Fos-sur-Mer, Bouches-du-Rhône, France

Fos-sur-Mer est une commune française, située dans le département des Bouches-du-Rhône en région Provence-Alpes-Côte d’Azur. La ville de Fos-sur-Mer est située à 49 km au nord-ouest de Marseille, sur la côte méditerranéenne, au fond d’un golfe auquel elle a donné son nom et qui s’enfonce entre l’étang de Berre et le delta du Rhône, et à l’extrémité sud de la plaine de la Crau. La commune possède 6 km de plages de sable fin, trois étangs – l’étang du Lavalduc, l’étang d’Engrenier et l’étang de l’Estomac -, et elle est traversée par le canal d’Arles à Bouc (partie du canal de Marseille au Rhône).

Fos est le site d’un important développement portuaire exploité par le Port Autonome de Marseille. Les installations comprennent des terminaux de manutention de conteneurs et un terminal de gaz (méthane). L’emplacement au bord de l’eau de la zone industrielle est attrayant pour l’industrie lourde, y compris l’acier. Le groupe sidérurgique ArcelorMittal y a son usine de Sollac Méditerranée.

L’histoire
Au 1er siècle avant JC, le général romain Marius et ses 30 000 hommes vinrent dans la région pour protéger l’Italie des Cimbres et des Teutons qui ravageaient la Gaule et l’Espagne. Pour améliorer l’approvisionnement de ses 5 cinq légions, Marius fit contourner l’embouchure du Rhône en creusant un canal artificiel appelé Fosses Mariennes (Fossae Marianae). Ce qui a donné le nom actuel « Fos-sur-Mer ».

Idéalement situé au fond du golfe de Fos, le port en eau profonde a eu une activité importante jusqu’à la chute de l’Empire romain et même à l’époque mérovingienne.

Les nombreuses épaves chargées d’amphores retrouvées dans l’anse Saint-Gervais témoignent d’un commerce florissant avec toute la région méditerranéenne, de l’Espagne à l’Égypte, en passant par l’Afrique du Nord.

Au Moyen Âge, Fos-sur-Mer était le bastion originel des seigneurs de Fos. Il prenait la forme d’une bande côtière d’environ 25 km de long et moins de 10 km de large et comprenait le château, l’un des plus anciens et des plus importants de la Provence occidentale, le village et les terres de Fos, des églises rurales comme Saint-Julien et Saint -Pierre près de Martigues et de l’abbaye Saint-Gervais de Fos.

Ce dernier était situé entre l’étang de l’Estomac et les grands marais de la Basse Crau. La première mention du lieu, en 923, ne mentionne qu’une église déjà dédiée à Saint Gervais, citée en annexe de l’église Saint-Sauveur de Fos. Accordée un temps à l’évêque de Marseille par l’archevêque d’Arles, Manassès, elle est ensuite restituée à ce dernier une cinquantaine d’années plus tard. A l’initiative d’un prêtre, Pation, sans doute en charge de l’église, et avec l’accord de l’archevêque d’Arles, une communauté de moines s’y installa en 989 et entreprit, peut-être avec l’aide des seigneurs de Fos, la construction de les bâtiments de l’abbaye. Celui-ci a été officiellement consacré en mai 992 par l’archevêque d’Arles Anno. En 1081, après avoir gravité dans l’orbite spirituelle de l’abbaye Saint-Victor de Marseille, l’abbaye de Saint-Gervais est cédée à l’abbaye de Cluny. C’était la seule abbaye affiliée à Cluny dans toute la Provence maritime.

Le privilège du pape Innocent II qui confirma en 1130 les possessions de l’abbaye de Saint-Gervais mentionne 22 églises dans au moins sept diocèses. Cet éloignement des guerres de Baussenques, 1145-1162) explique que cet encadrement n’a pas duré plus de 80 ans. En 1223, l’abbaye fut placée, non sans une résistance tenace des abbés de Saint-Gervais pendant plus de 35 ans, sous la juridiction de l’archevêque d’Arles qui en fit bientôt une abbaye de chanoines réguliers à laquelle il unit les églises de Saint-Sauveur et Sainte-Marie de Fos, Saint-Pierre de Lavalduc et Sainte-Marie de Bouc pour l’entretien de la petite communauté.

La famille des seigneurs de Fos, probablement de souche locale, tire son nom de la garde du château de Fos qui lui fut confiée au xe siècle par l’archevêque d’Arles, Manasses, neveu d’Hugues d’Arles et maître d’un grand partie de la Provence occidentale. A la mort de ce dernier en 961, les Fos auraient conservé leur fonction mais désormais pour leur propre compte en la transformant en charge héréditaire. Ce château occupait une position stratégique remarquable, contrôlant l’accès aux salines et aux pêcheries de l’étang de Berre et l’une des routes reliant Marseille à Arles.

Le premier seigneur de Fos est connu Pons de Fos, dont le nom figure dans une charte de l’abbaye de Saint-Victor, la « courte Cadière », probablement de la fin du x ème siècle. Il est probable qu’il puisse être identifié à Pons de Marseille, certainement son père, cité en 965 avec le titre de vicomte aux côtés du comte d’Arles Boson II. Suite à l’expulsion des Sarrasins de Provence en 972, ce Pons Fos fut assigné par le comte de Provence, (Guillaume Ier), dit le Libérateur, une partie des terres libérées, plus précisément la partie orientale de la zone littorale de l’évêché de Toulon . Désormais, les seigneurs de Fos étaient aussi seigneurs d’Hyères. Ils tirent leur richesse surtout de la présence de marais salants sur leurs territoires, en particulier ceux des étangs de Lavalduc et d’Engrenier dans la seigneurie de Fos, et agissent comme  »

En 1018, les seigneurs de Fos tentent de transformer leurs seigneuries en alleux et refusent la suzeraineté du comte de Provence sur Fos et Hyères. S’ensuit une guerre de trois ans menée par le comte Guillaume II de Provence qui perd la vie en 1018 et dont les alliés, les vicomtes de Marseille, occupent le château de Fos en 1020. C’est une perte de temps, peu de temps après, en 1031, une nouvelle campagne est menée et le territoire de Fos est ravagé par l’armée du comte. Les seigneurs de Fos ont de nouveau démontré leur désir d’indépendance en évitant les assemblées de paix. Vers 1048, la situation n’avait guère changé et Gui, seigneur de Fos, refusait toujours la suzeraineté du comte de Provence pour Fos et Hyères, d’où un nouveau conflit au terme duquel, en 1056, il finit par se soumettre.

Vers 1070, les seigneurs de Fos s’emparent du Pont des Pêcheurs, point de contrôle des pêcheries voisines, de la sortie de l’étang de Berre et de la route de Marseille à Arles. Il a fallu l’intervention des vicomtes de Marseille et des seigneurs des Baux pour les forcer à rendre leur prix.

La mort de Bertrand Ier, en 1093, laissa le comté de Provence sans héritier mâle vivant. Le résultat est une partition de la Provence et la coexistence de trois maisons comtales. Les seigneurs de Fos prêtèrent alors serment de loyauté et reconnurent le comte de Toulouse Raymond de Saint-Gilles comme suzerain.

Les seigneurs de Fos ont participé à la première croisade (1096 – 1099) en la personne de Pons IV de Fos, précisément dans l’armée du comte de Toulouse.

En 1112, par son mariage avec Douce, fille de la comtesse Gerberge de Provence, le comté de Provence tombe aux mains du comte de Barcelone Raimond Bérenger qui s’empresse de se présenter en Provence pour faire valoir ses droits. Lors de l’hommage auquel de nombreux seigneurs se soumirent en 1113, les comtes de Fos ne faisaient pas partie des familles représentées. En 1115/1116, Raimond Bérenger mène donc une campagne pour soumettre le récalcitrant et, à cette occasion, s’empare du château de Fos où il reçoit l’hommage de Pons V Fos pour les territoires de Fos et Hyères.

Le château occupe une position stratégique remarquable, contrôlant l’accès aux marais salants de Fos et aux zones de pêche de l’étang de Berre (bourdigues). Au pied de celui-ci se développe progressivement un village provençal. Du XIIIe au XVIIIe siècle, la famille du Porcelet (armoiries de la ville) régnera sur le château.

Au Moyen Âge, l’éperon rocheux appelé Hauture est un lieu idéal pour la construction d’un château. Ces dernières, comme l’église Saint-Sauveur, sont mentionnées pour la première fois en 923 et seront agrandies au XIIIe siècle.

Dans les années 1960, un projet d’aménagement du territoire d’intérêt public, créant un complexe industriel-portuaire, bouleverse la vie paisible des Fosséens consacrés à l’agriculture et à la pêche et modifie structurellement le paysage. Deux mille ans séparent l’ancien port du port moderne, mais son installation bénéficie des mêmes avantages: un port abrité, en eau profonde, permettant l’accueil des plus grands navires du monde et situé au carrefour du nord et du sud de l’Europe.

Héritage historique
L’histoire de Fos-sur-Mer est écrite dans les pierres du vieux village, témoignant de la place stratégique occupée par le lieu depuis l’Antiquité. Le site médiéval d’Hauture abrite un château, l’un des plus anciens de Basse-Provence, situé sur le promontoire rocheux. De ce point de vue privilégié, la mer et ses souvenirs anciens cachés dans les sables du golfe de Fos sont visibles. Installée sur le point culminant de l’Hauture, l’église Saint-Sauveur et son clocher rénové, typique de l’art roman provençal, s’élèvent vers le ciel bleu. Autre joyau historique: la chapelle Notre-Dame-de-la-Mer dévoile ses courbes, qui sont également typiques de l’art roman provençal.

Le château d’Hauture
Mentionné en 923, le Castrum de Fossis est situé sur ce promontoire rocheux. C’est l’un des châteaux les plus anciens et les plus étendus de Basse Provence. Il sera profondément changé au XIIIe siècle. Assurer la surveillance des routes maritimes et fluviales et contrôler l’exploitation des salines étaient ses deux principaux rôles.

Église Saint-Sauveur
Site classé « monument historique » depuis 1965, l’église Saint Sauveur est située sur le point culminant de l’Hauture. Il a la particularité d’avoir deux nefs voûtées en plein cintre dont la première, la nef nord, date du premier âge roman (XIe siècle). Le second, construit en pierre de taille à la fin du XIIe siècle, atteint 9 m à la clé de voûte. Bien que retravaillé à plusieurs reprises, il conserve les lignes pures et les courbes de l’art roman provençal. Cette église était l’un des 5 édifices religieux de Fos au Moyen Âge.

Chapelle Notre-Dame-de-la-Mer
A l’entrée sud de la ville, c’est le seul autre lieu de culte conservé du Moyen Âge et classé «monument historique» depuis 1965. Voûte voûtée en berceau, édifiée au 12 ème siècle au milieu d’une nécropole et appartient au deuxième classique de l’âge romain.

Patrimoine culturel ancien
Pendant l’Antiquité, Fos était un port important dépendant d’Arles.

Patrimoine culturel médiéval
Dès le début du Moyen Âge, le versant est du château livre des silos à grains ainsi que des sépultures. Les vestiges de sépultures sur la face sud de l’église semblent également dater de cette période et sont très similaires à ceux retrouvés du côté de la chapelle Notre-Dame-de-la-Mer.
Egalement du haut Moyen Âge mais aujourd’hui disparue sous la mer, abbaye paléochrétienne de Saint-Gervais, consacrée à Saint Protis et Saint Gervais.
L’église Saint-Sauveur située sur les hauteurs de Fos-sur-Mer est classée monument historique le 17 septembre 1967. Bâtie sur un rocher en pente, elle rappelle la proue d’un navire. Datant du xi e siècle, il a été remodelé au xix e siècle. L’église, toujours dédiée au culte, accueille également des expositions temporaires.
Le Notre-Dame-de-la-Mer est situé sur une colline entre le château d’Hauture et le front de mer. Si la chapelle date des xi e et xii e siècles, la nécropole remonte aux environs du Haut Empire au début du moyen âge. Le bâtiment a été inscrit à l’inventaire des monuments historiques le 23 avril 1965.
Le village a conservé les ruines du château du xive siècle, propriété des vicomtes de Marseille. Les remparts du château sont classés aux Monuments Historiques depuis le 21 avril 1937.

Patrimoine moderne

La ville avant l’expansion
Des cartes postales du début du XXème siècle attestent de la présence, à cette époque, de cabanes de pêcheurs, construites en roseau le long des étangs et de l’Anse Saint-Gervais. D’autres montrent l’ancien hôtel de ville situé dans la « ville basse »
La Seconde Guerre mondiale a laissé quelques traces dans le château (ouverture d’une porte dans le donjon, blockhaus, casemate et tunnel souterrain) ainsi que dans les collines (deux blockhaus à proximité des châteaux d’eau). D’autres installations, plus présentes, ont été placées sur les plages.

La ville moderne, la zone industrielle et le port
L’aménagement de la zone industrielle et portuaire a donné lieu à la création de plusieurs quartiers résidentiels, tous situés au nord de l’Hauture: Amaryllis, Jonquières, Saladelle, les Carabins, le Mazet, nouveau centre ville avec mairie, cinéma l’Odyssée, centre nautique sur l’étang de l’Estomac.
Les nouvelles arènes, construites en 1984 entre le pont de la plage et les Salins, succèdent à celles situées près de la Bergerie au nord de la ville.
Le petit port de pêche cède la place à une marina construite dans les années 60 et 70, modernisée par la construction d’un phare, d’une capitainerie et agrandie par la suite.
Le phare de Saint-Gervais, construit par l’architecte Émile PAMART à partir de 1978, et mis en service en avril 1980, est le dernier construit en France. Construit en béton armé, il bénéficie d’un éclairage naturel de sa gaine assuré par des blocs de verre disposés côté sud. Il est inscrit à l’inventaire des monuments historiques depuis le 21 juin 2012
Les monuments de l’ère industrielle font l’objet de visites guidées pendant la saison estivale.

Musées et espaces culturels
Expositions temporaires dans l’église Saint-Sauveur.
Village-Musée à l’Office de Tourisme.
Maison du patrimoine intercommunale (château d’Hauture).
Médiathèque.
Souterrains du château d’Hauture.
Espace d’information dans la zone industrielle et portuaire.
Ancien musée Léon-Arnaud dans la chapelle Notre-Dame-de-la-Mer (collections d’amphores et de monnaies transférées au musée archéologique d’Istres).

Nature et paysages
La commune cache de nombreux espaces naturels préservés, qui ravissent les amoureux de la nature. Une tradition d’élevage ovin, comme en témoignent les bergeries disséminées dans les coussouls, s’installe parmi ces faune et flore rares et exceptionnelles. En toutes saisons, le promeneur peut s’inspirer de la magie bucolique de cette steppe unique en France. De belles ressources naturelles sont également à la disposition des curieux dans les Salins de Fos et les étangs qui les jouxtent.

Les Salins
Jusqu’en 1968, le site des Salins était exploité par la Compagnie des Salins du Midi. La ville de Fos-sur-Mer a ensuite utilisé, jusqu’en 1987, ce site naturel pour y puiser le sel nécessaire au déneigement. En 2006, la ville de Fos-sur-Mer a acquis la saline. La richesse exceptionnelle du site, en termes de biodiversité, a été sauvegardée par un patient travail de réhabilitation des anciennes salines, financé dans un premier temps par l’intercommunale tardive, puis par la Ville, avec l’aide de l’association. Eau et vie environnementale (Eve) et le soutien de la société Elengy.

Depuis 2013, la saline fait partie des dix sites inclus dans le projet «Life + Envoll», coordonné par les «Amis du marais du Vigueirat» à Mas-thibert. Grâce aux grands travaux de réhabilitation, le site compte désormais deux cents hectares entre ciel et eau où les oiseaux s’ébattent à perte de vue: le site de la Saline de Fos a une beauté irréelle et un charme décalé. devenir un véritable refuge pour les oiseaux de passage aux portes de la Camargue. Depuis 2016, un observatoire de 55 m², accessible à tous les publics, permet d’observer, de découvrir, de comprendre et d’admirer les espèces d’oiseaux patrimoniales présentes sur place. Cet équipement complète le parcours pédagogique de 5 kilomètres, jalonné de panneaux d’information sur la faune et la flore, qui permet de se promener sur le site.

Les Coussouls de Crau
Une partie de la réserve naturelle des Coussouls de Crau est située au nord de la ville de Fos-sur-Mer. Cet environnement naturel exceptionnel, légué par l’ancien delta de la Durance, a été façonné par le pastoralisme. Observez les nombreuses bergeries, grouillant dans cette plaine de galets et d’herbes courtes. Cette réserve abrite une faune exceptionnelle et diversifiée qui fait le bonheur des botanistes et ornithologues.

Cet environnement steppique fragile est protégé depuis les années 1990, grâce à l’implication des associations de protection de l’environnement et des politiques publiques. Aujourd’hui, la réserve des Coussouls de Crau s’étend sur plus de 7 400 hectares, répartis entre les communes de Fos-sur-Mer et Saint-Martin-de-Crau. En 2004, le Conservatoire Etudes des Ecosystèmes de Provence et la Chambre d’Agriculture des Bouches-du-Rhône ont été nommés co-gérants de la Réserve Naturelle.

Plages et port
A Fos-sur-Mer, les plages aménagées et facilement accessibles depuis les parkings gratuits sont idéales pour les familles. Les plaisanciers bénéficient également d’un port labellisé Port Propre, avec une zone d’accostage et des infrastructures adaptées.

La grande plage
Les 400 mètres de sable fin de la Grande Plage sont bordés par une promenade en bois. La plage est équipée d’aires de jeux, de balançoires, d’une pyramide de cordes. Il bénéficie du label « Tourisme et Handicap », grâce à un système d’accueil spécifique.

Les plages de Saint-Gervais et le Phare
Campées au pied du phare, les plages de Saint-Gervais et du Phare attendent les nageurs à la recherche d’un cadre plus intimiste. Ils offrent une vue imprenable sur le golfe de Fos.

Plage de Cavaou
En continuant, la plage du Cavaou s’étend sur plus d’un kilomètre, jusqu’aux limites de la zone industrielle portuaire. Grâce aux grands parkings gratuits, il peut accueillir de nombreux amoureux des plaisirs de la mer.

Port Saint-Gervais
Mouiller à Fos-sur-Mer, c’est bénéficier d’un emplacement abrité, d’un équipement de qualité et d’un accueil professionnel.

La marina compte 840 anneaux répartis sur 2 bassins ainsi qu’une zone de carénage d’une capacité de 35 bateaux.

La démarche «Ports Propres» dans laquelle il s’engage garantit une bonne gestion environnementale grâce à des installations et des services adaptés: Point propre et terminal de tri sélectif pour la collecte des déchets, Collecte des eaux usées, Zone de carénage avec mise à l’eau, Station de ravitaillement

Événements et festivités
Crau Festival, Festival Chromatique des années 2000, Mercredi du rire, saison estivale … Retrouvez les temps forts sur le site officiel de la Ville. Les traditions taurines y sont également vivantes [archives], avec la sortie de «bious» encadrée par les bergers à cheval dans le centre-ville, les arènes municipales et une école de raseteurs.

Traditions provençales
Située aux portes de la Camargue, la commune de Fos-sur-Mer cultive une tradition taurine bien ancrée dans le cœur des Fosséens.

Certains troupeaux perpétuent encore l’élevage de taureaux camarguais. Une école a été créée en 1998. Elle perpétue l’art de la race camarguaise, aussi appelée course de cocarde, au cours de laquelle les raseteurs doivent enlever, avec force et habileté, à l’aide de leur crochet, les attributs précédemment placés sur la tête d’un taureau. A l’occasion des nombreux rassemblements festifs de la ville, des Abrivados sont régulièrement organisés dans les rues du village: des taureaux libres courent dans les rues, entourés de bergers à cheval, tandis que la population tente de les faire s’échapper.

Fête de la Crau
Organisée durant le mois de mai, la Fête de la Crau est l’occasion de découvrir une culture venue d’ailleurs, tout en célébrant les traditions pastorales et provençales chères à la ville de Fos-sur-Mer. A chaque édition, un pays, une région de France sont invités à partager leurs traditions. En 2016, la Grèce a eu l’honneur de la fête; en 2017, c’est la force basque de l’ASC Napurrak qui s’est démarquée dans les fossés. En 2018, les 19 et 20 mai, les Ptits Louis de l’Association philanthropique et carnavalesque de Dunkerque seront les invités.

Fête des voisins
Le premier samedi de juin, les «voisins» sont invités à célébrer l’arrivée des beaux jours en organisant des dîners conviviaux dans une quarantaine de quartiers de la Ville. Des activités déambulatoires sont proposées par l’Office de Tourisme: des groupes de musique et des sociétés de spectacle vivant visitent tous les quartiers.

Fête de la mer
Sous l’impulsion de l’Office fosséen de la mer, avec le soutien des associations nautiques de la commune, la Fête de la mer se déroule entre le port de Saint-Gervais et la petite plage du phare. Balades en mer, démonstrations et initiations de joutes, plongée, paddleboard, pirogue hawaïenne, sauvetage en mer, canoë sont au programme.

Festival de musique
Le 21 juin, la musique est à l’honneur dans le vieux centre de Fos-sur-Mer. De la place de la mairie à l’église Saint-Sauveur, en passant par la chapelle Saint-Cézaire et les places de la République et du Château, les groupes proposent tous les styles de musique, toujours pour le plus grand plaisir des Fosséens. fidèle à cette rencontre conviviale et festive.

Oktoberfest
A l’automne, l’Office de Tourisme organise à la Halle Parsemain, une soirée festive dans la pure tradition alsacienne, avec choucroute, bière et animations musicales. Ambiance garantie.