Histoire de la marque et Brève présentation de la collection Joaillerie Chaumet 2010-2020

Chaumet est une maison française de joaillerie, joaillerie et horlogerie fondée en 1780 par Marie-Étienne Nitot. Quatorze artisans exercent leur métier dans l’atelier de la place Vendôme sous la direction du contremaître Pascal Bourdariat. Fournisseur officiel de l’impératrice Joséphine et joaillier des souverains, Chaumet est aussi la première maison de joaillerie à s’installer place Vendôme, en 1812. Depuis 2012, elle appartient à LVMH.

L’histoire de Chaumet est intimement liée à l’histoire de France depuis la fondation de la joaillerie parisienne en 1780. Chaumet devient très vite le joaillier attitré de l’impératrice Joséphine. Marie-Etienne Nitot a été désignée pour concevoir des bijoux pour Napoléon et tous les membres de la famille royale après ses créations pour le sacre et le mariage de Napoléon.

Le savoir-faire haute joaillerie de la Maison se transmet de génération en génération depuis près de 240 ans. Depuis cinq siècles, Paris est réputée pour la qualité et la créativité de ses artisans joailliers. C’est dans cette tradition que Marie-Étienne Nitot s’est distinguée à la fin du XVIIIe siècle.

Fabriqués au cœur de la place Vendôme, des diadèmes, bijoux et garde-temps d’exception expriment cette virtuosité et incarnent l’élégance avec grâce et caractère. La collection Joséphine est un précieux écho au goût de sa muse, tandis que les bijoux Lien célèbrent les moments et les expériences de vie qui tissent des relations privilégiées. Les pièces de la collection Jardins rendent hommage à une nature sauvage et délicate.

Place Vendôme est le cœur battant de Chaumet depuis 1812, initialement au n°15. Aujourd’hui, Chaumet place Vendôme à Paris perpétue le savoir-faire du joaillier parisien en perpétuant les valeurs fondamentales de la maison pour les princesses d’aujourd’hui. Les créations de Chaumet incarnent toujours un mélange de mode, d’élégance, de style et de créativité unique.

Pour célébrer son 240e anniversaire, la Maison a inauguré en 2020 une rénovation majestueuse de son hôtel particulier historique du 12, place Vendôme, épicentre mythique du luxe parisien. Mêlant tradition et modernité, la refonte raffinée met en valeur les pierres angulaires de la Maison chères à son fondateur. Les clients sont accueillis dans une boutique conçue comme un luxueux appartement parisien. Les grands salons célèbrent la culture et le patrimoine, notamment le salon Chopin, classé monument historique. Surtout, la virtuosité de l’atelier de Haute Joaillerie s’affiche désormais fièrement, face à l’iconique Place Vendôme.

Histoire
Précieux écho au goût exquis de sa muse, la collection Joséphine perpétue le style gracieux et élégant qui définit la Maison Chaumet. Alliance d’un design raffiné et de pierres flamboyantes, la collection revisite une tradition de savoir-faire de 240 ans au service de la création contemporaine.

Chaumet est profondément attaché à la transmission d’un savoir-faire cultivé sans cesse depuis 240 ans, d’un style et d’une élégance uniques qui ont su rester d’actualité à toutes les époques et conquérir le cœur d’un nombre impressionnant de clients prestigieux, grâce à l’ingéniosité et à l’incomparable qualité des bijoux et montres Chaumet.

Période Nitot (1780–1815)
Marie-Étienne Nitot (1750-1809) s’installe à Paris en 1780 après avoir fait son apprentissage chez Aubert, alors joaillier de la reine Marie-Antoinette. Sa clientèle aristocratique lui est restée fidèle jusqu’à la Révolution française en 1789.

C’est ensuite que la maison de joaillerie Nitot prend son véritable essor en devenant le joaillier attitré de Napoléon Ier en 1802. Le goût de Napoléon pour la joaillerie est avant tout politique. Il veut refaire de la France le centre de la création de luxe et de mode. Avec l’aide de son fils François Regnault (1779-1853), Nitot crée la joaillerie qui offrira splendeur et puissance à l’Empire français.

Après avoir commandé l’épée du sacre de Napoléon et la tiare du pape Pie VII, Marie-Étienne Nitot devient joaillière de la cour impériale et fournisseur officiel de l’impératrice Joséphine. Il devient ainsi le joaillier le plus recherché de toute l’Europe. Les bijoux du mariage de Napoléon avec Joséphine de Beauharnais, puis avec Marie Louise de Habsbourg-Lorraine, ont été créés par Nitot. Il a conçu et serti la couronne du sacre de Napoléon, la poignée de son épée ainsi que de nombreuses autres pièces pour la cour.

François Regnault Nitot reprend la maison de joaillerie de son père à sa mort en 1809 et lui succède en 1812 et déplace les ateliers. François Regnault Nitot poursuit son activité jusqu’à la chute de l’Empire en 1815. L’exil de Napoléon pousse Nitot, royaliste fervent, à se retirer de la maison de joaillerie, cédant l’affaire à son contremaître, Jean Baptiste Fossin (1786-1848). La Maison est ainsi la première à s’installer Place Vendôme au numéro 15, actuellement le Ritz Paris.

Périodes Fossin et Morel (1815–1885)
Assisté de son fils Jules (1808-1869), Fossin interprète avec élégance des bijoux romantiques inspirés des arts de la Renaissance italienne et du XVIIIe siècle français, mais aussi des pièces naturalistes.

Les successeurs de Nitot, Jean-Baptiste et Jules Fossin, puis Valentin et Prosper Morel, ont consacré la joaillerie romantique en renouvelant et en multipliant leurs sources d’inspiration. Éclectique, l’époque romantique s’inspire de diverses influences stylistiques puisées dans le passé, mais elle est surtout marquée par l’exaltation de la nature, représentée au plus près de sa vérité.

La monarchie des Bourbons restaurée ravive le désir de faste de la clientèle. Paris renoue avec une vie brillante et retrouve sa réputation internationale de haut lieu du luxe et de la mode. Une ambiance propice à la création de bijoux à porter de jour comme de soirée avec de somptueuses robes de bal.

L’élite de l’époque est conquise et la famille de Louis-Philippe, roi de France de 1830 à 1848, ainsi que la duchesse de Berry, succèdent à Napoléon dans la liste des clients célèbres de ce qui deviendra Chaumet. Parmi eux, des personnalités comme Anatole Demidoff, prince russe marié à la nièce de Napoléon, la princesse Mathilde Bonaparte, ainsi que de nombreux peintres, sculpteurs et écrivains, français et étrangers.

Après la Révolution française de 1848, l’activité de la Maison Fossin ralentit sensiblement en France, entraînant l’implantation d’une boutique à Londres avec un atelier confié à Jean-Valentin Morel (1794-1860) assisté de son fils Prosper, né en 1825. Ils attirent une clientèle prestigieuse dont la reine Victoria, qui accorde à Jean-Valentin Morel un mandat royal. A l’Exposition universelle de Londres de 1851, Morel reprend la tradition de l’émaillage des XVIe et XVIIe siècles et réalise des gobelets en pierre dure à monture émaillée.

Chaumet Période Art Déco (1885-1944)
Joseph Chaumet devient directeur de la Maison de 1885 à 1928 et lui donne son nom. Joseph Chaumet est un visionnaire et maître incontesté de la Belle Époque, il trouve son inspiration dans le réenchantement de la nature.

Le style Renaissance est encore utilisé, notamment pour les diadèmes, très en vogue à l’époque, dont Chaumet fera l’une de ses spécialités ; mais Chaumet s’inspire également de l’art japonais, qui gagne en popularité dans la conception de bijoux à l’époque. Grâce à sa créativité, les aigrettes et diadèmes, emblèmes sociaux et accessoires de mode, sont devenus une spécialité de Chaumet.

La Maison s’installe au 12, place Vendôme en 1907, faisant de l’Hôtel Baudard de Sainte-James l’adresse emblématique de Chaumet.

Marcel Chaumet (1886-1964) succède à son père Joseph en 1928, en pleine période Art Déco. La maison de joaillerie a participé à l’Exposition des Arts Décoratifs de 1925 à Paris, devenant un leader dans cette tendance.

Les bijoux étaient plus géométriques, suivant le « style garçon » des années 1920, se féminisant dans les années 1930. Les couleurs, les matériaux et les pierres fines étaient des impératifs pour les bijoux. A partir des années 1920, la renommée de la maison de joaillerie s’étend au monde des arts et du spectacle.

Du cubisme au futurisme, les avant-gardes artistiques foisonnent durant l’entre-deux-guerres. La Maison s’adapte au look boyish des femmes et interprète la tendance aux formes géométriques. L’aspect du platine permet aux créations de gagner en hauteur, légèreté et souplesse.

Les bijoux des années folles se caractérisent par de forts contrastes de couleurs et de matières, l’utilisation de pierres semi-précieuses, du noir et blanc ou encore des inspirations exotiques. C’est la mode des sautoirs et des headbands graphiques, accessoires préférés des « boyish ».

Grâce à l’évolution des moyens de transport, la clientèle de Chaumet se diversifie. Les princes indiens – dont les maharajas de Baroda et d’Indore – se sont pris d’affection pour les plaisirs européens et ont passé de somptueuses commandes. Grands collectionneurs de bijoux, ils amènent leurs pierres place Vendôme pour les faire monter sur des montures en platine légères et souples.

Au cours des années 1930, Chaumet perpétue son style tout en lui conférant une modernité qui fait écho au bon goût de la Parisienne, toujours en quête de nouveauté et d’avant-garde. En 1934, la Maison Chaumet parraine l’établissement du jeune joaillier Pierre Sterlé, qui dessine déjà ses bijoux. La même année, la Maison ferma ses portes, pour ne rouvrir qu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Période Chaumet : résurgence de la marque (1944-1987)
Dans le sillage des années d’après-guerre, Chaumet s’impose comme un précurseur, incarnant le goût et la créativité de la Parisienne. Chaumet a adapté le « New Look » des pionniers Christian Dior et Yves Saint Laurent, attirant les femmes à la mode de l’époque.

En 1958, les fils de Marcel Chaumet, Jacques et Pierre, sont nommés directeurs généraux de la Maison. Ils reprennent la marque Breguet en 1970. François Bodet, cadre de la Maison Chaumet, renouvelle la marque et positionne Breguet sur le segment de la haute horlogerie.

La Maison Chaumet entre dans un nouveau cycle de propositions artistiques. L’avènement des collections lui permet d’augmenter la variété de ses modèles et d’attirer ainsi une clientèle plus large. Elle diversifie également ses activités en créant un département dédié à l’horlogerie. Les grands créateurs et joailliers de la Maison tels que Pierre Sterlé et René Morin ont perpétué le style de Chaumet, tout en y apportant une nouvelle modernité.

En 1970, Chaumet bouscule les codes de la joaillerie et inaugure l’Arcade, un nouveau concept de magasin. Les années 1970 sont marquées par l’originalité et les combinaisons non conventionnelles, comme les appariements de diamants, de corail et de péridot montés sur de l’or jaune. La bague Lien, un cercle entouré d’une boucle en or au centre, a été créée en 1977 par René Morin.

Dans les années 1980, des diamants ont été ajoutés à la base et la bague a été réalisée en or blanc avec un double cercle. Au milieu des années 1990, le Lien devient une croix, avant de laisser place en 2002 à un Lien serti de diamants. Une collection « Premiers Liens » est lancée en 2007, déclinée en or jaune, blanc et rose.

Dans les années 1980, René Morin, le directeur artistique, use de ses influences variées pour favoriser le renouveau des objets précieux. Entré chez Chaumet en 1962, Morin a notamment créé une tête de taureau à partir d’un bloc de lapis-lazuli.

Dirigée par les frères Jacques et Pierre Chaumet, la société dépose le bilan en 1987 avec un passif de 1,4 milliard de francs, soit huit fois le chiffre d’affaires annuel, notamment en raison de lourdes pertes dans leur activité d’achat et de revente de diamants après la chute des prix dans le monde.

Période LVMH (1987-aujourd’hui)
Après avoir appartenu au groupe d’investissement Investcorp, la Maison est rachetée par le groupe LVMH en 1999. Chaumet fait désormais partie des marques horlogères et joaillières dont TAG Heuer, Zenith, FRED, Hublot, Montres Christian Dior, et De Beers Diamond Jewelers. (coentreprise entre les groupes LVMH et De Beers). En 2006, la marque s’implante en Chine en ouvrant 24 boutiques dans le pays.

En 2010/2011, les ventes estimées de la société étaient de 60 millions d’euros de ventes totales et de 30 millions d’euros de montres. En janvier 2014, elle a lancé une « gamme Liens plus accessible » de montres.

Dans le sillage de la collection iconique Liens, née en 1977, qui célèbre l’attachement entre deux êtres, Chaumet crée deux nouvelles collections signatures. La collection Joséphine, en 2010, rend hommage à l’Impératrice Joséphine, première grande cliente et inspiratrice de la Maison. Son esthétique s’inspire de la tiare, spécificité de Chaumet, et ses créations couronnent la féminité de celles qui les portent. En 2011, la collection Bee My Love voit le jour, faisant écho au thème de la nature cher à Chaumet et à la passion de Joséphine pour la botanique.

Chaumet est exposé dans le monde entier, dans des cadres d’exception tels que la Cité Interdite à Pékin en 2017, le Musée Mitsubishi Ichigokan à Tokyo en 2018, ou encore le Grimaldi Forum à Monaco en 2019. Couvrant différentes thématiques phares de la Maison, chaque exposition présente plus plus de 300 bijoux et objets d’art, issus du patrimoine Chaumet, prêts de grands musées et collectionneurs privés.

Illustrant cet art de la joaillerie propre à Chaumet, ces expositions événements explorent le patrimoine séculaire de la Maison, son histoire, ses créations d’hier et d’aujourd’hui, dessinant les contours d’un style, dans un dialogue incessant avec les grands courants artistiques.

La Maison Chaumet fête en majesté ses 240 ans en dévoilant le nouveau décor de son adresse historique du 12 Vendôme, où elle fut le premier joaillier à s’installer sur la mythique Place Vendôme en 1812.

L’Hôtel Baudard à Sainte-James abrite désormais une boutique aux espaces entièrement repensés, des salons dédiés à la culture où se dévoile une partie du patrimoine de la Maison, ainsi que l’atelier de Haute Joaillerie. Une triple vocation pensée dès l’origine de ce lieu d’exception.

Aujourd’hui, Chaumet poursuit son expansion internationale au sein du groupe LVMH, avec plus de 80 boutiques dans les principales capitales et villes d’Europe, du Moyen-Orient, du Japon et de la région Asie-Pacifique. Les nouvelles créations joaillières et horlogères reflètent le savoir-faire exceptionnel de Chaumet, qui élève les pierres précieuses et les métaux précieux à des sources socialement et écologiquement responsables, conformément à la certification RJC (Responsible Jewellery Council) et au Processus de Kimberley, qui garantit l’origine éthique des diamants bruts.

Boutique phare
Situé au numéro 12, l’hôtel particulier Chaumet trône au cœur de la place Vendôme, épicentre du luxe parisien. Bien avant de porter le nom de Chaumet, la Maison fut le premier joaillier à s’installer sur cette place mythique en 1812, au numéro 15, l’adresse actuelle du Ritz Paris. Dès 1907, Joseph Chaumet choisit le n°12 pour y installer sa Maison.

Cette adresse historique abrite désormais une boutique aux espaces entièrement repensés, des salons dédiés à la culture où se dévoile une partie du patrimoine de la Maison, ainsi que l’atelier de Haute Joaillerie. Une triple vocation que l’on retrouve dès l’origine de ce lieu d’exception. Point d’orgue de la succession d’espaces intimistes au premier étage, le Salon des Bijoux surplombant la colonne Vendôme, permet de présenter des pièces d’exception ou d’imaginer une commande spéciale.

L’Arcade, écrin contemporain entièrement dédié à la personnalisation des bijoux et garde-temps de la Maison, allie les codes Chaumet à un esprit très seventies. Cet espace se veut un hommage au lieu éponyme inauguré par la Maison dans les années 1970 pour décomplexer la joaillerie parisienne.

Joyaux des XVIIIe et XIXe siècles, les grands salons du 12 Vendôme – dont le Salon Chopin, classé monument historique, où le célèbre compositeur et pianiste composa sa dernière pièce – ont été restaurés et repensés pour accueillir le patrimoine unique de la Maison . Depuis sa création en 1780, la Maison a su préserver au fil du temps nombre de trésors inestimables, qui constituent aujourd’hui son patrimoine.

Surplombant la colonne Vendôme, la statue de Napoléon veille sur l’atelier de Haute Joaillerie de la Maison. C’est dans ce lieu secret que joailliers, sertisseurs et polisseurs travaillent chaque jour pour donner vie aux créations Chaumet. Cette précieuse virtuosité, que seule la main peut reproduire, se transmet de chef d’atelier en chef d’atelier depuis la création de la Maison en 1780.

Collection de bijoux
Moderne et libre, l’Impératrice Joséphine inspire des créations pleines de grâce et de caractère à Chaumet depuis plus de deux siècles. Dans la tradition, sept joailliers sous la direction d’un maître artisan créent à la main des commandes spéciales et des collections de haute joaillerie. Une des pratiques propres à l’entreprise est le travail des modèles des bijoux en maillechort, qui permet de montrer la forme ou le volume du bijou au commanditaire, avant de le confectionner en atelier.

Collection Joséphine
La collection Joséphine, lancée en 2010, rend hommage à l’impératrice, passionnée et collectionneuse de bijoux Chaumet. Cette collection s’inspire du diadème, du diadème et de l’aigrette, différents bijoux de tête portés par Joséphine.

Moderne et libre, l’Impératrice Joséphine inspire des créations pleines de grâce et de caractère à Chaumet depuis plus de deux siècles. Première grande cliente de la Maison, cette grande femme devenue souveraine par amour invente un style alliant élégance et légèreté. Une esthétique qui anime les collections d’aujourd’hui.

Précieux écho au goût de son inspiration, la collection Joséphine transpose le diadème et l’aigrette dans le répertoire de la joaillerie contemporaine. Des pièces qui se combinent et se superposent à volonté pour couronner votre style avec grâce et caractère. Célébrée sous toutes ses formes, la taille poire apporte féminité et distinction aux créations.

Perpétuant la tradition des bijoux qui donnent l’heure, chère à la Maison, la montre Joséphine Aigrette bouscule les codes de l’horlogerie et propose un porter quotidien original. Précieuse et raffinée, sa forme féminine réinterprète l’iconique diamant taille poire de Chaumet. Son bracelet en cuir ou en satin épouse le poignet de façon unique, sans entrave ni boucle.

De la bague diadème aux alliances assorties, les créations Joséphine couronnent l’amour avec majesté. Pierres de centre taille brillant, coussin ou poire, signature de la Maison, la Maison propose aux mariés des diamants et des pierres de couleur sélectionnés selon des critères d’excellence.

Véritable icône Chaumet, les bagues de fiançailles Joséphine réinterprètent le diadème de façon contemporaine et couronnent le doigt avec majesté. Convoquant toute la virtuosité joaillière de Chaumet, de l’art du dessin à la maîtrise du tranchant, secret de la légèreté des montures, ces bagues deviennent les précieux gages d’un engagement aussi intense qu’émouvant.

Inspirées de l’allure souveraine de l’Impératrice et du faste de la Cour Impériale, les créations Haute Joaillerie Joséphine célèbrent l’éclat du diamant et magnifient les couleurs vibrantes des pierres de centre. Ces créations d’exception à l’esprit couture rendent hommage à la virtuosité bicentenaire de la Maison.

Collection Abeille mon amour
L’abeille, emblème de Napoléon et de la Maison Chaumet, est la source d’inspiration de la collection Bee my love. Au fil des années, la maison a fait de l’abeille un symbole des sentiments amoureux. Pour cette collection, les artisans ont utilisé un décor conçu en forme d’alvéole symbolisant les ruches. Les alliances de la collection peuvent être empilées les unes sur les autres et se déclinent en or jaune, blanc et rose.

Bee My Love se démarque avec ses créations solaires inspirées du nid d’abeille de la ruche. A la fois graphique et intemporelle, la collection se prête à toutes les occasions et à tous les moments de la vie. Plongez dans l’univers joyeux et rayonnant d’une icône de la joaillerie parisienne.

Les bagues, bracelets et colliers iconiques de la collection se portent seuls ou s’empilent à merveille, réinventant à l’infini des bijoux volontairement uniques. Facettes d’or poli miroir et alvéoles de diamants… Cette collection au design aussi rayonnant que distinctif s’enrichit d’un nouveau pendentif étincelant.

Inspirés des bagues Bee My Love, les pendentifs sont disponibles en or rose et blanc, en version simple ou sertis de 12 diamants taille brillant, chiffre porte-bonheur de la Maison. Un nouveau talisman à ajouter à votre collection dès maintenant. A la fois intemporelles et volontairement originales, les créations Wedding Bee My Love scellent la plus radieuse des déclarations.

Symboles d’éternité et d’amour, les bagues de fiançailles Bee My Love sont ornées de diamants éblouissants. De l’iconique taille brillant aux extraordinaires diamants Empress Cut, chaque création offre la promesse d’un bijou d’un éclat exceptionnel. avec nos colliers et boucles d’oreilles Bee My Love pour créer une parure de mariée d’un éclat inégalé.

Chaumet dévoile une nouvelle taille de diamant exclusive, la taille Empress. Seule taille de diamant à combiner une forme hexagonale, 88 facettes et un pavillon en forme d’étoile, la taille Empress possède une brillance extraordinaire et une brillance supérieure à la référence absolue sur le marché, la taille brillant. Ces 88 facettes – contre 57 pour une taille brillant traditionnelle – ont été conçues pour capter davantage de rayons lumineux et les réfléchir en démultipliant leur intensité.

Des pierres extraordinaires qui subliment les nouvelles créations Bee My Love, plus précieuses que jamais. Qu’elles jouent sur l’or rose sensuel ou l’éclat de l’or blanc, ces deux parures volontairement graphiques allient élégance, distinction et l’art de briller cher à la Maison.

Collection de liens
Les bijoux au motif lien figurent dans les archives Chaumet datant de la Belle Époque. La première collection « Liens » apparaît dans les années 1970 avec la bague « Lien », un anneau ceint d’une boucle dorée en son centre, créée en 1977.

Réinterprétation contemporaine du bijou sentimental, la collection Liens célèbre l’attachement entre les êtres. Riche en symboles, le lien est le fil qui unit ceux qui s’aiment et rapproche leur destin. Présent dans les créations historiques de la Maison, ce motif graphique inspire Chaumet depuis 1977 pour créer une collection aussi iconique qu’intemporelle.

De la passion à l’affection, de l’amour à l’amitié, chaque sentiment a son talisman. Les délicates créations Jeux de Liens offrent une palette joyeuse à associer au gré des envies. Symboles de l’attachement qui unit deux êtres, les liens croisés s’illuminent des teintes profondes des pierres fines, de l’éclat de l’or poli ou de l’éclat des diamants. Véritables talismans à porter au quotidien, les médaillons Jeux de Liens Harmony sont gravés au dos d’un nom ou d’un message, pour immortaliser un instant précieux.

Liens Évidence joue sur la force du plan pour affirmer la puissance des relations que le temps ne cesse d’enrichir. Des créations à coordonner avec l’élu de son cœur comme autant de promesses de bonheur. Déclaration graphique, Liens Évidence scelle ces instants uniques qui illuminent l’existence.

Captivant comme une déclaration, éternel comme une promesse, Liens d’Amour annonce l’engagement avec une fougue assumée. Représentant l’attachement indéfectible de ceux qui s’aiment, le lien pavé de diamants révèle des courbes sensuelles exprimant l’art de la ligne Chaumet. Colliers, boucles d’oreilles et solitaires se déclinent dans toutes les nuances de l’amour, de l’intensité colorée des pierres fines à l’éclat précieux des diamants.

Renouvelant avec grâce le motif du nœud, Liens Séduction s’entrecroise et s’entremêle, aussi fusionnel que la passion et aussi libre que l’amour. Une cravate qui réinvente une séduction légère et ludique, comme un ruban qui s’enroule pour se nouer avec souplesse et fantaisie.

Emblème de l’union entre les êtres, les liens font partie du répertoire de Chaumet, joaillier des sentiments depuis 1780, choisi par Joséphine et Napoléon pour sceller leur amour des créations précieuses. Ce fil poétique se retrouve à toutes les époques dans les créations de la Maison : nœuds à la reine Marie-Antoinette, guirlandes de rubans et cravates croisées à la Belle Époque, motifs graphiques au XXe siècle…

Depuis 1977, Chaumet n’a cessé de réinventer ce symbole porteur de sens, pour écrire les histoires des liens d’aujourd’hui. Quelques années plus tard, des diamants sont ajoutés à l’anneau et la bague est réalisée en or blanc avec un double anneau. Au milieu des années 1990, le maillon devient croix, avant de laisser place en 2002 à un maillon pavé de diamants. La collection « Premiers Liens » lancée en 2007 exprime le design en or jaune, blanc et rose.

Couronnez votre amour
Depuis plus de deux siècles, la Maison Chaumet est fidèle à sa tradition de joaillier des sentiments, créant des bagues de fiançailles, des alliances, des diadèmes et des parures de mariage, comme autant d’authentiques témoignages d’amour. Solitaire discret ou majestueuse bague tiare, diamant taille poire, coussin ou brillant… Chaque histoire d’amour est unique.

La Maison offre aux fiancés la possibilité de choisir parmi 12 esthétiques de bagues différentes, des solitaires signatures des collections Joséphine, Bee My Love et Liens, aux modèles classiques Plume, Torsade et Frisson, gages d’une élégance éternelle.

Le service de personnalisation Crown Your Love permet aux fiancés de vivre la différence Chaumet en composant et visualisant leur future bague de fiançailles en 3D. Après avoir choisi une esthétique solitaire et opté pour une taille de pierre, chaque couple peut trouver le diamant de sa vie, offrant la garantie d’une harmonie et d’un éclat hors du commun.

A l’origine une idylle. Napoléon et Joséphine, un couple éternellement moderne, une femme dirigeante et un homme puissant, s’aiment passionnément. La Maison crée pour eux ses premiers bijoux sentimentaux. Fidèle à son histoire, Chaumet place le bonheur au cœur de ses créations. Du diadème à l’alliance, du traditionnel solitaire à la bague aigrette qui couronne le doigt… Avec Crown Your Love, le mariage, cérémonie fondatrice de l’identité de la Maison, est mis à l’honneur dans nos créations.

Les solitaires Chaumet allient la puissance du symbolisme à l’art de la composition. Sertis aériens, splendeur des diamants, héritiers de la tradition d’excellence de la Maison empruntent à la Haute Joaillerie son art du détail et ses techniques virtuoses.

La symétrie rigoureuse de chaque création impose une exigence d’excellence aux pierres de centre. Au-delà des 4C traditionnels — couleur, pureté, taille et carat — la Maison sélectionne les plus beaux diamants selon un cinquième critère qui lui est propre : le nombre d’or. Un critère d’harmonie où l’émotion est aussi importante que le calcul des proportions, pour que chaque diamant Chaumet soit parfait.

Haute Joaillerie
Il est de coutume de dire que la Haute Joaillerie est à la joaillerie ce que la Haute Couture est à la mode : la création de bijoux, à la main et sur mesure, par des artisans au savoir-faire exceptionnel. C’est dans notre atelier du 12 Vendôme à Paris que bijoutiers, sertisseurs, polisseurs et lapidaires créent ces pièces d’exception depuis plus de 240 ans.

Surplombant la colonne Vendôme, la statue de Napoléon veille sur l’atelier de Haute Joaillerie de la Maison. C’est dans ce lieu secret que joailliers, sertisseurs et polisseurs travaillent chaque jour pour donner vie aux créations Chaumet. Cette précieuse virtuosité, que seule la main peut reproduire, se transmet de chef d’atelier en chef d’atelier depuis la création de la Maison en 1780.

Collections horlogères
Chaumet a commencé à fabriquer des montres au XIXe siècle. La paire de montres-bracelets de 1811, commandée par Eugène de Beauharnais, a été créée par Nitot. Composée d’or, de perles et d’émeraudes, sa fabrication allie joaillerie et minutieux travail d’horlogerie. C’est à cette époque que la maison réussit à placer des cadrans miniatures au centre de ses bracelets.

Première classe
La class One a été créée en 1998. Elle a été la première montre de plongée joaillière. Le design de la montre a pris diverses formes au fil des années : la collection féminine Class One en 2012 est composée de deux pièces uniques en diamants et saphirs ou rubis et de huit pièces en diamants noirs et blancs.

Dandy
Le Dandy a été lancé en 2003 pour les hommes les plus célèbres de l’époque. Elle a été inspirée par des dandys du monde de l’art, de la mode ou de la littérature qui appréciaient les montres Chaumet. Des rayures colorées ornent le fond du cadran, la platine du calibre automatique et le fond du boîtier. Le Dandy Arty, en noir avec des reflets bleus, a été lancé en 2012.

Khésis
La montre Khesis, dont le nom signifie « soleil » en navajo, est un modèle de manchette composé de maillons en grain de riz, créé en 1995. Le principe créatif de cette montre était de proposer une montre bijou au cadran carré.

Le musée Chaumet
Au fil des décennies, la Maison Chaumet a conçu des centaines de bijoux ou d’éditions originales qui ont acquis un statut patrimonial ou historique. Dès les années 1970, la maison s’est engagée dans une démarche pour donner à ses pièces leur juste valeur en termes de valeur esthétique et historique. Cet objectif se concrétise avec la création d’un musée en 1980 sous l’impulsion de Béatrice de Plinval. Les archives du musée contiennent 200 bijoux, 19 800 factures originales, 80 000 dessins, 2 500 diadèmes et répliques de diadèmes en maillechort dont des centaines ont été créés depuis 1780. Le musée n’est pas ouvert au public mais organise régulièrement des événements ou des expositions autour sur ses collections.

« Paris, deux siècles de design »
La première exposition organisée par Chaumet s’est tenue du 28 mars au 28 juin 1998 au musée Carnavalet à Paris. Cette exposition intitulée « Paris, deux siècles de design » présentait les créations de Chaumet depuis l’époque de Marie-Étienne Nitot. Peintures, photographies et manuscrits font écho aux bijoux exposés.

« Napoléon amoureux : Bijoux de l’Empire, des Aigles et du Cœur »
En septembre 2004, le musée Chaumet a accueilli l’exposition « Napoléon amoureux : Bijoux de l’Empire, des Aigles et du Cœur ». Cette exposition, célébrant le bicentenaire du sacre de Napoléon, a révélé des bijoux ayant appartenu à Napoléon, ainsi qu’à Joséphine et Marie-Louise. Une centaine d’objets du musée ou prêtés ont été exposés.

« Le Grand Frisson, bijoux sentimentaux de la Renaissance à nos jours »
Le musée Chaumet a également accueilli d’octobre à novembre 2008 l’exposition « Le Grand Frisson, bijoux sentimentaux de la Renaissance à nos jours ». 150 bijoux du musée et de collections privées ont été réunis sur les thèmes de l’amour, de l’amitié et libertinage.

« 200 ans de design horloger »
En juillet 2011, la Maison Chaumet a célébré le 200e anniversaire de la création de sa première paire de montres-bracelets appartenant à Eugène de Beauharnais. Pour marquer le coup, la maison a organisé l’exposition « 200 ans de design horloger » réunissant 30 pièces et 300 dessins.

Journées Particulières, 2011
Les Journées Particulières organisées les 15 et 16 octobre 2011 se sont déroulées dans l’atelier, les grands salons et le musée Chaumet. Ces journées ont été l’occasion de présenter des bijoux issus des collections d’archives Chaumet.

Journées Particulières, 2013
A l’occasion de la deuxième édition des journées portes ouvertes des Journées Particulières, qui se sont déroulées les 15 et 16 juin 2013, Chaumet a ouvert ses portes au grand public. L’histoire de la maison, son siège historique et ses collections iconiques étaient présentées dans ses salons. Des rencontres avec le chef joaillier et les artisans ont été organisées pour montrer les différentes étapes de fabrication d’une pièce de haute joaillerie.

L’atelier Chaumet
La Place Vendôme regroupe les principales activités de la Maison Chaumet. Outre le siège social, l’hôtel particulier abrite le studio de création et l’atelier de Haute Joaillerie.

Chez Chaumet, tout commence par une esquisse de création, sur laquelle les gemmologues de la Maison sélectionnent ensuite les pierres. Choisies pour leur qualité, leur rareté ou l’émotion qu’elles suscitent, les gemmes sont ensuite taillées en taille brillant, coussin, ovale, émeraude ou taille poire signature de Chaumet.

Ce n’est qu’une fois taillées que les gemmes, baignées de lumière, révèlent leur véritable beauté. De l’esquisse à la pièce finie, joailliers, sertisseurs, polisseurs et graveurs contribuent chacun à donner vie au bijou.

Le temps est un ingrédient précieux dans l’équation Chaumet, avec des créations qui peuvent représenter plus de 2 000 heures de travail des artisans. Au cœur de l’atelier de Haute Joaillerie du 12, place Vendôme, véritable laboratoire de créativité et d’innovation pour toutes ses collections, des gestes savamment exécutés sont exécutés exclusivement à la main, perpétuant un savoir-faire que les maîtres artisans se transmettent de génération en génération. génération pendant 240 ans.

Joaillerie et haute joaillerie
Chaumet maîtrise tous les processus de conception et de fabrication des pièces issues de ses ateliers. Après s’être approvisionnés en or et en pierres précieuses, ses quatorze artisans façonnent, fondent, polissent et sertissent traditionnellement les pièces créées par les créateurs de la Maison. Les mouvements des montres produites par Chaumet sont fabriqués en Suisse. En 1969, Jacques Combes rejoint Chaumet en tant qu’apprenti. Nommé contremaître en 1989, il est fait Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres en juillet 2005. Le 28 janvier 2011, Pascal Bourdariat succède à Jacques Combes, devenant ainsi le douzième maître de la Maison.

Six joailliers sous la direction d’un maître artisan créent à la main toutes les commandes spéciales et les collections de haute joaillerie. La Maison Chaumet veille à préserver son savoir-faire traditionnel, gage de la qualité de son travail. Par exemple, l’atelier a conservé les établis en bois, qui sont restés les mêmes depuis 200 ans.

Une des pratiques propres à Chaumet est de travailler avec des maquettes de bijoux en maillechort. Cela permet de montrer au client la forme ou la taille du bijou avant sa fabrication en atelier.

Le savoir-faire joaillier de Chaumet permet la création de pièces de joaillerie d’exception et de collections limitées. C’est le cas de la collection « 12 Vendôme », créée à l’occasion de la 26e Biennale des Antiquaires en septembre 2012. Le nom de la collection fait référence à l’adresse de la boutique et de l’atelier situés au 12 place Vendôme. Les douze pièces (dont quatre diadèmes) de cette collection sont un hommage aux différents styles adoptés par la maison au fil des générations.

Nombre de bijoux de la collection « 12 Vendôme » sont transformables : un sautoir peut être allongé par l’ajout de deux bracelets et un système invisible permet de détacher l’aigrette d’un diadème.

Savoir-faire horloger
Créateur de haute joaillerie, Chaumet a commencé à produire des montres précieuses à partir du XIXe siècle. La maison s’est associée à des horlogers suisses, tels que Jaeger-LeCoultre et Patek Philippe, pour créer des garde-temps d’exception.

La paire de montres-bracelets de 1811, commandée par Eugène de Beauharnais, a été créée par Nitot. Composée d’or, de perles et d’émeraudes, sa fabrication allie la haute joaillerie à un mouvement horloger minutieux. C’est à cette époque que la maison réussit à placer des cadrans miniatures au centre de ses bracelets.

L’une des créations les plus récentes, la « Complication Créative », met en scène l’abeille – emblème de Chaumet – et l’araignée. Ce dernier indique les heures et l’abeille les minutes. Le mécanisme spécifique de cette montre a été créé grâce au partenariat de la maison avec les meilleurs horlogers suisses.

En 2013, les « Montres Précieuses » de Chaumet allient à nouveau haute joaillerie et horlogerie. Les six pièces de cette collection utilisent un mouvement mécanique à remontage automatique et sont ornées de diamants, de nacre, de peintures ou de gravures.

L’arrivée de Claire Dévé-Rakoff
Après avoir travaillé pour Chanel et Swarovski et créé sa propre collection sous son propre nom, Claire Dévé-Rakoff devient la nouvelle directrice artistique de Chaumet. Son arrivée en 2012 apporte un nouveau souffle à la maison : elle utilise l’hortensia comme nouveau symbole.