8e arrondissement de Lyon, France

Le 8ème arrondissement de Lyon est l’un des neuf quartiers de Lyon. Le 8ème arrondissement de Lyon est situé entre les 3ème et 7ème arrondissements de Lyon et les communes de Bron et Vénissieux. Sa superficie est de 670 ha. Dans l’histoire et la métamorphose, le 8 s’est forgé autour de symboles: la rose, le cinéma, l’architecture de Tony Garnier, le théâtre puis la danse, tout en gardant sa forte empreinte industrielle. Créée il y a près de 60 ans, elle poursuit son développement économique et urbain.

Longtemps façonné par ses habitants, le 8ème arrondissement est aujourd’hui un quartier où il fait bon vivre. Architecture innovante, transports efficaces, commerces dynamiques, tissu associatif dense et espaces verts de qualité, notre arrondissement s’impose comme un territoire significatif au cœur du Grand Lyon.

Pays de pionniers comme les Frères Lumière ou Tony Garnier, le 8e arrondissement s’est forgé autour de symboles: la rose, le cinéma, le théâtre et la danse, tout en gardant sa forte empreinte industrielle. Créée il y a un peu plus de 50 ans, elle continue de se développer aujourd’hui, en se reconstruisant et en capitalisant sur son potentiel, notamment grâce à la reconversion des friches industrielles.

L’histoire
Lors de l’incorporation des Communes à la Révolution française, le territoire de l’actuel 8ème arrondissement fait partie de la commune de La Guillotière. Le territoire actuel conserve alors un caractère rural.

En 1828, le plan de lotissement du domaine du Château des Tournelles est dressé. Dans les années 1830, ce lotissement, nommé Monplaisir, est séparé du village de la Guillotière par la ligne de ceinture des fortifications. Le décret du 24 mars 1852 relie les communes de Vaise, La Croix-Rousse et La Guillotière à la commune de Lyon et il devient alors indispensable de procéder à un découpage administratif de la ville. Cinq arrondissements sont créés et le territoire du 8ème actuel est alors arrondissement du 3ème arrondissement.

Le territoire actuel du 8ème arrondissement se développe notamment dans la seconde partie du XIXème siècle et la première partie du XXème siècle autour de vieux noyaux villageois en phase d’industrialisation (Montplaisir, Grand Trou). Le quartier des États-Unis a été construit dans les années 1930. Parallèlement, un complexe hospitalo-universitaire est construit dans le quartier de la Grange Blanche. En 1912, une partie du 3 e arrondissement au sud de l’alignement du cours Gambetta, du cours Albert Thomas et de l’avenue Rockefeller, comprenant le territoire de l’actuel 8 e arrondissement, est détachée pour former le 7 e arrondissement.

Le 19 février 1959, Michel Debré, Premier ministre, valide par décret la modification du nombre d’arrondissements (8) et du nombre d’adjoints municipaux (21). A cette date, le 8ème arrondissement voit le jour en prenant son indépendance du 7ème arrondissement.

Pour préparer la création de ce quartier, l’équipe municipale a arpenté le futur 8e à la recherche d’un terrain fertile pour l’implantation de la mairie. Depuis le 1 er avril 1959, les archives de Vital 8e enregistrent les premiers décès et naissances du quartier, alors qu’ils partagent encore les bureaux de la mairie du 7 e. Le 4 mai 1959, le conseil municipal approuve le projet d’aménagement des locaux temporaires de la place du Bachut. « La Baraque », d’une superficie de 800 m 2, est opérationnelle après quelques semaines, et ouvre ses portes au public le 1 er octobre 1966. Depuis 7 ans, habitants, élus et élus municipaux utilisent cette mairie provisoire. En mars 1963, le maire propose le projet de construction d’une mairie qui sera adopté par le conseil municipal, avec un budget de 11 441 000 francs.

Jusqu’en 1983, les maires des arrondissements restaient sous l’autorité des députés de la mairie centrale, délégués pour chaque arrondissement. L’application de la loi PML du 31 décembre 1982 nécessite la création de conseils de circonscription élus, présidés par un maire de district élu. Le premier a été Robert Batailly entre 1983 et 1989.

Héritage culturel
Lyon, ville de culture est réputée pour ses grands événements. Les acteurs culturels de la ville, grands ou petits, ont de nombreuses opportunités de collaboration. La culture émerge de ses palais pour le plus grand bonheur des Lyonnais qui participent activement à la vie de leur cité.

Installations culturelles
Les équipements et institutions culturelles, ainsi que les structures socioculturelles (centres sociaux, MJC …) sont nombreux dans le 8ème arrondissement et participent pleinement à la vie des quartiers. La pluralité des structures participant à la vie culturelle lyonnaise, fait de la métropole lyonnaise une terre de création et de richesse culturelle. Ils contribuent également à créer une identité unique dans chaque arrondissement.

La bibliothèque municipale
La Bibliothèque Municipale de Lyon est constituée d’un réseau de 16 bibliothèques (la Bibliothèque centrale de la Part-Dieu et 14 bibliothèques et 1 médiathèque présents dans tous les quartiers de Lyon) et 3 bibliobus desservant directement les quartiers ou les collectivités pour adultes ou enfants (résidences pour les personnes âgées, les centres sociaux, les PMI, les écoles, les crèches, etc.). Les missions du « BML » sont multiples. Elles vont de la conservation et de la valorisation d’un patrimoine écrit et graphique considérable (le plus important en France après celui de la BnF), à des actions de promotion du livre et de la lecture dans les quartiers «sensibles», en passant par une forte activité de crédit (environ 3,6 millions de prêts) par an), aide à la recherche documentaire, à l’éducation (notamment pour les étudiants et les écoliers) et aux événements culturels (expositions, conférences, ateliers de lecture ou d’écriture, etc. ). En contact direct avec les mutations de la société de l’information, le BML joue également un rôle important dans l’appropriation des NTIC par le plus grand nombre.

L’Institut de la Lumière
L’Institut Lumière, association loi 1901, a été créé pour faire exister le cinéma là où il a été inventé, à Lyon-Monplaisir, sur le site des usines Lumière. En vingt ans, l’Institut Lumière a développé, sous l’impulsion de son président, Bertrand Tavernier, cinéaste d’origine lyonnaise, et de son directeur général, Thierry Frémeaux, une politique artistique et patrimoniale très active.

La maison de la danse
Le 17 juin 1980, la première Maison de la Danse de France a été inaugurée à Lyon dans une ancienne salle des fêtes du plateau de la Croix-Rousse, un théâtre dont la programmation est exclusivement consacrée à l’art chorégraphique. lieu unique en son genre en Europe. C’est la Maison de toutes les danses, de toutes les danses. Sur sa scène, les invités dansent classique, moderne, contemporain, hip hop, claquettes, butoh, tango, katak, jazz, flamenco … Ses missions: s’ouvrir à la danse sous toutes ses formes et toutes ses techniques, inviter le chorégraphes majeurs du 21ème siècle, jeunes créateurs contemporains, pour rapprocher création et répertoire, développer l’intérêt des enfants et des adolescents, le public de demain. La Maison est exemplaire par ses activités complémentaires: vidéothèque, vidéoconférence, réunions publiques et répétitions. En septembre 1992, la Maison de la Danse a quitté le Théâtre de la Croix-Rousse (700 places) pour s’installer au Théâtre du Huitième (1 100 places). Avec ce transfert, la Maison de la Danse acquiert une identité encore plus forte.

Le théâtre Nouvau du 8ème (NTH8)
Lieu de production et de création théâtrale, le Nouveau Théâtre du 8ème est dirigé par les Trois-Huit, une troupe de théâtre. Au carrefour de multiples pratiques artistiques, c’est un carrefour d’échanges, un théâtre de tous les temps où l’on vient se perdre, se retrouver, expérimenter, interroger, affirmer … Le NTH8 s’invente jour après jour: un contemporain, théâtre partagé, lieu d’échanges artistiques, théâtre ouvert à tous, théâtre de près et de loin.

Le musée urbain Tony Garnier
Construite par l’architecte Tony Garnier entre 1920 et 1933, la Cité Tony Garnier a subi une réhabilitation monumentale en 1983. En 1988, à l’initiative des habitants, des artistes de la Cité de la Création conçoivent et réalisent 25 peintures monumentales sur les murs du quartier . Le Musée Urbain Tony Garnier propose désormais une visite à ciel ouvert autour des murs peints, un appartement-musée des années 30, un espace d’exposition de 300 mètres carrés ainsi qu’un Centre d’Interprétation Urbaine sur le thème de l’intégration de l’art et de la culture dans la rénovation urbaine .

Carte de musée
La Ville de Lyon souhaite faciliter l’accès du plus grand nombre aux six musées municipaux en lançant la Museum Card. Il permet aux visiteurs de visiter, pendant un an à compter de la date d’achat, toutes les collections permanentes et expositions temporaires, aux jours et heures d’ouverture. Les six musées concernés sont: Musée d’Art Contemporain, Musée des Beaux-Arts, Gadagne. Musée de l’Imprimerie, Musée de l’Automobile Musée Henri Malartre, Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation.

Événements festifs et culturels
Lyon, ville de culture est réputée pour ses grands événements. Les acteurs culturels de la ville, grands ou petits, ont de nombreuses opportunités de collaboration dans chaque arrondissement. La culture émerge de ses palais pour le plus grand bonheur des Lyonnais qui participent activement à la vie de leur cité. Si la Fête des Lumières est l’événement emblématique de la ville, d’autres événements contribuent au rayonnement culturel de Lyon: la Biennale de la Danse et sa célèbre parade, les Nuits Sonores, les Nuits de Fourvière ou encore le Festival Lumière, dédié à l’histoire du cinéma …

Festival des lumières
Aujourd’hui, la Fête des Lumières fait partie intégrante de la tradition lyonnaise et est l’un des marqueurs de son identité. Si Lyon a été pendant des siècles une ville de commerce, une ville de foires, une ville de la soie, Lyon était aussi, par tradition, une ville festive, porteuse d’événements populaires, qui ont marqué sa vie et celle de ses habitants.

Dans la période qui a suivi les révoltes de 1831, 1834 et 1848, la ville a connu une période de troubles, marquée par des conflits sociaux, par des inondations récurrentes, mais aussi par la transformation de la ville avec l’attachement des communes limitrophes de Vaise, de la Guillotière et Croix-Rousse. Pendant cette période, Lyon perd son autonomie, le pouvoir étant alors concentré entre les mains du préfet. C’est dans ces moments difficiles que, le 8 septembre 1852, ils décident d’installer une statue dorée de Marie sur le clocher de Fourvière, mais les inondations obligent à annuler cette journée. L’événement est reporté au 8 décembre, journée mariale célébrant l’Immaculée Conception. Toute une série d’événements religieux est prévue, et le soir, les Lyonnais illuminent leurs vitrines avec des bougies placées dans des verres colorés. Le mauvais temps gâche les cérémonies officielles mais,

La Fête des Lumières est née, signe de communion populaire dans laquelle les Lyonnais se retrouvent dans un esprit de solidarité. C’est l’esprit du Festival, l’esprit des bougies placées dans les vitrines. Année après année, le volet religieux et officiel de la Fête du 8 décembre se double donc d’un volet festif et populaire, pour devenir aujourd’hui, avec la Fête des Lumières, ce moment fort dans l’esprit des Lyonnais, où tous se réunissent pour s’exprimer leur joie d’être ensemble et d’admirer leur ville « .

Nuits sonores
Créé en 2003, Nuits Sonores est devenu le premier festival français de culture indépendante et électronique. Cet événement occupe désormais une place importante dans le paysage européen. En plus de dix éditions, Nuits Sonores continue de promouvoir la musique, la scénographie et les créations visuelles.

Festival Lumière du cinéma
Le Prix Lumière est décerné à un artiste pour l’ensemble de son œuvre. Ils ont reçu le prix de la lumière: Clint Eastwood, Milos Forman, Gérard Depardieu, Ken Loach, Quentin Tarentino et Pedro Almodovar, Martin Scorsese.

Nuits de Fourvière
Les Nuits de Fourvière se consacrent aux arts du spectacle et s’efforcent depuis 1946 de faire coexister les disciplines. Chaque été, en juin et juillet, le festival présente près de 60 représentations devant plus de 130 000 spectateurs.

Tout le monde à l’extérieur
Everyone Outside fête l’été en réunissant environ 250 événements artistiques et participatifs en plein air, totalement gratuits et ouverts à tous. Chaque année, Tout l’monde extérieur propose, dans les 9 arrondissements de Lyon, une multitude d’événements artistiques et participatifs dans l’espace public. Avec une programmation plus largement ouverte aux loisirs, animations, spectacles et activités invitent les Lyonnais à se retrouver et échanger dans un esprit de « vivre ensemble » et de « faire ensemble », de beaux moments de détente et de convivialité

Les Assises internationales du Romain
Chaque année au cours de la dernière semaine de mai, ils réunissent des écrivains, des journalistes, des artistes, des chercheurs, des scientifiques et des penseurs du monde entier aux Subsistances. En proposant des vues croisées, les débats, tables rondes et entretiens auxquels ils participent offrent un éclairage original sur des questions littéraires (crime dans la littérature, le rôle de la mémoire, les liens entre réalité et fiction …) mais aussi plus largement sur enjeux sociaux (mondialisation, écriture de la catastrophe…). Diversité des voix, diversité des langues: une semaine d’échanges et de lecture à Lyon et en région Rhône-Alpes. Écrivains, comédiens, philosophes, astronautes, physiciens, grands reporters, scénaristes pour débats et tables rondes sont présents.

Dock polaire
Pendant trois jours, la ville se transforme en capitale mondiale des thrillers. C’est donc l’occasion pour les amoureux du genre d’assouvir leur passion, de rencontrer des auteurs confirmés et des étoiles montantes, et pour les néophytes, de découvrir une culture à la croisée de l’imaginaire et du réel. Tous les aspects du genre seront scrutés: du roman noir au roman historique, en passant par le thriller et le roman mystère, mais aussi tous les modes d’expression de la culture noire avec la littérature, le cinéma, le théâtre, la bande dessinée, la jeunesse …

Biennale de danse
Comment faire en sorte que la danse soit présente, facile à côtoyer, y compris là où on ne l’attendait pas a priori, parfois même en dehors des théâtres où elle se déroule habituellement? La Biennale tente à chaque occasion de construire ce moment de rencontre spécifique et de montrer des gestes singuliers. Conçu sans thème particulier et en toute liberté, le programme privilégie le désir, la gourmandise et les coups de coeur. C’est une déclaration d’amour pour la danse. Moment fort: le défilé des Terreaux à Bellecour, plus de 4500 participants amateurs de la région lyonnaise vous donneront leur interprétation du thème annuel lors du plus grand défilé chorégraphié d’Europe … Le défilé est ouvert à tous, si vous souhaitez participer ( danse, costume, chant, musique, arts visuels, échasses, etc.) demandez des informations aux groupes.

Biennale d’art contemporain
Après avoir co-commissaire des trois premières Biennales de 1991/95, Thierry Raspail a depuis proposé, aux commissaires qu’il invite, de réfléchir à un mot qui synthétise pour lui l’actualité artistique du moment. Ce mot est valable pour trois éditions et forme la base d’une trilogie de six ans. Donc, ça fait longtemps qu’on passe … c’est déjà presque une histoire …

Fête de la musique à Lyon
Chaque année le 21 juin, boeuf dans le métro, déjeuner symphonique, sortie bureau en beauté avant une soirée concert: la ville est festive et les mélomanes satisfaits. Amateurs passionnés ou jeunes talents, il y a près de 280 artistes dans plus de 80 lieux publics: cette journée est l’occasion de rencontrer leur public, dans une ambiance légère et familiale à Lyon.

Nuit des musées
Cet événement, organisé par le ministère de la Culture et de la Communication est une preuve supplémentaire que la nuit n’est pas le domaine des clubs et des concerts, mais que les arts graphiques ont aussi leur public de noctambules. De nombreux musées lyonnais vous ouvrent leurs portes gratuitement une partie de la nuit. Des activités complémentaires sont également proposées.

Journées du patrimoine
Depuis 1984, les Journées européennes du patrimoine sont le rendez-vous culturel incontournable de la rentrée scolaire. Ces deux jours sont l’occasion de revenir sur le patrimoine lyonnais à travers des promenades urbaines organisées. Des itinéraires insolites, des circuits thématiques et des excursions diverses dévoilent les trésors de la ville et vous rencontrent dans des lieux habituellement fermés au public. Reconnue par l’UNESCO, Lyon possède un riche patrimoine culturel et historique que l’événement vous propose de découvrir dans une ambiance festive et conviviale.

Le grand concert du 8e arrondissement
Le grand concert du 8e arrondissement, porté par la mairie du 8e arrondissement et l’association des Musiques aux chœurs du 8e arrondissement, rassemble toutes les écoles de musique et chorales du quartier. Chaque année, les écoles et écoles de musique et chorales du 8e arrondissement proposent aux spectateurs un concert de grande qualité, autour d’une programmation éclectique, au sein de la Maison de la Danse.

Communautés
La ville de Lyon est l’une des trois communes françaises actuellement divisées en arrondissements municipaux (avec Paris et Marseille). Le 8ème arrondissement, situé à l’extrême sud-est de la ville,

La loi n ° 82-1169 du 31 décembre 1982 relative à l’organisation administrative de Paris, Lyon, Marseille et des établissements publics de coopération intercommunale, dite loi PLM du nom des villes concernées, est la loi française qui a établi le statut administratif particulier applicable notamment à la ville de Lyon. Elle a été adoptée dans le cadre de la loi de décentralisation (dite loi Deferre) du 2 mars 1982.

Dans ce contexte, la loi PLM a transformé les anciennes mairies de quartier en structures élues au niveau local. Cependant, elles ne sont pas des mairies à part entière, et notamment ne prélèvent pas d’impôts, mais distribuent les crédits qui leur sont délégués par la mairie de Lyon. Cependant, ils gèrent certains équipements municipaux, et sont consultés par la Ville de Lyon avant certaines décisions d’intérêt local.

Monplaisir
Le développement urbain du 8ème arrondissement est en grande partie dû à un seul homme: Marie-Vital Henry, dite Baron des Tournelles, propriétaire du Château des Tournelles. Entre 1816 et 1817, le préfet le nomme maire de la commune de Guillotière. Propriétaire d’un vaste domaine qui s’étendait de l’actuelle Manufacture des Tabacs à la place Ambroise Courtois et de l’avenue Lacassagne à l’avenue Berthelot, il développe une opération d’urbanisme en 1828 en organisant le découpage de sa parcelle en 400 lots. Les ventes ont commencé lentement, mais en quelques années, l’endroit était peuplé de petites maisons.

Les monuments
L’église Saint Maurice créée en 1845 lorsque le baron des Tournelles offrit une parcelle de son terrain à l’archevêque chargé de préparer le projet.
Le groupe scolaire Lumière et l’école Saint Maurice: L’école Lumière a ouvert en 1890 dans un espace spacieux, suivi en 1909 par celui de Saint Maurice, financé par des familles aisées de la région.
Le kiosque à musique: Le président de Lyra Monplaisir fait appel à la ville au début du XXe siècle pour construire le kiosque à musique. La famille Lumière a soutenu cette demande et une levée de fonds a été lancée. Le kiosque a été construit en 1912 et a disparu en 1958 lors du réaménagement de la place. L’arrivée du métro dans le quartier en 1987 a conduit à un nouveau réaménagement et à la réinstallation du Kiosque au même endroit.
La place Ambroise Courtois: elle est nommée en hommage au socialiste radical, ami d’Edouard Herriot et échevin de Lyon, assassiné par la milice en janvier 1944.
La MJC Monplaisir: située sur l’une des passerelles du lotissement des Tournelles. Il est né porté à bout de bras par de fortes personnalités du quartier en 1962.
L’Institut Lumière: foyer du cinéma avec une double vocation de conservation et de diffusion du patrimoine depuis sa création en 1982.
La Manufacture des Tabacs (Université Jean-Moulin-Lyon-III): lorsque la SEITA, propriétaire du site annonce son départ, la communauté urbaine de Lyon saisit l’opportunité. De vastes travaux de plus de trois ans ont permis de réhabiliter le bâtiment qui a ouvert ses portes en 1992.

Grange Blanche – Laënnec – Transvaal
Ce quartier, marqué par l’implantation du pôle hospitalo-universitaire de Lyon qui s’étend le long de l’ancien chemin de Monplaisir à Saint-Alban, aujourd’hui Laënnec, comprend également le Transvaal pour se heurter aux bords du Bron.

Grange Blanche a toujours été vouée à l’action caritative. Le quartier était en quelque sorte la maison de retraite des chevaliers puis vendu à la ville de Lyon qui y construisit l’hôpital Édouard Herriot.
Le quartier de Laënnec, du nom de René-Théophile-Hyacinthe Laënnec, médecin et inventeur du stéthoscope.
Le Transvaal, nom donné à une rue ouverte dans les années 1900 par sympathie pour la résistance des Boers contre les Anglais lors des conflits entre eux en Afrique du Sud dans ladite région du Transvaal.

Le Bachut
La place du Bachut a toujours été une porte d’entrée de la ville. Il n’y a rien à dire depuis quand il porte le même nom s’il se retrouve dans les écritures au début du xx e siècle. Avec le développement de la ville, ce quartier initialement rural se développe. Des usines automobiles et des logements bon marché y ont été installés.

On retrouve chez Bachut:
L’école La Mâche, qui a ouvert ses portes en 1920,
La médiathèque Marguerite Duras: au lieu d’un bar dans d’anciens logements sociaux.

Mermoz
Après 1945, l’avenue Marcellin-Berthelot (aujourd’hui avenue Berthelot) se terminait à la place du Bachut. Son extension fut envisagée avec la proposition d’Édouard Herriot en 1917. Elle fut très vite abandonnée. L’architecte et urbaniste Jacques-Henri Lambert étudie en 1942 un projet ambitieux: une vaste opération de lotissement pour 6 840 habitants dans le prolongement de Berthelot. Cette proposition tombe dans l’oubli mais l’avenue Mermoz prend forme.

Au début des années 60, la démographie galopante a provoqué un besoin urgent de logements. L’urbanisation est menée sous l’impulsion de Louis Pradel. C’est ainsi que sont nés les nouveaux quartiers renommés. L’accueil a été très enthousiaste avec l’installation de nombreux commerces, écoles, équipements sociaux, services publics.

On y trouve:
L’église de la Sainte Trinité, fondée en 1959 et qui fonctionnait à partir de 1963.
Le Centre Social, dont la construction commence en mai 1965 pour se terminer en 1967. Le bâtiment accueille des activités et des services à la population.
La piscine d’été.

Le quartier de Mermoz est devenu une porte d’entrée de la ville. Un projet de réhabilitation a été initié dans les années 1990 et a commencé avec l’arrivée du métro en 1990. Aujourd’hui, de nouvelles réhabilitations sont en cours avec des rénovations, des destructions ou des reconstructions de logements.

La Plaine
Souvent appelé Monplaisir – La Plaine, le quartier a longtemps été couvert de jardins maraîchers et de grandes pépinières de roses. L’urbanisation a commencé en 1828 avec le lotissement des Tournelles. Au fil du temps, de nombreuses petites maisons ont été construites. Après les années 50, le quartier se resserre autour de la place Général André, véritable village de la ville. Le marché qui a lieu trois matins par semaine est le véritable lieu de rencontre du quartier.

On retrouve dans le quartier de La Plaine:
L’école Jean Macé ouverte en 1887 grâce aux travaux de l’architecte Cumin. À son ouverture, il y avait trois écoles en une: la maternelle, les garçons du primaire et les filles du primaire. Aujourd’hui, l’école compte 17 classes et 400 élèves.
L’église et l’école Notre-Dame de l’Assomption, inaugurées le 15 août 1908. Les boiseries ont été réalisées par les élèves de l’école de La Mâche. Église des maraîchers et des paysans, elle devint plus tard celle des ouvriers des grandes usines. Une extension est faite pour la création d’une école qui compte désormais 9 classes et 250 élèves.
La Maison du Peuple, fondée en 1992 par des vétérans de la Première Guerre mondiale. Aujourd’hui, elle travaille en collaboration avec les habitants à la réalisation de projets culturels.

Les États-Unis
Avant la construction de la cité Tony Garnier, cette vaste plaine n’était composée que de prairies et de champs. Pendant l’entre-deux-guerres, la prolifération des usines et une importante vague d’immigration ont conduit à l’expansion du prolétariat urbain et à une véritable crise du logement. Le district des États-Unis est né à cette époque.

Aujourd’hui, il existe différents sites dans le district des États-Unis:

La ville de Tony Garnier: Le long rêve de ville de campagne est devenu réalité dans les années 1920 grâce à la rencontre entre Édouard Herriot, maire de Lyon depuis 1905, et Tony Garnier, architecte et urbaniste lyonnais. A partir de 1912, le premier souhaite agrandir la ville et créer un axe Guillotière-Vénissieux. Tony Garnier travaille sur ce projet de construction d’usines, de logements, de services publics et d’écoles pour un total de 12 000 habitants sur une longueur de 5 kilomètres. Pour mener à bien ce projet, nous créons un bureau public d’Habitat Bon Marché (HBM) le 29 mai 1920. Le premier locataire s’installe le 1 er juillet 1930.
Le boulevard fut baptisé Boulevard des Etats-Unis en 1917 pour «commémorer l’entrée dans le conflit mondial des grandes républiques américaines» (séance du conseil municipal du 7 mai 1917).

Depuis, le quartier n’a cessé d’évoluer et il y a:
Le centre social des États-Unis: il est né en 1948-1949 de la fusion du foyer des États-Unis et du centre familial créé par la paroisse.
Nouveaux groupes de logements: après la Seconde Guerre mondiale, nous avons assisté à plusieurs années de reconstruction et à une augmentation du parc locatif. L’état général se dégrade et la modernité des lieux est dépassée. Le vieux quartier perd de sa grandeur.
Le Musée Urbain, né de la proposition des habitants, et qui se compose d’un appartement modèle des années 30, de peintures murales et d’un espace d’exposition. En 1991, l’UNESCO saluera cette initiative en décernant le label de «décennie mondiale du développement culturel».
Le marché couvert de la Halle: Initialement situé au centre du boulevard, entre les voies de circulation, le marché américain est devenu un marché couvert en 1988.
Le nouveau théâtre du 8e arrondissement: la disparition de la MJC américaine en 1983 laisse une salle de spectacle vacante. La décision a alors été prise de transformer les locaux en théâtre, ce qui a été fait en 2003.

Grand Trou – Moulin à vent – Petite Guille
Les trois quartiers forment l’ouest de l’arrondissement dans la courbe de la voie ferrée aux confins de Vénissieux et de Saint-Fons.

Grand Trou est une plaine de la rive gauche du Rhône.
La Petite-Guille est un carrefour important. Son nom semble sans fondement historique mais se comprend aisément par le fait que de nombreuses maisons basses se succèdent sur le front de la rue.
Moulin à vent: son nom a souvent fait tourner la tête des historiens. Le bout d’une aile de moulin a été retrouvé, brisé par la tempête la nuit de Noël 1748. Le moulin a par la suite cessé de broyer. L’installation rappelle la fonction agricole de cette vaste plaine.

Ce que l’on trouve dans le quartier:
Groupe Scolaire Philibert Delorme: jusqu’au XIX e siècle il y avait dans le quartier une école privée de filles, une école privée et un cours mixte laïc. La population a continué de croître, ce qui a entraîné un besoin croissant d’infrastructures supplémentaires. La première année scolaire a commencé en 1887: quatre classes pour filles et quatre pour garçons. L’école a été entièrement rénovée en 2007 et accueille désormais 620 élèves.
Église Saint Vincent de Paul: en 1855, le quartier comptait 2 000 habitants. Le cardinal Bonald a décidé de créer une nouvelle paroisse.
Espace des 4 Vents (équipement socio-culturel en lien avec le développement de la MJC Monplaisir)

Espace naturel
Côté nature, votre arrondissement vous offre de nombreux parcs ou jardins à proximité, l’occasion de profiter d’un écrin de verdure, que ce soit pour le sport, pour un pique-nique en famille ou pour cultiver votre bien-être.

Parcs et jardin
La Ville offre à ses habitants et visiteurs une multitude d’espaces aux couleurs, ambiances et dimensions très variées.

Tête de parc en or
Parmi les plus grands et les plus beaux parcs urbains de France, le Parc de la Tête d’Or est une véritable invitation à l’évasion. 117 hectares composés de vastes pelouses et espaces boisés, près de 9000 arbres d’essences diverses, une roseraie, une prairie de daims, un superbe lac de 17 hectares, placent la partie nord de la ville de Lyon comme un joyau vert émeraude., Sur la rives du Rhône. Le parc propose diverses activités de loisirs: différents bateaux pour naviguer sur le lac, petit train, carrousels, théâtre Guignol. D’autre part, il abrite deux célèbres jardins d’une richesse incomparable:

Le jardin zoologique:
Le mot d’ordre du zoo: la conservation des espèces menacées. Parmi les 61 espèces reçues, 25 font l’objet d’un programme européen de sélection. Une superficie de 8 ha, dont 2,7 sont réservés à la plaine africaine. Le zoo du Parc de la Tête d’Or est gratuit et attire 2 millions de visiteurs par an.

Le jardin botanique:
Là encore, la biodiversité est au cœur des préoccupations. La richesse de ses collections végétales lui confère une renommée internationale. Ses 3 domaines de travail sont la conservation, l’éducation et la recherche. Le jardin botanique ne fait pas moins de 8 ha, dont 6 500 m² de serres. Collection de plus de 14 000 plantes et un riche herbier de 210 000 échantillons.

Heights Park
La colline de Fourvière sert de vitrine au deuxième grand parc de Lyon. Comme son nom l’indique, il surplombe la ville et offre un panorama à couper le souffle, au pied de la basilique de Fourvière. Le parc relie entre eux différents espaces d’une beauté paisible: de la zone autour de l’ancien Odéon, au Jardin de la Visitation, en passant par le cimetière de Loyasse. Les Jardins du Rosaire permettent d’accéder aux quartiers Saint-Jean et Saint-Paul depuis la Basilique, serpentant doucement à travers terrasses, belvédères et autres esplanades. A vous d’admirer les roses anciennes, les hortensias, les cèdres et les vergers. Nous empruntons différents itinéraires et montées étonnantes comme la passerelle des Quatre Vents. Vous pouvez vous aventurer sur le sentier de la Sarra à pied ou en VTT, grâce à un itinéraire balisé à cet effet.

Parc Gerland
Faisant écho au parc de la Tête d’Or, le Parc de Gerland est situé au sud de Lyon, à l’est de la Presqu’île et de la Confluence. Il est dédié aux loisirs, aux sports et à la découverte de la flore. Il est accessible par les rives du Rhône, qu’il accompagne les derniers kilomètres. Intégrant à terme le stade de Gerland, il mène également à la Plaine des Jeux et au Palais des Sports. Une promenade de 3 ha permet de la traverser le long d’un canal bordé de plantes cultivées en enfilade. Appelée Megaphorbiaie, elle permet aux plantes ligneuses, graminées, vivaces, annuelles ou bisannuelles, de s’épanouir dans six parcelles thématiques, délimitées au sol par des plaques métalliques. Un jardin chromatique offre une nouvelle facette à la végétation du parc en la mettant en valeur. Ouvert jusqu’à 22h, grâce à une installation sonore, ajoutée aux lumières colorées,

Jardins partagés
Conscient des nombreux bienfaits du contact avec la nature, les citadins deviennent acteurs de leur cadre de vie. Cette implication de la ville confirme encore la richesse de l’échange homme-nature. « Prenez soin de la nature et elle prendra soin de vous ». De très bonnes initiatives sont encouragées par la Ville et animées par ses habitants. « Cultivez votre potager en ville » Un jardin partagé est un espace cultivable, situé sur un terrain public ou privé. Il est entretenu par les habitants, pour leur propre bénéfice, à travers un organe de gestion.