Sculpture française au 19ème siècle

La sculpture française du 19ème siècle est la production statuaire et sculpturale en France entre 1801 et 1901. Elle se caractérise par la diversité des courants et des styles, du néoclassicisme du début du siècle, de l’Art Nouveau et du Modernisme de la fin du siècle.

La sculpture française du XIXe siècle est marquée par une production très importante induite par les ordres officiels liés aux transformations urbaines et à la laïcisation de la vie publique: les villes et les gouvernements, notamment avec Napoléon III et la Troisième République, rivalisent dans ce domaine. champ. L’ascension d’une bourgeoisie aisée participe également à la vogue de la statuaire avec ses monuments funéraires privés et le goût des petites pièces de monnaie en bronze que de nombreux sculpteurs animaliers se font une spécialité.

Les grands artistes marquent le siècle comme François Rude, David d’Angers, James Pradier, Antoine-Louis Barye, Albert-Ernest Carrier-Belleuse, Jean-Baptiste Carpeaux, Auguste Bartholdi, Jules Dalou, Auguste Rodin et Camille Claudel.

Plusieurs peintres ont également pratiqué la sculpture, dont Honoré Daumier, Gustave Dore, Jean-Léon Gérôme, Edgar Degas et Paul Gauguin. Quelques sculptures de ce siècle ont fait scandale à leurs expositions, Satyr et Bacchante par Pradier en 1834 Meurtre de Préault la même année, Femme mordue par un serpent d’Auguste Clésinger en 1847, Gorille enlevant une femme noire d’Emmanuel Frémiet en 1859, Les Carpeaux Danse en 1869, la danseuse de Degas, âgée de treize ans, en 1881, et le monument à Balzac de Rodin en 1897.

Le phénomène de la sculpture française du XIXe siècle
Le phénomène de la sculpture française du 19ème siècle. a attiré des contemporains. La lutte avec des méthodes dépassées et des images d’académisme et de classicisme dans la sculpture du pays ne finit jamais par une victoire des courants stylistiques les plus récents, bien qu’elle ait donné son histoire dramatique. L’académisme a été activement et matériellement soutenu par les gouvernements et l’Académie des Arts de Paris, qui a alimenté son existence pendant une centaine d’années et recruté dans ses propres rangs une armée d’artistes de talent divers. Le soutien de l’Etat au développement de la sculpture lui a créé des conditions favorables qui n’existaient dans aucun des pays de l’époque. L’impulsion pour cela était une campagne pour la construction de bâtiments triomphants et socialement significatifs, le développement rapide du commerce capitaliste malgré la guerre et la révolution, la pratique des expositions mondiales, décidée par la bourgeoisie, est convaincue de son propre pouvoir.

Ainsi, le sculpteur Eugène Guillaume exécuta en 1867 un ordre pour sept nazis de Napoléon Bonaparte, présenté à diverses époques de sa vie depuis sa jeunesse à la défaite dans sa carrière politique. Il est clair qu’une telle série de sculptures était anachronique et nécessaire seulement pour le régime monarchique régulier. Sculpture de France 19ème siècle. il y avait une censure tangible et une pression politique.

Un dictionnaire encyclopédique de Broccuza et Efron a même donné une liste des sculptures les plus remarquables créées après un siècle. Dans la liste est tombé –

« Jeanne d’Arc sent la voix de Dieu » – bronze, sc. Henry Chapa
« Psyché abandonnée par Eroth » – marbre, Carre Bellaz Albert-Ernest
« La source de la poésie » – marbre, sc. Eugene Guillaume
« Fille au puits » – marbre, sk. Shaneverk
« Dream » – marbre, sk. Maturen Moro
«Gloria victis» – bronze, Royaume-Uni. Antonin Mercier,
« Retary » (gladiateur avec une grille et un trident) Antony Noel

Les Allégories de Foi, d’Amour, de Courage des Soldats et de Vertu Civique sont quatre sculptures en bronze réalisées par Paul Dubois pour la pierre tombale du général LaMorisier dans la cathédrale de Nantes.
La liste des sculptures remarquables comprenait les « Marseilles » de Ryuda (le meilleur en termes de sculptures du siècle), mais sous les noms de tous les jours « L’Appel à la Bataille » ou « Discours à la Campagne des Volontaires en 1792 », qui neutralisait contenu révolutionnaire et traduit dans un ménage et politiquement sûr.

Une fois dans le centre du quartier aristocratique de Paris, « Marseille » François Rhuda a passé l’examen et central à la capitale française, et l’examen est parfois. Le relief est devenu l’œuvre centrale du sculpteur lui-même, et une œuvre monumentale importante des plastiques français de tout le 19ème siècle. Tout cela – contrairement à la plupart du temps des produits sculpturaux.

Cependant, les estimations élevées de cette liste de sculptures ont depuis longtemps perdu leur pertinence en raison de la censure du dictionnaire et de la petite qualité artistique des œuvres elles-mêmes. Dictionnaire pathétiquement noté –

… le niveau général de la sculpture française durant les années du second empire était grand, et il y reste jusqu’à nos jours (au début du 20ème siècle). En raison du fait que le gouvernement est presque le seul mais un patron actif de cette branche de l’art, ainsi que l’existence de l’académie française à Rome, la France a encore une école de sculpteurs, avec laquelle aucune des écoles de D’autres pays peuvent rivaliser en ce qui concerne la solidité des connaissances, la continuité dans la composition et la performance, la diversité et la force des talents.
Cependant, une telle évaluation était simplement une représentation de celle souhaitée. L’évaluation sera rejetée et radicalement révisée au XXe siècle.

Périodes et styles

Néoclassicisme
Jean-Antoine Houdon dernier grand représentant de la sculpture du 18ème siècle, faisant le lien entre le classicisme et le néoclassicisme, continue son activité jusqu’en 1814 en se consacrant principalement aux portraits de bustes, dont celui de l’empereur Napoléon Ier au Musée des Beaux-Arts de Dijon. Au début du siècle, l’ère napoléonienne a vu se consolider le néo-classicisme influencé par l’italien Antonio Canova. Les principaux représentants sont Antoine-Denis Chaudet, Pierre Cartellier, François Joseph Bosio et Joseph Chinard. Ce courant s’exprime principalement avec les ordres officiels du régime napoléonien, dans les bas-reliefs, les bustes, les colonnes nationales et les arcs de triomphe. Il se poursuit après le Premier Empire avec le sculpteur James Pradier le plus en vogue sous la Monarchie de Juillet et qui, par son style plein de sensualité et d’inspirations orientales, tente une synthèse entre classicisme et romantisme 1. Avec le néo-classicisme tardif, ce courant s’étend au Second Empire, avec Eugène Guillaume, Pierre-Jules Cavelier et Gabriel-Jules Thomas.

Joseph Chinard, L’impératrice Joséphine (1808), Londres, Victoria and Albert Museum.
Antoine-Denis Chaudet, Buste de Napoléon 1er (1811), Paris, Musée du Louvre.
François Joseph Bosio, Hercule (1824), Paris, Musée du Louvre.
James Pradier, Les Trois Grâces (1831), Paris, Musée du Louvre.
Eugène Guillaume, Musique instrumentale (1874), Paris, opéra Garnier.

La sculpture romantique
David d’Angers et François Rude sont les principaux représentants du romantisme en sculpture. Ce style se caractérise par son sens du mouvement et son impétuosité, illustré par le fameux haut-relief de l’Arc de Triomphe. Le Départ des volontaires de 1792 (aussi appelé la Marseillaise) élaboré par Rude de 1833 à 1836. David d’Angers surtout se distinguent par ses portraits sculptés, 500 médaillons en bas-relief, et plusieurs bustes dont le monumental de Goethe est représentatif. Antoine-Louis Barye dans ses sculptures d’animaux comme Le Lion écrasant un serpent, est comparable à Delacroix avec ses scènes de chasse 3. La sculpture romantique émerge vraiment au Salon de 1831, qui est particulièrement exposée au Orlando Furioso de Jehan Duseigneur, qui traite de le thème romantique par excellence de l’amour conduit à la folie avec une forte recherche expressive. Au Salon de 1834, Auguste Préault provoque un scandale artistique avec son bas-relief Tuerie. Henry de Triqueti et Félicie de Fauveau revivent la Renaissance italienne pour la première et le gothique pour la seconde, dans cette passion pour l’histoire ancienne a dévoilé des références classiques à l’antiquité qui est une autre caractéristique du romantisme.

David d’Angers, Le Grand Condé (1817), Angers, Galerie David d’Angers.
François Rude, Le Départ des Volontaires de 1792 (1836), Paris, Arc de triomphe de l’Étoile.
Auguste Préault, Tuerie (1834), Musée des Beaux-Arts, Chartres.
Antoine-Louis Barye, Thésée et le Minotaure, Musée d’art du comté de Los Angeles.

Éclectisme
L’éclectisme est le style en vogue sous le Second Empire et la Troisième République. Comme en architecture, elle se caractérise par l’emprunt de différents styles du passé, du Moyen Age, de la Renaissance, du néo-classicisme, du néo-baroque. Son représentant le plus célèbre est Jean-Baptiste Carpeaux qui synthétise l’esprit de la Renaissance et l’esprit néo-baroque dont le premier témoignage est son Pêcheur au coquillage. Son groupe Danse pour la façade de l’Opéra Garnier, par son scandale naturalisme et jugé indécent 6. Charles Cordier avec ses bustsOrientalists veut introduire une « étude des races » par des portraits de population du Soudan ou du Darfour.

Charles Cordier, Nègre du Soudan (1857), Paris, Musée d’Orsay.
Alexandre Falguière, Tarsisius, martyr chrétien, (1868), Paris, Musée d’Orsay.
Albert-Ernest Carrier-Belleuse, Hebe endormie (1869), Paris, Musée d’Orsay.
Jean-Baptiste Carpeaux, La Danse (1874), Paris, opéra Garnier.
Louis-Ernest Barrias, Dévoilement de la nature à Science (1899), Paris, Musée d’Orsay.

Académisme
Adaptée à la statuaire monumentale et à la décoration architecturale, la sculpture académique se caractérise par le choix de sujets allégoriques et patriotiques, et dont le style se rapproche du néoclassicisme tardif. Henri Chapu, élève de Pradier, est un représentant de l’académisme allégorique. Un autre représentant de cette tendance, Georges Récipon dont le char triomphant d’harmonie de la discorde du Grand Palais est aussi caractéristique du mouvement néo-baroque.

Le courant dit néo-florentin, apparu dans les années 1860 et créant une sculpture canonique gracieuse, raffinée et élégante, fut incarné par Paul Dubois et les Toulousains Alexandre Falguière, Antonin Mercié et Laurent Marqueste.

Né à Colmar et marqué par la guerre franco-prussienne, Frédéric-Auguste Bartholdi réalise une statuaire consacrée aux sujets patriotiques, Le Lion de Belfort, et Vercingétorix de Clermont-Ferrand. Il devient universellement célèbre avec la Statue de la Liberté. D’autres sculpteurs de monuments patriotiques, Georges Diebolt créateur du Zouave et Grenadier du Pont de l’Alma et Emmanuel Frémiet, sculpteur de la Jeanne d’Arc du site des Pyramides, la statue équestre de Napoléon, à Laffrey, et l’Equestre Statue de Duguesclin à Dinan.

Jean-Léon Gérôme était l’un des peintres académiques (avec Ernest Meissonier), à avoir aussi approché la sculpture. Ses œuvres d’inspirations anciennes ou orientales utilisent, pour certaines d’entre elles, la polychromie (The Bowler, Buste de Sarah Bernhardt).

Henri Chapu, Jeanne d’Arc (1872), Paris, Musée d’Orsay.
Emmanuel Frémiet, Monument à Jeanne d’Arc (1874), Paris, Place des Pyramides.
Auguste Bartholdi, Statue de la Liberté (1886), New York.
Georges Récipon, Harmony triomphant de la discorde (1900), Paris, Grand Palais.
Jean-Léon Gérôme, le Joueur de Bal (1902), Vesoul, Musée Georges-Garret.

Le réalisme
Le caricaturiste et peintre Honoré Daumier avec la série Célébrités du Juste Milieu de bustes d’argile brute des personnalités politiques de la monarchie de Juillet, et Ratapoil, la statuette anti-bonapartiste de 1851 préfigurent le réalisme de la sculpture.

En 1847, Auguste Clésinger fait les manchettes en exposant au Salon sa Femme piquée par un serpent. L’art de ce sculpteur correspondait au romantisme tardif, mais le traitement réaliste sans compromis du corps représenté dans tous ses détails, allant jusqu’à reproduire la cellulite au sommet des cuisses, avait été obtenu par moulage direct. du corps du modèle Apollonie Sabatier, demi-mondain en vue dans la société de l’époque. Le réalisme de la sculpture, la technique utilisée et l’identité du modèle ont contribué au scandale de l’œuvre.

Le représentant principal de la sculpture réaliste est Jules Dalou avec des œuvres monumentales sur le monde du travail où il démontre ses engagements républicains et communards. Il a laissé de nombreuses études pour un projet de monument ouvrier inachevé (Musée du Petit Palais et Musée d’Orsay) qui rend hommage au monde du travail et à la paysannerie. Un autre sculpteur représentatif de ce courant, le Belge Constantin Meunier, dont la majeure partie de sa carrière se déroule en Belgique, s’est fait connaître à Paris en exposant au Salon de 1886 son Hammer. Son bas-relief La Glèbe entre les collections du Musée du Luxembourg en 1892, et il le laisse comme Monument au Travail à titre posthume.

Auguste Clésinger, Femme piquée par un serpent (1847), Paris, Musée d’Orsay.
Honoré Daumier, Ratapoil (1850-1851), Baltimore, musée d’art de Walters.
Constantin Meunier, Le Puddler (1886), Louvain, Musée M.
Jules Dalou, Monument de Boussingault (1895), La Plaine Saint-Denis, Conservatoire National des Arts et Métiers.

Histoire
Au tournant des XVIIIe et XIXe siècles
La situation dans l’industrie sculpturale de la France à la fin du 18ème siècle. Les événements tragiques de la Révolution française de 1789-1793 compliquent la situation. La sculpture monumentale fait référence à des formes d’art capitalistiques et tombe généralement en dehors des périodes de troubles ou de révolutions populaires. La famille royale de France pendant la révolution a été isolée de la vie politique et artistique, tout comme la riche aristocratie qui a émigré du pays, sauvant sa vie. Ce sont eux qui étaient les principaux clients et consommateurs de la sculpture en France.

Le pays a un certain nombre de sculpteurs qui continuent à travailler, mais lentement dans les domaines de non-monumentale. C’est Simon Louis Bouazzo (1743-1809), ancien chef de la Manufacture de sculptures de Sèvres, Claudion (1738-1814), auteur d’allégories, phanus, niche et bacchanas dans le style du rococo et sculpteur Jean-Antoine Goodon (1741-1828) ). Tous ont vu de leurs propres yeux le cours des événements tragiques de la révolution, la terreur, les arrestations des dictateurs de la révolution, la direction, la prise du pouvoir par le général ambitieux Napoléon Bonaparte.

Une place particulière a été occupée par le sculpteur Jean-Antoine Gudon (1741-18228). Au cours de sa vie, il travailla également comme portraitiste sur les ordres des aristocrates (la fille de Louis XVI, la princesse d’Adélaïde, 1777, le Louvre, le graffiti de Sabran, le musée de Thuringe), et selon les ordres de quelques figures de la révolution (buste de Dumurie, 1792, Angers, buste de Mirabeau), et des ordres de la nouvelle aristocratie militaire de Napoléon Ier Bonaparte (buste de Napoléon, musée, Dijon). Goodon dans son travail a brisé fortement les liens avec le rococo ludique de l’aristocratie française et est passé à la position du réalisme et de la retenue courageuse du classicisme avec son aspiration pour l’illumination, le service public et l’héroïsme. Malheureusement, le travail de création du sculpteur reste non-systématisé et dispersé sur différents continents [2]. Juste la créativité de Goodon sera un pont qui reliera les meilleures réalisations de la sculpture française du siècle précédent avec la sculpture du début du 19ème siècle.

Début du 19ème siècle
Le début du 19ème siècle. a été caractérisé par une augmentation de la pression officielle sur les sculpteurs par Napoléon et sa nouvelle aristocratie militaire. L’Empire a été introduit dans la pratique artistique de la force. L’Empire napoléonien est un style rigide, pathétique et cool, officiel, plus symbolique dans le portrait de devant et dans la sculpture. Elle diffère nettement du classicisme de la fin du XVIIIe siècle, librement choisi et revivifié par les artistes français au milieu du siècle. Napoléon, en tant qu’usurpateur du pouvoir, chercha activement la grandeur et le halo de la puissance des anciens empereurs romains. C’est pourquoi les artistes de la France ont reçu l’ordre de prendre les modèles de l’art pas la Rome républicaine, mais à Rome, l’ère des empereurs – officiels, modérés et froids – majestueux. Il n’y avait pas d’empire et un degré plus élevé de développement du classicisme, depuis que l’Empire imposé à Napoléon par l’Empire, le classicisme dans le pays a été restauré et, un peu plus tard, renaissait dans l’académisme du 19ème siècle.

De manière officielle, Antoine-Denis Schode (1763-1810), Pierre Cartelle (1757-1831), Joseph Schinard (1756-1813) et d’autres travaillent. Ce style officiel a été entièrement soutenu par le sculpteur François Joseph Boziio (1768-1745), qui avait environ dix-sept ans en Italie et apprécié les conseils du sculpteur Antonio Canova. Bogio est arrivé à Paris seulement en 1807.

Les sculpteurs reçoivent des ordres pour la création d’arcs de triomphe, des bustes d’aristocratie militaire et de nombreux portraits officiels du dictateur Napoléon. La sculpture était accompagnée d’un stéréotype, la silhouette était nourrie de signes de grandeur et enveloppée à la manière de l’Antiquité romaine. Elle pourrait également décorer la salle du palais ou de la pierre tombale, c’est-à-dire perdre sa destination locale (Napoléon-législateur, comte François Joseph Boseau, tombeau de Casimir Pierre). La taille de Napoléon (petite taille et inclinée au poids superflue) dans la sculpture a complètement perdu les signes de la réalité et a acquis les caractéristiques d’un symbole irréaliste, pour la création de ces sculptures l’empereur n’a pas posté (Antonio Canova, « Paix Napoléon « , Académie de Brera, Milan – grand, maigre, complètement nu et avec une lance dans la main à la manière des anciens tyrans).

Le mensonge et le caractère décoratif généralisé passent également dans le relief de l’empire (cf Antoine-Denis Schode, « Homère »)

Cette ligne de sculpture officielle n’est interrompue ni par le renversement de l’empire de Napoléon en 1814 (le soi-disant Premier Empire) ni par la restauration de la monarchie. Durant cette période, Jean-Jacques Pradieux (1790-1852) travaillait comme Français d’origine suisse. Les thèmes de ses œuvres – les sujets de l’Antiquité, les portraits, les figures légendaires du Moyen Age.

Un autre François Joseph Bozo vivant avec la même diligence effectuera le sein restauré sur le trône royal de Charles X en 1825 et l ‘ »Apothéose de la Révolution du roi Louis XVI », 1826, qui devait symboliser le retour au Moyen Âge, ignorant changements significatifs dans l’esprit des Français et changements dans les lois de la France, introduits par la révolution et l’ère des aventures militaires de Napoléon Bonaparte.

Sculpteurs de la période du romantisme
Les positions les plus constantes du romantisme ont été faites par les artistes de France. C’est là que le fossé profondément douloureux entre l’idéal humaniste et la réalité cruelle du pays qui a mené les guerres interminables, a souffert du nivellement de la personnalité et de la destruction pratique de la jeune génération dans les aventures militaires de Napoléon, déception avec de fréquents changements politiques. le pouvoir et le manque de perspectives de stabilité. Le romantisme de la France (par opposition aux autres écoles nationales) avait aussi une composante patriotique et sociale profondément incarnée par Theodore Gericco dans le film « Le lapin de la Méduse » et Eugène Delacroix dans les peintures « La Liberté du Leader » et  » Extermination des Grecs par les Turcs à Chios « ( » Chopping on Chios « ). Le phénomène unique du romantisme français et européen était le bas-relief « Marseille » sur l’Arc de Triomphe à Paris (sculpteur – François Ruid).

Ce n’est qu’avec le temps que la composante patriotique du romantisme français s’est effondrée et que les artistes se sont placés dans une position de résistance individuelle à la réalité bourgeoise brutale (Eugène Delacroix, Alfred Musset, George Sand, Stendhal, Victor Hugo, en Grande-Bretagne). , etc.).

Une position intermédiaire entre le romantisme et le classicisme tardif a été prise par le sculpteur David d’Ange (1788-1856). Les préférences politiques républicaines l’ont forcé à passer une partie de sa vie dans l’émigration au Royaume-Uni. Le sculpteur a également été reconnu à Paris après son retour à la maison. Tentative d’apprivoiser l’artiste et fait le gouvernement monarchique de la France. David d’Ange a reçu une demande de monument au prince Condé, commandant de la cour de Versailles. Il a travaillé dur comme maître des plastiques commémoratifs et a créé un certain nombre de pierres tombales d’art. Sa réputation de sculpteur de talent renforce également l’Ordre de la Légion d’Honneur, qu’il accorde au pouvoir en 1825. 1826 L’année de son adhésion à l’Institut de France.

Parmi les œuvres célèbres à Paris est un groupe sculptural pour le fronton du Panthéon, qui a tourné l’église Empire de Sainte-Geneviève. La froide et empirique stylistique de l’architecture du Panthéon oblige l’artiste à se tourner vers une image allégorique. Il a créé l’allégorie allégorique des allégories de l’histoire entre la France et la liberté. Dans le style luxuriant mais formaliste de l’académisme français, les figures réalistes des héros du passé ont été compromises et injustifiées, ce qui est devenu une autre indication de la crise profonde de l’académisme français au milieu du 19ème siècle.

Le romantisme a apporté à la sculpture un intérêt pour le nord-est de l’individu, ses aspirations et ses émotions. Dans toutes les capitales européennes, il existe de nombreux monuments pour les grands compatriotes, passés et présents. Cependant, dans le domaine de la sculpture monumentale, il y a une armée d’artistes talentueux qui peuvent offrir des solutions et des compositions luxuriantes mais banales. La valeur artistique de nombreux monuments est faible, et les exceptions sont rares. La sculpture monumentale est devenue une longue période de déclin de la qualité artistique et du déclin. En général, la sculpture d’Europe occidentale, qui dépendait presque entièrement des goûts officiels et des fonds publics, accusait un retard important dans le développement et la signification artistique de la peinture contemporaine.

Monarchie de Juillet et sculpture
La monarchie de Juillet (1830-1848) est un gouvernement qui a pris le pouvoir en France après la Révolution de Juillet 1830. Vlad s’appelait à juste titre le « royaume des banquiers », puisque seule la bourgeoisie faisait partie du gouvernement. Le budget de l’Etat s’est transformé en une source de revenus uniquement pour les banquiers-financiers, qui ont reçu d’énormes prêts et des subventions à travers lui. Les banquiers, en utilisant des liens étroits avec le nouveau gouvernement, avec le roi, ont joué avec succès sur le marché boursier, en spéculant sur les obligations d’État et les actions des sociétés privées. Ils tentèrent par tous les moyens d’interférer avec les défenseurs français de la monarchie de la dynastie des Bourbons, car ils réclamaient avec insistance le retour du pouvoir et de la richesse.

Pour cette période, il y a eu la création d’une série sculpturale « Reine de France et femmes glorifiées ». Ils ne signifiaient que la reine et les glorieuses femmes de France. La série avait vingt sculptures de marbre de pleine hauteur. Louis-Philippe Ier, dernier monarque au titre de roi sur le trône de France, fit un choix digne d’une série de personnes. Étonnamment, Zhanna d’Arc, un paysan, est venu à la liste des reines et des saints.

Règles sous le titre du Français de 1830 à 1848. Il était un représentant de la dynastie d’Orléans, après la Révolution de Juillet, qui l’a porté au pouvoir, s’est appelé un «roi-citoyen» pour se maintenir au pouvoir. Il a fourni du financement pour la marche. Un certain nombre de personnages médiévaux sont venus à la liste des sculptures créées, dont les portraits réalistes n’existaient pas et ne pouvaient pas être créés au Moyen Age. Les sculpteurs français ont créé des figures fantastiques à leur discrétion. Monotone et décorative, des sculptures des reines de France et des femmes célèbres ornaient le parterre et l’étang figuré devant la façade du palais du Luxembourg, qui servait alors au travail du Sénat. La plupart des figures pseudo-historiques ont été créées autour de 1843, chacune d’elles coûtant au trésor de l’État 12 000. Le soulèvement et la révolution de 1848 ont forcé le «roi-citoyen» à renoncer au trône. Le reste de la vie a vécu Louis-Philippe Ier en exil au Royaume-Uni.

Déclin dans la seconde moitié du 19ème siècle
Le déclin des idées dans la sculpture était particulièrement perceptible au milieu du siècle. Les montants considérables dépensés par les gouvernements sur les ordres sculpturaux ont contribué aux conditions dans lesquelles une foule d’artistes talentueux, avides d’argent et de signes extérieurs de succès bourgeois se sont précipités vers les sculptures. Différents systèmes stylistiques pourraient être utilisés dans le travail sculptural: le classicisme tardif, l’académisme, les traits du réalisme, réalisés à partir d’une observation attentive de la réalité. Mélange stylistique enveloppé, connu sous le nom d’éclectisme.

Parmi les mécènes et clients du sculpteur, Antoine Bari est le prince Ferdinand Philippe d’Orléans. La proximité des anciennes familles monarchiques de France a conduit à la réception par le sculpteur d’ordres pour le monument à Napoléon Bonaparte (un modèle conservé au Musée d’Orsa), la sculpture de cheval de Napoléon III pour la porte du Louvre, en commandant quatre sculptures allégoriques (« Paix », « Guerre », « Force », « Ordre ») pour la décoration du nouveau Palais du Louvre. Sa manière artistique a été formée sur l’observation de la réalité, avait une direction purement réaliste, qui a brisé son lien avec l’académisme alors dominant.

Le déclin de la sculpture attire l’attention des travailleurs de l’art qui sont devenus célèbres dans d’autres domaines. Parmi eux, l’artiste et graphiste Gustav Dore (1832-1883).

Gustave Dora est devenu l’exemple parfait de la maîtrise sculpturale de la sculpture de l’armoire « Le parc et l’amour d’Eroth » ou « L’amour entre les mains du destin ». Dessinateur virtuose avec une imagination artistique développée, il a enduré toute l’habileté à recréer les figures allégoriques de Parks et d’Eroth. Dans la sculpture, Dore n’a déposé que le dernier parc, qui menace dangereusement les ciseaux. Ensemble avec Eroth, ils regardent dans une direction, comme s’ils regardaient la prochaine victime. La main d’Erota a peut-être été armée d’un arc, car un carquois avec des flèches se trouvait aux pieds d’une déesse. L’artiste a soigneusement recréé le visage du vieil homme. Des parcs aux joues tombées et au cou ridé, qui contrastent avec la jeunesse d’un adolescent ailé. Des images inspirées et des figures allégoriques soigneusement reproduites et des détails du groupe sculptural (lourd manteau imperméable rappelant le Cape de la Mort, carquois de flèches, dieu Chronos, dieu destructeur de l’horloge de sable) apportèrent un groupe académique stylistiquement sculptural au niveau de vrais chefs-d’œuvre rares.

Sculpture impressionniste
L’Impressionnisme fonctionnant essentiellement pictural, trouve des équivalences dans la sculpture, par la technique du modelage et le traitement de surface spontané. Deux artistes de la peinture représentent cette tendance dans la sculpture, Edgar Degas et Auguste Renoir. Degas a créé une controverse avec sa petite danseuse de quatorze ans dont le réalisme choquait les contemporains. Seule sculpture à exposer, il laisse après sa mort une série de cires modélisées représentant des études de mouvement, qui ont été coulées en bronze. Autre représentant de cette tendance, l’Italien naturalisé français Medardo Rosso dont les sculptures prennent pour titre: Impression de femme sous un parapluie, ou Impression en omnibus. Son travail aurait pu influencer Rodin lorsqu’il travaillait sur son Balzac

Edgar Degas, Grande Arabesque, Musée d’art du comté de Los Angeles.
Edgar Degas, Little Dancer, 14 ans, Copenhague, Ny Carlsberg Glyptotek.
Medardo Rosso, Tête d’Enfant (1892-1893), Buenos Aires, Musée National des Beaux-Arts d’Argentine.
Auguste Renoir, Buste de Coco (1908), Francfort-sur-le-Main, Musée Städel.

Symbolisme
Origine artistique de l’origine littéraire, le symbolisme a également trouvé dans la sculpture un mode d’expression. Style empreint de liberté, c’est surtout avec les hauts et les bas-reliefs qu’il s’exprime pleinement. On le trouve notamment, dans les monuments funéraires. Albert Bartholome laisse de nombreuses œuvres représentatives, dont le cimetière commémoratif de guerre Père Lachaise, et des masques de bronze inspirés de l’art japonais 18. Également influencé par l’art japonais, Jean Carriès marque, à travers ses masques de céramiques, la vie décapitée de Charles Ier en 1881 bronze. Avec la Porte de l’Enfer Auguste Rodin quant à lui, réalise le monument du symbolisme en sculpture. D’autres représentants, Pierre Roche ont fait la transition entre le symbolisme de ses thèmes, et l’Art Nouveau dans le style.

Albert Bartholomew, Monument aux morts (1899), Paris, cimetière du Père-Lachaise.
Jean Carriès, Masque d’horreur, Paris, Petit Palais.
Auguste Rodin, La Porte de l’Enfer, Paris, Musée Rodin.
Pierre Roche, l’Effort (vers 1900), Paris, jardin du Luxembourg.

Art Nouveau
L’extrême fin du siècle coïncide avec l’apparition de l’Art nouveau, dont les principales expressions en France sont principalement décoratives, avec des artistes tels que Raoul Larche, Agathon Leonard ou François-Rupert Carabin.

Raoul Larche, Loie Fuller (vers 1896), Dayton Art Institute.
Pierre Roche, Loie Fuller (vers 1901), Musée des Arts décoratifs de Paris.
Leonard Agathon, Scarf Dancer (vers 1900), Rijksmuseum Amsterdam.
François-Rupert Carabin, Piano (1900), Musée des Arts Décoratifs de Paris.

Sculpture moderne
Auguste Rodin, un sculpteur qui a abordé le néo-baroque, le symbolisme et le réalisme, est considéré comme l’inventeur de la sculpture moderne. Avec son Monument à Balzac, il expose son manifeste de la modernité dans la sculpture et provoque un scandale lors de sa présentation publique. Ses disciples Camille Claudel et Antoine Bourdelle, notamment avec Hercule l’Archer (1910), assurent la transition au 20ème

Auguste Rodin, Les Bourgeois de Calais (1889), Paris, Musée Rodin.
Auguste Rodin, Monument à Balzac (1898), Paris, Musée Rodin.
Antoine Bourdelle Grand guerrier de Montauban (1898-1900), musée-jardin départemental Bourdelle d’Egreville.
Camille Claudel, L’âge mur (1899), Paris, musée Rodin.