuxième pont, en pierre, commencé à Lesdiguières en 1621 fut achevé en 1671 par François de Bonne de Créqui et baptisé Pont Créqui ou Pont de la Graille. Reconstruit également en 1838, en pierres de Sassenage. D’autres ponts datent pour la plupart du XIX e siècle et une demi-douzaine de voies routières et autoroutières, du XX e siècle.

Toute navigation sur l’Isère, même pour le trafic de barges de faible tonnage, a été suspendue en 1957. La navigation est donc actuellement limitée aux petits bateaux et aux kayaks lors des promenades touristiques.

Activité

Randonnée
Au départ de Grenoble, au pied du Vercors à Sassenage, ou à Sappey-en Chartreuse, 820 kilomètres de sentiers balisés vous emmènent de vallées en collines, de forêts aux alpages. Quittez le centre-ville pour une ascension vers des paysages à couper le souffle, lors d’une balade en famille jusqu’à la Bastille.

Escalade
La première salle dédiée à l’escalade en France a été créée ici en 1995 avec l’Espace Vertical. Il y a plein de spots pour trouver un point d’ancrage et prendre de la hauteur.

Cyclisme
Proche des cols mythiques des Alpes et nichée au cœur de trois vallées, Grenoble s’impose comme une destination phare du cyclisme.

Ski
Près de 20 stations de ski entourent Grenoble, située au carrefour de quatre chaînes de montagnes. Les coteaux du Vercors, de la Chartreuse, de Belledonne et de l’Oisans descendent chacun à leur manière.

Activités aquatiques
L’élément liquide, à Grenoble, est tout un poème écrit depuis la fin de la période glaciaire. L’eau y est disponible dans une variété infinie de torrents tumultueux, de rivières lentes, de backwaters, de plaines poissonneuses et de lacs cristallins d’altitude, où il fait bon se rafraîchir aux beaux jours.