Fréjus, Côte d’Azur

Fréjus est une commune française située dans le département du Var, en région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Située au bord de la mer Méditerranée, à l’embouchure de l’Argens et du Reyran, elle est la capitale du canton de Fréjus, siège associé du diocèse, station balnéaire et touristique de la Côte d’Azur, ville d’Art et d’Histoire et co-fondateur de l’association « Villes et Métiers ».

Initialement nommé Forum Julii, la place (publique) de Jules (impliquant César), une ville romaine fondée en49 avant JC pour s’opposer à la toute-puissance de Massilia, puis une colonie recherchée par Auguste en27 avant JC sous le nom de Colonia Octavanorum pour accueillir les vétérans de la Legio VIII Augusta. Équipée sous Tibère, elle décline au IVe siècle, lors de la constitution de l’évêché, deuxième en France après Lyon. Triomphe ville d’origine Charles V en 1536, division agricole varoise depuis le moyen-âge, garnison municipale depuis le 16e siècle, départ Naval Air de Roland Garros en 1913, frappé en 1959 par le cataclysme du barrage de Malpasset, Fréjus est avec la ville de Saint -Raphaël, le centre économique, culturel et touristique de l’est du Var et le site de la plus grande concentration française de vestiges anciens après Arles.

L’histoire
Les origines de Fréjus résident probablement dans le peuple celto-ligure qui s’est installé autour du port naturel d’Aegytna. Les vestiges d’un mur défensif sont encore visibles sur le Mont Auriasque et le Cap Capelin. Les Phocéens de Marseille ont par la suite établi un avant-poste sur le site.

Fondation
Fréjus était stratégiquement situé à un carrefour important formé par la Via Julia Augusta (qui reliait l’Italie et le Rhône) et la via Domitiana. Bien qu’il n’y ait que peu de traces de peuplement à cette époque, on sait que le poète Cornelius Gallus y est né en 67 av.

Jules César voulait supplanter Massalia et il a fondé la ville en tant que Forum Julii signifiant «marché de Julius»; il a également nommé son port Claustra Maris (la barrière maritime).

La date exacte de la fondation du Forum Julii est incertaine, mais c’était certainement avant 43 avant JC car elle apparaît dans la correspondance entre Plancus et Cicéron et 49 avant JC est très probable.

Ville romaine
C’est au Forum Julii qu’Octavius ​​rapatrie les galères prises à Mark Antony lors de la bataille d’Actium en 31 av. Entre le 29 et le 27 avant JC, elle devint une colonie pour ses vétérans de la 8e légion, ajoutant le suffixe Octavanorum Colonia. Auguste a fait de la ville la capitale de la nouvelle province de Narbonensis en 22 avant JC, stimulant un développement rapide. Il est devenu l’un des ports les plus importants de la Méditerranée; son port était la seule base navale pour la flotte romaine de la Gaule et seulement le deuxième port après Ostie jusqu’à au moins l’époque de Néron.

Par la suite, sous Tibère, les principaux monuments et équipements encore visibles aujourd’hui ont été construits: l’amphithéâtre, l’aqueduc, le phare, les thermes et le théâtre. Forum Julii avait des murs impressionnants de 3,7 km de long qui protégeaient une superficie de 35 hectares. Il y avait environ six mille habitants. Le territoire de la ville, la civitas forojuliensis, s’étendait de Cabasse à l’ouest à Fayence et Mons au nord. Il est devenu un important bourg pour la production artisanale et agricole. L’agriculture s’est développée avec des villas rustiques comme à Villepey et St. Raphael. L’exploitation de grès vert et de porphyre bleu et la pisciculture ont contribué à l’essor de l’économie.

En 40 après JC, Gnaeus Julius Agricola, qui a par la suite achevé la conquête romaine de la Grande-Bretagne, est né à Forum Julii. Il était le beau-père de l’historien Tacite, dont la biographie d’Agricola mentionne que Forum Julii était une « ancienne et illustre colonie ». La ville a également été mentionnée à plusieurs reprises dans les écrits de Strabon et Pline l’Ancien. Au début de 69, la bataille de Forum Julii a eu lieu entre les armées des empereurs rivaux Othon et Vitellius. L’emplacement exact de cette bataille n’est pas connu, mais Vitellius se retira ensuite à Antipolis.

Le IVe siècle voit la création du diocèse de Fréjus, le deuxième plus grand de France après celui de Lyon; la construction de la première église est attestée en 374 avec l’élection d’un évêque. Saint-Léonce est devenu évêque de Fréjus en 433 et a écrit: « A partir de 374, au concile de Valence, un évêque fut nommé à Fréjus, mais il ne vint jamais. J’étais le premier des évêques de cette ville. J’ai pu construire la première cathédrale avec son baptistère.  » La décadence de Rome a conduit à celle des villes de son empire.

Le moyen Âge
Malgré la constitution de l’évêché, l’envasement du port a entraîné le déclin de Fréjus. En 572, les Lombards ravagent la ville, suivis en 574 par leurs alliés saxons. En 896, les Sarrasins ont fait des incursions à Apt. Le roi Raoul a confirmé en 924 les possessions de l’abbaye de Saint-Martin d’Autun à Fréjus, Vaison-la-Romaine et les pays viennois. A la fin du IXe siècle, la ville est complètement détruite, les habitants ont fui vers l’arrière-pays et les Sarrasins s’installent à Fraxinetum. Cette situation perdura jusqu’en 973 lorsqu’ils furent vaincus par Guillaume I de Provence sur terre et les Byzantins en mer. En 990, pour récupérer ses biens, l’évêque Riculphe, abbé de Montmajour, obtient du comte de Provence la possession de la ville et du port de Fréjus. Il a construit la cathédrale Saint-Léonce et fortifié la ville.

En 1138, le port de Fréjus offrit un abri aux marins génois qui venaient ici pour une foire. En 1235, le bailliage de Fréjus est institué, il s’étend de Gonfaron à Cotignac et d’Artignosc-sur-Verdon jusqu’à la frontière italienne de l’époque. Mais sous le règne de Charles Ier de Sicile, il a été réduit et le siège a déménagé à Draguignan. Quatre foires se sont tenues à Fréjus, le quatrième dimanche après Pâques, le 10 août, les 21 et 29 septembre. En 1299, Jacques Duèze, de la famille Duèze de Cahors, est nommé évêque de Fréjus, puis élu pape en 1316 sous le nom de Jean XXII. En 1347, la peste noire ravage la Provence et donc Fréjus.

En 1471, la ville comptait deux cent soixante-six maisons habitées. Une nouvelle invasion de pirates barbares en 1475 ruina à nouveau les efforts de reconstruction. Puis en 1482, lorsque la ville est de nouveau menacée par la peste, François de Paule intervient et protège la ville par un miracle. Dès lors, il devint le saint patron de la ville. C’est également à partir de cette date que le contrôle du roi de France sur la Provence et l’installation du parlement à Aix ont fait perdre à Fréjus une grande partie de son indépendance et des droits seigneuriaux des évêques.

De la Renaissance à l’Empire
Au début du XVIe siècle, Fréjus était un site majeur de production et de commerce de blé. La vigne, la pêche, l’élevage ovin et la poterie représentaient les autres trésors de l’économie municipale. Cette relative richesse a permis à Fréjus de se développer démographiquement, malgré les invasions de 1524 et 1536, la guerre de religion de 1561 à 1563, la commune comptait ainsi plus de six mille habitants vers 1580. Elle a également fait l’objet de convoitises et de querelles entre évêques et rois. de France. En 1526 et 1565, les évêques perdirent progressivement leurs privilèges au profit de la communauté.

C’est en 1536, lors d’une des guerres qui opposa pendant vingt-cinq ans le roi de France François Ier et l’empereur romain germanique et roi d’Espagne Charles Quint, que ce dernier organisa son entrée triomphale à Fréjus, le rebaptisant « Charleville » et le mettre en place comme un duché. Il y revient en 1537 lorsque la paix de Nice est signée pour approvisionner ses galères. Pendant le règne d’Henri II, la ville est devenue une amirauté.

De 1561 à 1563, les protestants ont été pourchassés et massacrés par une population viscéralement catholique lors de ce que l’on a appelé les « Grands Jours de Fréjus ». Le calme revient en 1564 à l’occasion de la visite de Charles IX et Catherine de Médicis en Provence. Mais en 1568, entre les deuxième et troisième guerres de religion, le baron de Cipières est massacré par trente-cinq cavaliers. Lorsqu’ils se sont arrêtés dans une auberge, une foule s’est formée dans la nuit du 30 juin au 1er juillet avec des cris de « Mort aux Huguenots! » Les consuls ont négocié leur désarmement contre leur sortie sûre, mais à peine dans la rue ils ont été massacrés alors que Gaspard de Villeneuve, baron des Arcs et gouverneur de la ville, avait juré de les protéger.

En 1586, l’enceinte est agrandie et le roi de France envoie une garnison de gascons. Bien que fervents catholiques, et en contradiction avec leur réaction moins de vingt ans plus tôt, les habitants de Fréjus ont appelé le marquis de Trans, Huguenot, à se débarrasser de ces soldats considérés comme des étrangers. Ils présentent sa troupe de nuit en décembre 1588 et massacrent toute la garnison. En octobre 1590, le duc de Savoie, proclamé comte de Provence par les Ligueurs, fait une incursion à Fréjus.

De cette époque à la fin du XVIIIe siècle, la ville a diminué. En 1707, le prince Eugène l’envahit. En 1789, il n’y avait pas de fontaines publiques mais deux puits. La main d’œuvre manquait, les récoltes ne suffisaient plus à nourrir les habitants qui n’étaient pourtant que deux mille cinq cents. Vingt-deux représentants ont été choisis pour préparer les États généraux. Enfin, six d’entre eux se sont rendus à Versailles, dont un d’importance nationale: Emmanuel-Joseph Sieyès. En raison des lois promulguées durant cette période, le clergé perdit son pouvoir dans la commune qui était le siège d’un important évêché. Le port qui appartenait à l’évêché était presque entièrement ensablé et vendu comme propriété nationale. Le nouvel acheteur choisit de le remplir pour en faire un pâturage.

C’était le chef-lieu de district de 1790 à 1795.

Le 9 octobre 1799, le général Bonaparte de retour de la campagne d’Egypte débarque à Saint-Raphaël et s’installe dans un hôtel à Fréjus. A cette occasion, la communauté a choisi un nouveau blason, moins royaliste et clérical que le premier. Plus tard, en 1808, l’empereur s’empare des États pontificaux et ordonne le transfert de Pie VII. Ce dernier, sur le chemin du retour à Savone, a séjourné dans un hôtel de la ville. Il y revient en 1814 lors de son voyage de Savone à Fontainebleau. En 1814, Napoléon séjourne à nouveau à Fréjus avant de s’embarquer à Saint-Raphaël pour l’île d’Elbe.

Histoire récente
En 1860, la commune décide de drainer le marais du Grand Escat, situé entre la vieille ville et la mer. Cela fait, en 1882, la ville a loué le terrain aux pêcheurs qui y ont construit des cabanes en bois. A la même époque, la station balnéaire de Saint-Aygulf se développe, notamment sous l’influence de Carolus-Duran qui y construit une villa et décore des bâtiments, notamment l’église et par la volonté de la Société du Littoral. Les touristes britanniques ont ensuite construit des villas et des hôtels à Valescure au début du XXe siècle.

En 1905, la nouvelle tradition taurine fait de Fréjus la ville taurine la plus à l’est du Rhône, hors de la Camargue. Le 26 octobre 1911 est décidée la création de la base aérienne navale. Le 23 septembre 1913, Roland Garros est entré dans l’histoire pour avoir franchi avec succès la Méditerranée par avion entre Fréjus et Bizerte en Tunisie. Puis en 1915, grâce au général Gallieni, résident de la ville et nouveau ministre de la Guerre, la ville accueille les régiments coloniaux dans des camps de «transition climatique». Ces installations militaires ont continué d’augmenter jusqu’en 1920. Parallèlement, en 1920, le quartier de Fréjus-Plage est réorganisé pour accueillir les touristes avec la construction d’hôtels, d’un casino et d’établissements balnéaires.

En 1942, alors que l’armée allemande franchit la ligne de démarcation, les Italiens franchissent Fréjus le 12 novembre 1942. Le 27 novembre, la Luftwaffe occupe une base navale. Les 22, 23 et 24 janvier 1943, la rafle de Marseille est organisée au cours de laquelle entre vingt et vingt-cinq mille habitants du quartier du Vieux-Port sont déportés vers le camp d’internement installé à Fréjus dans le camp militaire de Caïs. En 1944, une rumeur courait dans la ville: « Napoléon a débarqué ici, les alliés feront de même », rumeur confirmée par un message codé diffusé à la BBC: « Nancy a le cou raide ». Et en effet, le 15 août 1944, dans le cadre du débarquement de Provence, les plages de Fréjus-Plage et de Villepey ont vu le débarquement des forces du Camel Red composées de la 36 e division d’infanterie américaine. La ville a été lourdement bombardée, de nombreux bâtiments ont été détruits, mais le 18 août, la ville a été libérée, l’électricité a été rétablie pendant quelques heures le 22 août et, à la fin du mois, le nettoyage a commencé. En 1958, Fréjus perd le siège de l’évêché au profit de Toulon mais conserve la domination sur le diocèse.

Le 2 décembre 1959, après vingt-quatre heures de pluie torrentielle, à 21h13 s’est produite la rupture du barrage de Malpasset et à 21h34, la ville a été dramatiquement touchée par une vague destructrice de dix mètres de haut, qui a fait quatre cent vingt-trois morts, soixante-dix-neuf orphelins et détruit cent cinquante-cinq bâtiments pour des dommages estimés à vingt-quatre milliards de francs. La ville a été aidée dans sa reconstruction par l’émission d’un timbre supplémentaire, la Marianne à la nef surchargée. Suite à cette catastrophe, deux commentaires sur Fréjus ont été diffusés dans l’émission Cinq dans une colonne le 4 décembre 1959 et le 5 février 1960. Le 9 novembre 1961, le général De Gaulle est venu à Fréjus en voyage officiel, reçu par le maire de l’époque André Léotard. En 1968,

Le 1 er janvier 1978, le 4 e régiment d’infanterie de marine s’installe jusqu’en 1980, date à laquelle la ville regagne des terres militaires et où le 21 e régiment d’infanterie de marine s’installe dans le quartier de Caïs. Le 6 juin 1987, la dixième convention anniversaire du Parti républicain s’est tenue à Fréjus alors que le maire de l’époque, François Léotard, en était le président. Il a annoncé sa décision de rester au gouvernement lorsque Jacques Chirac lui a demandé de choisir entre son poste de ministre de la Culture ou d’activiste politique. Le 12 juillet 1989, le bassin de plaisance de Port-Fréjus est inauguré, tandis que la première mention du projet remonte à 1948. En novembre 1991, la ville devient la marraine du Lightning TCD de la Marine nationale.

En 1992, la ville participe à la création du réseau Villes et artisanat. En 1993, il a accueilli des événements de la Coupe Davis. Lors de l’un d’eux le 16 juillet 1993, l’équipe indienne a battu la France dans les arènes. En 1995, la base aéronautique navale de Fréjus-Saint Raphaël est définitivement démantelée au profit de celle d’Hyères, scellant la fin de l’aviation à Fréjus. Dès lors, cet espace s’est transformé en socle nature François Léotard, vaste espace naturel, sportif et d’exposition.

Patrimoine environnemental
La commune de Fréjus est située au cœur de vastes espaces protégés. Quatorze mille hectares du massif de l’Estérel, dont une partie sur le territoire de la commune est protégée par l’Office National des Forêts (ONF), les étangs de Villepey sont protégés par le Conservatoire du littoral sous la flore, la faune et l’intérêt historique qu’ils représentent , les environs de Fréjus et la vallée de Reyran, l’embouchure des Argens sont inclus dans les sites du réseau Natura 2000. Les étangs de Villepey et leurs écosystèmes ont été gravement endommagés par les inondations répétées survenues dans le Var depuis 2010. Le drapeau bleu a été attribué à Port-Fréjus pour la qualité de ses eaux grâce notamment à l’opération «Clean Port». Les plaisanciers sont également sensibilisés à la nécessité de respecter le sanctuaire marin Pelagos pour la préservation des mammifères marins.

La base François-Léotard Nature, bâtie sur l’ancienne base militaire d’une superficie de cent vingt hectares, les jardins du Clos de la Tour (six hectares) et la Villa Marie (deux hectares) en centre-ville, les parcs Aurélien et Aréca participe à la qualité de l’environnement de la commune, récompensée par trois fleurs au concours des villes et villages fleuris.

Le Safari de l’Esterel, un zoo de vingt hectares créé en 1971, abrite plus de 130 espèces sauvages des cinq continents. Des promenades guidées sont organisées dans les étangs de Villepey et la forêt d’Esterel, le sentier côtier et le sentier de randonnée GR 49 traversent la commune.

La commune dispose d’un service municipal destiné à la préservation de l’environnement et au développement durable. Elle héberge deux stations d’épuration sur son territoire sur le Reyranand à Saint-Jean-de-Cannes, un centre de recyclage. Elle a mis en place une politique de tri sélectif et de développement des énergies renouvelables avec l’aide de particuliers souhaitant acquérir des panneaux solaires et la construction de nouveaux bâtiments municipaux respectant des normes élevées de qualité environnementale (groupe scolaire Aurélien, retraite L’Aubier de Cybèle …) .

Des plages

Plage de Saint-Aygulf
Vaste étendue de sable fin, ou crique au minéral usé par le temps, chaque plage est unique, bordée d’une promenade bordée de palmiers ou dominée par un chemin. Vous allez adorer ce moment où le soleil plonge dans l’écume et la teinte turquoise et émeraude pour donner à la Méditerranée cette palette unique de bleus. Contemplatif, pour se sentir parfois comme le roi du monde de ce golfe de Fréjus, ou débordant d’énergie sur l’eau

Fréjus-Plage
Longue plage de sable fin, c’est l’une des plages les plus connues du golfe de Fréjus. Proche des commerces mais aussi du marché qui a lieu tous les dimanches, mardis et vendredis matin.

Calanques de Saint-Aygulf
Au gré du chemin douanier, découvrez les calanques de Saint-Aygulf. De petites criques qui vous feront découvrir les secrets des fonds marins du golfe de Fréjusien.

Base Nature Beach
La Base Nature, véritable poumon vert de la Côte d’Azur, a sa plage publique ouverte toute l’année. Avec son grand parking, c’est l’une des plages préférées des Fréjusiens et des touristes.

Handiplage
Le Handiplage est un lieu d’accueil, de partage et d’accompagnement au lancement afin que les plages de Fréjus soient accessibles à tous.

Plage réservée aux chiens
La plage d’Argens, située à Saint-Aygulf est la plage réservée aux chiens de la Ville de Fréjus.

Culture et patrimoine
C’est fascinant ce lien étroit entre passé et présent, parsemé de monuments majestueux, offert par les 2000 ans d’histoire de Fréjus. Fondée par la toute-puissante Rome sous la volonté de Jules César, traversée par Siéyès et la Révolution française, escale de Napoléon Bonaparte et aujourd’hui au cœur du monde avec ses troupes marines. Ici, l’Histoire se lit comme un livre ouvert et frôle avec la main les pierres usées.

L’amphithéâtre romain
Fièrement érigé à la périphérie de la ville, l’amphithéâtre romain de Fréjus s’impose comme l’un des monuments emblématiques de Fréjus. Pouvant accueillir aujourd’hui quelque cinq mille spectateurs et plus du double en son temps, il nous est révélé comme le témoignage d’un grand peuple animé de jeux, de spectacles et de combats de gladiateurs.

Le groupe épiscopal
Le groupe épiscopal de Fréjus constitue un ensemble de quatre monuments exceptionnels. La cathédrale marque l’entrée de l’évêché dans la région à partir de l’année 374 et depuis lors, elle n’a cessé d’évoluer avec le temps. Le baptistère, témoignage éminent de l’expansion du christianisme, a marqué de nombreuses âmes par sa bénédiction et les regards sur ses colonnes de marbre et de granit admirent toujours sa beauté et son époque.

Le cloître est un livre ouvert sur la représentation du monde au XIVe siècle: sa décoration à ossature est unique en France. Le palais épiscopal, devenu hôtel de ville, affiche fièrement sa façade médiévale et garde secrètement les trésors de son passé.

L’aqueduc romain
Long de 42 km, 481 m de dénivelé, 36 arches en seulement 20 ans de construction, l’aqueduc romain de Fréjus est un ouvrage d’exception. Pour les curieux, amoureux de l’antiquité ou pour les poètes contemplatifs, il a été et reste une source … d’admiration. Victor Hugo a lui-même écrit: « Le nouvel aqueduc complet était sans aucun doute beau il y a deux mille ans, mais il n’était pas plus beau que cet effondrement gigantesque répandu sur toute la plaine, courant, tombant, montant. Le lierre et la ronce pendent à toutes ces magnificences de Rome et le temps ».

Théâtre romain
Conçu par les Grecs puis repris par les Romains, le théâtre romain de Fréjus est l’espace dédié à l’art où se mettent en scène comédiens, poètes et musiciens de l’antiquité. Véritable lieu de rassemblement populaire, le théâtre romain de Fréjus nous arrive 2000 ans plus tard, meurtri par l’abandon, émacié par le temps, mais anobli par l’histoire révélée dont il est le gardien. Repensé pour retrouver sa fonction d’origine, le théâtre romain arbore désormais une structure contemporaine mêlant fer et vestiges révélant une grande civilisation.

Villa Aurélienne
Inspirées de la Renaissance italienne, les villas palladiennes (en référence à l’architecte vénitien Andrea Palladio) sont au nombre de deux en France, dont la villa Aurélienne à Fréjus. Construit à la fin du XIXe siècle, il tire son nom de la voie romaine connue sous le nom de Via Aurélia, dont l’itinéraire est à proximité. La villa donne sur un immense parc boisé et s’épanouit dans l’hétérogénéité de ses influences (ancienne, classique, orientale). A l’origine résidence de vacances, elle se prête aujourd’hui à l’effervescence des festivités culturelles estivales.

Chapelle Notre-Dame de Jérusalem
Chaude et contemporaine, la chapelle Notre Dame de Jérusalem ou chapelle Cocteau fait partie de la gamme de monuments éclectiques qui prend forme autour du cœur de la ville.

Là, les courbes sensuelles dessinées par Cocteau, dansant et s’étreignant au rythme des rayons du soleil teintés de vitraux. Entre les dessins d’un poète bientôt emporté par la maladie et les œuvres des artistes qui lui succèdent, le visiteur devient l’explorateur d’un monde peuplé de personnages saints aux regards naïfs et délicats.

Le barrage de Malpasset
Le 2 décembre 1959, déchirant la nuit, une onde de 40 mètres de haut brise le barrage de Malpasset de toutes ses forces et traverse la vallée jusqu’à la ville de Fréjus. Construit pour la gloire et la richesse du département, ce barrage ne provoque malheureusement que désastre et désespoir. Niché dans la vallée de Reyran, le barrage est toujours visible comme un témoignage pétrifié de la plus grande catastrophe civile du 20e siècle.

Mosquée Missiri
Comme un mirage, la mosquée Missiri apparaît dans le paysage de Fréjus, éclatant d’ocre, brisant l’azur céleste. Monument insolite et unique en France, il reste fidèle à l’architecture des mosquées ouest-africaines. Mais en tant que mosquée, elle n’a que le nom: c’était plutôt un lieu d’accueil et de rencontres qui, un instant, a donné aux fantassins sénégalais débarqués en 1917, l’ambiance chaleureuse du pays qu’ils avaient quitté.

Pagode Hông Hien Tû
Vous êtes bien à Fréjus. C’est pourtant en traversant un joli parc boisé que la pagode Hông Hiên Tu vous invite à un voyage spirituel bouddhiste. Respectant l’architecture traditionnelle du bouddhisme vietnamien et ornée de toutes parts de statues sacrées, ses couleurs chatoyantes participent à son exotisme.

Érigée à la demande des soldats indochinois basés à Fréjus en 1915, la pagode leur permet de pratiquer leur religion avec dignité. La plus ancienne pagode d’Europe, elle est toujours active aujourd’hui.

Monument commémoratif de guerre en Indochine
A la périphérie de la ville se matérialise le lourd passé des guerres en Indochine dont le Mémorial est la collection funéraire. Dédié aux militaires et civils morts pour la France et rapatriés sur le territoire, le mémorial totalise 24 000 sépultures déposées dans la nécropole voisine, au cercle parfait et à l’architecture moderne et solennelle. Entrez dans le cercle et l’émotion vous prend, car les lieux sont marqués par des sacrifices patriotiques.

Statue du général Agricola
Le général Agricola fait une pause dans le cœur historique. Muscles bombés, uniforme militaire de la célèbre 20 e Légion, Mesdames et Messieurs, venez admirer la perfection harmonieuse! Julius Agricola, mieux connu pour être gouverneur de Grande-Bretagne que pour être né à Fréjus, a raté de peu le titre d’empereur romain! Trônant sur son piédestal, sa jeunesse et sa force façonnent la sculpture mais le fer noir qui la forge révèle néanmoins le destin obscur qui lui était prédit.

Mémorial de l’armée noire
Monument à la gloire de l’armée africaine tombée pour la France lors de la Première Guerre mondiale, la sculpture du Mémorial de l’Armée Noire rend hommage aux contingents des colonies françaises installées à Fréjus en 1915. L’œuvre est immersive: la mise en scène solennelle , visages graves. Fort de symboles, c’est le sens du sacrifice que nous percevons à travers les corps hiératiques et les regards portés vers le ciel. L’épitaphe, signée Léopold Sédar Senghor, indique en ce sens: « Passants, ils sont tombés fraternellement unis pour que vous restiez français »

La piscine romaine
Vestige unique en France situé dans un lieu insolite, la piscine romaine de Fréjus est une découverte récente mise à jour il y a moins de dix ans. C’est dans une obscurité claire et mystérieuse que l’on atteint une crypte archéologique où se dévoilent plusieurs bassins à poissons et leur système de retenue digne de l’ingénierie romaine.

La Porte D’orée
Arche et piliers encore debout, la Porte d’Orée se pare de ses plus belles nuances de grès qui s’éclaircissent ou s’assombrissent au rythme du soleil, tout en coexistant avec la brique, matière romaine de choix. Témoignage unique au pied de la présence d’anciens thermes à Fréjus, son nom erroné n’en fait pas une porte, encore moins dorée, mais l’un des arcades de la grande chambre froide des thermes.

La Porte Des Gaules
La porte des Gaulois, aujourd’hui remplie de pierres et d’histoire nous révèle sa beauté à travers les broussailles sauvages qui les transpercent partout. Impénétrable aujourd’hui, elle démontre néanmoins de façon indestructible, à travers ses piliers monumentaux, la grandeur de la cité romaine dont elle était l’une des quatre entrées principales. Pour échapper à toute perspective, on penserait à une illustration romantique où la nature et les vieilles pierres se convoitent et s’unissent. Et comme par magie, la Porte des Gaules disparaît et réapparaît selon qu’on la voit ou daigne la regarder.

Le rempart romain
Le rempart romain de Fréjus est une « belle ruine » comme l’a écrit Victor Hugo. Vestige emprisonné dans l’étouffement des branches entrelacées, il reste visible au milieu d’un jardin boisé. Suivez le chemin du parc et votre découverte sera ponctuée de murs, de tours et d’arches, le tout depuis ce rempart romain. Ce colosse de pierre qui entourait et protégeait le Forum Iuli (Fréjus) était le premier témoignage de la grandeur de la ville qu’un étranger a vue à son arrivée.

La lanterne d’Auguste
Aujourd’hui entièrement rempli, l’ancien port de Fréjus, dont les vestiges sont classés Monuments Historiques depuis 1886, est situé à l’intérieur des terres. L’entrée du port a été signalée par une construction connue sous le nom de « Lanterne d’Auguste ».

Patrimoine architectural
Le patrimoine de Fréjus est riche des différentes périodes d’occupation du territoire par l’Homme. Ce patrimoine est en partie mis en valeur dans le cadre du classement de la ville d’art et d’histoire. La première trace d’occupation encore visible date de l’occupation des Liguriens avec le dolmen de L’Agriotier à Saint-Aygulf.

La période architecturale la plus riche de Fréjus est sans aucun doute la création du Forum Julii, colonie romaine aux nombreux bâtiments, ce qui en fait la concentration la plus riche de France après Arles. Les plus remarquables sont:

l’amphithéâtre;
l’aqueduc;
théâtre.

La vieille ville, en partie classée monument historique, abrite de nombreux éléments architecturaux: les vestiges des remparts, les portes de Rome, le Reyran, l’Orée, la place Agricola avec la porte des Gaulois, les citadelles de la Butte Saint -Antoine et la plate-forme avec une citerne et des bains thermaux, un exèdre sur la butte Saint-Antoine, un trottoir de la Via Aurelia qui traversait la ville, des colonnes, les vestiges de l’ancien port avec les vestiges du quai nord, la taupe et la lanterne d’Auguste, une mosaïque intitulée « Dans la lutte des coqs » dans une propriété privée, les égouts sous l’actuelle rue Jean Jaurès.

Ailleurs sur le territoire, il y a un mausolée du IVe siècle rue de La Tourrache dans le quartier de Villeneuve, les restes d’une villa de banlieue à La Rose des Sables, un pont à Cantonniers et un autre à trois arches Esclapes, un atelier de foulon à l’Arsenal, vestiges de Villepey, nécropole du quartier Sainte-Brigitte, en mer, les étangs de la côte de Saint-Aygulf permettaient de garder des poissons vivants. Très récemment, des fouilles archéologiques ont été effectuées lors de la destruction de l’ancien stade du centre-ville, révélant la présence de plusieurs villas romaines.

A partir du IVe siècle, Fréjus devient une première des évêchés de France. De cette période, il ne reste que peu de vestiges à l’exception des fondations de la cathédrale et du baptistère du Ve siècle. Le Moyen Âge était riche en Fréjus et il reste de nombreux édifices, dont les vestiges de la chapelle Saint-Lambert du VIe siècle, le cloître roman du diocèse date du xii e siècle, comme la nef et l’allée gauche de la cathédrale. Le narthex, le clocher et la façade fortifiée datent du VIIIe siècle. Les décors comme les peintures du cloître ou la menuiserie du plafond, les arcades de la galerie de la cathédrale en datent du XIVe siècle dans le style gothique haut. L’hôtel de ville date également du XIVe siècle avec sa bibliothèque, les archives de l’ancienne chapelle et la tour de défense carrée. Enfin, les étals, la porte voûtée et la porte de la sacristie datent du XVe siècle. L’ensemble constituait la cité épiscopale de Fréjus.

La période de la Renaissance reste la porte d’entrée de la cathédrale, le crucifix et la représentation de la Nativité et de la chapelle Saint François Paule, le tout du XVIe siècle, les statues de saints dans la porte de la cathédrale hôtel monumental de la rue Sieyes, la chapelle de l’ancien couvent de la rue Montgolfier et de la chapelle Saint-Aygou du XVIIIe siècle. Le XVIIIe siècle quitte l’hôtel Four Seasons avenue du Général de Gaulle, l’Auberge des Adrets, cachette du bandit Gaspard de Besse, le château de Villepey et la chapelle Sainte-Brigitte du Reyran.

Le xix e siècle a été marqué par la construction de la Villa Marie et de la Villa Maria, le château Aurélien et la batterie de Saint-Aygulf, ancien hôpital devenu aujourd’hui palais de justice, fontaine des Cinq Continents sur la place Paul Vernet, l’école Turcan, la gare, la Villa Clythia, le Grand Hôtel Coirier à Valescure.

Enfin, le XXe siècle voit la ville enrichir le château Gallieni, la mosquée Missiri en 1930, l’édifice du Lido dans un style vénitien en 1934, le mémorial de l’armée noire, le barrage de Malpasset en 1954, le mémorial des batailles d’Indochine à côté de la pagode Hông Hiên Tu, la chapelle Cocteau en 1963, le lycée Port-Fréjus et Albert Camus par l’architecte Norman Foster en 1993. La mosquée Missiri construite en 1930, la chapelle Notre-Dame-de-Jérusalem dite «Cocteau» construit en 1963 par l’architecte Jean Triquenot et les bâtiments de la coopérative La Fréjusienne construits en 1921 par l’architecte Henri Draperi bénéficient du label « Patrimoine 20e siècle ».

Les musées

Musée archéologique
Une grande maquette de la ville romaine du Forum Iulii, réalisée en 2006, vous accueille à l’entrée de ce musée. Les collections sont présentées dans quatre salles des XIIIe et XVIe siècles du groupe épiscopal de Fréjus. Dans chacun d’eux, à travers des objets issus de recherches archéologiques menées du XVIIe au XXe siècle, un aspect de l’histoire, de l’urbanisme, de l’économie et de la vie quotidienne de cette ville est abordé. Époque romaine.

Musée des troupes marines
Le Musée des Troupes de Marine de Fréjus vous invite à découvrir l’histoire de la France d’outre-mer et des Troupes de Marine. Les armes, qui ont donné ses empires coloniaux à la France, nous révèlent leur histoire à travers les vitres. Ce sont aussi les armements qui servent de fil conducteur à la visite du Marine Troops Museum, dont les multiples collections témoignent de l’ingénierie de l’armée au fil des siècles.

Musée d’histoire locale
Le Musée d’Histoire Locale est un retour aux sources: c’est le respect des traditions ancestrales, le travail des cultures, et les habitants amoureux de leurs terres qui l’ont façonné à leur image. La Provence vous offre tout ce qui est authentique et vous en voulez plus! Venez découvrir ou redécouvrir la petite et grande histoire de la Provence et de Fréjus des XIXe et XXe siècles au musée d’histoire locale. Vous sentirez l’odeur de la vie de nos aînés, faite de dur labeur, de douleur et de bonheur partagé.

Festivités
Plusieurs événements sont organisés dans la commune au cours de l’année. Il y a des fêtes religieuses traditionnelles comme la Bravade en avril ou mai, précisément le troisième week-end après Pâques, en l’honneur du saint patron François de Paule qui dure trois jours le samedi, dimanche et lundi matin, la fête de Saint Pons la dernière semaine de mai, la fête de Saint Jean en juin, la fête des raisins en août où une grappe de raisin est pressée dans le calice, la fête votive de Saint-Aygulf en septembre, celle du Tour de Mare et enfin Noël avec la Foire des Santons de Décembre et la messe de minuit avec sa crèche vivante le 24 décembre.

De plus, il existe des traditions locales avec le carnaval en février, la fête du vin en mai, la fête de l’Omelette géante organisée conjointement avec Dumbéa.

La ville retransmet des événements nationaux tels que la Fête de la Musique, les Journées du Patrimoine ou encore le Téléthon.

Des événements sportifs sont organisés avec le festival nautique en mai, la Feria de la Côte d’Azur la deuxième semaine d’août, la manche du championnat de France Off-shore la dernière semaine d’août dans le Golfe, le Roc d’Azur en septembre , le festival international de cerf-volant en octobre.

Expositions ou foires régionales avec le cheval de spectacle en avril, et l’International Dog Show, le salon de la carte postale en juillet, le Salon de l’automobile en septembre, le salon & Déco en novembre.

Des événements culturels tels que le festival du court métrage en janvier, la Nuit des Musées en mai, le festival de théâtre Nuits Auréliennes entre juillet et août, le Festival des Nuits pyrotechniques de Port Fréjus.

La ville est membre de l’Union des villes taurines françaises.

Côte d’Azur
La Côte d’Azur est la côte méditerranéenne du coin sud-est de la France. Il n’y a pas de frontière officielle, mais elle est généralement considérée comme s’étendant de Cassis, Toulon ou Saint-Tropez à l’ouest jusqu’à Menton à la frontière France-Italie à l’est, où la Riviera italienne rejoint. La côte est entièrement dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur en France. La Principauté de Monaco est une semi-enclave de la région, entourée sur trois côtés par la France et faisant face à la Méditerranée. Riviera est un mot italien qui correspond à l’ancien territoire ligure, coincé entre le Var et le Magra.

Le climat de la Côte d’Azur est méditerranéen tempéré avec des influences montagnardes sur les parties nord des départements du Var et des Alpes-Maritimes. Il se caractérise par des étés secs et des hivers doux qui contribuent à réduire la probabilité de gel. La Côte d’Azur bénéficie d’un ensoleillement important en France métropolitaine 300 jours par an.

Cette côte a été l’une des premières stations balnéaires modernes. Il a commencé comme une station thermale d’hiver pour la classe supérieure britannique à la fin du XVIIIe siècle. Avec l’arrivée du chemin de fer au milieu du 19e siècle, il est devenu le terrain de jeu et le lieu de vacances des aristocrates britanniques, russes et autres, tels que la reine Victoria, le tsar Alexandre II et le roi Édouard VII, lorsqu’il était prince de Galles. En été, il a également accueilli de nombreux membres de la famille Rothschild. Dans la première moitié du 20e siècle, il était fréquenté par des artistes et des écrivains, dont Pablo Picasso, Henri Matisse, Francis Bacon, h Wharton, Somerset Maugham et Aldous Huxley, ainsi que par de riches Américains et Européens. Après la Seconde Guerre mondiale, il est devenu une destination touristique populaire et un site de congrès. De nombreuses célébrités, comme Elton John et Brigitte Bardot, ont des maisons dans la région.

La partie orientale (maralpine) de la Côte d’Azur a été largement transformée par le bétonnage de la côte lié au développement touristique des étrangers d’Europe du Nord et des Français. La partie varoise est mieux préservée de l’urbanisation à l’exception de l’agglomération de Fréjus-Saint-Raphaël affectée par la croissance démographique de la côte maralpin et de l’agglomération de Toulon qui a été marquée par l’étalement urbain de sa partie ouest et par une diffusion de zones industrielles et commerciales (Grand Var).