Forcalquier, Alpes de Haute Provence, Provence-Alpes-Côte d’Azur, France

Forcalquier est une commune française située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, en région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Anciennement chef-lieu d’un comté florissant, fondé au XIe siècle, il est aujourd’hui chef-lieu de district. Forcalquier est situé entre la montagne de Lure et le Luberon, en bordure de la Via Domitia. Son nom signifierait soit « la source de la roche », soit, plus vraisemblablement, « four à chaux ». C’est une ville historique construite selon un plan semi-concentrique sur le versant d’une colline. La Citadelle, au centre de la ville, est un ensemble de fortifications, surmonté de la chapelle Notre-Dame-de-Provence. La vieille ville pittoresque, datant du 13ème siècle pour certaines résidences, est composée de ruelles et de places étroites et possède une architecture riche.

La devise de la petite ville est « Pus aut que leis Aups » (« plus haut que les Alpes ») et le surnom de « Cité comtale ». Ses principaux monuments sont Notre Dame de Bourguet (XIII et XVII siècles), le couvent des Cordeliers (XIII siècle) et la Chapelle Notre-Dame de Provence datant de 1875 et située sur l’ancien site de la citadelle d’où la vue domine Haute-Provence. Forcalquier a la particularité d’avoir « le ciel et l’air les plus purs de France, sinon d’Europe ».

À égale distance du Rhône, des Alpes et de la mer, à mi-chemin entre plaine et montagne, à la rencontre du monde alpin et du monde méditerranéen – tout en recevant les dernières senteurs atlantiques – le pays de Forcalquier est un milieu de la Provence, et une Provence du milieu. Il s’y situe au point d’équilibre du mouvement continu entre Haut et Bas-Pays qui rythme l’histoire des populations provençales, et voit les moissonneurs et bergers, colporteurs et ouvriers, journaliers et bonnes, descendre puis remonter sans répit. rythme des saisons, apportant aussi du bois et du fromage, du sel et du poisson au retour.

Histoire
Dès la fin du IIe siècle. La romanisation avait pour axe essentiel la Voie Domitienne, la route principale de l’Italie à l’Espagne qui traverse le pays de Forcalquier en diagonale. La christianisation empruntera à son tour cette voie, et son organisation renouvellera le pays Sogionte pendant plus de douze siècles, puisque l’évêché (double à partir du XIe siècle) de Sisteron-Forcalquier prend ses contours.

C’est à cette époque qu’entre les XIe et XIIIe siècles. le pays de Forcalquier a dominé le plus grand espace de son histoire. Dans un contexte politique où les comtes de Toulouse et ceux de Barcelone (également rois d’Aragon et comtes de Provence), mais aussi accessoirement la République de Gênes et l’empereur germanique, se disputent la domination de l’espace occitan, des Alpes aux Pyrénées , les comtes de Forcalquier jouent sur ces rivalités pour faire leur jeu hors du jeu, et faire de leur ville la capitale d’un État indépendant, avec ses souverains, ses lois et sa monnaie, du Mont Genèvre aux Monts de Vaucluse et de la Durance jusqu’au col de Cabre. L’Argentière, Embrun, Gap, Sisteron, Manosque, Pertuis, Apt, Sault, Séderon ou Veynes sont alors pourcalquiérens, et même en partie l’Isle-sur-Sorgue et Avignon.

Un mariage réunira enfin les comtés de Forcalquier et de Provence, et les deux États seront réunis après 1209, tout en conservant une certaine autonomie qui ne disparaîtra que progressivement.

La fin du 13ème siècle. voit le début d’une crise économique et démographique. C’est sur ce terrain qu’en 1348 la peste noire frappe et s’installe pendant des siècles, faisant des ravages dont la Haute Provence aura du mal à se remettre. Alors que certains des villages désertés puis certains se repeuplèrent avant le XVIe siècle, d’autres devront attendre le XVIIe ou XVIIIe siècle. ou même la Révolution.

Forcalquier n’est peut-être plus la capitale de la Viguerie, l’attractivité de la ville à la fin du Moyen Âge continue de s’exercer au-delà de la montagne de Lure: un drapier de Forcalquiéren du 14ème siècle, dont le livre-journal nous est parvenu (c’est d’ailleurs le plus ancien registre du commerce de France), aux clients venant de Curel ou d’Omergues.

En 1481, la Provence est annexée à la France, contre les sentiments des Forcalquiérens. Louis XI leur enverra une armée, qui les bombardera du haut d’une colline qui s’appelle depuis la Bombardière.

Comme au Moyen Âge les Juifs (Forcalquier et Reillanne ont leur synagogue) puis les Vaudois, les protestants seront nombreux dans le pays au XVIe siècle. (outre Forcalquier, Ongles a un temple).

Après la Révolution, le nouveau régime (qui trouva aussitôt parmi nous de fervents partisans) permit à Forcalquier de conserver une partie de son pouvoir et de ses fonctions urbaines en y installant la sous-préfecture, et en y maintenant un tribunal.

Époque contemporaine
Avec la Révolution, Forcalquier devient chef-lieu du district, puis sous-préfecture sous le consulat. Entre 1806 et 1813, le sous-préfet Latourette fit raser les remparts, qui furent remplacés par des boulevards et des avenues.

En 1851, Forcalquier et son pays figuraient parmi les principaux acteurs de la révolte républicaine contre le coup d’État de Napoléon III. Malgré la répression féroce qui suivit, la ville resta jusqu’à la guerre de 1914 la capitale intellectuelle et artistique du haut pays, ainsi que l’un des pôles de la renaissance provençale. Forcalquier reste un centre intellectuel. En 1867, l’Athénée littéraire a été créé. Les Jeux floraux en 1872, les célébrations de l’inauguration de Notre-Dame de Provence en 1875, la fondation de l’École des Alpes en 1876 et les festivals internationaux de latinité en 1882, ravivent de grands espoirs.

La ville a été durement touchée par la Première Guerre mondiale. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Forcalquier est un haut lieu de la résistance. Les Alliés libèrent Forcalquier le 19 août 1944. La ville est décorée de la Croix de Guerre.

Aujourd’hui, le pays de Forcalquier reste remarquablement articulé sur son centre-ville: l’une des plus petites sous-préfectures de France accueille toujours l’un des plus grands marchés de toute la Provence, et Forcalquier, micro-ville mais véritable ville, conserve largement son rôle de phare culturel du haut pays provençal.

Le ciel le plus ensoleillé de France permet l’installation de l’observatoire de Haute-Provence à proximité de la ville, plus exactement à Saint-Michel-l’Observatoire. L’aménagement hydroélectrique de la Durance et la création du réservoir de la Laye renouvellent la vitalité du pays, permettant une irrigation généralisée des cultures et un approvisionnement sécurisé en eau potable.

La vieille ville
Selon Pierre Magnan, «Forcalquier était le plus beau pays du monde et Dieu merci, personne d’autre que nous ne le savait». La place Saint-Michel, située dans la vieille ville, est célèbre pour sa fontaine Saint-Michel, classée monument historique. Cette fontaine de style gothique a été érigée en 1512. La vasque ronde actuelle a remplacé la vasque octogonale d’origine en 1912. La partie au-dessus des tiroirs a été refaite à l’identique en 1976. La base est célèbre pour les curieuses scènes sculptées qui représenteraient les vices que Saint Michel cherche à écraser. Sa construction a donné lieu à une véritable opération d’urbanisme: construction d’un aqueduc de 3 km (premières études en 1492, achevées en 1511), d’un château d’eau et de bassins de décantation pour les fontaines, mais aussi forage d’une rue et deux places (la deuxième fontaine , dit Saint-Pierre,

Place du Palais: l’ancien Palais de Justice (façade de 1842) succède à l’ancien palais des comtes de Forcalquier. La place s’appelait aussi autrefois la Granatarié (place aux grains), nom conservé par l’escalier d’origine (1853) qui la relie à la rue Bérenger. Quartiers Saint-Pancrace et Bombardière, site classé; dans ce domaine, la chapelle St Pancras, du nom du patron de la ville (XVIIe siècle). Isolé sur une colline, il a perdu son bas-côté nord. Le chemin s’ouvre devant un oratoire de la même époque. Un ermitage est attaché à la chapelle. En 1733, d’importantes restaurations sont apportées au bâtiment. Le chemin est caladé. Il est inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Le clocher de Saint-Pierre est un campanile construit par la municipalité en 1859.

Héritage historique
Les Mourres, situé au nord de la ville de Forcalquier, est un paysage de roches calcaires à base marneuse éclaircie par l’érosion: les Mourres proprement dites, suivies en amont par les Petits Mourres et, en aval, par les Mourreisses. Tous ces rochers s’étendent sur une centaine de mètres. Les rochers les plus hauts atteignent une hauteur de plus de vingt mètres. Il y a vingt-cinq millions d’années, c’est-à-dire à la fin de l’Oligocène, le site était un milieu marécageux. Depuis, l’eau a complètement disparu et le paysage est composé de buissons épineux et de chênes duveteux. De plus, certaines plantes poussent sur les rochers. Sur le site, vous pourrez découvrir des fossiles: limnea (mollusques de (escargots d’eau douce).

La citadelle, dont la gestion (circulation des visiteurs, protection des vestiges, parc à pied, liaison entre la ville et la citadelle) a été confiée au Parc Naturel Régional du Luberon, offre un panorama sur tout le pays environnant. Sur ce site se dressait autrefois le château des comtes de Forcalquier. Son plateau est un site classé. Aujourd’hui, on trouve la chapelle Notre-Dame de Provence: de style romano-byzantin, elle fut érigée de 1869 à 1875 à l’initiative du chanoine Terrasson et ornée de statues d’anges musiciens et saints de Provence. En bordure de la terrasse sommitale, un carillon des années 1920 composé de 18 cloches, permet le jeu traditionnel avec les poings. Sonnerie: tous les dimanches à 11 h 30 ainsi que dans les grands festivals, dont le « Nadalet » pour Noël.

Un programme d’aménagement du site de la citadelle a été étudié. Parallèlement, l’abattage de 37 cèdres, grands arbres, est prévu.

Le cimetière est un site classé parmi les plus beaux d’Europe: le nouveau cimetière, créé en 1835, est devenu célèbre grâce à sa terrasse inférieure, ornée d’ifs taillés à partir du début du XX siècle. Celles-ci sont taillées à 4 m de hauteur, créant ainsi des murs de verdure découpés en arcades, offrant de belles perspectives.

L’importance des nombreux vestiges archéologiques, présents et présumés, dans la commune de Forcalquier, a conduit les services de l’Etat à délimiter les périmètres de protection archéologique en 5 zones à l’intérieur desquelles l’ensemble des dossiers de demande de permis de construire, de démolition et d’autorisations d’installations et travaux divers doivent être transmis au préfet de région.

Préhistoire
Les dolmens de Clau-deï-Meli (ou Clos du Meli) sont les plus anciens monuments de la commune.

Architecture militaire
La porte des Cordeliers, du XIVe siècle, est le dernier vestige des six portes qui possédaient la ville. La porte de la citadelle, datant du siècle précédent, subsiste également. C’est le seul reste de la forteresse médiévale, connue sous le nom de citadelle, avec une tour qui possède encore deux salles voûtées.

Il y a aussi quelques vestiges du château des évêques, au sommet de la ville, intégrés dans des constructions plus récentes: bases de tours, pans de murs, partie du corps de logis.

Architecture religieuse
La -cathédrale Notre-Dame-du-Bourguet (XIII et XVII siècles), également connue sous le nom de Notre-Dame du Marché, comprenant la nef, le chœur, le transept et le clocher datent des premières années du XIII et constitue la première tentative adapter l’art gothique au Pays d’Oc. La cloche est du XVIe siècle, les bas-côtés et le deuxième étage de la tour sont du XVIIe siècle. La cloche date de 1609. Le grand orgue, dont les premiers arrêts remontent à 1627, est classé monument historique.

Le couvent des Récollets fut installé en 1627 dans l’église Saint-Pierre, l’une des quatre paroisses de la ville; on distingue encore l’oculus romain. Transformé en prison, en 1851, le sous-préfet et les gendarmes ralliés au coup d’État de Napoléon III y sont enfermés.

Le couvent des Cordeliers (XIII siècle), probablement fondé vers 1236, est l’une des premières fondations franciscaines de Provence. Il s’installe dans une maison donnée par Raymond Bérenger V de Provence, comte de Forcalquier.

Endommagé pendant les guerres de religion, mal entretenu par la suite, il s’est effondré, et n’a eu que deux religieux pendant la Révolution. Il est vendu comme bien national, transformé en ferme avant d’être restauré dans les années 1960. La façade de l’église est « enterrée » sous le bâtiment de l’ancien Poste. Il y a encore autour du cloître gothique (début XIV siècle) restauré, toutes les salles monastiques et une chapelle secondaire du XV siècle, un ossuaire et une crypte. L’oratoire abrite une Vierge à l’Enfant en bois sculpté du XV siècle. Le couvent est actuellement le siège de l’Université européenne des senteurs et des saveurs. Il est inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques.

Le couvent de la Visitation et son cloître, qui servait de collège: le couvent et le cloître datent de 1634, la chapelle (ou église) Sant’Angelo la date de 1687. Elle présente une façade classique à deux ordres et un fronton triangulaire l’architecte marseillais Jean Vallier. Retiré, il est remplacé par Jean Vallon pour le reste de la construction, voûté de nervures et décoré de liernes et de tiercerons, de style gothique. Les bâtiments du couvent ont été reconstruits en 1883 pour abriter la mairie. L’église, inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, est actuellement un cinéma.

La façade de l’ancien temple (fin du XVIe siècle) demeure: la porte est placée sous un arceau bas, avec une gare centrale. Le fronton qui le surmonte porte une inscription tirée du livre d’Isaïe: « Co (n) donne une fessée au Seig (neur) et invoque ainsi (n) no (m) ». La belle demeure du temple de droite (XVIIe siècle) était celle d’une grande famille protestante, GASSAUD.

L’église prieurale Saint-Promasse datée du XII siècle. Le bâtiment conventuel date du XIII siècle: au nord-est, il a été transformé en bâtiment agricole au début du XX siècle).

L’église Notre-Dame de l’Assomption, ancienne cathédrale du XII siècle (monument historique). Il reste de l’ancienne-cathédrale Saint-Mari des vestiges du XII siècle, rejoint le château épiscopal (tour de l’évêque datant du XIII siècle).
Synagogue: emplacement supposé, on sait qu’au Moyen Âge Forcalquier abritait une importante communauté juive.

Chapelles
L’église Saint-Jean, sur le versant sud de la colline: elle est la première des quatre paroisses de Forcalquier au XIII siècle, et s’est tenue à Notre-Dame-du-Bourguet avec d’autres paroisses en 1415. elle appartient à la bleue pénitents des XVII et XVIII siècles. Il ne peut pas être daté avec certitude. Il est classé monument historique.

Notre-Dame des Fougères possède une abside voûtée sur nervurée, datant du XVIe siècle. Sa cloche de 1746 a été remontée en 2013. Elle est également surnommée Notre-Dame de Vie.

La chapelle Saint-Paul, construite sur un plan carré, est le vestige d’un prieuré.

La chapelle de la Charité du XVII siècle, était celle d’un couvent d’Augustin, qui céda en 1720 la place à l’hôpital de la Charité Saint-Louis.

Chapelle Saint-Marc du XVIe siècle, reconstruite au XVII et restaurée en 1994 par les Amis des chapelles rurales et oratoires de Forcalquier. Tous les 25 avril, les femmes de la région faisaient un pèlerinage à la chapelle, un sac contenant des œufs de vers à soie afin d’obtenir une protection contre les maladies du saint.

Architecture civile
L’hôtel Autane offre une belle façade (exceptionnelle par Raymond Collier), avec deux grands arcs en ogive (XIV siècle): il est inscrit à l’inventaire des monuments historiques. L’habitation du Dauphin est de la même époque: arcades et baies jumelles.

A partir du siècle suivant, il reste au moins trois bâtiments, une maison derrière l’Hôtel d’Autane, un passage Roubaud et la maison Jean Rey. En pierre de taille, avec une cour intérieure et un escalier à vis, ses façades sont percées de fenêtres à meneaux. Il reste une porte avec un lambris en forme de serviette pliée. Elle appartenait au XVIe siècle à Jean Rey, la famille des seigneurs de Nails. Sa toiture est protégée par inscription à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques.

L’hôtel Sebastiani, rue des Cordeliers, datant du XVIIe siècle, se distingue par ses chevrons aux murs de contreventement. Les poutres de son vestibule sont enduites de plâtre, et les corniches sont également en plâtre.

Rue Bérenger, une maison particulière a une porte avec des piles en relief et fendues, et surmontée d’un fronton cassé. Datant des XV et XVI siècles, agrandi au début du XVII, son vestibule présente un plafond décoré de plâtre (les poutres sont enduites). Ancienne sous-préfecture jusqu’en 1851, elle servit alors de prison. Il est inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques.

L’Hôtel Arnaud (XVIIe siècle), ancienne église protestante (ancien temple réformé), est inscrit à l’inventaire des monuments historiques pour sa façade et le toit côté rue.

L’hôtel Castellane-Adhémar est de style Louis XIII. Une ancienne gendarmerie, derrière une cloison y a été découverte une cheminée dont le manteau est orné de plâtre: deux pilastres à moulures encadrent une couronne de guirlande, sous une frise portant un blason, le tout datant d’entre 1650 et 1700. Le maison de Tenda, place Saint-Michel, appartenant à la famille de Tenda, a une large façade, du XVIIIe siècle.

La campagne est une villa de style Clémentis palladien, de la fin du XVII siècle; le manteau de sa cheminée en plâtre est orné de pans coupés.

Le musée municipal (mobilier ancien, costumes de Haute-Provence, section d’archéologie fondée en 1919) est situé au deuxième étage de la mairie.

Architecture utilitaire
Le viaduc des Latins ou Viou a été construit en 1882-1887, pour l’Apt à Volx et une route. Le manque de sécurité sur le site a entraîné l’effondrement d’un échafaudage et la mort de sept ouvriers. Construit sur un chemin courbe de 36 m de haut, 136 m de long, il repose sur sept arches de 13 m. Dès que le train a cessé de fonctionner en 1955, en 1960, des trottoirs ont été ajoutés. L’inauguration ayant coïncidé avec la fête des Latins, le viaduc porte en dédicace des inscriptions écrites dans toutes les langues romanes et les différents dialectes occitans. Il porte également une plaque à la mémoire de tous ceux qui s’y sont suicidés.

Le pont sur le Beveron, où passe la route nationale 100, date de 1902. Construit sur une voûte basse, avec une voûte hélicoïdale, il a un biais de 62 °. L’ouverture de la voûte est de 16 m; le pont mesure 5 m de large.

La fontaine des quatre reines est constituée d’un obélisque au milieu du bassin et date de 1832.

La Bonne Fontaine: ensemble de fontaines et lavoirs sur un site ancien.
Fontaine Jeanne d’Arc: cette fontaine construite en 1900, remplace la fontaine Saint-Pierre construite en même temps que la fontaine Saint-Michel. Une statue de Jeanne d’Arc surmonte la fontaine. Eugène Bernard a écrit un poème vengeur dans lequel Saint-Pierre se plaint d’avoir été chassé. Il est situé sur la place Jeanne d’Arc.
abris pointus: cabanes en pierre sèche (ou Bories) rendues célèbres par les cartes postales dans la première moitié du XXe siècle.

Événements culturels et festivités
Forcalquier est le théâtre de plusieurs événements culturels et festifs tout au long de l’année:
En avril: le « Festival de la Randonnée » a lieu le dernier week-end d’avril. Une vingtaine de randonnées sont organisées avec des guides, pour découvrir les paysages et le patrimoine rural du pays de Forcalquier et de la montagne de Lure. Ces randonnées peuvent se faire à pied, à cheval, en VTT, de jour comme de nuit.
Fin de la quatrième semaine de mai: la « Fête Patronale de Saint Pancrace ». Il se caractérise par la présence d’une fête foraine.
Chaque été, depuis 1989, se tiennent en juillet les Rencontres musicales de Haute-Provence, un festival de musique classique créé à l’instigation de la famille Queyras, et actuellement co-dirigé artistiquement par le célèbre violoncelliste Jean-Guihen Queyras, son frère Pierre – Olivier Queyras (violoniste) et leurs épouses respectives Gesine Queyras et Véronique Marin, toutes deux violoncellistes.

Activités extérieures

Sentiers de randonnée et de marche
Longue marche, marche nordique, promenade secrète avec des paysages époustouflants, randonnée sur neige dans la montagne de Lure ou randonnée-bistrot avec petit-déjeuner régional. D’une randonnée d’une heure en famille à une randonnée difficile de 7 heures, tout est possible. Au cœur d’un site naturel préservé, plus de 470 km de sentiers balisés vous attendent.

Le Pré du Fau – Montagne de Lure
Au départ de la station de ski de Lure, traversez la forêt avant de mettre le pied au sommet de la montagne de Lure. Ouvrez grand les yeux et louez la vue spectaculaire sur la Haute-Provence, les Alpes et même la mer les jours de ciel bleu clair. « La pratique de la récolte des denrées sur le territoire d’hier et d’aujourd’hui ». Découvrez pourquoi Jean Giono a écrit « Le talus qui borde la route est plus riche que l’Océanie ». Aucune autre citation ne pourrait mieux décrire ce territoire où le thym, la sarriette ou la santolin ou la lavande remplissent de parfums les sentiers régionaux.

La route du pont romain – Lure
Ce chemin historique, situé sur la route de Saint-Jacques de Compostelle, permet de découvrir Lure, classé comme: ‘la ville-village à caractère’, le sentier de l’évêque mène à la chapelle Notre-Dame de Vie et à l’antique Pont romain. Les promenades sur la vallée de la Durance et le Pays de Forcalquier, sont à couper le souffle.

Le fameux sentier du Saint-Jacques de Compostelle passe entre Céreste et Lure en passant par Forcalquier pour rejoindre Sisteron, les Alpes et enfin l’Italie. Randonneurs, pèlerins d’un jour ou de plusieurs semaines ou simplement poussette / mocassin ce chemin est fait pour vous.

Route de la lavande
Profitez des champs de lavande visibles seulement une fois par an. Dans la région de Forcalquier, les champs de lavande sont répartis dans de nombreux villages différents. Il ne serait pas juste de désigner les lieux exacts car ces champs changent chaque année en fonction de l’agriculteur. Sauvage, à côté d’un village perché, au détour d’un sentier, vous les trouverez certainement dans les villages de Montlaux, Cruis, Saint-Etienne-les-Orgues, Ongles, Lardiers, Saint-Michel l’Observatoire, Banon, Simane la Rotonde et bien d’autres. Observez-le puis fermez les yeux, sentez, écoutez: tout est là et rien d’autre n’existe, peut-être que cette délicieuse odeur vous rappelle l’enfance.