Cinéma et théâtre à Nice, France

Favorisée par l’ensoleillement exceptionnel de la région, Nice et son agglomération ont vu, peu après la naissance du cinéma muet, l’installation de plusieurs studios de cinéma. Par rapport à Hollywood, avec l’avantage incomparable de « champs de neige à deux heures de voiture du littoral Promenade des Anglais »,

Un « théâtre posant » est ouvert pour les firmes de Charles Pathé dans la villa Tomatis en 1910. Les réalisateurs de Comica et Nizza, Henri Andréani, Alfred Machin, Émile Cohl, Romeo Bosetti, y tournent des films humoristiques avec une équipe d’acteurs burlesques.

Léonce Perret et Louis Feuillade désertent les studios des Buttes-Chaumont pour officier dès l’automne venu dans « la cage à mouches », surnom donné aux ateliers de Carras créés en 1913 pour le Gaumont. Ils sont situés en bord de mer sur un terrain de 10 000 m 2 et équipés d’une salle de tir vitrée et d’un laboratoire de développement. Les ateliers de la Victorine, fondés à Saint-Augustin en 1919 par Serge Sandberg, Louis Nalpas puis Rex Ingram sont précédés des ateliers de la villa Liserb à Cimiez.

En 1920, Rose Pansini fonde les ateliers de Saint-Laurent-du-Varon sur la rive droite du Var. Seuls La Victorine et Saint-Laurent-du-Var passent le stade du cinéma sonore. La région niçoise, avec son cadre naturel et ses deux studios Gaumont Franco-Films Aubert (GFFA) à La Victorine dans le quartier Saint-Augustin et Nicaea Films à Saint-Laurent-du-Var, était en mesure, en 1937, de assurer la production complète d’une trentaine de films par an.

D’autant que depuis l’avènement du cinéma sonore, la production est subordonnée au théâtre de la capitale dont il est difficile d’éloigner les artistes, créant ainsi une centralisation excessive au profit des studios parisiens. Des studios peuvent en effet être implantés partout. Mais dans toute l’Europe seule la Côte d’Azur bénéficie d’une situation climatique et naturelle propice au tournage en extérieur pendant huit mois de l’année: tous les types de paysages sont concentrés dans un rayon de cinquante kilomètres autour de Nice avec les vallées du Var, de la Vésubie , Paillon, Siagne, Loup, les plaines de Mandelieu-la-Napoule, Fréjus, les forêts du Luberon, les Maures, Turini, les pentes enneigées d’Auron, Beuil, Valberg, Peïra-Cava, les vieux villages de Peille, Tourrettes -sur-Loup, Carros, Broc, ‘Aspremont, les roches rouges de l’Estérel,

Malgré les ressources naturelles, matérielles, techniques, ou les avantages comme celui de bénéficier sur place d’une figuration importante, entièrement de Nice pour Les Misérables de Raymond Bernard, ou les réductions accordées à l’initiative de Nicæa-Film par les hôtels et par le Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée aux cinéastes, et bien que le coût d’une production locale soit 20% inférieur, la concurrence est rude avec les studios parisiens.

Cependant, l’activité des studios azuréens fut intense pendant la Seconde Guerre mondiale, tout le cinéma français s’étant réfugié à Nice. Les studios laurentiens ayant été détruits par un bombardement allié en août 1944, La Victorine reste seule sur la scène cinématographique niçoise et fête son centenaire en 2019. La ville bénéficie également de la proximité du Festival de Cannes.

La liste des films réalisés en studio ou en milieu naturel de la ville et de sa métropole est importante en nombre et en qualité, les studios niçois comme La Victorine étant rapidement devenus, malgré quelques erreurs, aussi célèbres que les studios de la région parisienne .

Jean Vigo tourna en 1929 A propos de Nice, un documentaire muet d’une vingtaine de minutes dans lequel il décrivait «la lutte des classes sous le soleil, une culture populaire héritée des origines italiennes de la ville, sensuelle et baignée de paganisme». En 1936, Jean de Limur propose aux Niçois un carnaval à la mi-novembre pour le tournage de La Bête aux sept manteaux. Entre 1942 et 1943, La Victorine est le lieu de tournage des Soirées Visiteurs et Enfants du Paradis de Marcel Carné, et de l’Éternel Retour de Jean Delannoy.

Après la guerre, les studios sont utilisés pour le tournage de films français à gros budget comme Fanfan la Tulipe (1952) de Christian-Jaque et Jeux interdits (1952) de René Clément, Napoléon (1955) de Sacha Guitry, Le Corniaud (1965) ) de Gérard Oury. Mais aussi des films américains comme La Main au collet (1955) d’Alfred Hitchcock. Au moment de la Nouvelle Vague, Jacques Demy tourne en milieu naturel à Nice La Baie des Anges (1963). En 1973, Claude Leloucha réalise également la Bonne Année à Nice en pleine nature et François Truffaut rend hommage au cinéma et aux studios Victorine dans The American Night. En 1997, Manuel Pradal tourne son premier film à Nice, Marie Baie des Anges redécouvrant «l’esprit rebelle et onirique de Vigo dans un Nice où la violence se prépare encore». Laetitia Masson a produit La Repentie en 2002.

Studios Victorine
Les studios Victorine sont des studios de cinéma créés en 1919 à Nice. Les studios Victorine sont situés au 16 avenue Édouard Grinda, dans le quartier Saint-Augustin à l’ouest de Nice, à quelques centaines de mètres au nord de la gare de Nice-Saint-Augustin et à moins d’un kilomètre de l’aéroport de Nice-Côte d’Azur.

Louis Nalpas était alors le producteur indépendant de Films Louis Nalpas. Après le succès de La Sultane de l’Amour, il décide de faire de Nice la capitale européenne du cinéma et s’associe à Serge Sandberg, l’assistant de Charles Pathé, pour y créer les studios Victorine. Les premiers travaux ont été immédiatement réalisés: terrassement, voirie, construction de quatre studios avec bureaux, ateliers, laboratoires et bâtiment de la centrale. Parallèlement, Nalpas poursuit ses activités à la villa Liserb à Cimiez.

Le réalisateur Hollywood des Quatre Cavaliers de l’Apocalypse avec Rudolph Valentino, Rex Ingram, s’installe à Nice en 1924 jusqu’à ce que la fin de sa carrière arrive à l’avènement des talkies en 1930. Pendant les trois années de sa direction, les studios Victorine vivent leur période la plus brillante et la plus prospère. A l’issue de cette période, ils n’ont plus de concurrents sur la Côte d’Azur.

Envisagé au début de 1929, le système de sonorisation des studios a été décidé en avril. L’équipement d’enregistrement sonore est commandé aux États-Unis. L’installation a été réalisée dans les premiers mois de 1930 par la Compagnie Jacques Haïk Radio-cinéma, filiale de la Société Générale de Télégraphie sans Fil. Double révolution à La Victorine, l’arrivée du cinéma sonore entraînant la disparition de Franco-Films comme orgue de production. La société commence par fusionner en 1930 avec la société Aubert, les studios devenant les Studios Aubert-Franco-Films de La Victorine avant de se retirer pour se consacrer à la distribution. Les studios ont été acquis en 1932 par theGaumont. L’avenir de La Victorine est d’autant plus certain que le passage à la parole a provoqué la disparition des studios Carras et de la route de Turin, laissant La Victorine quasiment seule sur la scène cinématographique niçois avec les studios Saint-Laurent. -du-Var jusqu’à leur destruction par un bombardement allié en août 1944.

Studios de Saint-Laurent-du-Var
Les studios de Saint-Laurent-du-Var sont des studios de cinéma créés en 1920 dans la ville du même nom et détruits par un bombardement allié en 1944. Le studio-théâtre de Saint-Laurent-du-Var, ville des Alpes-Maritimes sur la Côte d’Azur, devaient présenter l’allée des Studios situés entre l’avenue Emile Dechame et l’avenue Léonard Arnaud, sur la rive droite du Var, non loin des studios de la Victorine de Nice situés sur la rive opposée.

Rose Lacau, cinéaste d’Orthez et épouse de l’avocat milanais Gustave Pansini s’installe à Saint-Laurent-du-Var en 1920. Elle construit les studios d’AS-Ciné et produit sous le nom de Rose Pansini sept films de 1920 à 1922: Le Power of Chance et A Love Drama produit par la société As-Ciné en 1920; Chantelouve, Le Sang des Finoël, Judith, Le Refuge, Esclave en 1921 et 1922, produit par Films Pansini qu’elle a créé avec son mari, et cosigné avec Georges Moncaw, ce qui lui permet d’être distribué par Pathé-Consortium-Cinéma.

Rex Ingram loue les studios laurentiens mais préfère La Victorine. Puis d’autres réalisateurs sont venus tourner à Saint-Laurent-du-Var: Julien Duvivier en 1923 pour Le Reflet de Claude Mercœur, Marcel L’Herbier en 1926 pour Le Vertige, André Berthomieu en 1929 pour Rapacité.

Lorsque le cinéma sonore est arrivé, la plupart des studios niçois ont fermé leurs portes faute de pouvoir procéder aux ajustements nécessaires. Seuls La Victorine et Saint-Laurent-du-Var se modernisent et poursuivent leur activité. Les studios Saint-Laurent sont équipés de trois décors et possèdent un terrain en bord du Var qui permet la construction de décors extérieurs. Ils sont utilisés par les sociétés de production Iris Films puis Nicæa Films et gérés par la Société d’Exploitation Cinématographique Méditerranéenne (Cimex) dirigée par André Paulvé qui dirige également La Victorine.

Cinémas
La ville comptait autrefois un assez grand nombre de chambres, disséminées dans différents quartiers. Beaucoup, cependant, ont fermé à partir des années 1960. Le cinéma Mercury, situé place Garibaldi, est un cinéma d’art et essai. Il accueille des festivals: cinéma sans frontières, cinéma africain, débats divers. Depuis septembre 2007, il appartient au Conseil Général des Alpes-Maritimes. L’UGC Rialto, situé rue de Rivoli, non loin de l’hôtel Negresco, bénéficie également du label « art et test ». Elle diffuse des films dans leur version originale et accueille le Nice Short Film Festival, Un festival c’est trop court !, ainsi que le festival de cinéma lusophone. Le Pathé Masséna est situé avenue Jean Médecin. L’UGC Variétés est situé au centre-ville, boulevard Victor Hugo. Le Pathé Lingostière est un multiplexe, situé dans la zone commerciale de Nice Lingostière, dans la plaine du Var. Le Pathé Gare du Sud est un autre multiplex, situé dans le nouveau quartier Gare du Sud.

La Cinémathèque de Nice existe depuis 1976 et son objectif est de faire découvrir au public des films issus du patrimoine cinématographique mondial. Il propose divers hommages aux réalisateurs ou aux comédiens, rétrospectives thématiques, découvertes de la cinématographie d’un pays, « ciné-concerts », « cours de cinéma », conférences sur l’histoire et l’esthétique du cinéma, Bis cinéma, séances et débats. La version originale avec sous-titres est toujours préférée.

Théâtres et salles de spectacle
Nice compte une quinzaine de théâtres. Le Centre National Dramatique Nice-Côte d’Azur a été créé en 1969. Le Théâtre National de Nice (TNN) a été inauguré en 1989. Après avoir été longtemps dirigé par Jacques Weber, Daniel Benoin puis Irina Brook, il est aujourd’hui sous la direction de Muriel Mayette-Holtz. Le théâtre dispose de deux salles: une grande, pour 900 personnes, et une petite, pour 300 personnes. Il est situé à côté du musée d’art moderne et contemporain.

Le théâtre Francis-Gag est le théâtre municipal. Inauguré le 6 octobre 1989, il est situé dans le Vieux-Nice et propose une programmation variée allant des pièces de répertoire aux créations contemporaines. Il ouvre sa salle à la création théâtrale, musicale et chorégraphique, au service des créateurs et de la qualité des spectacles. Il dispose d’une grande salle de 260 places et d’un petit auditorium de 28 places pour les petits spectacles. Sa programmation met en valeur les créations des compagnies professionnelles des arts de la scène de la région.

Accompagnement renforcé par la création du Pôle Nice Théâtre Arts Vivants en 2016, qui permet à ces compagnies de bénéficier de la salle Jorgi Tasso et du bloc Rey-Serruriers, deux espaces de travail et de répétition dédiés aux résidences de longue durée. Le TFG porte le nom de Francis Gag, Francis Gagliolo, de son vrai nom. Cet auteur français, né à Nice (1900-1988), a donné ses lettres de noblesse à la langue et au théâtre en langue niçois au XXe siècle. Personnalité très populaire aux multiples talents d’acteur, d’auteur, de poète, d’écrivain et d’humaniste, il dépeint dans son œuvre avec verve, ironie et affection les Niçois qui lui étaient si chers. La troupe du Théâtre Francis-Gag de Nice est en résidence permanente au TFG et propose des créations à Nice chaque année.

L’espace Magnan est géré par une association affiliée à la FFMJC, une fédération d’éducation populaire. Il organise des expositions, des spectacles, des pièces de théâtre et accueille le Festival du cinéma italien de Nice.

Le Théâtre de la Cité, créé en 1994, est dirigé par Meyer Cohen et peut accueillir 200 personnes. Le Téocali est situé rue Benoît Bunico et a été créé en 2003 par Alain Teobaldi. Le Théâtre de la Traverse existe à Nice, dans le quartier du port, depuis 1997 et a été créé par Jean-Louis Châles. Le théâtre Alphabet est dirigé par Sébastien Morena, il propose des créations pour le jeune public et de la création contemporaine. Le Théâtre de la Semeuse (depuis 1906) et le centre culturel de la Providence (depuis 2002) sont situés dans le Vieux Nice.

La ville possède également quelques salles de concert. Le plus grand, le palais Nikaïa a été inauguré en 2001 (architectes: Gresy et Chevalier). Il est composé d’une salle de spectacle qui, en configuration intérieure, peut accueillir de 1 500 à 6 250 places et 7 000 personnes pour des conférences ou des assemblées générales, pour une capacité maximale de 9 000 personnes. Une partie de la salle peut s’ouvrir sur le stade Charles-Ehrmann voisin pour de très grands concerts, jusqu’à plus de 50 000 spectateurs. Une pièce annexe de 350 m2 est destinée aux créations culturelles. Il peut être transformé en salle de spectacle (500 places debout et 320 places assises) ou en salle d’exposition.

Le Green Theatre existe depuis 1945 et accueille de nombreux concerts en plein air. Elle a longtemps été la principale salle de spectacle de Nice, lorsqu’elle était recouverte d’une bâche. Le Lino-Ventura, à L’Ariane, a été inauguré en 1992. Il s’agit d’une salle polyvalente pouvant accueillir des spectacles de danse, de théâtre et de musique. Il a une capacité de 700 places et une scène de 150 m 2. Le Forum Nice-Nord a pour objectif d’accueillir la chanson contemporaine et les musiques du monde. La salle Stéphane Grappelli, à Cimiez, est plus consacrée au jazz et peut accueillir 300 personnes. La salle Blackbox est située dans le quartier Bon-Voyage, à Nice-Est. Il peut accueillir 300 personnes. Les arènes de Cimiez accueillent occasionnellement des concerts. La ville n’a pas de salle intérieure de capacité moyenne pour les concerts de rock.

Théâtre National de Nice
Une salle italienne de 900 personnes, un amphithéâtre de 300 personnes et une salle de répétition permettant de réaliser toutes les formes de théâtre. Le Centre a une mission très importante divisée en deux parties: la création dramatique et l’accueil de spectacles reflétant les grandes tendances de la création théâtrale contemporaine. Outre son activité principale, le théâtre, le Centre accueille également des compagnies de danse contemporaine, des récitals et des concerts pendant la saison. Le Centre Dramatique National de Nice propose en moyenne une trentaine de spectacles différents chaque saison.

Ainsi, au cours de toutes ces dernières années, le public a pu applaudir de grands acteurs tels que Jeanne Moreau, Nicole Garcia, Nathalie Baye, Maria Casarès, Denise Gence, Judith Magre, Emmanuelle Béart, Alice Sapritch, Christine Fersen, Emmanuelle Devos, Isabelle Nanty, Françoise Fabian, Marthe Keller, Carole Bouquet, Myriam Boyer, Sophie Duez, Fanny Cottençon, Valérie Kaprisky, Jane Birkin, Helena Noguerra, Romane Borhinger … Gérard Depardieu, Gérard Desarthe, Philippe Clévenot, Jean Carmet, Guy Tréjan, Daniel Auteuil, Michel Aumont, Roland Bertin, Jean-Paul Roussillon, Bernard Giraudeau, Roland Blanche, Eric Elmosnino, François Berléand, Jean-Pierre Cassel, Fabrice Lucchini, Nils Arestrup, Jean-Michel Dupuy, François Marthouret …

La plupart des grands réalisateurs de ces dernières années sont venus présenter leurs productions au Centre Dramatique National de Nice, Jérôme Savary, Jean-Pierre Vincent, Claude Régy, Roger Planchon, Bob Wilson, Giorgio Strehler, Peter Brook, Georges Lavaudant, Jorge Lavelli , Luc Bondy, Olivier Py, Yves Beaunesne, Bartabas, Alain Françon, Joël Jouanneau, Irina Brook, Benno Besson, André Engel, Frédéric Bélier-Garcia, Dan Jammet, Claudia Stavisky, Krzysztof Warlikowski, Alfredo Arias …

Pour la danse: Pina Baush, Lucinda Childs, Jennifer Muller, Carolyn Carlson, Karole Armitage, William Forsythe, Philippe Decouflé, Angelin Preljocaj, Blanca Li, Claude Brumachon, Alain Platel, Daniel Larrieu, Anne Teresa de Keersrmaeker, Sidi Larbi Cherkaoui …

Théâtre Francis-Gag
Situé au cœur du Vieux Nice, il propose une programmation culturelle de qualité tout en accompagnant les compagnies de théâtre dans la création et la présentation de spectacles vivants. Inauguré le 6 octobre 1989. Ce joli cocon propose une programmation variée et créative, allant des pièces de répertoire aux créations contemporaines. Il ouvre sa salle à la création théâtrale, musicale et chorégraphique, au service des créateurs et de la qualité des spectacles.

Entièrement rénové il y a 15 ans, le TFG dispose de tous les équipements scéno-techniques nécessaires à la production de spectacles et à l’accueil des troupes. Il dispose d’une grande salle conviviale et cosy de 260 places, d’une scène de 98 m² et d’un petit auditorium intimiste de 28 places pour des petits spectacles.

Sa programmation met en valeur les créations des compagnies professionnelles des arts de la scène de la région. Accompagnement renforcé par la création du Pôle Nice Théâtre Arts Vivants en 2016, qui permet à ces compagnies de bénéficier de la salle Jorgi Tasso et du bloc Rey-Serruriers, deux espaces de travail et de répétition dédiés aux résidences de longue durée. Des talents de renom sont également montés sur la «grande» scène: Sarah Doraghi, Stéphane Rousseau, Laurent Barrat, Nathalie Marquay et Jean-Pierre Pernault, Mustapha El Astrassi, Corinne Touzet et Jérôme Anger, le percussionniste Minino Garay et la pianiste et chanteuse cubaine Janysett Mc Pherson, Jean-Félix Lalanne, Nilda Fernandez, Les Chevaliers du Fiel, Georges Moustaki, Antony Joubert, Noëlle Perna …

Le TFG a un grand nom: Francis Gag, Francis Gagliolo, son vrai nom. Cet auteur français, né à Nice (1900-1988), a donné ses lettres de noblesse à la langue et au théâtre en langue niçois au XXe siècle. Personnalité très populaire aux multiples talents d’acteur, d’auteur, de poète, d’écrivain et d’humaniste, il dépeint dans son œuvre avec verve, ironie et affection les Niçois qui lui étaient si chers. Le Théâtre Francis-Gag veut et doit offrir une place particulière, visible et régulière à la création théâtrale, musicale et poétique dans la langue niçoise. La troupe du Théâtre Francis-Gag de Nice est également la compagnie en résidence permanente au TFG et propose chaque année deux créations en ligne avec la tradition théâtrale niçois.

Cinémathèque
Par son rôle de «passeur», la Cinémathèque de Nice conjugue deux grandes ambitions: la connaissance et le service. Accroître les connaissances du public sur le cinéma et son histoire et servir ceux qui le font, qui l’étudient, qui l’aiment. C’est ce qu’elle développe à travers quatre axes principaux En 2013, la cinémathèque a accueilli plus de 51 000 spectateurs. A ce jour, il conserve plus de 4900 exemplaires de films

Il contribue également à la préservation de la mémoire locale en constituant une collection de films amateurs et de documents «non cinématographiques» relatifs à la région, en filmant et en enregistrant des entretiens avec des personnalités, des acteurs, des réalisateurs, des techniciens. installé à Nice et ses environs, et qui a participé à l’ombre et à la lumière pour écrire une page de cinéma dans l’histoire de notre région.

Liste des films
La ville a été choisie comme décor des films tournés. Avec 150 à 200 sociétés de production reçues chaque année par le bureau d’accueil des tournages, Nice est le foyer naturel du cinéma en France. Voici une courte liste de films tournés dans le département des Alpes-Maritimes. Voici les films et la télévision.

Magic in the Moonlight de Woody Allen avec Colin Firth et Emma Watson,
L’Homme que nous aimions trop d’André Téchiné avec Catherine Deneuve et Guillaume Canet,
La Liste de mes envies de Didier Le Pêcheur avec Mathilde Seigner et Marc Lavoine,
Papa Lumière d’Ada Loueilh avec Nils Arestrup (pas encore distribué en salles),
Malavita de Luc Besson avec Robert de Niro,
Tirez la langue Mademoiselle d’Axelle Ropert avec Louise Bourgoin,
Avec toute notre force de Niels Tavernier avec Jacques Gamblin et Alexandra Lamy,
Quand tout ira bien d’Emmanuel Mouret avec Virginie Ledoyen, Joey Starr,
Grace of Monaco d’Olivier Dahan avec Nicole Kidman, Tim Roth, Moëbius d’Eric Rochant avec Jean Dujardin, Cécile de France,
De Rouille et d’os de Jacques Audiard avec Marion Cotillard
Premier Cercle de Laurent Tuel avec Jean Reno,
Un Balcon sur la mer de Nicole Garcia avec Jean Dujardin, Marie José Croze,
La proie d’Eric Valette avec Albert Dupontel …
La nuit américaine de François Truffaut,
La Baie des Anges de Jacques Demy,
Et Dieu créa la femme de Roger Vadim,
Enfants du paradis de Marcel Carné…

Carnaval de Nice
Le Carnaval de Nice est le plus grand carnaval de France et l’un des plus célèbres au monde. Il a lieu chaque hiver à Nice, en février pendant deux semaines dont trois week-ends, et attire plusieurs centaines de milliers de spectateurs. Le carnaval est l’un des trois plus grands carnavals du monde, après ceux de Rio et de Venise.

Carnaval 2019: roi du cinéma. C’est au tour du « Roi du Cinéma » d’être au centre de cet événement incontournable. Inn 2019 Nice fête les 100 ans des Studios de la Victorine, haut lieu de l’industrie cinématographique sur la Côte d’Azur, qui depuis 1919 a vu Marcel Carné, Roger Vadim, François Truffaut, Jean Cocteau, Jacques Demy, Alfred Hitchcock , Woody Allen et de nombreux autres réalisateurs talentueux.

Le Carnaval de Nice avec ses 6 corsi, de jour comme de nuit, animés par 17 chars et plus de 1600 danseurs, artistes et musiciens du monde entier, a fait découvrir au public cet événement authentique et magique. Sur des chars ornés des plus beaux arrangements floraux (dont 80% sont produits localement), des actrices costumées sur le thème de l’année ont distribué plus de 250 000 fleurs et 21 tonnes de mimosa au public. Du 16 février au 2 mars 2019, toute la Ville de Nice a vibré au rythme du cinéma avec cette nouvelle édition du Carnaval de Nice qui a rassemblé plus de 200000 spectateurs.