Bormes-les-Mimosas, Côte d’Azur

Bormes-les-Mimosas est une commune française, située dans le département du Var et la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. La ville abrite le Fort de Brégançon, résidence d’État utilisée comme station officielle (principalement estivale) du président de la République française.

La commune de Bormes-les-Mimosas est située sur la côte méditerranéenne, à l’extrême sud du massif des Maures. Il s’étend des crêtes du massif principal jusqu’à l’extrémité du cap Bénat qui s’avance dans la mer face aux îles d’Hyères, en passant par la petite dépression du ruisseau Batailler, qui assure la communication entre la plaine d’Hyères et la corniche des Maures « (Lavandou, Cavalaire). Le village de Bormes est accroché à flanc de coteau, exposé plein sud, sous les ruines de son ancien château.

Bormes-les-Mimosas est une ville fleurie et a remporté la médaille d’or 2003 décernée par l’Entente Florale. Le Fort de Brégançon, situé dans la commune, est la retraite officielle du président de la République française. Le village historique est situé sur les collines. Les maisons médiévales sont envahies de fleurs de bougainvilliers. Les bâtiments importants incluent l’église et la mairie. D’autres parties de la ville incluent le quartier balnéaire de La Faviere avec sa marina.

L’histoire
Vers 400 avant JC, une tribu ligure d’Italie appelée Bormani investit la côte près de Cabasson. Après être resté longtemps pêcheurs, vivant du cabotage et commercialisant du sel, du fer et du plomb, les Bormani ont émigré dans les collines du XIXe siècle pour échapper aux attaques incessantes des Sarrasins et de nombreux pirates. Le village et ses remparts ont été construits au xii e siècle.

Une tribu ligure d’Italie appelée Bormani ″ a pris le contrôle de la côte près de Cabasson. Longtemps peuple de pêcheurs vivant du cabotage et du commerce du sel, du fer et de l’argent, les Bormani ont émigré sur les collines au IXe siècle pour échapper aux incessantes attaques du sarrasin et de nombreux pirates. Le village et ses remparts n’ont été construits qu’au XIIe siècle.

La mort de la reine Jeanne I de Naples ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence; les villes de l’Union d’Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis I d’Anjou, tandis que le seigneur de Bormes, Rosselin de Fos, soutenait le duc d’Anjou à partir du printemps 1382, cet appui étant subordonné à celui du duc participation à l’expédition de secours de la Reine. Le village sera gouverné du xiii ème siècle jusqu’à la Révolution française, cinq seigneurs des dynasties dont les puissants seigneurs de Fos.

Vivant principalement de l’agriculture, le village sera gouverné du 13 ème siècle jusqu’à la Révolution française, cinq seigneurs des dynasties dont les puissants seigneurs de Fos. Longtemps quartier des pêcheurs de la commune, Le Lavandou demanda son indépendance en 1907 et devint une ville à part entière le 9 juin 1913.

A la fin de la Seconde Guerre mondiale, le débarquement de Provence a lieu entre Saint-Raphaël et Ramatuelle dans la nuit du 14 au 15 août 1944. Les forces de débarquement se dirigent vers Toulon et libèrent Bormes-les-Mimosas le 17 août. 1944 .. La bataille de Toulon aura lieu du 20 au 26 août 1944.

En 1968, Bormes devient Bormes les Mimosas en raison de la floraison importante de cet arbre de la famille des acacias.

Tourisme
En 2011, l’hébergement a été varié et composé notamment de: 11 hôtels, soit 263 chambres, 10 campings de 1 à 5 étoiles, avec 2 784 emplacements, 2 villages de vacances, ainsi que sept chambres d’hôtes.

En 2016, la ville compte 72 restaurants, dont la majorité sont ouverts uniquement pendant la saison estivale. Le guide Michelin a référencé dans son édition 2016 deux établissements, la Rastègue distinguée par une étoile et le restaurant CAP120 avec deux fourchettes et une assiette gourmande.

Les activités proposées sont axées sur les loisirs nautiques et de plein air: un port trois étoiles et une station nautique, y compris une école de voile, et plusieurs points de plongée; ainsi que sept circuits de randonnées pédestres et cyclistes.

Patrimoine culturel
Bormes les Mimosas possède un patrimoine exceptionnel à découvrir, au fil des saisons … De Notre Dame de Constance au Fort de Brégançon, l’histoire se dévoile à travers les vieilles pierres …

Notre-Dame de Constance
Au sommet de la colline de Bormes les Mimosas qui culmine à 324 m, la chapelle Notre Dame de Constance, édifice roman, a été édifiée au XIIe siècle par les Chartreux de la Verne à la demande de Constance de Provence, fille de Robert le Pieux.

On y accède par le chemin bordé d’oratoires qui débute derrière le château. Depuis la chapelle, un point de vue panoramique sur le village et les îles d’Hyères est offert au promeneur. C’est également un point de repère pour les marins qui naviguent au large.

Chapelle St François de Paule
Il a été élevé en 1560 par les Borméens reconnaissants à Francesco Martotillo devenu Saint-François de Paule. Ce moine calabrais né en 1416 détient des dons de guérisseur. Appelé par le roi Louis XI alors qu’il était malade, il s’est arrêté au Cap Gouron et a demandé la grâce de Dieu pour sauver le village du fléau. Il devient alors le saint patron du village qui est célébré le 4 mai.

Sa statue érigée devant l’entrée a été installée en 1791. La chapelle a échappé à la destruction de l’ère révolutionnaire grâce au citoyen Courme qui l’a acquis comme bien national en 1791 et l’a rendu en 1827 à la paroisse. A l’intérieur, un retable du XVIIIe siècle est élevé à la gloire du Saint Patron. Un modeste cimetière jouxte le bâtiment. On découvre le tombeau de Jean-Charles Cazin, peintre de Samer qui voulait y être enterré.

Les vitraux de la chapelle ont été restaurés en 1993 par un maître verrier dans la pure tradition de l’art du vitrail. L’œuvre de cet orfèvre se compose de 2 500 pièces de verre soufflé bouche avec plomb. Cette création évoque la vie de Saint-François de Paule et représente la faune et la flore de notre région. Un oculus représentant le visage du saint homme est placé au-dessus de la porte d’entrée.

Église Saint-Trophyme
L’église a été construite à la place d’un modeste édifice roman dont subsistent de discrets vestiges. Elle a ensuite remplacé l’église paroissiale du château devenue trop petite et dangereuse. Huit ans ont été nécessaires entre 1775 et 1783 pour le construire tel que nous le connaissons aujourd’hui. Dédiée à Saint-Trophyme, évêque d’Arles au Ve siècle, elle est composée de trois nefs et possède une cloche datant de 1684, six bustes reliquaires placés dans les piliers comme dans de nombreuses églises provençales. En 1998, des travaux de restauration ont été entrepris à l’intérieur du bâtiment et des fresques datant de sa construction ont été découvertes: ainsi on peut admirer dans le chœur, Dieu le Père, l’autel de la Vierge avec son drapé et ses anges.

Le château des seigneurs de Fos
Entre 940 et 1257, la souveraineté des Vicomtes de Marseille, puissants seigneurs du pays de Fos s’étalent sur de nombreuses villes de Provence comme Toulon, Marseille, Cassis. La seigneurie de Bormes fait partie des terres qu’ils dominent. Roger de Fos, 1er seigneur de Fos fit construire le château en 1257 sur un plateau étroit qui surplombe le village à 180 m d’altitude. La construction de celui-ci se poursuivra jusqu’au XIVe siècle.

En 1589, lors des guerres de religion, les habitants assiègent le château et tuent le seigneur Pompée de Grasse puis le baron de Bormes. En 1654, le seigneur de Covet, quitte le château pour s’installer dans une maison à l’extérieur des remparts et le donne aux Minimes religieux. Le bâtiment devient alors un couvent. Puis en 1767, trop peu de religieux assistèrent à la vente aux enchères du monument comme bien national. Un « sans culottes de la révolution » l’achète et signe la fin des seigneurs de Bormes. Après la Révolution, le château a été suivi par divers acheteurs.

En 1791, le château encore intact servit de caserne aux soldats qui rejoignirent les armées de la république. À partir de 1900, le château à moitié démoli a été acheté par plusieurs personnes qui l’ont restauré tout en préservant les extérieurs en ruine du bâtiment. Il a été classé monument historique le 12 janvier 1931.

Le Fort de Brégançon
Brégançon est un îlot rocheux de 35 m de haut, aujourd’hui relié à la côte par une jetée de 150 m de long. Historiquement, la forteresse de Brégançon était convoitée pour sa situation géographique qui permettait la surveillance et la défense des ports de Hyères et Toulon.

Situés à proximité des mines de plomb d’argent du Cap Bénat et du grenat almandin de La Verne, 400 ans avant JC, les Grecs y installèrent un poste de traite avec les Liguriens. Plus tard, Brégançon devient un repaire de corsaires. Première seigneurie des Vicomtes de Marseille, puissants seigneurs du pays de Fos, Brégançon est soumise à toutes les convoitises. De gré ou de force, la péninsule est passée au fil des siècles entre les mains de plusieurs maîtres attachés à la couronne de France.

En 1257, Charles d’Anjou, devenu comte de Provence par son mariage, le fait réparer et armer. En 1483, dernier seigneur de Provence, Charles du Maine lègue le comté au roi de France Louis XI. La péninsule sera le lieu de combats meurtriers comme en 1408 contre les Sarrasins et en 1578 lors de la guerre entre protestants et catholiques. En 1793, Bonaparte, alors capitaine d’artillerie, fait réarmer le fort lors du conflit avec la flotte anglo-espagnole.

L’édifice a été classé monument historique en 1924 et érigé en résidence présidentielle en 1968. Pierre-Jean Guth, architecte de la marine nationale, Grand Prix de Rome, a transformé le fort en une agréable résidence d’été tout en respectant ce qui restait de la ancienne forteresse. Si le général de Gaulle a très peu profité des charmes de Brégançon, les présidents Pompidou, Giscard D’Estaing, Mitterrand, Chirac, Sarkozy y sont restés tour à tour.

Le président François Hollande, arrivé au fort en 2012, a décidé de l’ouvrir au public. Il peut désormais être visité via les réservations à l’office de tourisme (lien vers la page de l’office pour les réservations).

Le musée d’art et d’histoire
Créé par le peintre EC Bénézit, le musée possède une collection de peintures des XIXe et XXe siècles où l’on peut admirer, entre autres, les œuvres de Jean-Charles Cazin, HE Cross, T.Van Rysselberghe, Carrier-Belleuse.

C’est dans le cadre d’une magnifique demeure du XVIIIe siècle située en bas de la rue Carnot, aux impressionnants plafonds en pierre, que le musée accueille ses visiteurs. D’abord utilisé comme prison, mairie ou école de garçons, ce bâtiment est aujourd’hui un lieu incontournable de la vie culturelle borméenne avec de nombreuses expositions, conférences et événements.

Lieux et monuments
Bormes-les-Mimosas est souvent comparée, grâce à son vieux village, à une crèche provençale: maisons anciennes recouvertes de tuiles roses, ruelles fleuries, remparts et ruines du château, l’ancien village médiéval offre une vue panoramique sur la plaine et les îles d’or .

La commune compte cinq monuments classés Monuments Historiques et 60 lieux et monuments inscrits à l’inventaire général du patrimoine culturel. De plus, il compte 23 objets inscrits à l’inventaire des monuments historiques et de nombreux objets inscrits à l’inventaire général du patrimoine culturel.

Monuments historiques
La ville possède cinq monuments classés monuments historiques:

le fort de Brégançon et l’îlot qui le soutient sont classés depuis le 25 septembre 1968
l’église Saint-Trophyme de Bormes-les-Mimosas est enregistrée depuis le 21 novembre 1973
la chapelle Notre-Dame de Constance, au sommet de la colline dominant le vieux village, est classée depuis 1926
les vestiges du château des seigneurs de Fos, au sommet du vieux village, sont inscrits depuis 1931
la chapelle de Saint-François-de-Paule est inscrite depuis le 11 avril 1963
situé à côté de l’ancien cimetière (quelques tombeaux encore visibles) et à proximité des vestiges de moulins à vent. Il a été érigé en 1560 en hommage à l’ermite Francesco Martolillo, connu pour ses bienfaits et ses miracles, qui a délivré le village de la peste en 1481 lorsqu’il est allé à Paris au chevet du roi mourant Louis XI. Il a fondé l’ordre de mendicité des Minimes. Il a été canonisé par le pape Léon X en mai 1519. Cette chapelle est la plus ancienne chapelle qui lui soit dédiée.
En 1653, la confrérie des Pénitents Blancs en fit son siège et le lieu de sépulture de ses membres.
En 1791, il fut acheté comme bien national par le citoyen Maurice Courme qui refusa de le transformer en moulin à farine et le rendit au culte en 1827.
Il a été restauré en 1988-1989 par l’association « Saved Old Bormes ».

Autres lieux et monuments
Le «bourg castral de Belvezin» au lieu dit Cuberte, pourrait être celui connu par une charte de 1056. Le site du «bourg castral de Gibouel» au lieu dit La Cadenière, figurait dans les actes délimitant le territoire de la Chartreuse de la Verne en 1174 sous la forme « als casals de Geboel », et en 1223 « ad Collam de Giboel »; les premières mentions connues de « Bragansono castrum » remontent également à 1223.

la statue de Saint François de Paule devant la chapelle de la place Saint-François, érigée par les frères Pénitents avec l’aide de la population locale en 1791; ce moine calabrais aurait délivré le village de la peste en 1481;
vieux puits;
le quartier de la Favière avec son port de plaisance et son port de plaisance autour du salon. Plus loin, étalez les plages de Favière, Cabasson, Estagnol et Pellegrin;
le barrage de Trapan, une réserve d’eau potable pour les villes de la côte varoise à l’est de Toulon;
le barrage du château de Brégançon;
Parc Cigalou (jardin botanique);
le Gonzalez Park (jardin botanique australien);
le phare du Cap Bénat, également appelé phare du Cap Blanc (établissement de signalisation maritime);
le monument aux morts de la guerre de 1914-1918 et le monument indiquant que « les troupes alliées (commandos d’Afrique) qui ont libéré Bormes le 17 août 1944 sont arrivées par cette route »;
le monument à la mémoire des pompiers incendiés dans leur camion lors de l’incendie du 21 juin 1990 à Cabasson;
la tombe de Jean-Charles Cazin, peintre et sculpteur, au cimetière de la chapelle Saint-François-de-Paule;
le trompe-l’oeil de la Bouchonnerie.

Événements majeurs
A Bormes les Mimosas, les saisons vont et viennent au rythme des événements. Petits et grands événements permettent aux Bormeans de se rencontrer, d’échanger, de partager et d’accueillir leurs visiteurs autour de moments forts et festifs. Parmi l’essentiel

Mimosalia
L’année commence en janvier avec la manifestation des amoureux du jardin. Exposition de plantes de collection, arts du jardin, conférence, art floral, ateliers pour enfants… Deux jours où le vieux village devient le lieu de toutes les découvertes.

Le Corso Fleuri
Une explosion de couleurs, un cortège de senteurs … le défilé de fleurs de Bormes les Mimosas émerveille petits et grands depuis 79 ans.

Bornes médiévales
Tournois équestres, troubadours, ateliers, spectacles … Trois jours durant Bormes les Mimosas renoue avec son passé médiéval et offre le cadre idéal à son vieux village pour revêtir ses plus beaux atours d’antan.

Sports en lumière
Fête des enfants et des sports en juin! Organisé chaque année sur la plage de La Favière, Sports en lumière, l’événement créé par le champion Pierre Quinon est un moment toujours très attendu par les enfants et les adolescents.

Festivités d’été
Festival de tango argentin, soirées humour, cabaret, concerts de musique classique, rock ou jazz… deux mois pendant Bormes les Mimosas met les petits plats dans les grands pour susciter la bonne humeur dans tous les quartiers.

Escapade gourmande à Bormes
Bien plus qu’une foire gastronomique, Escapade Gourmande à Bormes est une invitation à vivre une expérience. Quatre jours d’animations autour de la gastronomie, du bon vivre ensemble et du partage pour prolonger l’été dans le cadre estival de La Favière.

Fêtes de Noël
A la mi-décembre, Bormes les Mimosas cuisine un week-end sous le signe du vieil homme à la barbe blanche. Artistes, spectacles, marché gourmand, ateliers… la fête des enfants a lieu dans le quartier du Pin puis dans le village.

Fêtes culturelles
Fin janvier: Mimosalia, week-end dédié aux plantes rares et au jardin se déroulant notamment dans le parc Cigalou.
Février: Corso fleuri, lors de la floraison du mimosa.
Pentecôte: Bornes médiévales
1er week-end de juin: Sports légers
9 juillet: Bormes-les-Mimosas célèbre l’indépendance de l’Argentine, car Hippolyte de Bouchard, originaire de Bormes, a participé de manière significative pendant la guerre d’indépendance. Pour lui rendre hommage, un Festival International d’Été de Tango Argentin (FIESTA) est organisé depuis 2016.
Juillet et août: nombreuses animations, festival, concerts, soirées humour.
Septembre: Escapade gourmande à Bormes
Octobre: ​​Bormes à tout vent
Décembre: Noël à Bormes

Côte d’Azur
La Côte d’Azur est la côte méditerranéenne du coin sud-est de la France. Il n’y a pas de frontière officielle, mais elle est généralement considérée comme s’étendant de Cassis, Toulon ou Saint-Tropez à l’ouest jusqu’à Menton à la frontière France-Italie à l’est, où la Riviera italienne rejoint. La côte est entièrement dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur en France. La Principauté de Monaco est une semi-enclave de la région, entourée sur trois côtés par la France et faisant face à la Méditerranée. Riviera est un mot italien qui correspond à l’ancien territoire ligure, coincé entre le Var et le Magra.

Le climat de la Côte d’Azur est méditerranéen tempéré avec des influences montagnardes sur les parties nord des départements du Var et des Alpes-Maritimes. Il se caractérise par des étés secs et des hivers doux qui contribuent à réduire la probabilité de gel. La Côte d’Azur bénéficie d’un ensoleillement important en France métropolitaine 300 jours par an.

Cette côte a été l’une des premières stations balnéaires modernes. Il a commencé comme une station thermale d’hiver pour la classe supérieure britannique à la fin du XVIIIe siècle. Avec l’arrivée du chemin de fer au milieu du 19e siècle, il est devenu le terrain de jeu et le lieu de vacances des aristocrates britanniques, russes et autres, tels que la reine Victoria, le tsar Alexandre II et le roi Édouard VII, lorsqu’il était prince de Galles. En été, il a également accueilli de nombreux membres de la famille Rothschild. Dans la première moitié du 20e siècle, il était fréquenté par des artistes et des écrivains, dont Pablo Picasso, Henri Matisse, Francis Bacon, h Wharton, Somerset Maugham et Aldous Huxley, ainsi que par de riches Américains et Européens. Après la Seconde Guerre mondiale, il est devenu une destination touristique populaire et un site de congrès. De nombreuses célébrités, comme Elton John et Brigitte Bardot, ont des maisons dans la région.

La partie orientale (maralpine) de la Côte d’Azur a été largement transformée par le bétonnage de la côte lié au développement touristique des étrangers d’Europe du Nord et des Français. La partie varoise est mieux préservée de l’urbanisation à l’exception de l’agglomération de Fréjus-Saint-Raphaël affectée par la croissance démographique de la côte maralpin et de l’agglomération de Toulon qui a été marquée par l’étalement urbain de sa partie ouest et par une diffusion de zones industrielles et commerciales (Grand Var).