Guide de voyage de Chambéry, Savoie, Auvergne-Rhône-Alpes, France

Chambéry est une commune française située dans le département de la Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes. La ville est surnommée la « Cité des Ducs » car acquise par la Maison de Savoie en 1232, elle devint la capitale politique des comtes de Savoie en 1295 lors de l’achat du château et de la création officielle du Conseil des Résidents, puis de la Duché de Savoie de 1416 jusqu’à son transfert à Turin en 1562. Chambéry reste la capitale historique des États de Savoie. Considérée aujourd’hui comme la capitale historique de la Savoie.

Située dans les Préalpes du Nord entre les massifs des Bauges et de la Chartreuse, au confluent de la Leysse et de l’Albanne puis Hyères, la ville est l’actuelle préfecture de la Savoie. Chambéry est appelé le carrefour alpin de l’Europe en raison de sa proximité avec les grandes métropoles européennes telles que Lyon à l’ouest, Genève (Suisse) au nord, Turin et Milan (Italie) à l’est et Grenoble (puis Marseille) au sud .

La ville est marquée par une industrialisation tardive, l’économie de la ville a longtemps dépendu de la présence des administrations et de l’armée. Son centre historique a été partiellement détruit lors des bombardements de mai 1944. Depuis sa fusion avec deux communes rurales et la création de nouveaux quartiers et zones industrielles dans les années 50 et 60, Chambéry a connu une forte croissance démographique. La présence de l’Université Savoie-Mont-Blanc, créée en 1979, a également apporté à Chambéry une importante population universitaire.

L’histoire
L’histoire de Chambéry est directement liée à sa situation géographique car la ville est située à un carrefour naturel sur les grands axes économiques européens. L’histoire de Chambéry est étroitement liée à la Maison de Savoie et fut la capitale savoyarde de 1295 à 1563. La France annexa les régions qui constituaient autrefois le duché de Savoie à l’ouest des Alpes en 1792; cependant, l’ancien duché et Chambéry ont été rendus aux dirigeants de la maison de Savoie à Turin en 1815 suite à la défaite de Napoléon Bonaparte. Chambéry et les terres de l’ancien duché, ainsi que le comté de Nice, ont été cédés à la France par le Piémont en 1860, sous le règne de Napoléon III.

L’histoire de la ville est étroitement liée à celle de sa voisine au-delà des Alpes: pendant six siècles, Chambéry et la Savoie, Turin et le Piémont ont été réunis sous l’autorité de la Maison de Savoie. Il souffle ici un peu d’air d’Italie, une certaine douceur de vivre qui surprend et séduit au premier regard. Chambéry vous permet de plonger dans un Moyen Âge où château, hôtels particuliers, façades colorées, trompe-l’œil, carrés minéraux et spécialités gastronomiques locales (chocolat, vermouth, pâtes, polenta …) rappellent le souvenir de nos voisins au-delà des Alpes.

Tourisme
La ville de Chambéry, du fait de sa situation dans les Alpes, au carrefour de plusieurs régions naturelles et de son passé de capitale des ducs de Savoie dont elle a hérité d’un riche patrimoine, a obtenu le label «ville touristique», confirmé en 2012. Le développement de l’activité touristique dans la ville remonte à 1896, avec la création d’un office de tourisme, un an après celui d’Annecy et de Grenoble. La valorisation du patrimoine urbain a permis d’obtenir le label officiel «Ville d’art et d’histoire» en 1985.

Les rues piétonnes de Chambéry ponctuées d’adresses gourmandes, ses boutiques dynamiques et variées, ses riches détails de sculptures et autres ferronneries et bien sûr son château – la maison des Ducs de Savoie. Chambéry est une invitation à flâner, à flâner.

En 2014, la capacité d’accueil de la commune, estimée par l’organisme Savoie Mont Blanc, était de 6 155 lits touristiques dans 740 établissements. L’hébergement est comme suit: 33 meublés; 19 hôtels; deux centres de vacances ou auberges de jeunesse et 4 chambres d’hôtes.

Enfin, la ville dispose d’un hôtel «cinq étoiles», le Petit Hôtel Confidentiel, le seul hôtel cinq étoiles du département de la Savoie à ne pas être situé dans une station de sports d’hiver. Cet hôtel a également été élu meilleur hôtel cinq étoiles de France par Trivago (Trivago Awards) en 2016, en 2017 et en 2018.

Attractions
La ville de Chambéry est classée ville d’art et d’histoire. Le label ville et pays d’art et d’histoire est décerné depuis 1985 par le ministère de la Culture aux villes ou pays engagés dans une politique d’animation et de valorisation du patrimoine et de l’architecture. Cette promotion est l’œuvre de l’établissement public de promotion Chambéry et de l’office de tourisme. Depuis septembre 2010, le cordon hôtelier (XVIe siècle), la rue Saint-Real est devenue le centre d’interprétation de l’Architecture et du Patrimoine, un bâtiment municipal destiné à faire connaître le patrimoine chambérien. C’est le point de départ des visites guidées par les guides-conférenciers de Chambéry. Il prend forme dans cette Ville d’Art et d’Histoire comme un parfum de mystère que vous prendrez plaisir à découvrir.

Place de l’éléphant
Les Chambériens ont tissé un lien si fort avec ces quatre pachydermes qu’on peut dire qu’ils sont l’âme, l’emblème émotionnel de la ville. La fontaine des éléphants a été érigée en hommage au général-comte Benoit de Boigne (1751-1830). Après avoir acquis la renommée et la fortune en Inde en combattant pour la souveraine Marathe de Gwalior, il fut le grand bienfaiteur de Chambéry, sa ville natale. Ce monument, surnommé les «4 sans ânes» car on ne voit que la moitié avant des éléphants, rappelle les campagnes militaires indiennes du général dont la statue de bronze domine le monument. Cette œuvre est une curieuse superposition de 3 monuments en un: une fontaine, une colonne et une statue.

Les traboules du vieux centre
Les Chambériens les appellent généralement «les ruelles». Ils sont comme des couloirs qui permettent le mouvement entre les grands bâtiments. Leur réseau couvre toute la vieille ville de Chambéry, notamment autour de la place Saint Léger. Les bâtiments au cœur de la ville ont la particularité d’être profonds et étroits en façade, héritage du « toisé », cette taxe du 14ème siècle calculée en fonction de la largeur principale des façades. Plus ils étaient étroits, plus la taxe était basse, les hôtels particuliers étaient construits en longueur, d’où la structure actuelle du centre historique! De plus, Chambéry ayant la particularité d’être bâtie sur des marais, les bâtiments «s’appuient» les uns sur les autres pour se soutenir et ne laissent aucun espace pour se déplacer entre eux. Par commodité, les traboules sont donc venues relier les rues les unes aux autres.

Le trompe-l’oeil et la ferronnerie
En vous promenant dans la ville, levez les yeux! Au détour d’une allée, au milieu d’un carré, les éléments décoratifs passent pour la réalité: pierres jumelées, encadrements de fenêtres, pierres d’angle… Venu d’Italie, cet art du trompe-l’œil s’est développé au XIXe siècle, et se perpétue. Certains sont particulièrement remarquables: la façade de la Maison des Associations, un mur latéral du Théâtre Charles Dullin, la cour de l’Ile de l’Horloge, les façades de la Maison Dénarié, le plafond de la Sainte Chapelle et bien sûr la voûte. de la cathédrale Saint François de Sales. Il aurait le plus grand trompe l’oeil d’Europe dans un édifice religieux (6000 m²). Plus discrètes, les fausses fenêtres se cachent parmi les vraies, même dans les endroits les plus fréquentés. Parallèlement à l’amélioration des techniques d’extraction du fer, la ferronnerie a remplacé les protections en bois ou en pierre qui sécurisaient les bâtiments, car elles étaient plus légères et plus résistantes. De remarquables ferronneries d’art ornent les hôtels particuliers du centre historique. Peut-être vous amuserez-vous à repérer les portails, balcons, impostes …

Le Château des Ducs de Savoie
Dominant la vieille ville de toute sa hauteur, le Château de Chambéry se laisse admirer depuis la rue et se découvrir à travers des visites guidées. Forteresse, palais princier et emblème du pouvoir des comtes et ducs de Savoie, il rassemble un ensemble remarquable d’édifices construits du XIIIe siècle à nos jours. Depuis 1860, année de l’annexion de la Savoie à la France, la préfecture et le conseil départemental de la Savoie ont poursuivi cette fonction administrative. Dans l’aile médiévale, les salles de l’ancienne Chambre des Comptes présentent l’histoire du château et de la Maison de Savoie (cette partie est accessible au public en dehors des visites guidées). De la cour intérieure se dévoilent la Sainte Chapelle et la Tour Trésorerie. La Sainte Chapelle de Chambéry abrita le Suaire entre 1502 et 1578. Elle a depuis été exposée à Turin. A voir: les remarquables vitraux du XVIe siècle et le trompe-l’œil d’un réalisme saisissant. Dans la Tour Yolande est installé le Grand Carillon de Chambéry, l’un des plus grands au monde avec ses 70 cloches.

Cathédrale Saint François de Sales
Ancienne église franciscaine, érigée en cathédrale à la fin du XVIIIe siècle, son élégance intérieure vient de son trompe-l’œil. Ils sont parmi les plus grands d’Europe et couvrent la quasi-totalité de ses murs (une superficie de plus de 6000 m2). Son trésor épiscopal est composé d’un ensemble d’objets liturgiques datant du XIIe au XIXe siècle et comprend notamment un diptyque en ivoire du XIIe siècle d’origine byzantine. Son grand orgue romantique, l’un des plus importants d’Auvergne-Rhône-Alpes, a été construit en 1847 par Augustin Zeiger. Il est classé Monument Historique depuis 1988 et a été restauré en 2001.

Musée des Beaux-Arts
Imaginons que le bâtiment qui abrite le musée soit une halle aux céréales (appelée granette) à l’époque médiévale, puis une bibliothèque-musée au XIXe siècle. Le musée propose une prestigieuse collection de peintures italiennes du XIVe au XVIIIe siècle, et une collection de peintures de l’école de Chambéry des XIXe et début XXe siècles. Le rez-de-chaussée du musée abrite la bibliothèque d’art ainsi qu’un café-librairie: « Quai des Arts ». Cet espace est idéal pour savourer l’ambiance du musée …

La rotonde ferroviaire
Chef-d’œuvre de l’architecture métallique de type Eiffel du début du XXe siècle, cette rotonde ferroviaire est toujours en activité et est un témoignage unique de l’aventure des transports à travers les Alpes. Construit de 1906 à 1910 et entièrement rénové, il abrite un atelier de maintenance des trains régionaux Rhône-Alpes TER, des locomotives et des automotrices. Une partie du bâtiment est dédiée à un centre d’interprétation qui présente plusieurs locomotives électriques et wagons historiques. La Rotonde est toujours utilisée quotidiennement par la SNCF, pour des raisons de sécurité seule cette zone est accessible au public et peut être découverte à travers des visites guidées.

La Maison des Charmettes
Située au cœur d’une vallée préservée, la bastide où Rousseau séjourna chez Madame de Warens de 1736 à 1742 est un lieu important de pèlerinage littéraire. Vous pourrez découvrir la salle à manger et la salle de musique, la chapelle, la chambre de Rousseau avec son lit en alcôve et celle de Mme de Warens. L’endroit a profondément marqué la personnalité du grand écrivain. C’est aux Charmettes que Rousseau dit avoir découvert la botanique et son amour de la nature. En 1993, le jardin, le verger et les vignes attenantes à la maison ont été repensés dans l’esprit du 18ème siècle. Ainsi, plus de 80 espèces de plantes médicinales, condimentaires, ornementales ou potagères connues ou oubliées ont été plantées.

La Croix du Nivolet
Visible de n’importe quel endroit à Chambéry, cette croix monumentale fut érigée pour la première fois en 1861. Elle était destinée à remplacer une autre croix placée dans le parc du Verney, au centre de Chambéry, sur le site où les condamnés étaient exécutés. mort, et enlevé lors du réaménagement du parc. Aller à la Croix du Nivolet depuis le hameau de Sire à La Féclaz offre une agréable balade familiale – durée: 1h30 (aller-retour), dénivelé: 110 m, tous âges – avec en récompense un très joli point de vue à l’arrivée. Vous aurez sous les yeux un panorama époustouflant sur la Belledonne, les vignobles de la Combe de Savoie, Chambéry, Aix les Bains et le Lac du Bourget et même la Vanoise et le Mont Blanc.

Un voyage à vélo
Et si après avoir loué un vélo à la Vélostation vous atteigniez les rives du lac du Bourget pour un après-midi? La promenade est tellement agréable! Au départ de Chambéry, la voie verte vous guidera sur 17 km jusqu’à Aix-les-Bains via la plage des Mottets (Viviers-du-Lac), et la plage du Lido (Tresserve). La balade peut même être agrémentée d’une petite croisière en bateau sur le lac. Au départ de Chambéry, les amateurs de beaux paysages pourront emprunter l’autre côté de la voie verte (partie de la Véloroute 63) jusqu’au lac Saint-André pour une belle excursion familiale de 40 minutes. Entre vignes et montagnes, vous naviguerez dans un dédale de petites routes toutes aussi charmantes les unes que les autres …

Héritage historique

Monuments antiques
La crypte du Lémenc: la plus ancienne relique ancienne de Chambéry est l’église Saint-Pierre de Lémenc en grande partie du XVe siècle, mais qui abrite une crypte la plus ancienne. Sa date et sa destination sont très mal connues. Une rotonde composée de six colonnes remarquables aurait pu servir de reliquaire ou de baptistère monumental. Les archéologues ne sont pas d’accord sur sa datation (IXe et XIe siècle).

Le cimetière voisin contient les restes de plusieurs célébrités chambériennes, comme M de Warrens l’ami intime du philosophe Jean-Jacques Rousseau, ou Benoît de Boigne.

Monuments du Moyen Âge et de la Renaissance
Le château des Ducs de Savoie: C’est l’ancienne résidence des comtes et ducs de Savoie. Aujourd’hui, il abrite la préfecture et le conseil départemental. Il s’agit d’un ensemble de bâtiments du Moyen Âge au XXe siècle. Il se compose de trois tours édifiées dont les XIVe et XVe siècles, de dépendances médiévales et d’un grand corps de logis des XVIIIe et XIXe siècles construit sur l’emplacement des anciens appartements des comtes. Dans son enceinte se trouve la Sainte-Chapelle (1408-1430), qui abrita le Suaire de 1453 à 1578, avant son transfert à Turin, pour suivre le changement de capitale des États de Savoie. A l’intérieur, vous pourrez admirer le remarquable vitrail du 16ème siècle, restauré en 2002. La façade, construite au 17ème siècle, est un chef-d’œuvre de l’architecte baroque Amedeo di Castellamonte Turin. Dans le clocher (ou tour Yolande), est installé le Grand carillon qui sonne de ses 70 cloches. Œuvre de la fonderie Paccard à Sevrier, c’est le quatrième plus grand carillon au monde et le premier en Europe. Un concert a lieu les premier et troisième samedis de chaque mois à 17 h 30.

La cathédrale Saint-François-de-Sales: Ancienne chapelle franciscaine construite au XVe siècle, elle devint cathédrale en 1779 lors de la création du diocèse de Chambéry et de la métropole en 1817, lors de sa transformation en archevêché. Il abrite la plus grande collection de peintures en trompe l’oeil d’Europe (1835) et un diptyque en ivoire d’inspiration byzantine du XIIe siècle.

La vieille ville: elle est composée d’un grand nombre d’anciens hôtels de la noblesse savoyarde. A la fin du XVe siècle, les familles nobles ont commencé la démolition des anciennes cabanes de bois et de boue, et ont construit de bonnes maisons en pierres qui ont plus tard pris le nom d ‘ »hôtel » où le maître de maison reçoit ses hôtes. Les habitations des XVe et XVIe siècles sont nombreuses, bien que leurs façades aient pour la plupart été repensées à partir du XVIIIe siècle (rue Basse du Château, rue Jewry, rue Golden Cross, etc.). Très imprégnés de patrimoine médiéval, les premiers hôtels s’organisaient autour d’une cour le plus souvent fermée dans laquelle se trouvait une tourelle sans travail ou à moitié sans travail, contenant un escalier à vis. Une arche en forme d’entretoise ou de poignée de panier surmonte fréquemment la porte d’entrée. La Renaissance italienne y a laissé son empreinte:

Monuments de style baroque
A l’avènement de la période baroque (XVIIe et XVIIIe siècles) de nombreuses familles nobles comme la Costa de Beauregard ou la Castagnery Châteauneuf entreprendront dans le tissu médiéval de la cité, la construction d’hôtels particuliers. La référence à Turin et à l’art italien en général est bien établie. La situation intra-muros et la superficie conséquente de ces bâtiments en font des palais italiens. Dans toute la péninsule italienne, les grandes familles ont construit, depuis la Renaissance, des palais au cœur des villes, où le lieu est rare, d’où un plan carré sur cour intérieure avec les jardins réduits voire inexistants. Une porte monumentale ouvre sur un passage menant à la cour intérieure. Ce passage traverse le bâtiment de part en part, ce qui permet au palais de bénéficier d’un double accès.

Dans la cour du 18ème siècle des nouveaux hôtels se trouve: les hôtels Chollet du Bourget, de Rocheor Montfalcon proposent un seul bâtiment principal. Le décor est intensifié sur les façades ou dans les escaliers, avec une prédilection pour les éléments à la française (portails Louis XV, guirlandes et rubans Louis XVI). La tradition sénatoriale de Chambéry, héritée du milieu du XVIe siècle, a incité les familles nobles à vivre en ville hiver et été à la campagne. Les châteaux ou maisons fortifiées des environs sont modernisés et remis au goût du jour, et souvent transformés en domaines rentables.

Le château de Caramagne: Ce domaine privé est l’un des plus beaux exemples qui subsistent aujourd’hui. Au nord de la ville, à proximité du nouveau quartier de Chambéry-le-Haut et dans un environnement où la campagne tend à disparaître un peu plus chaque jour, le domaine de Caramagne donne une touche italienne aux alentours de Chambéry. Une entrée imposante, entourée de communs semi-circulaires, s’ouvre sur une grande allée de platanes. Cela mène à cette maison au décor en trompe-l’œil. Des colonnes en marbre soutiennent la loggia dans le style des palais italiens. Les peintures à la tempera présentent une perspective de fausses colonnes.

Aux extrémités de la loggia, deux groupes imitant la sculpture représentent l’enlèvement de Deianira par le centaure Nessus, à gauche, et l’enlèvement de l’Europe par Jupiter. L’origine de cette vieille maison est bien plus ancienne que la décoration ne le suggère. L’avocat Bernadino Becchi, né dans le petit village de Caramagne (Piémont), fut le bâtisseur du XVIe siècle. La propriété passa ensuite à la famille Bertrand de Pérouse, puis à Frédéric Bellegarde en 1783. La décoration du salon (fin XVIIIe siècle) telle que les façades (début XIXe siècle) aurait été réalisée à l’époque de ce propriétaire, par des artistes piémontais mais dont les noms sont inconnus.

En 1812, un ancien soldat, Joseph Gillet, prend possession de la maison, mais la loue en 1820 à la marquise de La Pierre, Anglaise mariée à un Chambérien, et à l’une de ses compatriotes, Mme Birch. Le poète Alphonse de Lamartine rencontre sa fille en 1819. Un an plus tard, ils s’unissent. Le grand salon – orné de décorations en stuc – reste célèbre pour le contrat de mariage signé le 25 mai 1820.

Dans le style baroque est également construite l’église Notre-Dame de Chambéry, du XVIIe siècle, qui est l’ancienne chapelle des Jésuites de Chambéry. Les plans sont dus à Étienne Martellange, architecte notamment de l’église Saint-Paul-Saint-Louis à Paris.

19ème siècle
Parmi les bâtiments et améliorations réalisés au XIXe siècle, on retrouve: La rue de Boigne, bordée de portiques en mode turinois, a été percée entre 1824 et 1830 grâce à la générosité du général Boigne, urbaniste de retour dans sa ville natale. Cette artère, « coupée au sabre », apporta au Chambéry romantique de l’époque une ventilation salutaire de l’espace urbain, malgré la disparition d’édifices historiques sans doute du plus grand intérêt, comme les anciens hôtels de Buttet, le Chavanne et Lescheraine. Cette nouvelle voie est très vite devenue le centre social de la ville où se sont installées les familles de notables, mais aussi les boutiques de luxe et les salons de thé. Stendhal écrivit en 1837 dans ses Mémoires d’un touriste: «Un endroit aussi commode devient bientôt le lieu de rencontre de tous ceux qui s’ennuient et veulent s’amuser un jour de pluie; Il y a des cafés, des boutiques de luxe, des cabinets littéraires, où vous passerez une heure ou deux quand il fait sombre et que vous vous ennuyez à la maison … Il pleuvait aujourd’hui. J’ai passé toute ma journée sous les portiques de la belle rue de Chambéry. Je pensais à la douce Italie…  »

La fontaine des éléphants: cette fontaine est le monument le plus célèbre de Chambéry; il a été érigé en 1838 par le sculpteur grenoblois Pierre-Victor Sappey qui commémore les exploits en Inde du comte de Marathasby de Boigne (1751-1830). Après la mort de Benoît de Boigne en 1831, la ville de Chambéry décida d’ériger un monument pour perpétuer la mémoire et les bienfaits de l’illustre personnage. La mairie a choisi le projet Grenoblois Pierre-Victor Sappey, pour son originalité et son faible coût.

Ce monument a été inauguré le 10 décembre 1838. L’ensemble, haut de 17,65 mètres, est une habile superposition de trois monuments: une fontaine, une colonne et une statue. La fontaine présente dans son plan la croix de Savoie. Quatre éléphants réunis par la croupe, d’où le surnom populaire «Quatre sans âne», en fonte, jettent de l’eau à travers le tronc dans un bassin de forme octogonale. Ils portent chacun une tour de combat surmontée d’un bas-relief ou d’une inscription. Ci-dessus, une grande variété de trophées: « Armes perses, mogholes, hindoues; divers objets rappelant les coutumes, les arts et la civilisation des peuples que le général de Boigne a combattus ou gouvernés, composent les trophées ». La grande colonne est symbolisée par un tronc de palmier, elle porte en son sommet la statue du général.

Le théâtre Charles-Dullin: ce théâtre porte le nom de l’acteur savoyard Charles Dullin depuis 1949. Il a été construit à partir de 1820 grâce à une donation du comte de Boigne. Il fut inauguré en 1824. Incendié en 1864 (ce qui entraîna la perte d’une partie des archives municipales, conservées dans les combles), il fut reconstruit de 1864 à 1866 sur le modèle du théâtre précédent. La chambre est une vraie salle italienne, un peu dans l’esprit de la Scala de Milan. Le rideau d’avant-scène peint par Louis Vacca représente la descente aux enfers d’Orphée; seul survivant de l’incendie de 1864, il est inscrit à l’inventaire des monuments historiques. Une restauration, en partie financée par des donateurs suite à une souscription publique, a redonné beaucoup de lustre en 2017 à cette œuvre d’art, l’une des quatre dernières de ce type en Europe.

Chambéry possède également de nombreuses statues, pour la plupart installées à la fin du XIXe siècle lors des «statues de guerre», où, renforçant les abonnements publics et la campagne de presse, des politiciens et des républicains notables ou érigèrent des monuments conservateurs à forte signification symbolique:

la statue de Sasson (qui signifie Grosse femme en savoyard) est un monument du sculpteur Alexandre Falguière installé en 1892 pour commémorer le premier rattachement de la Savoie à la France qui eut lieu au moment de la Révolution en 1792. Elle fut confisquée et déverrouillée par le Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale, il a été retrouvé décapité dans une gare en Allemagne et il a trouvé sa place dans la ville après des réparations en 1983;
la statue des frères Joseph et Xavier de Maistre, respectivement philosophe et écrivain, par le sculpteur Ernest Henri Dubois, installée en 1899 à proximité du château et qui a eu une histoire mouvementée. Jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, la statue comprenait une femme, allégorie de la Savoie, au pied des deux frères offrant une couronne de chêne à l’aîné et un bouquet au plus jeune;
la statue de Jean-Jacques Rousseau (1910 – Mars Vallett), dans le jardin public du Clos Savoiroux, qui le représente en promenade champêtre, debout sur un rocher, face à la ville;
le monument aux Savoyards morts pour le pays (Monument aux morts de 1870) (1912, place Monge), bronze d’Ernest Henri Dubois. Il représente deux femmes, dont l’une symbolise la Savoie et l’autre la France, et commémore le sacrifice des soldats des deux bataillons mobiles de Savoie.

20ième siècle
La rotonde SNCF: la rotonde du dépôt de la gare SNCF, inspirée de l’architecture de Gustave Eiffel et construite entre 1907 et 1910, a été inscrite à l’inventaire des monuments historiques en 1984 et labellisée «Patrimoine 20e siècle» depuis 2005. Elle est la plus grande rotonde métallique de France. Entièrement restaurée, elle est toujours en activité et peut stocker 72 locomotives sur 36 voies rayonnantes. Un centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine est en cours de développement, permettant à de plus en plus de visiteurs de découvrir régulièrement ce chef-d’œuvre de fer. Les visites sont organisé régulièrement tout au long de l’année.

les Halles de Chambéry: c’est un exemple d’architecture en béton, conçu par les architectes Pierre et Raymond Bourdeix. La particularité de la structure est de présenter à l’intérieur du marché couvert une dalle supportée par des poutres de grande portée avec des entretoises en béton armé (système Hennebique), sans aucun point d’appui intermédiaire. Le marché couvert et le marché en plein air s’y tiennent deux fois par semaine. Les Halles ont fait l’objet d’un concours d’architecture pour la construction d’un centre commercial moderne. Le projet choisi améliorera la structure existante et sa construction s’est achevée en novembre 2011;
les anciennes archives départementales: ce bâtiment a été conçu par l’architecte Roger Pétriaux et construit en 1936. Il est labellisé «Patrimoine 20ème siècle». Ce bâtiment était destiné à abriter l’ensemble des archives départementales, d’où son nom. Il a été transformé en bureaux pour certains services du conseil départemental.

Édifices religieux

Culte catholique
Cathédrale Saint-François-de-Sales, place Métropole.
Église Notre-Dame, rue Saint-Antoine.
Église Saint-Pierre, rue Burdin de Lémenc.
Église Notre-Dame-de-l’Assomption, place Paul Vachez à Chambéry-le-Vieux.
Église du Sacré-Cœur, Faubourg Montmélian.
Église Saint-Pierre, place Saint-Pierre à Maché.
Église Saint-Jean-Bosco, rue de l’Eglise.
Eglise Saint-Clair et Saint-François d’Assise, rue du Pré de l’Âne.
Sainte-Chapelle au Château de Chambéry.
Carmel de Chambéry.

Chapelles
Chapelle de la Croix-Rouge, rue du Genevois à Chambéry-le-Haut.
Chapelle funéraire de la famille de Boigne, rue Burdin dans l’ancien cimetière du Lémenc.
Chapelle du Carmel, boulevard de Lémenc.
Chapelle Saint-Benoît de la maison de retraite, rue du Laurier.
Chapelle Vaugelas de l’école, rue Jaen-Pierre Veyrat.
Chapelle Saint-Ombre, place Paul Vachez.
Chapelle de l’école Sainte-Geneviève, rue Victor Hugo.
Chapelle de la maison diocésaine, chemin du Glu.
Chapelle du Bon Pasteur, rue du Bon Pasteur.
Chapelle du Calvaire, chemin du Calvaire.
Chapelle Notre-Dame de Lourdes, chemin des Gentianes.

Culte musulman
Mosquée Al Warithine, avenue Landiers.
Mosquée Tawba, rue du Genevois.

Culte protestant / évangélique
Réforme du temple, rue de la Banque.
Église évangélique baptiste, route de l’Épine.
Église évangélique pentecôtiste, rue Franc Cachoud.
Église évangélique, rue de la Croix Rouge.
Église évangélique Siloé, boulevard de Lémenc.

Culte millinariste
Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, avenue Leclerc.
Salle du Royaume des Témoins de Jéhovah, avenue Daniel Rops.

Héritage culturel
Chambéry comprend un ensemble de bâtiments anciens et contemporains:

La vieille ville, avec ses nombreux manoirs et ruelles de l’époque médiévale;
Le théâtre Charles-Dullin, 1866, qui possède une salle à l’italienne;
L’espace Malraux, 1987. Il s’agit d’une scène nationale qui a été produite par Mario Botta;
La médiathèque Jean-Jacques Rousseau, 1992. Elle a été créée par l’architecte Aurelio Galfetti et abrite la bibliothèque municipale de Chambéry;
Le Manège, centre de congrès, 1992, créé par Jean-Jacques Morisseau;
La Cité des Arts, 2002, produit par Yann Keromnes, Aurelio Galfetti et François Cusson;
Le Phare, 2009, une salle qui accueille des concerts, des événements sportifs et des événements.

Les différents musées de la ville, espaces d’exposition et de séminaire:

Le Musée des Beaux-Arts, qui possède des peintures de la Renaissance italienne;
Le musée Savoy, consacré à l’histoire régionale;
Les Charmettes, la maison où Jean-Jacques Rousseau a passé une partie de sa jeunesse;
Le musée d’histoire naturelle, créé en 1846, qui expose le patrimoine naturel de la région au public;
L’Hôtel de Cordon, centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine, 71 rue Saint-Réal, point de départ de visites de la ville réalisées par des guides-conférenciers de Chambéry;
La galerie Larith, pour les expositions d’art contemporain;
La galerie Antichambre, 15 rue de Boigne;
La galerie Ruffieux-Bril, rue Basse-du-Château.

Un centre de jeunesse et de culture a été créé le 8 décembre 1945; à partir de mai 1946 il proposa quelques activités (art dramatique, modelage, masques, anglais, allemand, sténographie, dessin, échecs, ski …), plus de sport de 1955-1965. Le 3 février 1967, le bâtiment actuel (regroupant la MJC et le foyer des jeunes travailleurs) a été inauguré, rénové en 2010. En juillet 2014, l’association a été mise en redressement judiciaire, levée en septembre 2015.

La ville compte plusieurs bibliothèques municipales comme la médiathèque Jean-Jacques-Rousseau et la bibliothèque Georges-Brassens ainsi que cinq bibliothèques associatives de quartier situées à Bellevue, Bissy, Biollay, Chantemerle et Mérande.

Enfin, plusieurs sociétés savantes de Savoie sont présentes sur la commune de Chambéry. Ces associations permettent aux amateurs et spécialistes éclairés de se réunir autour de thèmes variés, dont l’histoire régionale ou l’étude du patrimoine culturel régional. Sont présents, notamment, dans la commune la Société Savoisienne d’Histoire et d’Archéologie (SSHA), fondée à Chambéry en 1855, l’association des Amis de Joseph et Xavier de Maistre ainsi que la Société des Amis du Vieux Chambéry. Le 7 e art a sa place dans la cité ducale. Chambéry compte plusieurs cinémas dont l’Astrée, le Forum, Curial et le multiplex Pathé Les halles.

Événements et festivités
Liste non exhaustive, classée par mois, des principaux événements culturels et festivités de la ville de Chambéry:

Janvier: concert du Nouvel An.
Février: les Nuits de la remorque, carnaval.
Mars: mars en chansons, la quinzaine du cinéma espagnol, le festival pharaonique (musique électronique).
Mai: Festival du Film Nature et Environnement à Chambéry, Premier festival du roman, course Odyssea, Nuit des Musées.
Juin: festival Cir’cule, festival Lafi-Bala (semestriel), Marché des Continents (semestriel).
Juillet et août: Fête des éléphants (premier vendredi de juillet, concerts gratuits de la ville d’été bi-hebdomadaire, les Estivales du Château, le Festival mondial des cultures du monde de Chambéry.
Septembre: Journées Européennes du Patrimoine, Rencontres Musicales Bel-Air, Festival Savoie d’jazz, Foire de Savoie.
Octobre: ​​Festival des Sciences, Festival International de la Bande Dessinée, Lire en Fête, le festival de l’humour, Festival des Eskapotes, Festival des Jeux Rétro de Savoie.
Novembre: Session du Festival Chamber’hip hop (semestriel), Festival International des Métiers de Montagne, Quinzaine du cinéma italien, les automnales du Festival du Premier roman.
Décembre: concert de Noël, marché de Noël.

Chambéry est également le siège administratif de l’Orchestre des Pays de Savoie.

Du 30 mai au 1er juin 2014, la ville de Chambéry a accueilli le Congrès national de l’espéranto, notamment co-organisé par l’association locale Esperanto Vive à Chambéry.

Le petit train de Chambéry est une activité ludique et touristique qui permet de découvrir la ville. Construit en 1987 à Anzin, il a été mis en service l’année suivante à Grenoble. En 1996, il est transféré à Chambéry pour remplacer l’ancien petit train, vendu à la ville de Mandelieu-la-Napoule.

La gastronomie
La gastronomie chambérienne fait partie de la cuisine typiquement savoyarde élaborée à partir de produits locaux et d’alpages, principalement des Bauges.

En plus de la fameuse fondue savoyarde, on aime préparer des bognettes à base de pommes de terre pour le plat principal, mais aussi des crozets, péla, tartiflette, diots, polenta et rioutes … Pour le dessert, on ne peut demander que des bugnes, de la confiture de lait et tarte aux myrtilles. Mais aussi la truffe au chocolat inventée par Louis Dufour, pâtissier de Chambéry, en décembre 1895. Les tables de Chambéry affichent aussi, bien sûr, des fromages savoyards comme l’Abondance, le Beaufort, le Bleu du Mont-Cenis, l’Emmental de Savoie, Gruyère de Savoie, Persil des Aravis, Reblochon, Tamié, la tomme de Savoie et encore bien d’autres préparations fromagères.

Les forêts environnantes et les montagnes de moyenne altitude, comme le Mont Granier en Chartreuse ou les Bauges, proposent des produits très appréciés des locaux. Il y a des champignons, y compris des cèpes, des cèpes, des chanterelles, des morilles, des roses des prés et bien d’autres. Dans la cluse de Chambéry, plusieurs vignobles sont également présents dans le sud de la commune, produisant des vins locaux, utilisés dans de nombreuses spécialités comme la fondue savoyarde grâce à l’utilisation de vin blanc. Ainsi, près de Chambéry, on trouve le vignoble d’Apremont, le vignoble de Chignin, le vignoble d’Arbin et en général nous consommons la plupart des vins de Savoie.

Côté alcool, la ville est aussi la source de vins et spiritueux comme le Vermouth, qui servi avec de la liqueur de fraise devient la Chambéryzette, fabriquée par Dolin à Chambéry.

Enfin, la ville compte de nombreuses brasseries ou restaurants gastronomiques, dont un distingué par le Guide Michelin (le Château de Candie). D’ailleurs, le cuisinier aux entrées du restaurant sur le plan du Titanic, Augustus Coutin était Chambéry. Il a tragiquement disparu lors du naufrage du navire le 15 avril 1912. Un grand nombre de restaurants, en plus de ceux situés dans le vieux centre, sont également présents sur l’avenue de Lyon, à la place Monge, à la place de l’Europe et au Carré Curial.

L’année 2014 à Chambéry a également été consacrée au goût et à la gastronomie, avec le programme «Chambéry, une ville pour manger».

Héritage naturel

Les montagnes
A Chambéry, la montagne est partout, les sommets marquent le panorama … Bauges, Chartreuse, Belledonnes sont toutes à proximité et vous offrent des espaces préservés avec une faune et une flore exceptionnelles où vous pourrez vous évader et vous émerveiller.

Parc Naturel Régional du Massif des Bauges
Cette chaîne de moyenne montagne au cœur de la Savoie Mont Blanc est labellisée Géoparc mondial UNESCO, grâce à ses 54 géosites identifiés. Le parc abrite une faune et une flore remarquables et se distingue par un patrimoine souterrain et aquatique exceptionnel: la grotte de Prérouge – porte d’entrée du réseau spéléologique le plus profond de Savoie – et le Canyon du Pont du Diable – l’un des incontournables du canyoning en Auvergne -Rhône-Alpes – font partie de ses plus grands trésors. Entre le panorama du Revard et la cascade de Pissieu, vous serez charmé par les paysages.

Le Cœur des Bauges bat en toutes saisons
L’été, le Parc Naturel du Massif des Bauges est un paradis de la randonnée, que ce soit à pied, à cheval ou en VTT. Escalade, canyoning, via ferrata, parcours aventure en forêt, parapente, tir à l’arc, luge, astronomie et fatbike… L’hiver, c’est habillé de leur blouse blanche que les Bauges seront le théâtre de vos vacances. Deux stations familiales, Aillons-Margériaz et Savoie Grand Revard – idéales pour l’initiation et la pratique du ski, nordique comme alpin – proposent de nombreuses activités pour encore plus de sensations: biathlon, raquettes, chiens de traîneau, ski-joëring, luge … Le Massif des Bauges est aussi un paradis pour les gourmets et les gourmets. Les stars de la gastronomie sont bien sûr le tome des Bauges AOP et la chevrotine.

Le Parc Naturel Régional de la Chartreuse
Berceau de l’ordre des Pères Chartreux (1084), la Chartreuse abrite des villages authentiques au cœur d’une nature majestueuse et accessible par tous et en toutes saisons. Massif idéal pour les sports de toutes sortes, de la randonnée au vol libre en passant par les plaisirs de la neige. Terre de traditions et de savoir-faire, découvrez aussi ses produits du terroir, flânant d’atelier en atelier, expositions dans les musées. Découvrez le Cirque de Saint-Even avec ses cascades, véritable petit paradis de la Chartreuse, de la voie sarde et de la Route des savoir-faire et des sites culturels.

Le Massif des Belledonne
Les Belledonne – pour les Savoyards, les Isérois disent « Belledonne » – sont incontournables de la vallée de Chambéry! Ils exposent à la vue des passants leurs sommets recouverts de neige immaculée la plupart de l’année. Cette chaîne de montagnes fait face à la Chartreuse et aux Bauges et domine la Combe de Savoie et le Grésivaudan, la vallée qui relie Chambéry et Grenoble. Les douces collines du piémont sont suivies de hauts sommets aux crêtes abruptes. Au milieu des hautes montagnes, nature sauvage et paysages minéraux, zones humides et lacs d’altitude.

Parc National de la Vanoise
Découvrez le plus ancien parc national de France, un espace naturel protégé, à 1h30 de Chambéry. Lacs d’altitude, glaciers, alpages et 600 km de sentiers forment le paradis des randonneurs. Admirez plus de 1200 espèces végétales (edelweiss, gentiane, rhododendron ferrugineux …) et peut-être apercevrez-vous des marmottes, des bouquetins, des chamois, des oiseaux nicheurs (comme le célèbre gypaète barbu) et bien d’autres animaux …

La vallée
Chambéry et Challes-les-Eaux sont nichés sur les contreforts de deux chaînes de montagnes, les Bauges et la Chartreuse, chacune classée Parc Naturel Régional. Un écrin de verdure où il est possible de respirer l’air pur et d’oublier le temps, à deux pas d’une ville où culture, patrimoine et histoire se dévoilent à chaque coin de rue.

Traversée par 3 rivières, Chambéry est une ville bâtie sur l’eau! Le terrain étant très marécageux, le centre ancien était entièrement bâti sur des pieux en mélèze. La cathédrale reposerait sur 30 000 de ces pieux. Petite ville thermale nichée entre la ville de Chambéry et les vignobles de la Combe de Savoie, voici Challes les Eaux! La découverte de la source «Reine du soufre» au XIXe siècle a changé le destin de cette commune rurale qui portait alors le nom de Triviers. Capturées à plus de 100 m de profondeur, les eaux les plus sulfureuses d’Europe jaillissent à Challes les Eaux.

Au début du 20e siècle, des clients fortunés venaient à Challes pour prendre les eaux. On pourrait ainsi croiser André Gide, Louis Jouvet ou Michèle Morgan dans les allées du Parc des Thermes… Outre des cures médicales réputées pour le traitement des voies respiratoires, les Thermes de Challes offrent tout un espace dédié au bien-être. Vous serez choyés par une équipe de professionnels attentifs: massages, massages, soins, pressothérapie …

La montagne qui surplombe la ville, couronnée d’une croix, elle porte le nom de Nivolet. Regardez de l’autre côté de la vallée… Le Mont Granier expose ses impressionnantes falaises! Entre les deux, vignes, alpages et forêts où se cachent des cascades se succèdent presque jusqu’au cœur de Chambéry.

Avec plus d’une cinquantaine de sentiers pédestres et de randonnées, près d’une centaine de km de pistes et pistes cyclables, des sites de parapente, via-ferrata et voies d’escalade … les alentours de Chambéry et Challes les Eaux sont le terrain de jeu idéal pour les amateurs de plein air.

Station de ski
A seulement 30 minutes de Chambéry et Challes les Eaux, des domaines skiables des Aillons-Margériaz et de Savoie Grand Revard. Ces deux stations familiales sont idéales pour découvrir et pratiquer le ski alpin ainsi que le ski nordique.

Domaine skiable des Aillons-Margériaz
Station naturelle et préservée, découvrez la station des Aillons-Margériaz, véritable paradis du ski en famille. Idéalement situé à 40 minutes de Chambéry, Annecy et Aix les Bains, blottissez-vous au cœur de ses merveilleux paysages, laissez-vous bercer par la chaleur de ses villageois et découvrez le ski sous toutes ses formes. Ski alpin, ski de randonnée, luge, traîneau à chiens, ski tandem, snooc, snowscoot, Fat Bike et bien d’autres activités aussi ludiques qu’inhabituelles … avec des espaces ludiques dédiés à l’apprentissage, des pistes plus engagées pour le sport et le divertissement pour tous les âges . C’est au cœur des paysages spectaculaires du Parc Naturel Régional du Massif des Bauges, labellisé Géoparc au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, que se trouve le village d’Aillon-le-Jeune.

Domaine skiable Savoie Grand Revard
Niché au cœur du Parc Naturel Régional du Massif des Bauges, à seulement 25 minutes de Chambéry et 35 minutes d’Annecy, Savoie Grand Revard vous invite à un voyage inoubliable. Laissez-vous séduire par ce haut plateau aux allures du Grand Nord et plongez-vous dans ses paysages à couper le souffle grâce à la pratique de nombreuses activités: ski alpin, ski de fond, biathlon, raquette, traîneau à chiens, ski joëring, troïka, yooner , snowscoot, motoneige … C’est sur le balcon du lac du Bourget, entre vastes forêts et grands espaces enneigés, que les habitants des 4 villages de la station vous accompagneront dans votre découverte. Classé parmi les meilleurs domaines de ski nordique de France avec 150 km de pistes,

Les lacs
Le Grand Chambéry est la destination idéale pour flâner chaque jour dans une nouvelle ambiance. Les lacs du Bourget et d’Aiguebelette, ainsi que d’autres plus petits mais tout aussi charmants, sont facilement accessibles depuis la ville.

Lac du Bourget
Le lac du Bourget est le plus grand lac naturel d’origine glaciaire de France et l’un des hauts lieux de la poésie française grâce à Lamartine. C’est un espace naturel unique où les montagnes tombent brusquement dans des couleurs d’eau changeantes, du turquoise au gris foncé selon le temps et la saison. Envolez-vous vers les nombreux belvédères situés tout autour du lac pour contempler ses panoramas à couper le souffle. Vaste terrain de jeu nautique, le lac du Bourget propose un grand nombre d’activités douces ou plus actives pour profiter des plaisirs de l’eau et s’évader: un dîner croisière romantique au bord de l’eau le long de la côte sauvage, des sensations de glisse inoubliables sur un voilier , la visite de l’abbaye d’Hautecombe, la nécropole des ducs de Savoie, la découverte de Chanaz «la petite Venise des Alpes» ou tout simplement le plaisir d’une baignade.

Le site des Mottets propose par exemple 15 hectares de loisirs pour les familles (plage, ponton, aires de pique-nique, skate-park, jeux pour enfants, etc.) et une promenade organisée vous emmène à Aix les Bains en passant par la plage du Lido . Le lac du Bourget est facilement accessible depuis Chambéry, que ce soit à vélo toute l’année par l’Avenue Verte nord (12km) ou en bus l’été avec la ligne de plages desservant toutes les plages entre Chambéry, Le Bourget du Lac et Aix les Bains.

Lac d’Aiguebelette
Au cœur de l’avant-pays savoyard, le lac d’Aiguebelette possède un écosystème remarquable et des espaces naturels classés et protégés: 70ha de roselières, prairies, bois humides et herbiers aquatiques garantissent la diversité écologique et la qualité de l’eau du lac et les bateaux à moteur thermique sont interdit. Très prisé des pêcheurs, le lac d’Aiguebelette est bordé de hangars et hangars à bateaux typiques, un patrimoine unique en Europe. La douceur remarquable du lac, qui peut atteindre 28 ° pendant la saison estivale, en fait une oasis de détente pour petits et grands. Sur ses rives, pas moins de 7 plages équipées, entretenues et surveillées en été sont ouvertes aux nageurs et proposent de nombreuses activités de loisirs et activités nautiques: location de pédalos, canoës, kayaks, aquastepper, stand-up paddles, bateaux …

Lac Saint André
Situé sur la commune des Marches, le lac Saint André est niché au pied de la falaise colossale du Mont Granier, qui offre la vue de ses 900m de dénivelé et candidat au titre des plus hautes falaises de France. Au cœur du plus grand secteur viticole savoyard, ce petit lac, véritable paradis de la faune et de la flore, ravira les amateurs de pêche et offrira aux promeneurs un lieu de détente paisible. La baignade est interdite dans la zone de pêche et la zone naturelle, elle est non surveillée et non aménagée dans la zone de loisirs. Le lac Saint André est facilement accessible à vélo depuis Chambéry (15km) en empruntant l’avenue Sud Verte jusqu’à Saint Jeoire Prieuré, puis en suivant la Route des Vins qui traverse le relief particulier des Abymes, parsemé d’étangs et d’éboulis.

Lac de La Thuile
Le lac de La Thuile est un lac alpin essentiellement privé situé à l’extrémité sud du massif des Bauges à 874 m d’altitude. De taille modeste, il occupe une petite vallée d’origine glaciaire. C’est l’un des rares lacs alpins de moyenne altitude entre les grands lacs de plaine (Annecy, Aiguebelette, Bourget) et les lacs d’altitude. À ce titre, il est un formidable témoin de l’histoire de l’occupation humaine des moyennes montagnes grâce aux sédiments qu’il préserve. En raison de son altitude et du climat montagnard auquel tout le massif alpin est soumis, le lac de la Thuile est régulièrement recouvert en hiver d’une couche de glace pouvant atteindre jusqu’à 20 cm d’épaisseur. Seul plan d’eau naturel du Massif des Bauges, reconnu et préservé pour sa valeur paysagère, ce site est situé dans un environnement volontairement peu urbanisé. Le site est un lieu de promenades agréables. Une promenade balisée permet de le contourner. La ligne de crête qui borde la ville offre une vue sur la vallée. En contrebas du hameau de Nécuidet, se trouve un marais structurant le paysage qui vient d’être restauré.

Espaces verts
Chambéry est une ville fleurie récompensée par trois fleurs décernées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris.

Parmi les principaux espaces verts figurent:

les places: square Vaugelas, square Paul-Vidal, square André-Tercinet, square Jacques-Lovie, square Pierre-Aglietta, square du Petit-Paris, square M. Migeon, square Robert-Marcon, Square Jules-Daisay, Square d ‘ Albstadt, Square Jules-Gauthier, Square Hudry-Menos.
parcs et jardins:
le jardin / parc Verney qui est le plus ancien espace vert de la ville;
le Clos Savoiroux où se trouve le monument de la victoire (inscrit à l’inventaire régional des parcs et jardins);
le parc de la Calamine situé au pied de la vallée des Charmettes;
le jardin botanique, le jardin du musée situé en contrebas du château des ducs de Savoie;
le jardin du Mas-Barral qui compte une centaine d’arbres de 50 espèces;
le Talweg, un parc de 43 hectares où l’on peut pratiquer la gymnastique, le football, la pétanque ou simplement se promener. Un espace multisports y est installé;
le parc du Buisson Rond, également en partie situé sur la commune de Barberaz, traversé par l’Albanne (inscrite à l’inventaire régional des parcs et jardins). Le Château de Buisson-Rond est situé dans un parc.

Autres:
le parc et la forêt des Monts s’étendant sur près de 15 hectares sur les hauteurs de la ville le long de la corniche;
le jardin des Charmettes, sur le cours inférieur du massif de la Chartreuse (inscrit à l’inventaire régional des parcs et jardins);
le parc et le bois de l’Etincelle, à proximité des Charmettes, intégré à l’Espace Naturel d’Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF) « Pelouses sèches des Charmettes »;
le bois de Candie, la combe noire et la côte de Bardon, à Chambéry-le-Vieux;
la forêt de Caramagne sur la colline de la Boisse;
la forêt des Hauts de Chamoux sur les hauteurs de Bissy, à proximité de la Motte-Servolex (en contrebas de la chaîne de l’Épine).